• Iran : un correspondant du Washington Post condamné à de la prison

    <time datetime="2015-11-22T14:59:23Z" itemprop="datePublished">Publié à 14h59, le 22 novembre 2015</time><time datetime="2015-11-22T14:59:23Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 14h59, le 22 novembre 2015</time>

     

     

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    Iran : un correspondant du Washington Post condamné à de la prison
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    Le correspondant du Washington Post en Iran, Jason Rezaian, arrêté en juillet 2014 notamment pour "espionnage", a été condamné à une peine de prison.

    Le correspondant du Washington Post en Iran, Jason Rezaian, arrêté en juillet 2014 notamment pour "espionnage", a été condamné à une peine de prison, a annoncé dimanche le porte-parole de l'Autorité judiciaire d'Iran, sans en préciser la durée.

    "Collaboration avec des gouvernements hostiles". "Le verdict inclut une peine de prison", a déclaré le porte-parole, Gholamhossein Mohseni Ejeie, cité par l'agence officielle Irna, ajoutant qu'il ne pouvait "pas annoncer les détails". Le 11 octobre, ce même porte-parole avait annoncé qu'un verdict dans le procès du journaliste irano-américain de 39 ans avait été rendu, sans plus de précisions. Arrêté en juillet 2014 à son domicile de Téhéran où il travaillait comme correspondant du quotidien américain depuis deux ans, Jason Rezaian a été accusé d'"espionnage" et de "collaboration avec des gouvernements hostiles".

    Le journaliste encourt jusqu'à 20 ans de prison. Il a été condamné par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, une cour spéciale qui juge les dossiers politiques ou touchant à la sécurité nationale. Il avait comparu à huis-clos à quatre reprises entre mai et juillet et encourt jusqu'à 20 ans de prison. A Washington, Douglas Jehl, chef du service étranger du Washington Post, a déclaré dans un communiqué "être au courant des informations des médias iraniens, mais sans en avoir plus pour le moment". "Son procès et sa condamnation sont un simulacre et il devrait être libéré immédiatement", a-t-il conclu.

    Le 17 octobre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, avait déclaré essayer "de régler l'affaire d'un point de vue humanitaire", mais "les accusations sont graves".


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  • Kerry au Proche-Orient y compris en Israel de dimanche à mardi

    Par <time datetime="2015-11-21T17:03:29" itemprop="datePublished"> 21 novembre 2015 à 17:03 </time> ( mis à jour à <time datetime="2015-11-21T19:40:59" itemprop="dateModified">19:40</time>) lien
    Le secrétaire d'Etat John Kerry à Washington le 18 novembre 2015
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Le secrétaire d'Etat John Kerry à Washington le 18 novembre 2015 Photo PAUL J. RICHARDS. AFP

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    Le secrétaire d’Etat américain John Kerry se rendra au Proche-Orient de dimanche à mardi, a annoncé samedi le département d’Etat, y compris en Israël où M. Kerry n’était pas retourné depuis l’été 2014.

    Alors que l’Etat hébreu est secoué par une nouvelle vagues de violences entre Israéliens et Palestiniens depuis début octobre , M. Kerry doit se rendre à Tel Aviv, Jerusalem et à Ramallah en Cisjordanie occupée, selon un communiqué du porte- parole du département d’Etat John Kirby.

    Le secrétaire d’Etat entend évoquer notamment «continuer les discussions sur l’arrêt de la violence en Israël, à Jérusalem et en Cisjordanie», et «l’amélioration de la situation sur le terrain», a indiqué le porte-parole.

    Quatre Israéliens ont encore été poignardés samedi, dans la plus récente d’une longue série d’attaques.

    Une vague de violences secoue depuis début octobre Israël et la Cisjordanie occupée, qui a fait plus de 100 morts, en grande majorité palestiniens.

    Les violences ont été catalysées par la question du contrôle et de l’ accès à l’ esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam également révéré par les juifs comme l’ emplacement de leur ancien temple.

    Le 24 octobre, John Kerry avait annoncé à Amman que Israël et la Jordanie , gardienne des lieux saints à Jérusalem, s’ étaient mis d’ accord pour coopérer afin de calmer la situation.

    Il avait indiqué notamment que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu acceptait l’idée jordanienne d’ installer sur le site une vidéosurveillance 24H/24.

