• Les autorités nippones semblaient particulièrement préoccupées vendredi soir par la situation à la centrale nucléaire Fukushima-Daiichi n°1, durement frappée par le séisme. Le ministre de l'Industrie, Banri Kaieda, cité par les agences de presse japonaises, évoquait même une petite fuite nucléaire.

    • Séisme au Japon: plus de 350 morts et plus de 500 disparus

      Le séisme de magnitude 8,9 qui s'est produit vendredi au large de la côte nord-est du Japon a fait au moins 351 morts, selon un bilan de la police établi vendredi dans la soirée. 200 à 300 corps ont notamment été retrouvés sur une plage. 547 personnes étaient également portées disparues.

      Publié le 11/03/2011 Séisme au Japon: plus de 350 morts et plus de 500 disparus
    • Séisme au Japon : une raffinerie et une centrale nucléaire en feu

      Le séisme a provoqué des incendies, dont l'un dans la cuve de stockage d'une raffinerie à Chiba, près de Tokyo. L'agence Kyodo signale un incendie dans une centrale nucléaire à Onagawa. Il n'y a aucun signe de fuite radioactive, a déclaré l'opérateur de la centrale.

      Publié le 11/03/2011 Séisme au Japon : une raffinerie et une centrale nucléaire en feu
    • Japon : des constructions étudiées pour les séismes

      Après le terrible séisme de Kobé en 1995, le Japon a les normes les plus drastiques au monde en termes de construction. Les immeubles construits depuis ont ainsi pu résister et limiter les dégâts de ce séisme.

      Publié le 11/03/2011 Japon : des constructions étudiées pour les séismes
    • Japon : Inquiétude autour des usines en feu

      Au Japon, les inquiétudes se concentrent aussi autour des réacteurs nucléaires. Ils se sont automatiquement éteints mais des milliers d'habitants ont été évacués aux environs de l'une des centrales. Plusieurs usines ont pris feu.

      Publié le 11/03/2011 Japon : Inquiétude autour des usines en feu
    Plus d'infos

    Après avoir indiqué vendredi dans l'après-midi que la situation était "sous contrôle" , les autorités s'apprêtaient dans la nuit à relâcher de la vapeur radioactive afin de faire retomber la pression qui s'est élevée dans un réacteur de la centrale, a précisé l'agence Kyodo. Plus tôt dans la journée, le gouvernement avait déclaré par précaution une situation d'urgence nucléaire et fait évacuer des 6000 riverains de la centrale nucléaire. Des militaires en tenue de protection nucléaire avaient été dépêchés sur les lieux.

    L'armée de l'air américaine est intervenue en urgence pour fournir du liquide de refroidissement à une centrale nucléaire japonaise, a annoncé la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, sans préciser de quelle installation il s'agissait.

    Selon le site de l'exploitant Tepco, "un incendie s'est également brièvement produit dans un building de service de la centrale nucléaire de Fukushima Daïni" et a été éteint dans l'après-midi de vendredi. Onze autres réacteurs nucléaires se sont arrêtés automatiquement et des raffineries pétrolières ont été fermées. Un incendie a cependant été signalé dans une raffinerie et une explosion rapportée dans un complexe pétrochimique de la préfecture de Miyagi, très touchée par le tremblement de terre.


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  • Obama résiste au chantage de MoubaraK

    Barack Obama en conversation avec le raïs égyptien depuis le Bureau ovale de la Maison-Blanche, la semaine dernière .
    Barack Obama en conversation avec le raïs égyptien depuis le Bureau ovale de la Maison-Blanche, la semaine dernière . Crédits photo : Pete Souza/The White House

    La Maison-Blanche négocie le départ du président égyptien pour sortir du chaos.

    Les Américains se sont engagés depuis jeudi soir dans une délicate discussion visant à convaincre les responsables militaires égyptiens d'orchestrer le départ immédiat de Hosni Moubarak et son remplacement par un gouvernement de transition dirigé par le nouveau vice-président, Omar Souleiman. L'Administration Obama rejette ainsi le chantage formulé par le raïs, selon lequel c'est «moi ou le chaos». «Je voudrais partir, a dit Moubarak jeudi soir à la chaîne ABC. Mais si je pars aujourd'hui, ce sera le chaos.» Pour Washington, son départ est au contraire le meilleur moyen de mettre fin aux violences et de préserver la stabilité du pays.

    Dans l'option privilégiée par la Maison-Blanche, le prochain gouvernement égyptien, qui serait ouvert à toutes les composantes de l'opposition, y compris aux Frères musulmans, serait chargé de lancer immédiatement une réforme constitutionnelle et de préparer des élections démocratiques. Selon le New York Times, citant des «sources officielles américaines et arabes», les responsables américains redoutent un redoublement des violences. L'Administration joue à fond la carte de sa relation privilégiée avec l'armée égyptienne, espérant arracher le soutien du chef d'état-major des armées Sami Annan et celui du maréchal Mohammed Tantawi, ministre de la Défense. Plusieurs conversations ont eu lieu entre Omar Souleiman et le pouvoir américain, notamment la secrétaire d'État Hillary Clinton et le vice-président Joe Biden. Le secrétaire à la Défense Robert Gates et son chef d'état-major sont en contact régulier avec leurs homologues égyptiens. Le patron de l'armée américaine, Mike McMullen, semble confiant quant aux intentions de l'armée de ne pas réprimer le mouvement d'opposition.

    Prise de risque

    Des officiels américains ont toutefois reconnu, selon le Times, que Moubarak s'obstinait dans son idée de rester jusqu'aux prochaines élections en septembre et que son entourage, militaires compris, n'était pas encore disposé à le forcer à partir. L'un des obstacles soulevés par les officiels égyptiens concerne le caractère non constitutionnel d'un tel scénario. En principe, le speaker du Parlement doit succéder au président en cas de problème. «C'est ma réponse technique, a expliqué un responsable égyptien au New York Times. Ma réponse politique est qu'ils (les Américains, NDLR) se mêlent de leurs affaires.»

    La Maison-Blanche prend un risque en s'engageant aussi ouvertement dans la mêlée égyptienne. Si son scénario devait mal tourner, il pourrait générer une poussée antiaméricaine. L'autre risque est de susciter des doutes sur la fiabilité du partenaire américain chez les autres dirigeants arabes. Mais l'Administration a sans doute jugé que la passivité serait une option plus dangereuse. La mise en avant de Souleiman, un militaire respecté, ex-chef des services de sécurité, connu pour ses excellentes relations avec les États-Unis et Israël, n'est pas surprenante. Washington a besoin de garanties stratégiques pour sécuriser le canal de Suez et la frontière avec le voisin israélien. Mais il n'est pas sûr que cet homme, jusqu'ici fidèle de Moubarak, soit acceptable pour l'opposition, même temporairement.

    L'expert militaire Anthony Cordesman, du Centre d'études internationales et stratégiques, appelait vendredi la Maison-Blanche à user d'une «grande prudence» pour ne pas irriter les sensibilités des militaires égyptiens. Il n'en jugeait pas moins que ce scénario de transition chapeauté par Souleiman et l'armée était «le plus probable». La spécialiste de Défense de CNN insistait quant à elle sur l'énigme que continuent de représenter, au sein même du Pentagone, les intentions réelles de la hiérarchie militaire égyptienne. «Ils regardent les mêmes images que nous et se posent la même question : qui contrôle vraiment l'armée au Caire ?»


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    IRAN : Lois Mysogines et inhumaines des Mollahs...

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    Les femmes dans la Constitution

    • Article 111 de la constitution : “Le président doit être élu parmi les hommes religieux et politiques.”
    • Les femmes ne sont pas autorisées à accéder à la présidence. “la loi sur l’élection des juges” adoptée le 4 mai 1982 stipule : “les juges sont élus parmi les hommes ...” (Journal officiel, n° 10855 - 12 juin 1982)

     

    Lois civiles misogynes

    • Article 1105 du code civil : “Au sein du foyer, c’est au mari que revient la tâche de chef de famille.”
    • Article 1108 du code civil : “Quand une femme refuse de remplir ses devoirs conjugaux vis-à-vis de son époux sans entrave justifiable, elle ne mérite pas d’être nourrie, logée et habillée, ni même de recevoir une pension alimentaire.”
    • Article 1117 du code civil : “Le mari a le droit d’empêcher sa femme de choisir une profession qui va contre l’intérêt de la famille ou de l’honneur du mari ou de la femme.”
    • Article 1133 du code civil : “L’homme peut divorcer de sa femme quand il le veut.”
    • Article 1059 du code civil : Une musulmane ne peut épouser un non-musulman.
    • Article 1060 du code civil : “Le mariage d’une Iranienne avec un étranger, même dans les cas où il n’y a pas d’interdiction légale, requiert une autorisation spéciale du gouvernement.”
    • Article 1114 du code civil : L’épouse doit vivre dans le foyer que son mari choisit, à moins qu’elle ne soit autorisée à choisir son lieu de résidence.
    • Article 911 du code civil : L’héritage des femmes est la moitié de celui des hommes.
    • Article 1210, Amendement 1 du code civil : L’âge légal du mariage pour les garçons est de 15 ans et pour les filles de 9 années lunaires (8 ans et 9 mois)
    • Article 1043 subordonne le mariage des fillettes au “consentement du père ou du grand-père”.
    • Article 1180 : “Le mineur sera sous la tutelle de son père ou de son grand-père paternel.”
    • Article 1169 : “la mère aura prioritairement le droit de tutelle pour son enfant durant deux ans après sa naissance. Le père aura la garde des enfants à n’importe quel moment après, sauf pour les filles, qui resteront sous tutelle de la mère jusqu’à l’âge de sept ans.” 
    • Article 1170 : “Si la mère se remarie durant la période de la tutelle de son enfant, la tutelle reviendra au père de l’enfant.”

