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    Plus de 6 400 migrants subsahariens expulsés du Maroc depuis janvier

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-31T22:17:29+02:00" itemprop="datePublished">31.07.2013 à 22h17</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-31T22:23:33+02:00" itemprop="dateModified">31.07.2013 à 22h23</time>

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    Plus de 6 400 migrants subsahariens ont été expulsés par le Maroc depuis la fin de l'année 2012, inde un rapport de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) publié mercredi.

    Quelque 6 406 personnes, pour la plupart des Subsahariens et parmi lesquels 22 enfants, ont été expulsées entre début 2013 et le 1er juillet, selon le rapport de l'AMDH, qui fait état de "violences" et de "brutalités" de la part des autorités marocaines.

    Pour sa part, le ministère de l'intérieur marocain a qualifié ces accusations d'"infondées", affirmant que "l'action des services de sécurité dans le cadre de leur lutte contre la migration illégale est strictement encadrée par la loi".

    "MAUVAIS TRAITEMENTS ET BRUTALITÉS"

    Selon le rapport de l'ONG marocaine, "147 migrants ont été reconduits par les autorités marocaines à la frontière avec l'Algérie" au cours de la même période. "Les mauvais traitements et les brutalités contre les migrants n'ont pas cessé depuis le début de l'année en cours", a déclaré Hassan Aammari, responsable de la commission de l'immigration de l'AMDH.

    Mais selon le ministère de l'intérieur marocaine, "la loi relative au séjour des étrangers au Maroc accorde toutes les garanties nécessaires à ces personnes et confère une protection particulière aux femmes enceintes et aux mineurs". Les incidents entre les migrants clandestins et des forces de l'ordre marocaines dans le nord-est du pays, près de l'enclave espagnole de Melilla, sont fréquentes et donnent lieu à des affrontements récurrents.

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  • L'émir du Koweït gracie des membres de l'opposition emprisonnés

    L'émir du Koweit Sabah IV, au pouvoir depuis 2006

    L'émir du Koweit Sabah IV, au pouvoir depuis 2006

    Crédit : AFP / ANDREW COWIE

    L'émir Sabah IV a annoncé ce mardi vouloir gracier les citoyens koweïtiens emprisonnés pour l'avoir insulté.

    L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a gracié ce mardi toutes les personnes qui ont été condamnées à des peines de prison pour l'avoir insulté.

    "A l'occasion des dix derniers jours du ramadan, j'ai le plaisir d'annoncer une grâce (..) pour ceux qui ont été condamnés à de la prison pour avoir insulté l'émir", a-t-il annoncé lors d'un discours télévisé. Cette annonce de l'émir intervient quelques jours après la tenue d'élections parlementaires, boycottées par la majorité des groupes d'opposition.

    Critiquer l'émir est puni par la loi

    Parmi les personnes condamnées pour des propos qualifiés d'insultants envers l'émir figurent deux femmes, l'une purgeant une peine de 11 ans de prison et l'autre, 20 mois.

    Il n'est pas clair si cette grâce s'applique à l'ensemble de ces opposants ou seulement à ceux qui sont déjà emprisonnés. Une vague de répression contre l'opposition avait commencé en octobre dernier au Koweït.

    Critiquer l'émir est considéré par la loi comme un crime politique, passible de peines allant jusqu'à cinq ans de prison.


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  • Etats-Unis: 150 arrestations

    contre la prostitution infantile

    Créé le 29/07/2013 à 21h12 -- Mis à jour le 29/07/2013 à 21h13
    <aside>Ronald Hosko, directeur du FBI chargé des enquêtes pénales, tient une conférence de presse sur une vaste opération contre la prostitution infantile, le 29 juillet 2013 à Washington

    Ronald Hosko, directeur du FBI chargé des enquêtes pénales, tient une conférence de presse sur une vaste opération contre la prostitution infantile, le 29 juillet 2013 à Washington Brendan Smialowski AFP

    </aside>

    Washington - Le FBI a annoncé lundi l'arrestation de 150 proxénètes et la libération de 105 enfants au cours d'une vaste opération contre la prostitution infantile à travers les Etats-Unis.