    En Israel et Abou Dhabi, M. Kerry entend également évoquer la question de la Syrie et du combat contre le groupe Etat islamique, selon le communiqué du porte-parole du département d’Etat.

    Après les meurtriers attentats de Paris , les Etats-Unis s’efforcent de galvaniser la coalition internationale contre le groupe Etat islamique, dont ne fait pas partie Israel mais dont les Emirats arabes unis sont un membre important.

    Les Emirats ont activement participé aux frappes aériennes de la coalition pendant les premiers mois de celles -ci.

    Leur participation aux frappes s’est réduite à partir de mars 2015, lorsqu ’ils se sont lancés avec une coalition arabe dans une offensive militaire au Yémen contre les rebelles Houthis et les forces de l’ancien président Saleh.

    AFP

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    Etats-Unis: la Chambre adopte la suspension

    de l'accueil de réfugiés

    Publié le <time datetime="2015-11-19T20:15" itemprop="datePublished">19/11/2015 à 20:15</time> - Modifié le <time datetime="2015-11-19T20:34" itemprop="dateModified">19/11/2015 à 20:34</time> | AFP   lien

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    La réponse du Congrès américain aux attentats de Paris se précise: la Chambre des représentants, à majorité républicaine, a adopté jeudi une mesure qui suspendrait l'accueil de réfugiés syriens et irakiens, malgré les appels au sang-froid et la menace de veto du président Obama.

    Le texte a été adopté avec l'appui de la majorité républicaine et d'une partie des démocrates, par 289 voix contre 137 et huit absents, et doit encore être examiné par le Sénat, où son avenir est incertain.

    Quoiqu'il arrive, la Maison Blanche a annoncé que le président mettrait son veto. Ce veto ne pourra être surmonté qu'avec un nouveau vote à une majorité de deux tiers, soit 290 voix à la Chambre si tous les élus participaient.

    Le vote de jeudi est une manifestation de la soudaine vague de rejet des réfugiés syriens qui a gagné tout le pays après les attentats de Paris, en pleine campagne des primaires présidentielles.

    Au moins une famille syrienne a dû être installée à la dernière minute dans le Connecticut après un refus du gouverneur de l'Indiana. Les réfugiés sont accompagnés par des ONG sous contrat avec le département d'Etat, et répartis dans tout le pays.

    - critère sécuritaire -

    La proposition de loi républicaine veut obliger le directeur du FBI, le secrétaire à la Sécurité intérieure et le directeur du Renseignement national à certifier personnellement que chaque réfugié ne pose pas de menace sécuritaire, de nouveaux obstacles qualifiés de dilatoires et d'impraticables par la Maison Blanche et les ONG. La suspension pourrait durer des années, se sont alarmés des démocrates.

    "Ce plan décrète une pause dans le programme. C'est un critère sécuritaire, pas un critère religieux", a déclaré le président républicain de la Chambre, Paul Ryan.

    Les conservateurs font valoir que le directeur du FBI, James Comey, a lui-même souligné que les Américains disposaient de peu d'informations sur les ressortissants syriens. "Aucun processus n'a de risque zéro", a dit en octobre le secrétaire à la Sécurité intérieure, Jeh Johnson.

    "Quel niveau de risque est acceptable quand on parle de sécurité nationale et de sûreté publique?" s'est interrogé le républicain Trey Gowdy lors d'une audition jeudi à la Chambre.

    Les plus conservateurs réclament un filtrage des réfugiés chrétiens, particulièrement persécutés selon eux.

    "Pouvez-vous me nommer ou identifier un seul terroriste kamikaze qui ne soit pas musulman?", a demandé le représentant conservateur Steve King. "Nous avons une énorme botte de foin d'humanité, ce foin est relativement bénin, mais dans cette botte se cachent des aiguilles terroristes".

    L'administration défend fermement sa procédure de sélection des réfugiés, qualifiée de plus rigoureuse que pour n'importe quel autre type de voyageur aux Etats-Unis. Seulement un peu plus de 2.000 réfugiés syriens ont été acceptés à ce jour depuis le début de la guerre civile en 2011, a insisté Anne Richard, responsables des réfugiés au département d'Etat.

