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    Décès de l'homme politique irakien de renom Ahmed Chalabi

    <time>Publié le 03-11-2015 à 11h50Mis à jour à 14h20    lien </time>
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    BAGDAD (Reuters) - Ahmed Chalabi, homme politique irakien qui avait aidé à convaincre les Etats-Unis de renverser Saddam Hussein en 2003, est mort mardi d'une crise cardiaque à l'âge de 71 ans.

    Selon Haïtham al Djabouri, secrétaire de la commission des Finances du Parlement qu'Ahmed Chalabi a présidée, des domestiques l'ont trouvé mort dans son lit à son domicile de Bagdad.

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    Chiite laïque, Ahmed Chalabi s'était fait connaître lors de son exil en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis alors qu'il présidait le Congrès national irakien, alliance de partis d'opposition qui a encouragé l'administration américaine à intervenir militairement pour renverser Saddam Hussein sous la présidence de George Bush.

    "Certains se souviendront de lui positivement et d'autres, pour être honnête, n'aimaient pas et ne veulent pas de sa vision de la politique", a commenté l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui.

    Né en 1944 dans une famille fortunée de Bagdad, Ahmed Chalabi avait quitté l'Irak en 1956 pour ne revenir qu'en 2003, à la chute de Saddam Hussein, après avoir convaincu les Etats-Unis que le dictateur entretenait des liens avec Al Qaïda et disposait d'armes non conventionnelles. Washington voyait alors en lui le futur homme fort de Bagdad, mais, soupçonné d'avoir fourni des renseignements à l'Iran, il tomba rapidement en disgrâce.

    "Il suivait toutes les pistes pour atteindre son objectif, qui était de renverser le régime oppressif de Saddam Hussein et d'instaurer un régime civil. Il a exploité toutes les possibilités, qu'elles soient acceptables ou pas", juge Misal Aloussi, un député laïque.

    "Tout le monde était contre lui et l'accusait d'être un agent (des services de renseignement), mais tout le monde le consultait en secret pour lui demander d'intercéder auprès des Américains", ajoute-t-il.

    Ahmed Chalabi aurait par la suite supervisé la purge antibaasiste à l'origine du vide dans lequel Al Qaïda s'est engouffré, plongeant l'Irak dans le chaos des affrontements interconfessionnels. Un moment pressenti pour le poste de chef du gouvernement, il n'a finalement exercé que celui de vice-premier ministre de mai 2005 à mai 2006.

    (Stephen Kalin et Saif Hameed, Danielle Rouquié et Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Tangi Salaün)


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  • Les Etats-Unis vont envoyer des forces spéciales

    dans le nord de la Syrie

    Le Monde.fr avec AFP et AP | <time datetime="2015-10-30T16:43:02+01:00" itemprop="datePublished">30.10.2015 à 16h43  lien </time>

     

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> Un membre des forces kurdes à Hassaké, dans le nord de la Syrie, en septembre. </figure>

    Les Etats-Unis vont envoyer un petit contingent de forces spéciales dans le nord de la Syrie, pour participer sur le terrain à l’effort de guerre contre l’Etat islamique, ont indiqué vendredi 30 octobre plusieurs sources officielles américaines.

    D’après la chaîne CNN, les militaires auront un rôle de conseil et d’assistance auprès des forces kurdes qui contrôlent la zone. Cette décision marque un tournant, Washington ayant jusqu’à présent refusé toute présence militaire sur le sol syrien pour ne pas se laisser entraîner dans le conflit.

     
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    Le nombre des conseillers militaires dépêchés en Syrie n’est pas précisément connu. Ils devraient toutefois être moins de 50, selon des sources citées par l’agence Associated Press.

    Sur le plan diplomatique, les Etats-Unis participent à Vienne, avec plusieurs autres pays dont l’Iran et la Russie, à une conférence sur la résolution de la guerre en Syrie.