    Un code pénal inhumain

    • Article 102 du code pénal : “Durant la lapidation, un homme sera enterré jusqu’à la taille et une femme jusqu’à la poitrine.”
    • Article 104 du code pénal : “Les pierres ne doivent pas être trop grandes pour tuer la victime après deux coups, ni trop petites pour être qualifiées de pierres.”
    • Dans un amendement de l’article 638, on peut lire : “Les femmes qui apparaissent en public sans observer le port du voile religieux, seront emprisonnées de 10 jours à deux mois ou auront une amende de 50 à 500.000 rials.”
    • Article 209 du code pénal : “Si un homme musulman assassine délibérément une femme musulmane, il sera condamné au Talion, mais la famille de la victime devra pays la moitié du prix du sang en compensation   [de la mort de cet homme].”
    • Article 330 du code pénal : le prix du sang d’une femme est la moitié de celui d’un homme. • Article 237 du code pénal : “Dans les affaires de mort et d’homicide, le témoignage de deux hommes sains d’esprit est requis.” “Dans des affaires de meurtres au second degré, les témoignages de deux hommes et d’un homme sain d’esprit et de deux femmes saines d’esprit sont requis.”

     

     

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  • On remonte le temps : prenez-le à l'envers,

    commencez par la fin...       

    0h05: Nouveau bilan de Reuters pour la journée de vendredi:19 morts et 1100 blessés au total. 13 morts et 75 blessés dans la ville de Suez, six morts à Alexandrie, dont quatre manifestants. Au Caire et dans sa périphérie, le bilan est de 1.030 blessés, de source médicale.

    23h55: Très offensif et déterminé pour un homme dit en mauvais santé, Moubarak a affirmé que "les scènes de pillages et les incendies vont plus loin que le simple droit de manifester". Selon lui, "certains essaient de profiter du mécontentement pour déstabiliser le pays"

    23h40: Sur Al Jezira in English, un expert analyse le discours: "Moubarak explique qu'il est là et qu'il va rester et rejette la responsabilité de corruption et du manque de démocratie sur le gouvernement." Dans la rue, les manifestants continuent de demander le départ du leader, visiblement pas convaincus par son intervention.

    23h35: Moubarak se dit  "déterminé à poursuivre les réformes démocratiques et économiques"

    23h30: Moubarak annonce la démission du gouvernement. Un nouveau sera nommé samedi. Moubarak "regrette les pertes d'innocentes victimes dans les deux camps (civils et forces de l'ordre, ndr). D'un ton ferme, il le répète: "La ligne entre la liberté d'expression et le chaos est fine. Ma première responsabilité est d'assurer la sécurité du pays et des Egyptiens".

    23h15: Intervention de Moubarak à la télévision. Vidéo ici

    23h15: Moubarak devrait finalement intervenir à la télévision. Le message sera-t-il enregistré ou en direct? Les déclarations ne sont pour l'instant pas claires.

    23h05: Des milliers de manifestants bravent actuellement le couvre-feu, rapporte Al Jezira in English. Des images diffusées en direct montre un incidendie à quelques mètres du musée national.

    23h00: Selon Al Arabiya, l'annonce importante attendue sera un message radio de Moubarak.

    22h55: Trois jet privés auraient décollé il y a quelques minutes, sous haute protection militaire, rapporte NBC. Pas de détails supplémentaires pour l'instant.

    22h38: «Une affaire d'importance sera annoncée dans de brefs délais»
    Le président du parlement égyptien a déclaré ce vendredi soir qu'«une affaire d'importance sera annoncée dans de brefs délais», rapporte la chaîne de télévision par satellite Mehwar. Fathi Sorour, qui s'exprimait au téléphone, n'a pas fourni de détails.
    Cette information intervient au soir d'une journée de contestation sans précédent contre le régime de Hosni Moubarak, dont les manifestants ont réclamé la démission.

    22h30: Il y aurait 13 morts et 75 blessés à Suez.
    L'agence Reuters annonce que, selon des sources médicales, les affrontements du jour auraient fait 13 morts et 75 blessés dans la ville de Suez.

    21h23: Les Etats-Unis vont réexaminer leur politique d'aide à l'Egypte, au regard de la suite des événements, a fait savoir vendredi soir la Maison Blanche. Lors de son point de presse quotidien, le porte-parole de la présidence, Robert Gibbs, a qualifié d'indécise la situation en Egypte. Suivre la conférence de presse en direct, en cliquant ici.

    20h50: «Le moment est venu de former un gouvernement de transition et d'organiser une nouvelle élection parlementaire», a déclaré le chef du parti Wafd, Sayed al Badaoui, dans une déclaration diffusée à la télévision. Le parti d'opposition, nationaliste et libéral, a boycotté les législatives de novembre dernier, affirmant que le scrutin était manipulé en faveur du Parti national démocrate (PND) du président Hosni Moubarak. Ce dernier, âgé de 82 ans, en est à son cinquième mandat de six ans, et n'a rien dit de ses intentions en vue de l'élection présidentielle prévue cette année.

    20h44: La France recommande aux voyagistes de suspendre les départs vers l'Egypte demain, selon des déclarations de Frédéric Lefebvre.
    De son côté, la compagnie américaine Delta Airlines suspend ses vols en direction du Caire dès demain pour une durée indéterminée, selon la journaliste Hala Gorani de CNN sur Twitter.

    20h39: On attend toujours que Hosni Moubarak s'adresse au peuple égyptien


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  • Après un mois de contestations réprimées, Ben Ali s'est enfui. La Tunisie cherche à se construire sa démocratie.

     

    A Paris, le clan Ben Ali en ses beaux quartiers

    Alors que la justice tunisienne et les services antiblanchiment de Bercy pistent le patrimoine de la famille du président tunisien déchu, tournée de trois adresses identifiées par «Libération».

     

    Par KARL LASKE

    Ben Ali en juillet 2010.

    Ben Ali en juillet 2010.

    C’est une discrétion qui en dit long. A Paris, les membres du clan Ben Ali préféraient faire figurer le nom de la société civile immobilière (SCI) propriétaire de leur appartement plutôt que leur nom de famille dans l’annuaire, ou sur l’interphone. Des noms de code, presque de clandestinité : Nes, Florus, ou «Elisée Champs de Mars». Libération a identifié ces adresses, dont une au moins pourrait compter parmi les «biens mal acquis» de l’ancien pouvoir tunisien : celle de l’une des filles Ben Ali. Mercredi, la justice tunisienne a ouvert une enquête pour «acquisition illégale de biens», «placements financiers illicites à l’étranger» et «exportation illégale de devises». En France, la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a annoncé une «action très ferme», mais le gouvernement n’a mis en place qu’une surveillance des actifs bancaires. Et du bout des doigts. «On nous recommande une vigilance renforcée, mais il ne s’agit pas d’un gel des avoirs, explique un banquier. La loi nous contraint déjà à surveiller spécifiquement les personnes politiquement exposées non-résidentes, les "PPE NR", et leurs familles».

    «prête-noms». Le gel nécessite un décret. Pour l’heure, les banques ont l’obligation de signaler les mouvements suspects. L’Etat dispose de quarante-huit heures pour exercer un blocage administratif et saisir, le cas échéant, les autorités judiciaires. Jugeant ces mesures «insuffisantes», plusieurs ONG (la Commission arabe des droits humains, Sherpa et Transparency international) ont déposé une plainte à Paris, visant les avoirs et les biens immobiliers des familles de l’ancien président et de sa femme.

    Tracfin, le service antiblanchiment de Bercy, a confié à l’une de ses équipes le soin de «traquer les actifs» du clan. Les «deuxième et troisième cercles» gravitant autour du noyau dur, et susceptibles de jouer «les prête-noms» sont «en cours d’identification», selon Tracfin.

    Jet Falcon. L’Union européenne, qui a étudié la semaine dernière le principe d’un gel des avoirs, attend des autorités tunisiennes une liste précise des personnes à cibler. Seule la Suisse a décidé, mercredi, «de bloquer avec effet immédiat d’éventuels fonds en Suisse de l’ex-président Ben Ali et de son entourage», ainsi que «les biens de ces personnes». Les familles de trois gendres de l’ex-président, El Materi, Mabrouk et Chiboub, sont visées par les autorités suisses. Samedi, un jet Falcon susceptible d’appartenir à Sakher El Materi a été bloqué à Genève;

    A lire aussi:BEN ALI

    Une enquête ouverte en France sur les biens de Ben Ali

    Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, après le dépôt d'une plainte par trois ONG. Elle concerne aussi l'entourage du président tunisien déchu.


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