• <article class="centre"><header id="titre_article">

    Les deux graphes pour comprendre l’amende américaine

    du Crédit Agricole

    Etienne Goetz / Editeur web | <time datetime="2015-10-20T11:13:32+02:00" itemprop="datePublished">Le 20/10 à 11:13, mis à jour à <time datetime="2015-10-20T12:48:16+02:00" itemprop="dateModified"> 12:4   lien </time></time>

    La banque mutualiste a signé un accord à l’amiable avec les autorités américaines, et devra s’acquitter

    d’une amende de 787 millions de dollars pour mettre fin au litige lié aux embargos américains. - SIPA

    1 / 1
    </header><section class="left" id="gauche_article">
    • <figure itemid="/medias/2015/10/20/1167361_les-deux-graphes-pour-comprendre-lamende-americaine-du-credit-agricole-web-tete-021417794066_660x366p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption itemprop="description">

       

      </figcaption></figure>

    La banque française est sur le point de conclure un accord avec les autorités américaines concernant la violation d’embargos. L’amende de quelque 800 millions de dollars est bien inférieure aux 8,9 milliards qu’avait dû payer BNP Paribas. Voici pourquoi.

    En juillet 2014, BNP Paribas acceptait de payer 8,9 milliards de dollars d’amende dans le cadre de poursuites aux Etats-Unis concernant la violation d’embargos américains. La banque a reconnu qu’elle avait effectué des transactions en dollars dans des pays frappés de sanctions américaines, comme le Soudan, l’Iran ou Cuba. Un an plus tard, et pour des faits similaires, le Crédit Agricole est sur le point de payer, lui aussi, une amende . Mais le montant n’a rien à voir : 787 millions de dollars.

    Pourquoi une telle différence ? Tout d’abord parce qu’il y aurait eu moins de transactions. Ainsi selon des informations du journal Le Monde, 2.000 transactions pour un montant de 16 milliards de dollars auraient été identifiées « comme pouvant soulever des interrogations quant à leur conformité ». Alors que pour BNP Paribas, le régulateur avait mis en cause 190 milliards de dollars de transactions. Ensuite, la période aurait été plus courte : de mi 2003 à 2008 pour le Crédit Agricole contre de 2002 à 2012 pour BNP Paribas. Enfin, le Crédit Agricole aurait d’emblée mieux coopérer avec les autorités américaines.

    Graphe N°1

    C’est ce qui explique le caractère exceptionnel de l’amende de BNP Paribas. Dans le classement des 10 plus grosses amendes jamais infligées depuis le début de la crise financière, il s'agit de la seule banque non-américaine. De plus, c’est la seule à se voir infliger une lourde amende dans une autre affaire que celle des subprimes.

    Même dans le cadre d’un classement des seules amendes pour violation d’embargos, l’amende de BNP Paribas impressionne par son ampleur. La plupart des sommes payées par les établissement tourne autour du milliard de dollars.

     

    Graphe N°2 

    </section></article>

    votre commentaire
  • 694 millions d’euros d’amende pour

    le Crédit agricole aux Etats-Unis

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-10-20T14:14:19+02:00" itemprop="datePublished">20.10.2015 à 14h14</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-10-20T14:26:52+02:00" itemprop="dateModified">20.10.2015 à 14h26   lien </time>

    Le siège du Crédit agricole à Montrouge, au sud de Paris, en 2013.

    Le Crédit agricole était poursuivi pour avoir violé les règles américaines d’embargo en facilitant des transactions en dollars, entre 2003 et 2008, avec le Soudan, l’Iran, Cuba et la Birmanie , des pays visés par des sanctions économiques américaines. Pour mettre fin aux enquêtes, la banque a décidé d’accepter de payer une amende de 787 millions de dollars (694 millions d’euros). L’accord à l’amiable devrait être annoncé mardi 20 octobre dans la journée.

