• Accident du Lac-Mégantic:

    33 corps retrouvés, 9 identifiés

    Créé le 13/07/2013 à 23h04 -- Mis à jour le 13/07/2013 à 23h07
    Une photo de l'accident ferroviaire au Lac-Mégantic, au Canada, fournie le 12 juillet 2013 par la Sûreté du Québec
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    Une photo de l'accident ferroviaire au Lac-Mégantic, au Canada, fournie le 12 juillet 2013 par la Sûreté du Québec - Sûreté du Quebec

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    Montréal - Cinq nouveaux corps ont été découverts samedi au centre-ville du Lac-Mégantic au Québec, ce qui porte à 33 le nombre de dépouilles retrouvées sur les 50 morts probables de cet accident ferroviaire, a annoncé la police du Québec.

    Une victime a été identifiée, portant à 9 le nombre total d'indentifications, selon la responsable des communications au Bureau du coroner, Geneviève Guilbault.

    Les quelque 200 policiers ont mené leurs recherches dans la moitié de la zone sinistrée, bouclée par la police comme s'il s'agissait d'une «scène de crime».

    «À chaque fois qu'on arrive à un endroit, c'est une fouille archéologique. On fouille pierre par pierre, parfois, on doit se retirer à cause des émanations», a expliqué le porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ, police provinciale), Michel Forget, au cours d'un point de presse.

    «Prenez un immeuble de deux étages, ajoutez à cela la chaleur, les émanations de gaz et le fait qu'il a été réduit en pièces», a expliqué M. Forget pour décrire par une image les difficultés des recherches.

    Un convoi sans conducteur de 72 wagons-citernes, contenant 100 tonnes de pétrole chacun, a déraillé il y a une semaine dans la petite-ville touristique de Lac-Mégantic (250 kilomètres de Montréal) provoquant une gigantesque explosion qui a ravagé le centre-ville en soufflant une trentaine de bâtiments.

    Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a qualifié l'accident de «pire tragédie ferroviaire de l'histoire du Canada».

    © 2013 AFP

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  • Etats-Unis: les journalistes et leurs sources

    mieux protégés

    Créé le 13/07/2013 à 11h57 -- Mis à jour le 13/07/2013 à 12h00
    L'avocat général Eric Holder le 25 juin 2013 au Département de la Justice à Washington
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    L'avocat général Eric Holder le 25 juin 2013 au Département de la Justice à Washington Getty Images

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    Washington (Etats-Unis) - Les autorités américaines, sous le feu des critiques pour avoir espionné des journalistes dans le cadre d'enquêtes sur des affaires de terrorisme, ont présenté vendredi de nouvelles règles destinées à améliorer la protection des organes de presse.

    Le Département de la Justice (DoJ) a indiqué qu'il allait notamment «durcir les critères» pour permettre de saisir les enregistrements des organes de presse, et qu'il allait créer un Comité de vérification des médias, pour informer le DoJ.

    Ce dernier a saisi en 2012, sans prévenir l'agence Associated Press, les relevés téléphoniques d'une centaine de ses journalistes, couvrant une période de deux mois, suscitant l'émotion des défenseurs de la liberté de la presse.

    Il cherchait, selon AP, à enquêter sur une fuite à l'origine d'un article sur une «opération de la CIA au Yémen ayant empêché au printemps 2012 un complot d'Al-Qaïda».

    «Le Département de la Justice est déterminé à assurer la sécurité de notre nation et à protéger les citoyens américains, tout en assurant dans le même temps la liberté de la presse», a déclaré le ministre de la Justice Eric Holder.

    «Ces règles révisées vont permettre d'assurer un bon équilibre dans les enquêtes sur des fuites non autorisées», a-t-il ajouté.

    Cette réforme «fera une grande différence» a encore assuré M. Holder, qui a appelé à créer un «bouclier législatif pour les médias», afin que la loi protège les journalistes faisant leur travail.

    La réforme prévoit que les organes de presse seront prévenus à l'avance de toute demande d'enregistrement, «dans tous les cas, à l'exception des plus exceptionnels», c'est-à-dire dans les cas où la notification «poserait une menace claire et substantielle» à une enquête en cours, à la sécurité nationale, ou mènerait à «un risque imminent de mort ou de blessure grave».

    Associated Press s'était plainte au mois de mai que des relevés de 20 de ses lignes téléphoniques, à Washington et New York, utilisées par une centaine de journalistes sur une période de deux mois, avaient été saisis à la demande du parquet fédéral, suscitant l'émoi des défenseurs de la liberté de la presse.

    L'administration Obama avait justifié cette saisie par un cas de force majeure dans une affaire qui «mettait les Américains en danger».

    Plus d'une cinquantaine de groupes de médias américains ont protesté contre cette saisie jugée «excessive» et sans précédent.