    Leon Rodriguez, directeur des services d'immigration américains, a expliqué que chaque candidat était d'abord sélectionné par l'ONU dans ses camps en Turquie, Jordanie et Egypte. Plusieurs bases de données militaires, diplomatiques, criminelles et de renseignement sont ensuite consultées, et les demandeurs passent des entretiens en personne.

    L'ajout de la certification par les plus hauts responsables des services de sécurité américains "paralyserait complètement le système sans le rendre plus efficace", a témoigné Mark Hetfield, directeur de l'ONG américaine d'aide aux réfugiés HIAS.

    Les démocrates comparaient l'attitude républicaine au rejet pendant la Seconde guerre mondiale de réfugiés juifs allemands. "Nous avons déjà commis cette erreur, ne recommençons pas", a dit le représentant Luis Gutierrez.

    19/11/2015 20:33:57 - Washington (AFP) - © 2015 AFP

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  • À chaud

    <article class="article-box top-line " data-url="/planete/2015/11/15/le-g20-promet-une-reponse-tres-forte-tres-dure_1413578" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
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    Le G20 promet une réponse «très forte, très dure»

    Par LIBERATION <time datetime="2015-11-15T16:27:43" itemprop="datePublished"> 15 novembre 2015 à 16:27 lien </time>
     
    Les présidents américain Barack Obama (g) et turc Recep Tayyip Erdogan durant une rencontre en marge du sommet du G20 à Antalya, en Turquie, le 15 novembre 2015
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Les présidents américain Barack Obama (g) et turc Recep Tayyip Erdogan durant une rencontre en marge du sommet du G20 à Antalya, en Turquie, le 15 novembre 2015 Photo SAUL LOEB. AFP

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    Les dirigeants des pays les plus riches de la planète, réunis en Turquie, ont affiché leur détermination à lutter contre l'Etat islamique après les attentats en France. Malgré leurs divergences sur la Syrie.

    Avant même son ouverture formelle, l’hôte du sommet du G20, le président turc Recep Tayyip Erdogan, a promis une réponse «très forte, très dure» après la vague d’attaques revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) qui a fait au moins 129 morts vendredi soir dans les rues de Paris. Et qui doit faire l'objet d'une déclaration spécifique du G20 en marge de son communiqué final. «Cette attaque terroriste n’est pas seulement dirigée contre le peuple français mais contre toute l’humanité […] Le terrorisme ne fait pas de différence entre les religions, les races, les nations ou les pays», a ajouté Erdogan à l’issue d’un entretien bilatéral avec Barack Obama. Lequel a promis de «redoubler d’efforts […] pour assurer une transition pacifique en Syrie et pour éliminer Daech».

    Même son de cloche de la part de Vladimir Poutine, avec lequel Obama a eu un aparté en dépit de leur relation glaciale et leurs divergences de vue sur les cibles à frapper en Syrie : «On ne peut maîtriser la menace terroriste […]  que si toute la communauté internationale unit ses efforts», a lancé le président russe lors d’une réunion avec les dirigeants des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) préalable au sommet. Au delà de simples manifestations de solidarité, Paris a déjà exigé de ses partenaires des mesures significatives.  «La France […]  voudra des décisions concrètes en matière de lutte contre le financement du terrorisme», a déclaré à l’AFP son ministre des Finances Michel Sapin. Sapin remplace avec son homologue des Affaires étrangères Laurent Fabius le président François Hollande, qui a annulé son déplacement en Turquie.  

     Juncker défend la politique européenne sur les réfugiés

    Ces déclarations d’intention cachent toutefois mal les divergences sur une solution à la guerre en Syrie, qui a fait plus de 250 000 morts depuis quatre ans et demi et constitue le terreau des mouvements jihadistes. Sous la pression des attentats de Paris, la rencontre de Vienne sur la Syrie a accouché samedi d’un «calendrier concret» prévoyant la formation d’un gouvernement de transition dans six mois et l’organisation d’élections d’ici dix-huit mois. Mais, comme l’a rappelé le secrétaire d’Etat américain John Kerry, des «divergences» profondes demeurent sur le sort à réserver à Assad. La Russie et l’Iran continuent ainsi à le soutenir contre vents et marées, alors que les Etats-Unis, les Européens et les pays arabes exigent son départ immédiat.