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    Cette opération, conduite ces trois derniers jours dans des casinos, des motels et des aires de repos pour routiers, à travers 76 villes américaines, a été menée en partenariat avec le Centre national pour les enfants exploités et disparus (National Center for Missing and Exploited children).

    Elle concerne en majorité des adolescentes âgées entre 13 et 16 ans, a indiqué lors d'une conférence de presse Ronald Hosko, directeur du FBI chargé des enquêtes pénales.

    «Facilement manipulées», ces jeunes femmes sont plus vulnérables car elles évoluent en dehors du cadre familial et sont en général placées dans des centres d'accueil.

    «Cette opération démontre combien d'enfants américains sont vendus pour le sexe chaque jour, dans de nombreux cas sur Internet», a déploré John Ryan, président de cette organisation.

    «Notre objectif est de discuter ouvertement du trafic d'enfants», a déclaré M. Hosko. «Nous essayons de sortir ces crimes de l'ombre et de les mettre en pleine lumière», a-t-il dit, estimant que cela avait été «un élément crucial dans le succès de cette opération».

    © 2013 AFP

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  • Cambodge - 
    Article publié le : dimanche 28 juillet 2013 à 19:20 -
    Dernière modification le : dimanche 28 juillet 2013 à 20:56

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    Cambodge: forte poussée de l'opposition, mais le PPC resterait majoritaire

    Voiture de police saccagée lors d'un clash après le scrutin à Phnom Penh, le 28 juillet 2013.

    Voiture de police saccagée lors d'un clash après le scrutin à Phnom Penh, le 28 juillet 2013.

    REUTERS/Samrang Pring

     

    Par RFI

    Au Cambodge, avant même les résultats officiels des élections législatives qui se tenaient ce dimanche 28 juillet 2013, le Parti du peuple cambodgien (PPC), au pouvoir, a annoncé sa victoire. L'homme fort du royaume, Hun Sen, Premier ministre depuis 28 ans, estime que son parti a obtenu 68 sièges et que 55 iront à l'opposition CNRP. L'opposition accuse le gouvernement de tricherie.

    Au Cambodge, les élections législatives ont été marquées par quelques incidents isolés, parfois violents, et par des accusations de fraude qui ont empêché, ici et là, des électeurs d'accomplir leur devoir. La tension est montée en fin de journée dans la capitale quand des rumeurs de victoire de l'opposition ont commencé à circuler tandis que des forces armées étaient déployées autour de points stratégiques dans la capitale. Elles ont disparu depuis l'annonce des résultats par les autorités.

    « Nous pouvons dire que nous avons gagné les élections », a ainsi déclaré le porte-parole du parti au pouvoir peu de temps après la fermeture des bureaux de vote. Un peu plus tôt, c'est l'opposition, menée par le leader Sam Rainsy, qui proclamait sa victoire avant de se rétracter, remerciant simplement les Cambodgiens d'avoir fait l'effort d'aller voter.

    Les deux principaux partis en lice vont se partager l'Hémicycle, avec 68 sièges pour le PPC du puissant Premier ministre Hun Sen et 55 sièges pour son rival, le Parti du sauvetage national (CNRP) conduit par le populaire Sam Rainsy.

    Défaite pour le pouvoir

    Ce ne sont là que des résultats préliminaires mais on peut déjà parler d'une défaite pour le parti au pouvoir depuis 30 ans, lui qui avait raflé 90 sièges aux précédentes élections de 2008. C'est également un revers pour Hun Sen, qui avait annoncé vouloir rester chef du gouvernement encore plus d'une décennie et avait commencé à installer ses fils à des postes-clé pour assurer la relève.

    Cela marque une victoire pour l'opposition qui réalise une extraordinaire poussée, elle qui a toujours été plus ou moins marginalisée. Les leaders des deux partis ont lancé des appels au calme.

