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    Comment les Américains pourraient

    intervenir en Syrie ?

    Par , publié le <time datetime="2013-08-24 13:50:00" itemprop="datePublished" pubdate="">24/08/2013 à 13:50</time><time datetime="" itemprop="dateModified"></time>

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    Barack Obama a réuni son équipe de sécurité, après avoir déployé vendredi

    des forces militaires en  Méditérannée. Les Etats-Unis sont déjà intervenus

    contre un autre pays sans mandat de l'ONU,  en 1999 au Kosovo. 

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    </aside> <figure class="ouverture"> Comment les Américains pourraient intervenir en Syrie <figcaption>

     

    Le président américain Barack Obama étudie la question d'une intervention militaire en Syrie

     

    Reuters

    </figcaption> </figure> </header>

    Barack Obama a réuni son équipe de sécurité pour évoquer la situation en Syrie et les accusations d'utilisation d'armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad contre les rebelles en Syrie. De quoi acter le franchissement de la "ligne rouge" à laquelle le Président américain a fait référence en décembre dernier ? 

    Mercredi dernier, les opposants syriens ont accusé Damas d'avoir lancé une opération de bombardements d'armes chimiques, évoquant 1 300 victimes, ce que dément le régime syrien. De nombreuses photos et vidéos de corps, sans la moindre trace de sang ont été depuis diffusées.  

    Si la ligne rouge a été franchie, les Etats-Unis pourraient donc intervenir dans le conflit. Barack Obama a d'ailleurs bel et bien franchi un pas en décidant du renforcement des forces militaires déployées en Méditerranée. Mais le Président américain l'assure, ce choix ne vise qu'à lui offrir des options supplémentaires. 

    >> Lire aussi:Syrie: l'intervention armée en question, la communauté internationale s'agite

    L'exemple du Kosovo

    Si elles devaient aller plus loin, les autorités américaines pourraient s'inspirer des frappes aériennes lancées au dessus du Kosovo à la fin des années 1990 pour déclencher une action similaire en Syrie, sans mandat de l'ONU, a rapporté le New York Times samedi. 

    Lors du conflit du Kosovo en 1998-1999, la Russie a soutenu le régime yougoslave de Slobodan Milosevic, accusé d'atrocités envers les civils dans cette province serbe. Dans la mesure où la Russie opposait son veto au Conseil de sécurité de l'ONU, il était impossible de parvenir à une résolution autorisant le recours à la force contre la République yougoslave. 

    En mars 1999, l'OTAN a déclenché des frappes sur les forces serbes stationnées au Kosovo, arguant que les violences commises par elles constituaient une situation d'urgence humanitaire. L'attaque a duré 78 jours. Aujourd'hui, comme alors, la Russie s'oppose à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant le recours à la force contre la Syrie. 

    Les conséquences sur les pays voisins

    "Ce serait aller trop loin que de dire que nous sommes en train d'élaborer une justification légale à une action militaire, dans la mesure où le président n'a pris aucune décision" a confié au New York Times un haut responsable de l'administration, sous couvert d'anonymat. "Mais, bien évidemment, le Kosovo est un précédent pour une situation qui peut paraître similaire" a-t-il ajouté. 

    Le débat autour du Kosovo a été l'un des sujets examinés à propos du conflit syrien, a expliqué la même source. Les conséquences possibles d'un lancement de frappes contre la Syrie sur les pays de la région comme le Liban, la Jordanie, la Turquie ou l'Egypte, sont également étudiées, a-t-il précisé. 

    Dans un entretien sur CNN, le président Obama a affirmé que les accusations de recours aux armes chimiques par le régime syrien représentaient "un événement important", "très troublant" et "profondément inquiétant". Le président américain a indiqué que la question de savoir si une intervention militaire des Etats-Unis contre un autre pays sans mandat du Conseil de sécurité de l'ONU enfreindrait les règles internationales était étudiée.


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  • Dernière modification : 25/08/2013 

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    Les cinq suspects du viol collectif de Bombay ont été arrêtés

    Les cinq suspects du viol collectif de Bombay ont été arrêtés
    Un des suspects arrêtés par la police
    © AFP

    La police indienne a annoncé dimanche avoir interpellé le dernier des cinq agresseurs présumés d'une photojournaliste, violée jeudi dans un quartier chic de Bombay, en Inde.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    La police de Bombay a arrêté dimanche 25 août un cinquième homme, le dernier du groupe accusé du viol collectif d'une photographe dans le sud-ouest de la ville jeudi dernier. Ce suspect a été interpellé dans la capitale, New Delhi, a indiqué un responsable de la police sous couvert de l'anonymat. Les policiers avaient déjà annoncé en début de journée l'arrestation d'un quatrième homme et avaient assuré que le cinquième le serait rapidement.

    Selon l'agence Press Trust of India, cet homme est le plus âgé du groupe et aurait violé la victime à deux reprises. L'agence de presse ajoute que la police est toujours à la recherche du téléphone portable utilisé par un des suspects pour filmer le viol. Le premier suspect a été arrêté vendredi et les deux suivants samedi. La justice a confirmé le maintien en détention de l'un d'eux qui ne serait âgé que de 16 ans, selon sa grand-mère.

    Bombay, ville réputée plus sûre que New Delhi

    Le groupe de cinq hommes est accusé d'avoir violé jeudi, dans un quartier chic de Bombay, cette femme de 23 ans qui prenait des photos pour un magazine. La victime, qui souffre de blessures externes et internes, a été hospitalisée. Elle était apparemment stagiaire dans le magazine qui l'avait envoyée prendre des photos.

    Cinq hommes l'avaient abordée dans le quartier de Shakti Mills alors qu'elle photographiait de vieux immeubles, avec un collègue. Les agresseurs ont battu l'homme, l'ont attaché et ont violé la femme, dans un endroit isolé de ce quartier de la capitale économique et financière de l'Inde, réputée plus sûre pour les femmes que la capitale New Delhi.

    Une affaire qui en rappelle une autre

    Ce viol en réunion a déclenché une vague de colère et d'indignation au Parlement, mais aussi sur les réseaux sociaux et parmi les journalistes, qui ont organisé une manifestation. Cette nouvelle agression rappelle celle qui avait bouleversé l'Inde fin 2012. En décembre dernier, une étudiante de 23 ans avait été sauvagement agressée, battue, violée puis jetée sur le trottoir par cinq hommes, à New Delhi. Son compagnon avait été battu  et la victime avait succombé à ses blessures.

    Cette affaire avait soulevé une vague de protestations dans le pays, où la population n'accepte plus la légèreté dont la justice et les autorités font preuve dans le traitement des violences faites aux femmes. Après des mois de manifestations massives, le parlement indien avait renforcé les lois punissant les crimes sexuels.

    Avec dépêches


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  • La marine américaine renforce sa présence

    en Méditerranée

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-08-24T04:20:06+02:00" itemprop="datePublished">24.08.2013 à 04h20</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-24T08:55:09+02:00" itemprop="dateModified">24.08.2013 à 08h55</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Quatre destroyers de la VIe flotte américaine croiseront en Méditerranée. </figure>

    L'US Navy a décidé de maintenir en Méditerranée l'USS Mahan, un navire qui devait initialement retourner à son port d'attache, renforçant ainsi sa présence dans la région après de nouvelles allégations d'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Au total, quatre destroyers de la VIe flotte américaine – le Gravely, le Barry, le Mahan et le Ramage – tous équipés de plusieurs dizaines de missiles de croisière Tomahawk, croiseront dans les eaux méditerranéennes, contre trois habituellement.

    Le rôle du Pentagone est "de fournir au président toutes les options pour faire face à toutes les éventualités" a expliqué le ministre de la défense Chuck Hagel, se refusant à toute précision sur les moyens militaires en question. La présence des quatre destroyers ne signifie pas qu'une décision d'intervention a été prise contre le régime de Bachar Al-Assad, a-t-il souligné.

