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Journée de la Shoah: les Israéliens se figent en mémoire des victimes
Journée de la Shoah: les Israéliens se figent en mémoire des victimes
AFP | 19/04/2012 | 17h23
Les Israéliens se sont figés dans les rues, au travail, dans les écoles, pendant deux minutes jeudi à 10H00 (07H00 GMT) lorsque les sirènes ont retenti en mémoire des six millions de victimes juives du nazisme à l'occasion de la journée de la Shoah.
Toutes les chaînes de radio et de télévision diffusaient depuis mercredi soir des émissions, documentaires et films sur le génocide nazi, présentant des témoignages de survivants. Les automobilistes, le tramway à Jérusalem, les autobus, les piétons se sont arrêtés au son des sirènes.
Une cérémonie intitulée "chaque personne a un nom" s'est déroulée à la Knesset (Parlement), en présence du président Shimon Peres et du Premier ministre Benjamin Netanyahu, au cours laquelle les intervenants ont prononcé le nom de victimes.
Une vingtaine de descendants de "Justes" français, en Israël dans le cadre d'un voyage organisé par la Fondation France-Israël, ont assisté jeudi matin aux cérémonies officielles au mémorial de Yad Vashem.
Ils ont ensuite participé à une cérémonie organisée par "Aloumim", l'Association israélienne des enfants cachés en France, au mémorial de Roglit, un mur en pierre de taille recensant les noms des 80.000 Juifs déportés de France, situé dans une forêt proche de Jérusalem.
Le titre de "Juste parmi les Nations", décerné par l'Etat d'Israël aux personnes ayant sauvé des Juifs pendant la Shoah, a été accordé à plus de 3.000 Français.
Cette année, pour la première fois, une délégation de Roms d'Europe, victimes eux aussi des nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale, a été invitée à participer aux cérémonies.
Les cérémonies de "Yom HaShoah" (le jour de la Shoah) ont été marquées par plusieurs accidents.
Deux femmes qui étaient sorties jeudi matin de leurs véhicules pour observer les deux minutes de silence, une à Beersheva (sud) et l'autre dans une localité proche de Tel-Aviv, ont été renversées par des voitures et hospitalisées, a indiqué une porte-parole de la police, Louba Samri.
Par ailleurs, la veille, une Israélienne de 20 ans a été tuée et au moins dix personnes blessées à Jérusalem lors de l'écroulement d'une estrade construite en prévision des festivités à compter du 25 avril marquant la création de l'Etat d'Israël, au mont Herzl, non loin de Yad Vashem.
Mercredi soir, M. Netanyahu avait, dans une allocution prononcée à Yad Vashem, établi un lien entre l'Iran et le nazisme.
"Les gens qui refusent de voir la menace iranienne n'ont rien appris de la Shoah. Ils ont peur de dire la vérité, qu'aujourd'hui comme à cette époque-là il y a des gens qui veulent anéantir des millions de Juifs. C'est un mépris de la Shoah et une insulte à ses victimes", avait-t-il affirmé.
Le gouvernement israélien multiplie depuis des mois les déclarations sur une éventuelle intervention militaire contre les sites nucléaires iraniens. L'Etat hébreu, comme nombre de pays occidentaux, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire, ce que dément l'intéressé.
Israël compte plusieurs dizaines de milliers de survivants de la Shoah, pour la plupart largement octogénaires.19 avril 2012 - 22H48- Holocauste -AFP - Des jeunes hommes, drapés dans le drapeau israélien, se recueillent devant des fils barbelés au camp d'Auschwitz-Birkenau, à l'occasion de la journée annuelle de la Shoah.
ISRAEL. Journée de commémoration des victimes de la Shoah
Ce 27 janvier, le discours prononcé par l’ambassadeur Christophe Bigot à l’institut Masuah au nom du corps diplomatique.Madam Minister of Culture and Sports (Limor Livnat, MK, Minister of Culture and Sports) Mr. Deputy Minister of Foreign Affairs (Daniel Ayalon) Mr. Chairman of Masuah (Shraga Milstein) Mr. Dean of the Diplomatic Corps (Henri Etoundi Essomba) Ambassadors, members of the Diplomatic Corps, Dear Friends,
On behalf of the international community , let me thank the Masuah institute, Shraga Milstein and Aya Ben Naftalay for their initiative and their invitation and their so precious and valuable work in direction of the youth, to allow them to grasp the unbearable essence of the Shoah. The International Holocaust Remembrance Day, which was established by the United Nations General Assembly in November 2005, is a very special and unique moment. A time to remember. A personal and collective journey, a painful and necessary one, toward the unspeakable past. Specially here in Israel, which was created to harbor the jewish people.
66 years after the liberation of the concentration camp of Auschwitz-Birkenau by the Soviet Union troops, memory must be constantly maintained and revived. Like that flame that all officials who are visiting Yad Vashem rekindle. The flame is there and is not extinguished. But if we do not revive it, we could end up, little by little, not seeing it anymore.
“Remember. Do not forget” “Lizkor. Ve lo Lishkoach”.
We must therefore constantly rekindle the flame of memory. To keep alive the six million jews, six millions martyrs of the Shoah, six millions lives, destinies, faces, names and dreams, each of one different, united in the same tragedy. To prevent such atrocities from ever happening again. It is our duty.
The flame of memory must also be a clear warning. To all tempted to take the path of a dangerous trivialization. To anyone tempted to deny the obvious in their speeches. To those who dare denying the horror. Even words, speeches can be intolerable, any form of anti-Semitism, of intolerance against races or religions. They shall not be tolerated. They shall be condemned vigorously and fought.
This is our message today, here at Tel Yitzhak, at the Masuah institute for holocaust studies. This is the message of every man, woman, child gathered today around the world, to commemorate the victims of the Shoah.
As Nobel prize Elie Wiesel said, ‘’ceux qui ne connaissent pas leur histoire s’exposent à ce qu’elle recommence’’. We shall remember we shall also think about ourselves, our history, our actions as States and Nations. The duty of memory is also a need for introspection.
As a French man, I have to live with France darkest hours of its history, which are an insult to its values, its past and its traditions. I have to live with The Vel’ d’Hiv Roundup, on June 16th 1942, a shameful wound. I have to live with the fact that Vichy, Petain, Laval were not mere accidents and that unbearable crimes were committed in the name of my country, France. But there is also another France. A France that declared war against the nazi regime as soon as September 1939. A France that resisted. Let’s just name a righteous village, Le Chambon-sur-Lignon or an organization, the OSE (l’Oeuvre de secours aux enfants - Society for Rescuing Children).
Lest’s also pay tribute here to the 21. 000 "Righteous Among the Nations", those who risked their lives, and their family lives to save many lives. They were modest heroes, farmers, employees, neighbors who took action.
From the depths of the horror and of the unspeakable, a message of hope towards the future was born. Memory and hope should remain our guidelines.
Thus, the blood of the Shoah can become, in the words of Samuel Pisar, one of the youngest survivors of the Holocaust, at the age of 16, "the blood of Hope" (Pisar’s memoir, Of Blood and Hope).
Thank You. Toda Raba.
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