    Depuis, une nouvelle affaire de surveillance présumée d'un journaliste, un membre de la rédaction de la chaîne télévisée Fox News, a été révélée.


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  • Accord libre-échange UE-USA:

    fin du premier round de négociations

    Créé le 12/07/2013 à 22h15 -- Mis à jour le 13/07/2013 à 13h00
    Le négociateur en chef européen, Ignacio Garcia-Bercero (d), aux côtés de son homologue américain, Dan Mullaney (g)
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    Le négociateur en chef européen, Ignacio Garcia-Bercero (d), aux côtés de son homologue américain,

    Dan Mullaney (g) Mandel Ngan AFP

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    Washington - L'Union européenne (UE) et les États-Unis ont clos vendredi leur premier round de négociations sur un vaste accord de libre-échange, à l'issue d'une semaine jugée «productive» qui a permis d'identifier des «zones de divergence», notamment sur l'agriculture.

    «Les négociateurs ont identifié des zones de convergence (...) et ont commencé à explorer les moyens de rapprocher leurs vues sur les points de divergence», a déclaré lors d'une conférence de presse le négociateur en chef européen, Ignacio Garcia-Bercero, aux côtés de son homologue américain, Dan Mullaney.

    Les discussions, qui visent à créer une des principales zones de libre-échange au monde, ont permis d'aborder une «vaste série de sujets» allant de la propriété intellectuelle à l'harmonisation des réglementations, sans oublier la très sensible question agricole.

    Les agriculteurs américains se plaignent des restrictions posées dans l'UE sur l'importation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) ou de bœufs aux hormones. Leurs homologues européens, eux, ne peuvent toujours pas exporter la moindre viande de bœuf ou de veau aux États-Unis, qui ont maintenu leur embargo depuis la crise de la vache folle.

    «Nous avons des difficultés à accéder au marché américain en raison des obstacles phyto-sanitaires que nous jugeons injustifiés», a déclaré le négociateur européen.

    En première ligne sur le dossier, la France a déjà prévenu qu'elle voulait préserver une certaine «conception de l'agriculture» fondée notamment sur les appellations d'origine contrôlée et sur la protection de certaines filières.

    Vendredi, le négociateur américain a expliqué qu'un «temps considérable» avait été consacré à l'agriculture durant cette première semaine et s'est dit lui aussi déterminé à «régler les problèmes» liés à ces barrières non-douanières. «Ces questions vont rester une préoccupation», a-t-il ajouté.

    «On n'est pas naïfs»

    C'est tout l'enjeu de ces discussions, qui reprendront en octobre à Bruxelles : éliminer les obstacles qui entravent les échanges entre les États-Unis, première puissance mondiale, et l'Union européenne, son principal partenaire commercial.

    Les barrières douanières ne posent pas vraiment problème: elles sont déjà très faibles de part et d'autre de l'Atlantique, en-dessous de 3% en moyenne, et leur suppression fait l'objet d'un relatif consensus.

    Les tractations s'annoncent plus difficiles sur les barrières réglementaires, à savoir les normes exigées par les autorités pour autoriser la vente d'un produit (médicaments, voitures...) sur leur territoire. Une harmonisation générale (notamment sur le voltage 110V/220V ou le système métrique) n'est toutefois pas au programme.

    «Ce premier round n'était pas purement logistique», a confié une source diplomatique européenne, assurant que des moyens concrets d'accélérer les transactions commerciales (délai de dédouanement...) avaient été évoqués.

    L'agriculture n'est pas le seul sujet de friction. L'ouverture à la concurrence des marchés publics dans les États fédérés américains inquiète certains industriels aux États-Unis tandis que le secteur audiovisuel a été, à l'initiative de la France, exclu du mandat confié à la Commission.

    Interrogé sur ce point, le négociateur européen s'est contenté de dire qu'il avait expliqué son «mandat» à ses homologues américains. M. Mullaney s'est montré tout aussi vague, assurant toutefois qu'un «panorama complet» avait été effectué sur la question des services dont l'audiovisuel fait partie.

    Les deux négociateurs ont évacué une autre question sensible: les révélations sur l'espionnage de bureaux de l'UE par les Américains, qui menaçaient de faire vaciller les négociations, n'ont pas été «abordées» pendant cette semaine, ont-ils dit en chœur pendant la conférence de presse.

    Afin de désamorcer la polémique, cette question avait été évoquée lundi à Washington lors d'une réunion distincte entre des représentants de la Commission des 28 États-membres de l'UE et des responsables américains.

    «Cela n'a pas d'effet matériel sur les négociations commerciales», a commenté la source européenne, réfutant toute naïveté de Bruxelles sur cette question. «On n'est pas naïfs et on est habitué à mener des négociations commerciales avec des pays qui sont très actifs dans le domaine du renseignement», a-t-elle ajouté.