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  • Fin de la politique de l’enfant unique,

    nouvelle révolution chinoise

    Par Vittorio De Filippis — <time datetime="2015-10-29T20:06:07" itemprop="datePublished"> 29 octobre 2015 à 20:06 lien </time>

     

    Assouplie il y a deux ans , la politique de l’enfant unique a vécu. Réuni depuis quatre jours à Pékin, le comité central du Parti communiste chinois a décidé jeudi que tous les couples seraient désormais autorisés à avoir deux enfants . Historique , cette décision vise avant tout à enrayer le vieillissement de la population et à relancer l’économie. Effectif depuis près de trente -cinq ans, le contrôle des naissances comptait déjà des exceptions. Les paysans dont le premier enfant était une fille n’y étaient pas soumis , tout comme la plupart des minorités ethniques. Fin 2013, le gouvernement avait décidé qu’il ne s’appliquerait plus aux couples dont l’un des deux parents était enfant unique.

    Si le PC chinois a décidé d’étendre cette mesure à l’ ensemble de la population, c’est surtout en regard du choc démographique à venir en Chine . Le taux de fécondité n’ est que de 1,7 enfant par femme, contre 2,5 en moyenne en Asie. Les experts sont donc formels : à partir de 2020-2022, le nombre de Chinois partants à la retraite sera plus important que celui des nouveaux entrants sur le marché du travail . Du jamais vu. «Jusqu ’ici, la population en âge de travailler augmentait de près de 1 % par an. A partir de 2020, les effets de la politique de l’enfant unique se feront sentir très concrètement par une baisse de 1 % de la population en âge de travailler», explique Patrick Artus, directeur de la recherche économique de Natixis. Un phénomène qui devrait se traduire par une baisse potentielle de la croissance de l’ordre de 2 %.

    Avec la mesure prise jeudi, il faudra attendre une vingtaine d’ années avant que ce taux redevienne positif . Si tout se passe comme l’espèrent les autorités, cette politique devra aussi permettre d’alimenter en yuans les caisses de retraites dont les besoins financiers risquent d’exploser d’ici là - environ 30 % des Chinois ont aujourd’hui plus de 50 ans.

    Dans un contexte de fort ralentissement de l’ activité économique, les autorités espèrent aussi relancerla construction de nouveaux logements . Comme si la demande se décrétait. Car il n’est pas sûr que le nombre de personnes par foyer augmente mécaniquement. Pour au moins deux raisons : le coût du logement (auquel les Chinois consacrent en moyenne seize années de revenus ) et celui, sans cesse plus élevé, de l’ éducation scolaire . L’assouplissement du contrôle des naissances de 2012 n’a d’ailleurs pas eu les résultats escomptés. A Pékin, seuls 6,7 % des couples autorisés à avoir deux enfants étaient passés à l’acte en janvier.

    L’assouplissement du contrôle des naissances vise à réduire le dangereux déséquilibre hommes-femmes (116/100 aujourd’hui). Il a aussi provoqué des abus, dont des avortements forcés, de la part des fonctionnaires chargés de l’ appliquer . Quant aux enfants nés en secret , et donc sans existence juridique, ils restaient, eux, en marge de la société.

    Vittorio De Filippis

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  • Syrie : rencontre à Vienne entre USA, Russie,

    Turquie et Arabie Saoudite

    <time datetime="2015-10-29T21:23:00Z" itemprop="datePublished">Publié à 21h23, le 29 octobre 2015</time><time datetime="2015-10-29T21:23:00Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 21h23, le 29 octobre 2015</time>

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    Syrie : rencontre à Vienne entre USA, Russie, Turquie et Arabie Saoudite
    <figcaption> © AFP </figcaption></figure>

    Les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de la Russie, de la Turquie et d'Arabie Saoudite se sont réunis jeudi soir à Vienne.

    Les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de la Russie, de la Turquie et d'Arabie Saoudite se sont réunis jeudi soir à Vienne pour travailler à une solution politique à la crise en Syrie.

    Evoquer les perspectives d'un règlement en Syrie. Cette réunion, qui a été précédée d'une entrevue entre le chef de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, sera suivie vendredi dans la capitale autrichienne d'une réunion élargie à d'autre diplomaties régionales et européennes, dont l'Iran, afin d'évoquer les perspectives d'un règlement en Syrie, où la guerre civile a fait plus de 250.000 morts depuis 2011.

