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    Présidentielle américaine: Trump et Clinton

    désormais vulnérables

    <time>Publié le 02-02-2016 à 06h26Mis à jour à 20h18   lien </time>
     
     
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    Les partisans de Ted Cruz réagissent à l'annonce de sa victoire à la primaire républicaine de l'Iowa le 1er février 206 à Des Moines (c) Afp
    Les partisans de Ted Cruz réagissent à l'annonce de sa victoire à la primaire républicaine de l'Iowa
    le 1er février 206 à Des Moines (c) Afp
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    Des Moines (Etats-Unis) (AFP) - Après le vote en Iowa, la course aux primaires présidentielles apparaissait mardi plus ouverte que jamais avec les favoris républicain Donald Trump et démocrate Hillary Clinton désormais vulnérables et un électorat visiblement en colère contre les élites.

    Le milliardaire et favori des sondages Donald Trump a subi un net revers en terminant deuxième des républicains lundi soir dans l'Iowa, tandis qu'Hillary Clinton a gagné sur le fil du rasoir face à son rival "socialiste démocrate" Bernie Sanders.

    Le grand vainqueur républicain est le sénateur ultra-conservateur du Texas Ted Cruz, qui obtient 27,7% des voix et domine Donald Trump (24,3%). Le sénateur de Floride Marco Rubio, fils d'immigrés cubains, a surpassé les pronostics en raflant 23,1% des voix, à un cheveu du milliardaire. Jeb Bush est quasiment inexistant terminant cinquième avec 2,8% des voix.

    Chez les démocrates, Hillary Clinton l'a remporté avec une infime avance (0,2 point) sur Bernie Sanders, avec respectivement 49,8% et 49,6% des voix, faisant des caucus de l'Iowa le scrutin le plus serré jamais vu pour ce parti.

    L'enjeu de cette première étape était d'abord symbolique car le nombre de délégués en jeu est négligeable, seulement 1% du total pour l'investiture.

    Mais c'était la première fois que Donald Trump tentait de concrétiser dans les urnes la cote exceptionnelle qui est la sienne depuis l'été dernier dans les sondages.

    Pourtant l'"outsider" n'a pas réussi aussi bien que Ted Cruz à mobiliser ses partisans lundi. Le vote de protestation, anti-élites, s'est divisé entre lui et Ted Cruz, qui a aussi bénéficié du soutien des chrétiens évangéliques.

    -'Mauvaise impression' de Trump-

    "Bien qu'il ait jusqu'à présent eu l'air invincible, la réalité est qu'une majorité de républicains ont une mauvaise impression de lui", estime David Redlawsk, politologue à l'Université Rutgers.

    Trump affichait mardi matin profil bas, restant 15 heures sans tweeter avant de se féliciter de terminer deuxième alors qu'on lui "avait dit qu'il ne réussirait pas bien dans l'Iowa".

    "La leçon pour Donald Trump est qu'il doit apprendre à ménager les attentes", ajoute David Redlawsk. "Il a tellement basé sa campagne sur le fait qu'il est un gagnant et qu'il fera gagner l'Amérique, que lorsqu'il perd, il est moins crédible".

    Dans le camp démocrate, le porte-parole de Hillary Clinton, Brian Fallon, a assuré mardi sur CNN qu'il n'y avait plus "aucune possibilité que le sénateur Sanders la rattrape" en dépit de l'écart infime qui les sépare.

    La candidate avait laissé échapper lundi à Des Moines "un grand soupir de soulagement". Une deuxième place loin derrière Bernie Sanders aurait ravivé le souvenir de la cinglante défaite de 2008, quand, déjà favorite, elle avait trébuché contre le sénateur Barack Obama.

    Mais dans le camp de Bernie Sanders, quasi-inconnu au niveau national avant son entrée en campagne, on considérait qu'égaler l'ex-favorite Hillary Clinton était un succès. Sanders a évoqué mardi sur CNN "l'une des nuits (les plus) importantes de (sa) vie".

    "C'est comme si on avait dû escalader une montagne à mains nues, alors que notre adversaire utilisait un escalator climatisé", expliquait lundi soir un bénévole de sa campagne, Benjamin Erkan, 26 ans.

    -Tous dans le New Hampshire-

    Les candidats, démocrates et républicains, se trouvaient pour la plupart mardi dans le New Hampshire (nord-est), où les électeurs voteront aux primaires le 9 février.

    L'homme d'affaires Donald Trump se vantait encore ce week-end des sondages qui le placent loin devant dans l'Etat. Cette avance s'effritera-t-elle après sa deuxième place dans l'Iowa?

    "Demain, nous serons dans le New Hampshire (...) et nous nous battrons", avait-il lancé dans un discours sobre lundi soir. Il devait y tenir un meeting à Milford mardi soir.

    Ted Cruz y fera également deux meetings mardi, ainsi que Marco Rubio, qui a fait une étonnante percée et pourrait devenir le favori de l'establishment du parti républicain, se présentant comme le seul capable de rassembler les ailes conservatrices et centristes du parti.

    "Quand je serai le candidat investi, nous unifierons ce parti et nous unifierons le mouvement conservateur", a déclaré Marco Rubio, 44 ans.

    Quant à Ted Cruz, 45 ans, la victoire est éclatante pour un homme considéré avant cette campagne comme trop extrême au sein de son propre parti.

    Plus de 90% des votants républicains de lundi se disaient "en colère" ou insatisfaits de l'Etat fédéral, selon les sondages réalisés à l'entrée des bureaux de vote de l'Iowa.

    Le New Hampshire est un terrain favorable pour le radical Bernie Sanders, sénateur de l'Etat voisin du Vermont.

    Mais la suite des primaires semble plus propice à Hillary Clinton. Onze Etats voteront le 1er mars pour répartir 21% des délégués démocrates pour l'investiture. Or beaucoup se situent dans le Sud, où l'électorat noir lui est acquis.


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    Primaires : le «New York Times» choisit , Hillary Clinton comme en 2008

    Par <time datetime="2016-01-30T17:54:41" itemprop="datePublished"> 30 janvier 2016 à 17:54 </time> (mis à jour à <time datetime="2016-01-30T18:49:39" itemprop="dateModified">18:49</time>) lien
     
    Hillary Clinton en campagne pour les primaires démocrate à Adel dans l'Iowa, le 27 janvier 2016
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Hillary Clinton en campagne pour les primaires démocrate à Adel dans l'Iowa, le 27 janvier 2016 Photo JIM WATSON. AFP

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    Le bureau éditorial du quotidien américain estime qu'elle fera la meilleure candidate et estime que Bernie Sanders, son principal rival, n'est pas assez «réaliste».

    Une alerte sur les téléphones mobiles, ce samedi après-midi : «Le bureau éditorial du New York Times annonce qui il soutient dans le cadre des primaires démocrates». On clique, fébrile : sera-ce Hillary Clinton, la favorite, ou Bernie Sanders, l'outsider venu de la gauche, qui monte ?

    Et ce sera donc... Hillary Clinton. Parce qu'elle «serait la première femme désignée par le parti démocrate», parce qu'elle a de l'expérience, et parce que son principal adversaire, le sénateur Bernie Sanders, a beau être «plus formidable que ce que de nombreuses personnes avaient anticipé», ses plans pour mettre en place ses propositions (« casser les banques et remettre à plat un système d'assurance-santé pour tous ») «ne sont pas réalistes». Impossible tout de même d'ignorer que Sanders a gagné en popularité au point de menacer Clinton dans la première des primaires, celle de l'Iowa, qui aura lieu lundi. La candidate doit également faire face, depuis vendredi, au grand retour de l'affaire de ses emails, qui sert d'argument aux Républicains depuis plusieurs mois.

    A lire aussi : Hillary Clinton embarrassée par ses emails personnels

    Quoi qu'il en soit, le New York Times fait donc le même choix qu'en 2008 : en janvier de cette année-là, le quotidien apportait déjà son soutien à Hillary Clinton, estimant qu'elle «était plus qualifiée, en cet instant», pour redresser les Etats-Unis après huit années d'administration Bush, que son principal adversaire... Barack Obama, «l'incandescent bien qu'encore pas clairement défini sénateur de l'Illinois».

    Du côté des Républicains, le New York Times déclare sa préférence à John Kasich, gouverneur de l'Ohio, aux positions plus progressistes que les favoris Donald Trump ou Ted Cruz : à leur sujet, le journal écrit que «Les Républicains aspirant à la présidentielle ont bombardé les Américains avec des slogans de propagande vide et se bagarrent, étrangement, afin d'apparaître comme les personnes les moins expérimentées pour le plus important des mandats du monde».

    LIBERATION

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    Médias

    Les deux journalistes arrêtés au Burundi ont été libérés

    Par — <time datetime="2016-01-29T15:35:30" itemprop="datePublished">29 janvier 2016 à 15:35</time> (mis à jour à <time datetime="2016-01-29T17:14:46" itemprop="dateModified">17:14</time>)   lien
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    Le 13 janvier 2015, Phil Moore discute avec des membres des forces de sécurité de l'ONU alors qu'il manifeste avec des journalistes kényans contre l'emprisonnement de trois journalistes d'Al-Jezira en Egypte.

    Le 13 janvier 2015, Phil Moore discute avec des membres des forces de sécurité de l'ONU alors qu'il manifeste avec des journalistes kényans contre l'emprisonnement de trois journalistes d'Al-Jezira en Egypte. Photo. Thomas Mukoya . Reuters

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    Aucune charge n'a été retenue contre Jean-Philippe Rémy et Phil Moore, envoyés spéciaux du Monde.

    Libérés. La rumeur a circulé sur Twitter pendant une demi-heure, avant d’être confirmée par l'AFP et Le Monde. Les deux journalistes étrangers, arrêtés au Burundi jeudi, ont été relâchés après plusieurs heures d’interrogatoire. « Ils ont été libérés. Aucune charge n’a été retenue contre eux», a annoncé l’ambassadeur de France à Bujumbura, Gerrit Van Rossum, précisant toutefois que leur équipement professionnel ne leur avait pas été rendu dans l’immédiat. Envoyés spéciaux du Monde, le journaliste français Jean-Philippe Rémy et le Britannique Phil Moore, étaient détenus «dans un endroit tenu secret» par les forces de l’ordre burundais ans la capitale Bujumbura. Ils étaient accompagnés d’une quinzaine de personnes, considérées par les officiels burundais comme «des criminels armés» puisqu’opposants au régime en place.

    «Si Phil a été arrêté avec des opposants, c’est parce qu’il tient à toujours donner la parole à toutes les parties en présence, raconte à Libération une de ses amies, Maïté Darnault (correspondante de Libération à Lyon). Et précisément les parties qui ne sont pas les plus accessibles, comme les opposants.» La rencontre de cette journaliste indépendante avec Phil date de 2011, à la frontière entre l’Egypte et la Libye. C’était le premier reportage de guerre du jeune photographe «très discret» de 34 ans, reconverti après une formation d’informaticien. Aujourd’hui, son amie le décrit comme un aficionado des zones de guerre. Un homme «brillant», et «très compétent sur les sujets concernant l’Afrique puisqu’il a habité cinq ans à Nairobi au Kenya».

    «Une violence étatique et institutionnalisée»

    Maïté Darnault décrit Phil Moore comme quelqu'un de «très pragmatique et rationnel, il est le premier à avouer sa peur et à ne pas prendre de risques inutiles». Ce matin, ses craintes portaient plutôt sur les conditions de détention en prison. «Phil a le cuir solide, il peut résister à des conditions de vie spartiates, il ne se plaint jamais, même s’il doit tenir avec une banane et une pomme pendant une semaine».

    Interrogée par Libération, la fiancée de Phil Moore – leur mariage est prévu le 20 février –, Jessica Hatcher, journaliste elle aussi, était rassurante dès ce matin : «Phil a réussi à nous transmettre un message, à sa famille et à moi, par l’intermédiaire de la Croix-Rouge, il va bien, il n’y a actuellement aucune charge contre lui, et il n’y a aucune raison pour que ça change», précisait la jeune Britannique. «Evidemment, je suis inquiète, mais Phil est très expérimenté. C’est un journaliste responsable et raisonnable.» Jessica Hatcher confirme «la force de caractère» et «le calme» de Moore, ainsi que «son excellente connaissance de la façon de gérer ce genre de situation». Selon elle, «Jean-Philippe et Phil devraient sortir bientôt». D’ailleurs, «ce qui ennuie le plus Phil, c’est qu’il fait l’actualité alors que des choses bien plus graves se passent au Burundi». Le 24 janvier, le photographe en témoignait dans ce mail envoyée à une amie.«Pour l’instant, ça peut aller, mais la situation empire et les moyens pour travailler aussi. C’est très sinistre, il y a beaucoup d’assassinats, des gens bien placés doutent que la situation puisse s’améliorer, ils pensent plutôt l’inverse. Je serai content quand je partirai.» 