    Par ailleurs, depuis les attentats de vendredi, la politique européenne d’accueil des réfugiés a fait l’objet de vives critiques. Un de ses auteurs présumés était porteur d’un passeport syrien et serait entré en Europe via la Grèce au milieu du flot des réfugiés. De quoi relancer les tensions au sein de l’Union européenne sur la politique d’accueil des migrants, les partisans d’une ligne dure estimant leurs craintes plus fondées que jamais. Face à eux, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker est intervenu dimanche pour défendre la ligne retenue jusqu’alors. «Ceux qui ont perpétré les attentats sont exactement ceux que les réfugiés fuient, et non pas l’inverse, et par conséquent il n’y a pas lieu de revoir dans son ensemble la politique européenne en matière de réfugiés», a-t-il dit. 

    LIBERATION

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  • Attentats à Beyrouth: Pourquoi Daesh a attaqué

    le Liban

    TERRORISME Les djihadistes du groupe Etat islamique ont tué 43 personnes...

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> Le souk de Bourj Barajné, à Beyrouth, au Liban, cible d'attentats, le 13 novembre 2015. <figcaption>Le souk de Bourj Barajné, à Beyrouth, au Liban, cible d'attentats, le 13 novembre 2015. - Bilal Hussein/AP/SIPA </figcaption> </figure>

    N.Beu.

    Daesh fait un retour fracassant au Liban. Après l’attentat de février 2014, qui avait provoqué la mort de quatre personnes, les djihadistes de l’Etat islamique ont fait 43 morts et 239 blessés jeudi, dans la banlieue sud de Beyrouth. Pourquoi une telle attaque? Eléments de réponse.

    Pour se venger du Hezbollah

    L’attaque kamikaze de jeudi est une réponse à l’intervention en Syrie du Hezbollah, l’organisation chiite libanaise. Depuis le début de l’intervention russe, la milice ne se contente plus d’agir dans les régions frontalières avec le Liban, mais épaule l’armée de Bachar al-Assad dans des zones clé du nord de la Syrie comme Idlib ou Alep. La présence du Hezbollah en Syrie est plus importante que jamais, qualitativement, quantitativement et en matière d’équipements, a d’ailleurs affirmé le mois dernier Hassan Nasrallah, son secrétaire général. Le Hezbollah aurait ainsi 5.000 hommes sur place, selon L’Orient-Le Jour, et même 8.000, selon d'autres estimations. La cible de l’attaque, le souk de Bourj Barajné, n’est pas anodine, puisqu’il s’agit d’un des quartiers de Beyrouth aux mains du Hezbollah.

    Pour exporter la terreur

    Les derniers attentats revendiqués en Turquie, en Egypte et maintenant au Liban témoignent de la volonté de Daesh d’exporter le terrorisme en dehors de la Syrie et de l’Irak. « La guerre menée par Daesh est sans frontière », rappelle le journaliste et analyste Wassim Nasr, interrogé par 20 Minutes. « C’est une stratégie de provocation, estime de son côté le chercheur libanais Walid Charara, cité par Le Monde. L’objectif est de semer la zizanie entre chiites et sunnites au Liban. »

    <figure data-src-format="photo" role="group"> <figcaption>Des membres du Hezbollah inspectent les décombres après la double explosion qui a frappé Beyrouth, le 13 novembre 2015 - Bilal Hussein/AP/SIPA</figcaption> </figure>

    Parce qu’il en a les moyens

    Le timing de l’attaque questionne L’Orient-Le Jour, qui avance l'hypothèse qu'elle serait liée aux pourparlers sur la Syrie qui doivent s’ouvrir samedi à Vienne. Cependant, pour Wassim Nasr, « le timing n’a aucune importance aux yeux des djihadistes ». « Ils ne suivent pas l’agenda diplomatique ou politique, seule l’opportunité compte », explique-t-il. En d’autres termes, ils ont attaqué le Liban parce qu’ils en avaient tout simplement les moyens. Ces derniers mois, Daesh y a en effet gagné du terrain. « Chez les réfugiés syriens, le nombre de jeunes sympathisants de l’Etat islamique s’accroît. Paradoxalement, ils sont contre l’Etat islamique en Syrie, mais le soutiennent davantage au Liban », assure le chercheur Romain Caillet à Libération. Ont-ils pris part aux attentats de Beyrouth ? A l’enquête de le dire.


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