    Première fois de l'Iran dans une réunion sur la Syrie. C'est la première fois que l'Iran chiite, qui soutient militairement et financièrement le régime du président Bachar al-Assad, est représenté dans une réunion internationale sur la Syrie. Jusqu'alors les États-Unis et l'Arabie Saoudite, qui appuient la rébellion majoritairement sunnite, refusaient que Téhéran participe à ces ébauches de négociations. "Il est désormais temps d'accorder à l'Iran une place à la table", a estimé jeudi à Vienne John Kerry.

    Interrogé par la BBC, le ministre saoudien des A.E, Adel al-Jubeir, a toutefois assuré n'avoir "aucun doute" sur le fait que le président al-Assad allait devoir quitter le pouvoir.


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    Air Cocaïne.

    La France refuse l'extradition des deux pilotes

    • <figure class="img-caption"> Pascal Fauret, 55 ans, et son copilote Bruno Odos, 56 ans, ont fuit la République dominicaine par bateau puis par avion. <figcaption> </figcaption></figure>
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    • <figure class="img-caption"><figcaption>Pascal Fauret, 55 ans, et son copilote Bruno Odos, 56 ans, ont fuit la République dominicaine par bateau puis par avion. | AFP</figcaption> </figure>
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    Le porte-parole du gouvernement a annoncé ce mercredi qu'il n’accéderait pas à la demande d'extradition de la République dominicaine concernant les deux pilotes français.

    « Nous n'extradons pas des citoyens français lorsqu'ils sont sur notre sol » a annoncé ce mercredi le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll sur RTL, alors que la République dominicaine a lancé un mandat d'arrêt contre les deux pilotes français Pascal Fauret et Bruno Odos, qui se sont échappés du territoire dominicain malgré leur obligation d'y rester.   Les deux hommes, condamnés à 20 ans de prison pour trafic de cocaïne, sont dans l'attente d'un procès en appel. 

    Le porte-parole du gouvernement a fait valoir « trois règles, trois principes, trois vérités ». « Un, les autorités françaises et la France n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé » . « Ensuite, la France a des responsabilités, son consulat sur place devra épauler et soutenir nos deux concitoyens qui sont restés ». « Trois, la France appliquera les règles de droit : nous n'extradons pas des citoyens français lorsqu'ils sont sur notre sol ».

    « Il y a une procédure judiciaire de toute façon en cours vu ce qui s'est passé à Saint-Domingue. Donc la justice fera son travail », a ajouté M. Le Foll.

     « C'est la règle partout »

    « La France défend partout les droits et ses concitoyens. Elle est dans tous les pays du monde pour apporter le soutien juridique, psychologique nécessaire à tous nos citoyens qui peuvent être confrontés à des difficultés, voire à la justice de certains pays. C'est la règle partout et elle ne changera pas, c'est pas parce qu'il s'est passé ce qui s'est passé que la France a à modifier en quoi que ce soit ce qui est sa règle, ou ce qui s'est passé change l'image de la France, quand même, faut pas exagérer, on est un grand pays, on respecte le droit, l'ensemble des pays du monde, on souhaite être respecté », a-t-il encore dit.

    La France a pour principe de ne pas extrader ses ressortissants même si elle peut remettre à un État européen un Français recherché dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen.

    « L'État n'est nullement impliqué »

    La justice dominicaine a annoncé mardi qu'elle s'apprête à lancer un mandat d'arrêt international à l'encontre des deux Français, qui leur interdirait de fait de quitter le territoire français sous peine d'être interpellés et extradés en République dominicaine.

    C'est par bateau puis par avion, via les îles de Saint-Martin et de la Martinique, que Pascal Fauret, 55 ans, et son copilote Bruno Odos, 56 ans, ont fui pour regagner la France durant le week-end, selon une source proche du dossier. « Leur décision est un acte individuel dans lequel l'État n'est nullement impliqué », a assuré mardi le Quai d'Orsay.


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