    Exactions

    En avril 2015, le président burundais, Pierre Nkurunziza, décide de briguer un troisième mandat malgré le boycott de l’opposition. Les manifestations, réprimées brutalement, persistent dans un pays en crise où s’est organisée  une véritable rébellion armée. Pour l’instant, l’ONU a toujours échoué à rétablir la paix, le gouvernement burundais étant très hostile à toute médiation étrangère.

    «L’information libre est un concept très compliqué à expliquer aux autorités burundaises», souligne Maïté Darnault. Les exactions commises contre les médias n’ont cependant pas dissuadé Phil de faire son travail. Le 18 octobre 2013, dans un entretien à Libération, il détaillait ses motivations de reporter de guerre : «Le métier de journaliste est très important dans les guerres pour contrer la machine de propagande. Je ressens ça comme une responsabilité personnelle : je dois y aller car d’autres ne veulent pas ou ne peuvent pas y aller – de la même façon que je n’ai pas envie de couvrir le sport ou la politique.»

    Hélène Gully

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  • Iran: le président Rohani souhaite

    «une relation nouvelle» avec la France

    Par <time datetime="2016-01-28T06:55:26" itemprop="datePublished"> 28 janvier 2016 à 06:55 </time> (mis à jour à <time datetime="2016-01-28T10:50:40" itemprop="dateModified">10:50</time>) lien
     
     
    Le président iranien Hassan Rohani (c), le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, lors d'une cérémonie aux Invalides, le 28 janvier 2016 à Paris
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    Le président iranien Hassan Rohani (c), le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius,

    lors d'une cérémonie aux Invalides, le 28 janvier 2016 à Paris Photo LIONEL BONAVENTURE. AFP

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    Le président iranien Hassan Rohani a appelé jeudi à Paris à «tourner la page» sur les anciennes «rancoeurs» pour «ouvrir une relation nouvelle» entre la France et l’Iran.

    «Nous sommes prêts à tourner la page sur une relation nouvelle entre nos pays», a déclaré M. Rohani devant des entrepreneurs français et iraniens lors d’une rencontre organisée au Medef, à laquelle le Premier ministre Manuel Valls était présent.

    AFP

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  • Tempête "Snowzilla": une quinzaine de morts aux Etats-unis

    La neige sur Times Square © maxPPP

    La tempête de neige qui s'est abattue ce samedi sur le nord-est des Etats-Unis a déjà fait au moins 14 morts. Jusqu'à 75 cm de neige attendus ce dimanche.

    L'est des Etats-Unis est en proie à une tempête de neige d'une rare violence ce week-end . Cette tempête surnommée "Snowzilla" par les médias américains est historique , elle pourrait faire partie des cinq blizzards les plus violents qu'a connu la ville de New York .

    Des chutes de neige massives et du vent à plus de 100 kilomètres heure. On estime que 85 millions d'américains sont sur le passage de ce blizzard.

    Au moins 14 personnes sont mortes depuis le début de la tempête, principalement dans des accidents de la route. Dans l' Etat de New York , il est déjà tombé plus de 60 cm de neige et on s'attend à pire ce dimanche.

     
    Le gouverneur de l'Etat de New York a annoncé l'interdiction de circuler dans les rues de New York, mais a aussi ordonné l' arrêt des trains de banlieue et de certains métro . Le maire de New York Bill de Blasio a demandé à tous les commerces de Broadway de fermer et de nombreuses représentations de comédies musicales ont été annulées.
     

     

     
     

    En Caroline du Nord, en Virginie et dans le New Jersey , plus de 150.000 foyers sont privés d' électricité . Dans le Kentucky des milliers d'automobilistes sont bloqués sur une autoroute.

    Dans les aéroports John F. Kennedy , LaGuardia et Newark , plus aucun avion ne décolle ou n'atterrit depuis la nuit de vendredi à samedi. Au total , plus de 10.000 vols ont donc été annulés dans les aéroports des grandes villes de l'Est.

    Onze Etats du Nord-Est ainsi que le district de Washington sont placés en Etat d' urgence.


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