    Les autorités américaines auraient accepté de passer avec le Crédit agricole un accord de poursuite différée. Le « deferred prosecution agreement » éviterait au Crédit agricole de plaider coupable, et la banque serait placée sous surveillance accrue pendant une période donnée, en général trois ans. Si elle en viole les termes, des poursuites pénales pourront être engagées.

    A la fin de septembre, des sources américaines avaient rapporté que les antennes londonienne, parisienne, singapourienne et genevoise de Crédit agricole CIB, la banque de financement et d’investissement du groupe, étaient concernées.

    6,5 milliards d’euros pour la BNP en 2014

    Le Crédit agricole a pour exemple un lourd précédent. En 2014, BNP Paribas avait plaidé coupable dans une affaire similaire et s’était vu infliger une amende de près de 9 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros). Elle avait enfreint l’International Emergency Economic Powers Act, cette loi fédérale américaine de 1977 qui autorise le président des Etats-Unis à restreindre les relations commerciales avec certains pays. Il s’agissait de la plus forte pénalité jamais infligée à une institution dans ce type d’affaires et d’un signal fort envoyé aux autres banques.

    En théorie, le fait de plaider coupable doit mener à la suspension de licence ; ce qui équivaut à Wall Street à la peine de mort. Un couperet que le Crédit agricole veut s’épargner. Pour pouvoir conserver sa licence, la BNP a été obligée d’accepter une suspension, pendant un an à partir du 1er janvier 2015, de certaines opérations de compensation en dollar, principalement sur les marchés du pétrole et du gaz.

    Le ministre des finances français, Michel Sapin, avait réagi aux pénalités imposées à la BNP en appelant « l’Europe à se mobiliser pour faire progresser l’usage de l’euro comme monnaie d’échange internationale » . La BNP était en effet sanctionnée pour des faits qui ne sont pas illégaux au regard des lois françaises et européennes, mais qui tombent sous le coup du droit américain, car les opérations en cause ont été réalisées en dollars. Une autre banque française, Société générale, est également soupçonnée de violations d’embargo par les Etats-Unis, et les négociations se poursuivent.


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    <nav class="breadcrumbs">

    </nav> <header> <hgroup>

    Le président américain a réaffirmé le droit d’Israël à se défendre

    Barack Obama s’est dit « très inquiet » des violences au Proche-Orient ; Possible rencontre entre Kerry et Netanyahu en Allemagne

    </hgroup>
    17 octobre 2015, 13:33   lien 
    </header>

     

     

     

     

    Le président américain Barack Obama parle à CNN le 7 août 2015 sur l'accord nucléaire iranien. (Capture d'écran / CNN)
    Le président américain Barack Obama parle à CNN le 7 août 2015 sur l'accord nucléaire iranien. (Capture d'écran / CNN)
    <aside class="writers newsroom">
    Newsroom
    </aside> <aside class="related-topics">
    Sur le même sujet
    </aside>

    Barack Obama a exprimé vendredi son inquiétude face à la flambée de violences entre Israéliens et Palestiniens, qui pourrait faire l’objet d’une rencontre entre le secrétaire d’Etat américain et le Premier ministre israélien la semaine prochaine à Berlin.

    « Nous sommes très inquiets de cette explosion de violences », a déclaré le président Obama lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-coréenne Park Geun-Hye à la Maison Blanche, tout en réaffirmant sa « conviction qu’Israël a le droit de maintenir l’ordre et la loi et de protéger ses citoyens des attaques au couteau et des violences de rue ».

     

    Il a jugé « important à la fois pour le Premier ministre Benjamin Netanyahu et les élus israéliens et pour le président (de l’Autorité palestinienne Mahmoud) Abbas ainsi que d’autres responsables d’essayer d’atténuer la rhétorique susceptible d’alimenter la violence, la colère et l’incompréhension ».