    Manipulations du gouvernement

    Mais déjà l'opposition et les observateurs internationaux soulignent des manipulations du gouvernement : déplacement d'électeurs pro-Hun Sen dans des bastions stratégiques, disparition de milliers de noms sur les listes électorales, encre pas vraiment indélébile pour marquer le doigt des électeurs, etc.

    La question est de savoir maintenant si l'opposition va accepter la victoire du PPC ou si elle va appeler à des manifestations pour contester ces résultats. C'est ce dernier scénario que beaucoup redoutent.

    Les résultats officiels seront connus dans les heures voire dans les jours à venir, après confirmation de la Commission nationale éléctorale.

    tags: Cambodge - Hun Sen - Sam Rainsy

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  • Dernières Infos

    Visite de Poutine à Kiev : la dirigeante des Femen agressée, militantes enlevées

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    AFP | 27/07/2013 | 17h37

    Trois Femen ukrainiennes, militantes connues pour leurs apparitions seins nus, ont été agressées et enlevées à Kiev lorsqu'elles tentaient de manifester contre la visite du président russe Vladimir Poutine, a-t-on appris auprès du mouvement.

     

    Dans la matinée c'est la dirigeante du mouvement, Anna Goutsol qui a été agressée peu avant le début de la visite en Ukraine de Poutine qui y participe à des célébrations religieuses pour le 1.025e anniversaire de l'introduction du christianisme dans la Russie kiévienne.

     

     

     

     

     

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    Trois militantes de Femen qui s'apprêtaient à manifester dans le centre de la capitale ukrainienne ainsi qu'un photographe du mouvement "ont été passés à tabac par des inconnus qui les ont ensuite emmenés en voiture vers une destination inconnue", a déclaré à l'AFP Anna Goutsol.

    La police de Kiev contactée par l'AFP a dit ne disposer d'aucune information sur l'incident.

     

    Dans la matinée Anna Goutsol rentrait dans son immeuble à Kiev après avoir promené son chien quand un homme non identifié lui a donné un coup de poing au visage, s'est emparé de son animal, puis s'est enfui.

    "Un homme, un inconnu, m'a sauté dessus du haut des escaliers, m'a frappée au visage, a volé mon chien et a fui", a raconté Anna Goutsol à l'AFP, affirmant qu'elle avait remarqué la veille qu'elle avait été suivie.

    "Je lui ai couru après, mais j'ai juste eu le temps de voir qu'il s'était engouffré dans une voiture et qu'il était parti avec mon chien", a-t-elle ajouté.

    "Cela m'est égal de savoir qui c'est, un membre du SBU (Service de sécurité ukrainien) ou un bandit engagé par lui", a dit la militante féministe, estimant qu'il s'agissait là d'un acte d'intimidation sur fond de festivités à connotation politique marquée ce week-end en Ukraine.

     

    Vladimir Poutine est arrivé samedi en Ukraine, une ancienne république soviétique, pour y célébrer le 1.025e anniversaire de l'introduction du christianisme dans la Russie kiévienne.

     

    Un homme présenté comme le "consultant politique" des Femen, Viktor Sviatski, avait révélé jeudi avoir été violemment frappé la veille au soir près des locaux du mouvement féministe à Kiev, un acte également dénoncé comme ayant été une tentative d'intimidation avant la visite du président russe.

     

    Le mouvement Femen, fondé en Ukraine et dont le siège est désormais à Paris, mène depuis plusieurs années des actions dans le monde entier pour dénoncer notamment le sexisme et les discriminations à l'encontre des femmes : ses membres surviennent soudainement, seins nus, le corps barré d'inscriptions, pour attirer l'attention.

     

    Le groupe dénonce en outre l'homophobie, la collusion entre l'État et l'Église, les régimes autoritaires et les fraudes aux élections.

    Il s'en est déjà pris au président Poutine, en avril à Hanovre (Allemagne)


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