    INTERVENTION IMPROBABLE POUR LE MOMENT

    Ce renfort permettrait néanmoins aux militaires d'agir plus rapidement si Barack Obama leur en donnait l'ordre. Un scénario très improbable pour le moment. "Des gens réclament une action immédiate. (Mais) se précipiter pour faire des choses qui tourneraient mal, nous embourber dans des situations très difficiles, peut nous entraîner dans des interventions très compliquées et coûteuses qui ne feraient qu'alimenter encore le ressentiment dans la région", a argumenté le président américain lors d'un entretien vendredi sur CNN.

    Un avis partagé par le plus haut gradé et principal conseiller militaire de Barack Obama, le général Martin Dempsey. En juillet, ce dernier avait présenté au président de la commission de la défense du Sénat toute une série d'options militaires, notamment l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne ou une opération destinée à neutraliser les nombreux sites d'armes chimiques syriennes. Pour chacune d'elles, le gradé avait insisté sur le coût financier et humain de l'opération.

    <figure class="illustration_haut"> Le chef d'Etat-major interarmées américain, le général Martin Dempsey. </figure>

    En cas d'attaque, la doctrine américaine prévoit généralement dès le début l'utilisation de missiles de croisière pour "ouvrir la porte" et se débarrasser notamment des défenses anti-aériennes ennemies. Lors du premier jour du conflit en Libye, des navires et sous-marins américains, ainsi qu'un sous-marin britannique avaient ainsi lancé une première vague d'environ 110 missiles Tomahawk sur le pays.

    MOSCOU CONTRE TOUTE INTERVENTION

    Vendredi, Barack Obama avait qualifié de "profondément inquiétantes" les récentes déclarations accusant le régime syrien d'avoir utilisé des armes chimiques à Damas, tandis la Russie fustigeait ce qu'elle appelle "les appels de quelques capitales européennes à faire pression sur le Conseil de sécurité et à décider dès maintenant de recourir à la force".

    La veille, le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, dont le pays soutient comme les autres occidentaux l'opposition syrienne, a estimé que si l'utilisation d'armes chimiques par le régime était avérée, il fallait "qu'il y ait une réaction" qui "peut prendre la forme d'une réaction de force". Son homologue britannique William Hague a été plus direct, accusant le régime d'Assad d'être responsable de "l'attaque chimique".

    Le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré vendredi que si l'utilisation d'armes chimiques en Syrie était avérée, elle constituerait "un crime contre l'humanité", qui aurait "de graves conséquences pour celui qui l'a perpétré".

    Lire (édition abonnés) : Syrie : les Occidentaux indignés mais impuissants


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    24/08/2013

    De MLK à Obama, l'Amérique rêve encore

    Les Etats-Unis sont à nouveau en marche ce week-end pour commémorer les 50 ans du plus fameux discours de Martin Luther King, I Have a Dream. Dès l'aube ce samedi, des milliers de "marcheurs" ont convergé vers le Lincoln Memorial où, le 28 août 1963, le révérend King avait rêvé d'une Amérique où tous les hommes, Noirs ou Blancs, soient vraiment libres et égaux. Barack Obama, qui se réfère toujours très volontiers à MLK, prononcera mercredi un discours très attendu au pied de ce même mémorial, et nous y reviendrons dans le quotidien. En attendant, place aux simples "marcheurs", à leurs rêves et frustrations.


    Henri LeGendre, 89 ans, venu de Caroline du Nord

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    "J'étais à la marche de 1963, et je peux dire que le discours de Martin Luther King a vraiment ouvert les portes en Amérique. J'avais 39 ans à l'époque et j'étais l'un des rares architectes noirs à New-York: à peine 0,5% des architectes étaient noirs à l'époque, contre 5% peut-être aujourd'hui. Le discours de Dr. King a vraiment ouvert les portes et les esprits. Par la suite, les banques se sont mis à prêter aux communautés noires, les projets se sont multipliés, j'ai été surchargé de travail! Si Obama est arrivé au pouvoir aujourd'hui, c'est en grimpant sur nos dos, il a bénéficié de tous les efforts menés avant lui. Si on veut comparer l'Amérique d'aujourd'hui à celle de 1963, je dirais qu'on n'a plus un problème de robes blanches mais plutôt de costumes-cravattes: on n'a plus les grandes robes blanches du Ku Klux Klan, mais une sorte de plafond invisible dans les conseils d'administration. Dans les entreprises, on trouvera souvent un Noir à un poste de responsabilité, pour montrer qu'on n'est pas raciste, mais pas plus. On est certainement plus libres qu'en 1963, mais partiellement libres seulement".  

    Susan Monroe, 63 ans, du Maryland

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    "Beaucoup de choses ont certainement changé depuis 1963, mais il y a encore beaucoup à faire pour obtenir l'égalité de traitement ou de bonnes écoles pour tous. Le rêve de Martin Luther King n'est pas achevé, nous rêvons encore! Beaucoup de gens pensent aujourd'hui qu'avoir un Président noir devrait suffire à nous satisfaire. Mais il est empêché de faire tout ce qu'il voudrait. Obama fait tout ce qu'il peut mais c'est très difficile pour lui". 



    John Thorssin, 61 ans, du New Jersey

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    "Mon père était allé à la marche de 1963. J'avais 11 ans à l'époque et je me souviens encore que ma mère avait tenté de l'en dissuader car cela signifiait perdre une journée de travail. Il en avait rapporté ce badge (une main blanche et une noire se serrent au-dessus de l'inscription Equal-Rights, épinglé sur sa poitrine). En 2009, je suis aussi venue à Washington pour l'investiture de Barack Obama. J'aurais tellement voulu qu'il réussisse! J'avais rapporté le numéro du New York Times du jour, avec la photo d'Obama en Une, que je suis allé déposer sur la tombe de mon père. Mais Obama a trahi les Américains. Il n'est qu'un néo-libéral (au sens français du terme, ndlr) de plus, au service des intérêts financiers et capitalistes.  Je suis content qu'il ne soit pas là aujourd'hui, comme ça je n'ai plus besoin d'entendre ses mensonges".


    Bruce Drew, 55 ans, du Missouri

    IMG_0426"Je n'ai même pas pu dormir hier tant j'étais excité à l'idée d'être ici aujourd'hui. Je ne pourrais pas être plus fier et reconnaissant, d'avoir ce Président noir, d'être ici à Washington, de vous rencontrer... J'aime Obama mais je suis blessé de voir comment on le traite. Jamais un Président n'a été traité avec si peu de respect, c'est vraiment gênant. Quant à savoir si les Noirs sont libres aujourd'hui... je pense à Trayvon Martin (le jeune garçon, représenté sur son affiche, tué en février 2012 en Floride parce qu'il paraissait suspect à un vigile amateur). En 2013 encore, un Noir doit s'inquiéter quand il ne fait que rentrer chez lui le soir... Il y a encore beaucoup à faire!"

     

     

     

     

     

    Janice Leavell, 67 ans, d'Indiana

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    "Je suis venue parce que c'est une date importante de mon histoire et je ne veux pas non plus laisser la place à tous ceux qui essaient de réécrire ce qui s'est passé. Certains voudraient aujourd'hui nous faire croire que notre sort n'était pas si grave ou si mauvais. Mais je me souviens moi du temps, dans ma jeunesse dans l'Indiana, où il y avait encore les toilettes séparées pour les blancs et les noirs, où on devait emporter sa propre nourriture quand on voyageait car on ne pouvait pas s'arrêter dans les restaurants... Certains essaient aujourd'hui d'effacer notre histoire! Si Obama a pu être élu, je crois aussi que c'est parce qu'il est un vrai "africain-américain": sa mère était blanche, c'est aussi grâce à cela que l'Amérique l'a accepté. Le racisme est toujours là aujourd'hui, même s'il est plus subtil. Dans les magasins, je remarque parfois qu'on me suit: du fait que je suis noire, on suppose que je ne pourrais pas me payer les produits que je regarde... Pour ce qui est d'Obama, je pense qu'il a fait de très bonnes choses... mais j'avoue que je suis aussi un peu de parti pris".


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  • Un journaliste américain fustige une loi anti-gay

    sur une chaîne publique russe

    Créé le 22/08/2013 à 12h16 -- Mis à jour le 22/08/2013 à 12h19
    James Kirchick a critiqué les lois anti-gay de Vladimir Poutine en direct à la télévision
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    James Kirchick a critiqué les lois anti-gay de Vladimir Poutine en direct à la télévision capture d'écran

    </aside>

    RUSSIE - James Kirchick s'est livré à une violente critique d'une loi anti-gay russe promulguée par le président Vladimir Poutine, en direct sur la chaîne de télévision publique russe en anglais RT, ce qui l'a privé d'antenne…

    Alors qu'il était invité mercredi soir à commenter l'affaire Bradley Manning sur la chaîne russe en anglais RT, James Kirchick, ouvertement homosexuel, a mis des bretelles arc-en-ciel en soulignant qu'on ne pouvait «pas rester silencieux devant le mal», en référence à une loi russe interdisant la «propagande» homosexuelle devant des mineurs désormais passible d'amende et de prison.    lien

    «Etant ici, sur cette chaîne de propagande créée par le Kremlin, je vais porter mes bretelles de gay-pride et je vais dénoncer cette horrible loi que le président Vladimir Poutine a signée et qui a été approuvée par la Douma russe», a-t-il lancé.

    Journalistes pris à parti

    Interrompu par une présentatrice qui l'interrogeait sur Manning, soldat américain condamné à 35 ans de prison pour avoir transmis à WikiLeaks des milliers de documents, il a répondu: «Ça ne m'intéresse vraiment pas de parler de Bradley Manning, je veux parler de l'horrible atmosphère de l'homophobie» en Russie.

    Il s'en est ensuite pris aux journalistes de RT : «Vous mentez 24 heures sur 24 sur ce qui se passe aux Etats-Unis et vous ignorez ce qui se passe en Russie. Je vais prendre deux minutes pour dire la vérité», a-t-il lancé. «Comment arrivez-vous à dormir la nuit?», a-t-il demandé à une présentatrice. «Vous devez tous avoir honte sur cette chaîne», a-t-il poursuivi, avant d'être privé d'antenne.

    Qualifié de «troll»

    La rédactrice en chef de RT, Margarita Simonyan, a réagi jeudi matin sur son compte Twitter en qualifiant le journaliste de «troll», un terme utilisé dans le jargon internet pour désigner une personne qui intervient pour nourrir artificiellement une polémique.


    Маргарита Симоньян @M_Simonyan

    Товарищ решил нас затроллить в эфире про Бредли Меннинга. Мы его, конечно, послушали, но решили, что к теме он отношения не имеет.

     

    «Le camarade a décidé de nous troller (provoquer, en langage Facebook, ndlr) dans une émission consacrée à Bradley Manning. Nous l'avons certes écouté, mais ensuite décidé que cela n'avait rien à voir avec le sujet abordé», a-t-elle écrit.

    «La prochaine fois nous l'inviterons pour discuter des droits des gays, et maintenant au revoir», a-t-elle poursuivi.

    Des soutiens

    La démarche de James Kirchick a été saluée par l'acteur britannique Stephen Fry, lui aussi ouvertement gay.

    «C'est vraiment magnifique! Clair, passionné, courageux, exactement ce qu'il fallait», a-t-il réagi sur son compte Twitter.

    Stephen Fry        âœ” @stephenfry

    This is truly magnificent! Articulate, passionate, brave and JUST what is needed. Three cheers to James!!!! http://www.youtube.com/watch?v=MEV9O_O7EB8 

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    D’autres internautes soutiennent la démarche de James Kirchick

    Gary Roustan @garyroustan

    Un beau courage et une belle dénonciation de à la télévision ! Merci ! http://www.liberation.fr/monde/2013/08/21/en-russie-le-journaliste-invite-pour-parler-de-manning-monte-au-creneau-pour-la-cause-homo_926141 

     

    La Russie est au centre d'une controverse après l'entrée en vigueur en juin de la loi interdisant la «propagande» homosexuelle devant des mineurs et réprimant les «offenses aux sentiments religieux». L’acteur Wentworth Miller a refusé de se rendre au festival du film international de Saint-Pétersbourg pour contester ces lois qui incluent des amendes jusqu’à 100.000 roubles (3.000 dollars) et des peines jusqu’à 15 jours de prison.

    Charlotte Murat avec AFP

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