    Un porte-parole de la diplomatie américaine, Mark Toner, a vendredi « confirmé que (John Kerry) était susceptible de rencontrer le Premier ministre Netanyahu, probablement en Allemagne », une rencontre qui avait été évoquée plus tôt sur CNN par l’ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis.

    « Mais je souligne que nous sommes encore en train d’en finaliser les détails », a ajouté M. Toner.

    De son côté, le chef de la diplomatie américaine, arrivé vendredi soir à Milan (Italie), a parlé séparément, jeudi et vendredi, à Mahmoud Abbas et à Benjamin Netanyahu, leur demandant d’oeuvrer pour ramener le calme, selon le département d’Etat.

    Lors de ces conversations téléphoniques, M. Kerry, a dit à M. Abbas qu’il « espérait » se rendre au Proche-Orient « au moment opportun », et a discuté avec M. Netanyahu d’une éventuelle rencontre « en Europe dans un proche avenir ».

    L’opportunité d’une telle rencontre a également été confirmée à l’AFP par un responsable israélien. Les deux dirigeants « sont d’accord pour essayer de se rencontrer quand le Premier ministre (israélien) se rendra à Berlin la semaine prochaine », a-t-il dit.

    John Kerry a entamé vendredi une tournée outre-Atlantique par l’Italie, avant de se rendre en France et en Espagne. Avant de partir, il avait déjà dit qu’il se rendrait au Proche-Orient dans les « prochains jours ».

    « Sur la durée, le seul moyen par lequel Israël peut véritablement assurer sa sécurité et le seul moyen par lequel les Palestiniens peuvent réaliser les aspirations de leur peuple, ce sont deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité », a rappelé Barack Obama.

    Pour l’heure, « tout le monde doit se concentrer sur le fait qu’il faut garantir qu’aucune personne innocente ne soit tuée », a-t-il ajouté


    votre commentaire
  • Hillary Clinton domine le premier débat démocrate

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-10-14T06:39:05+02:00" itemprop="datePublished">14.10.2015 à 06h39</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-10-14T11:38:27+02:00" itemprop="dateModified">14.10.2015 à 11h38</time> | Par

     

    Les lois de la gravitation politique se sont imposées lors du premier débat de la course à l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2016. Ce débat n’a pas échappé en effet à la plus expérimentée des cinq candidats, Hillary Clinton, placée par la vertu des intentions de vote en sa faveur au centre de la scène du grand hôtel de Las Vegas (Nevada) qui accueillait l’événement. L’ancienne First lady, qui s’était prêtée à cet exercice plus de vingt fois lors de sa première campagne, en 2008, a fait preuve de beaucoup d’aisance et d’autorité sur la plupart des sujets abordés.

    Lire aussi : Hillary Clinton, une favorite déstabilisée

    Parmi les quatre autres candidats présents à ses côtés, Jim Webb, Lincoln Chafee, Martin O’Malley et Bernie Sanders, seul ce dernier, sénateur indépendant du Vermont, a pu rivaliser avec l’ancienne secrétaire d’Etat. Mais M. Sanders s’en est tenu à son registre qui consiste à attaquer avec une fougue qui lui vaut un véritable succès populaire « le capitalisme vorace » incarné par Wall Street, dont « la fraude est le business model ». Le doyen des courses à l’investiture démocrate et républicaine, âgé de 74 ans, s’est révélé un adversaire moins coriace que ne l’avait été Barack Obama huit ans plus tôt.

    « Nous ne sommes pas au Danemark »

    Sa description idyllique de la social-démocratie scandinave, dont il se revendique, lui a valu une réplique immédiate de Mme Clinton : « Nous ne sommes pas au Danemark, j’adore le Danemark, mais nous sommes aux États-Unis. » Face aux hésitations du sénateur sur le Moyen-Orient, la réplique de la favorite n’a pas tardé : « La diplomatie n’est pas la recherche de la solution parfaite, c’est trouver un équilibre entre différents risques. » Et Mme Clinton a aussi mis en difficulté le sénateur en rappelant certains de ses votes passés contre un plus grand contrôle des armes à feu.