    Tout en réaffirmant leur détermination, les deux négociateurs se sont refusés à fixer toute échéance pour la fin des discussions, alors que l'objectif d'un accord conclu fin 2014 avait été évoqué par la Commission européenne. «Nous voulons avancer rapidement», a simplement commenté M. Mullaney.

    © 2013 AFP

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  • La Russie accepte de donner asile à Snowden

    Publié le 12.07.2013, 15h46 | Mise à jour : 16h43

    Edward Snowden, a choisi de demander l'asile à la Russie qui a accepté que l'ex consultant de la NSA américaine reste sur son territoire.

    Edward Snowden, a choisi de demander l'asile à la Russie qui a accepté que l'ex consultant de la NSA américaine reste sur son territoire. | The Guardian

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    Il s'est décidé. Au bout de 19 jours d'attente dans la zone internationale de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo, Edward Snowden, a choisi de demander l'asile politique à… la Russie, qui a accepté. Il a fait cette déclaration lors d'une rencontre organisée ce vendredi à sa demande avec treize personnalités russes, dont deux avocats célèbres et des représentants d'Amnesty International et Human Rights Watch.

    «Snowden pourrait théoriquement rester en Russie si, premièrement, il renonce totalement à ses activités qui font du tort à nos partenaires américains, et, deuxièmement, si lui-même le souhaite», a déclaré le porte-parole du Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, à l'agence Interfax. Or, Snowden semble prêt aujourd'hui à respecter la première condition. L' russe Guenri Reznik, qui participait à la rencontre, a déclaré qu'Edward Snowden s'était engagé à «ne plus nuire aux Etats-Unis».

    L'ex-consultant de la NSA (National security agency) qui a dénoncé le gigantesque système d'espionnage mondial bâti par les Etats-Unis et baptisé Prism aurait pu choisir le Venezuela, la Bolivie ou le Nicaragua qui lui offraient tous de l'accueillir. Mais l'Américain n'est jamais monté dans le Aeroflot pour La Havane qui aurait pu le rapprocher d'un pays d'accueil sur le continent sud-américain.

    Une «conspiration» des Etats-Unis

    Dans un message électronique par lequel il avait lancé son invitation à une rencontre vendredi à l'aéroport de Moscou, Edward Snowden avait dénoncé les pressions des Etats-Unis qui l'ont empêché de trouver l'asile. «Nous avons été témoins ces dernières semaines d'une campagne illégale menée par des membres du gouvernement des Etats-Unis pour me dénier le droit à l'asile prévu par l'article 14 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme», écrit Edward Snowden.




    «L'ampleur des menaces est sans précédent : jamais auparavant dans l'histoire les Etats-Unis n'ont conspiré pour forcer à atterrir l'avion d'un président pour le fouiller à la recherche d'un réfugié politique», a encore écrit Edward Snowden dans ce message. Il faisait référence à l'avion du président bolivien Evo Morales, contraint à une escale à Vienne, à son retour de Moscou la semaine dernière, plusieurs pays européens dont la France lui ayant fermé leur espace aérien sur la foi d'informations selon lesquelles Edward Snowden se trouvait à bord.

    Edward Snowden était arrivé le 23 juin à Moscou depuis Hong Kong où il s'était d'abord réfugié.
     

    LeParisien.fr


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  • s Actualités info > Lac Mégantic : 600 sinistrés rentrent chez eux lien

    Lac Mégantic : 600 sinistrés rentrent chez eux

    Les autorités québécoises ont annoncé jeudi que 600 des 800 sinistrés restants étaient autorisés à regagner leur domicile. Ils vivent en effet à proximité de la "zone rouge" dévastée par l'explosion d'un train.

    La majorité des habitants de Lac Mégantic peut désormais rentrer chez elle. 600 sinistrés regagnent leur domicile ce jeudi 11 juillet. L'Eglise va quant-à elle rouvrir vendredi, une semaine après l'accident.

    L'état d'urgence déclaré

    La maire de la ville québécoise de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche, a par ailleurs déclaré "l'état d'urgence" sur le territoire de la municipalité endeuillée, "jusqu'à nouvel ordre".
    L'Eglise de Sainte-Agnès, épargnée bien que située dans le centre-ville dévasté, "sera ouverte" vendredi, a déclaré l'élue lors d'une conférence de presse.

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    Un mémorial por la population

    "On y créera un lieu de mémorial où la population pourra se recueillir, apporter des souvenirs, des photos, des fleurs", a-t-elle dit.
    Dans le même temps, les 600 résidents du quartier Cousineau, situé aux abords de la "zone rouge", ont été autorisés à rentrer chez eux, six jours après l'accident qui a "vraisemblablement" fait 50 morts, selon le décompte de la police.

    Au total, 2.000 personnes --sur 6.000 habitants de la bourgade-- avaient dû évacuer leur maison dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Seules 200 personnes sont encore dans l'impossibilité de retourner chez elles, car leur domicile est trop proche du site du brasier ou a été détruit.


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