    La favorite démocrate s’était préparée aux questions portant sur son usage d’une adresse électronique personnelle lors de son passage au département d’Etat. Cette controverse, qui sera au cœur de son audition par une commission du Congrès le 20 octobre, l’a fragilisée auprès de l’opinion publique américaine, même si elle dénonce une instrumentalisation par le Parti républicain. M. Sanders aurait pu en profiter pour la mettre en difficulté, mais il s’y est volontairement refusé, laissant au contraire échapper son exaspération vis-à-vis d’un sujet qui détourne selon lui l’attention des vrais maux de la société américaine, comme l’intéressée venait de l’affirmer. « Le peuple américain en a ras le bol de vos fichus emails », a tonné le sénateur, s’attirant aussitôt les remerciements et une poignée de mains de Mme Clinton qui n’en espérait sans doute pas tant.


    votre commentaire
  • <header class="hd">

    États-Unis : qui sont les cinq candidats démocrates déclarés à la Maison Blanche ?

    <figure class="img"> <figcaption>© Joe Raedle, AFP | La scène où se tiendra le premier débat télévisé de la saison des cinq candidats démocrates. </figcaption> </figure>

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 13/10/2015

    </header>

    Hillary Clinton a rendez-vous, mardi soir à Las Vegas, avec les quatre autres candidats déclarés aux primaires présidentielles démocrates, à l'occasion du premier débat télévisé. L'ombre du vice-président Joe Biden planera sur cette rencontre.

    • Hillary Clinton fêtera ses 68 ans le 26 octobre. Son CV est le plus solide de tous les candidats à la présidentielle : ancienne Première dame, elle a été sénatrice de l'État de New York et secrétaire d'État lors du premier mandat de Barack Obama. Archi-favorite lorsqu'elle s'est lancée dans la course à la Maison Blanche en avril dernier, son avance s'est réduite en raison de l'affaire de sa messagerie privée. Elle reste toutefois en tête.
    • Bernie Sanders, 74 ans, sénateur indépendant du Vermont (nord-est), se décrit comme un "socialiste démocrate", une étiquette rare aux États-Unis. C'est la surprise de la campagne : ce vieux militant rassemble d'immenses foules et fait briller les yeux de la gauche du parti démocrate, qui souhaite s'en prendre plus vigoureusement à Wall Street et au problème de l'inégalité des richesses. Il a voté contre la guerre en Irak en 2002 et continue de le rappeler, poliment mais régulièrement, à Hillary Clinton, qui avait alors soutenu George W. Bush.
    • Martin O'Malley, 52 ans, est un ancien maire de Baltimore et ancien gouverneur du Maryland (est). Il est de loin le plus jeune de la course. Lui aussi courtise la gauche démocrate et, contrairement à Bernie Sanders, il ne mâche pas ses mots contre les revirements de positions d'Hillary Clinton. Quasi-inexistant dans les intentions de vote.
    • Lincoln Chafee, 62 ans, est un ancien sénateur et gouverneur du petit État progressiste du Rhode Island (nord-est). Il a commencé sa carrière comme républicain avant de devenir démocrate en 2013. Un grand inconnu au niveau national.
    • Jim Webb, 69 ans, est un ancien sénateur de Virginie (est). Ancien Marine et secrétaire à l'US Navy sous Ronald Reagan, il courtise l'aile plus conservatrice du parti démocrate. L'ex-sénateur a voté contre la guerre en Irak et s'oppose à l'accord nucléaire avec l'Iran. Invisible lui aussi dans la campagne actuelle, il tentera de profiter du débat de mardi pour émerger.

    L'actuel vice-président américain, Joe Biden, 72 ans, n'a pas exclu de se lancer lui aussi, mais il laisse planer le suspense depuis des mois sans confirmer quand il se décidera.

    Avec AFP

    Première publication : 13/10/2015


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique