• Georges Tron va être mis en examen


    Par Europe1.fr avec Alain Acco

    Publié le 22 juin 2011 à 11h27 Mis à jour le 22 juin 2011 à 13h48

     

    Selon les informations d'Europe 1, George Tron sera déféré et présenté au juge d'instruction d'Evry mercredi après-midi. © MAXPPP

    INFO E1 - Après une 2e nuit en garde à vue, il a été déféré au parquet d'Evry mercredi.

    L'ex-ministre et député maire UMP de Draveil, Georges Tron, qui a passé une deuxième nuit en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Versailles, dans le cadre de l'enquête préliminaire sur des accusations de viol et d'agression sexuelle portées contre lui, a été déféré mercredi au parquet d'Evry. Il doit ensuite être présenté au juge d'instruction pour une mise en examen, selon les informations d'Europe 1.

    La maire adjointe de Draveil, Brigitte Gruel, a également été déférée au parquet d'Evry. Une information judiciaire a été ouverte à leur encontre des chefs de viols et agressions sexuelles en réunion ainsi que viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité, selon un communiqué du tribunal d'Evry.


    Tron conteste les accusations d'agression sexuelles

    Deux anciennes employées municipales accusent Georges Tron de "gestes déplacés", dans la foulée de leur embauche. Le maire de Draveil, sous couvert de faire de la réflexologie, leur aurait prodigué des massages des pieds qui auraient dégénéré en agressions sexuelles. Ces faits auraient eu lieu entre 2007 et 2010.

    Georges Tron conteste avec force les accusations de viols et d'agressions sexuelles qui sont portées contre lui. Une autre collaboratrice de Georges Tron, également placée en garde à vue lundi, avait été remise en liberté mardi après-midi.


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  • La garde à vue de Georges Tron prolongée de 24 heures
     
    Le parquet d'Evry a décidé de prolonger la garde à vue de l’ex-secrétaire d’État à la Fonction publique. Visé par deux plaintes pour "viol" et "agression sexuelle", Georges Tron pourrait être mis en examen à l'issue de cette enquête préliminaire.
    Par France 2 (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    AFP - La garde à vue de Georges Tron, entamée lundi à 14H00, a été prolongée de 24 heures mardi en début d'après-midi, a indiqué à l'AFP le parquet d'Evry qui mène une enquête préliminaire sur des accusations de viol et d'agression sexuelle contre l'ancien ministre.

    La procureure d'Evry Marie-Suzanne Le Quéau était arrivée vers 13H00 dans les locaux du SRPJ de Versailles, où l'ancien secrétaire d'Etat à la fonction publique est entendu.

    A l'issue de cette garde à vue, Georges Tron sera remis en liberté ou déféré devant la justice en vue d'une éventuelle mise en examen par un juge d'instruction.

    Une des adjointes de M. Tron à la mairie de Draveil ainsi qu'une employée municipale ont également été placées en garde à vue.

    Ces mesures font suite à l'enquête préliminaire déclenchée par deux plaintes d'anciennes employées municipales déposées le 25 mai, accusant Georges Tron et son adjointe.

    Quatre jours plus tard, Georges Tron avait quitté ses fonctions de secrétaire d'Etat à la Fonction publique.

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  • Préfet ERIGNAC :YVAN COLONNA condamné à la réclusion perpétuelle à perpétuité

    Dans une lettre, Yvan Colonna somme Pierre Alessandri de l'innocenter
     
    La cour d'assises spéciale de Paris a déclaré Yvan Colonna coupable de l'assassinat du préfet de Corse Claude Érignac en 1998. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, le berger de Cargèse va se pourvoir en cassation, selon son avocat.    ERIGNAC
    Par France 2 (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    AFP - Yvan Colonna, déclaré coupable pour la troisième fois de l'assassinat en 1998 du préfet de Corse Claude Erignac, a été condamné lundi à la réclusion criminelle à perpétuité sans peine de sûreté par la cour d'assises spéciale de Paris.

    A l'énoncé du verdict, qui ne prévoit pas cette peine de sûreté qu'avait réclamé le ministère public, le berger de Cargèse a crié "Je suis innocent" et a quitté le box des accusés après avoir embrassé son fils Jean-Baptiste, 21 ans, et son frère Stéphane.

    L'un de ses avocats, Me Antoine Sollacaro, a immédiatement annoncé l'intention de son client de se pourvoir en cassation.

    Auparavant, le visage tendu, Yvan Colonna, avait écouté le président Hervé Stephan, se tournant se temps à autre vers sa famille, notamment sa nouvelle épouse qui s'est mise à pleurer après qu'il a été déclaré coupable de tous les faits qui lui sont reprochés au terme d'un délibéré d'environ sept heures.

    Le président a lu une motivation détaillée du verdict, déclarant Yvan Colonna, 51 ans, coupable d'avoir participé à l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella où l'arme du crime avait été dérobée, en septembre 1997, et à l'assassinat du préfet, le 6 février 1998 à Ajaccio.

    "Yvan Colonna a tenu le rôle du tireur lors de l'assassinat", a jugé la cour.

    Dans la matinée, avant que la cour se retire pour délibérer, Colonna avait une dernière fois clamé son innocence : "J'ai jamais tué personne, j'ai jamais pensé tuer quelqu'un, j'ai jamais imaginé participer au meurtre de quelqu'un".

    Avant sa déclaration d'une dizaine de minutes pendant laquelle il a dit son "stress" et sa "peur", il avait pu échanger quelques mots depuis le box des accusés avec son fils Jean-Baptiste, présent pour la première fois au procès et qu'il a dit ne pas avoir vu depuis "sept mois".

    "J'en suis à huit ans de prison pour un crime que je n'ai pas commis", avait assuré le berger de Cargèse (Corse-du-Sud), arrêté le 4 juillet 2003 au terme d'une cavale de quatre ans dans le maquis corse.

    "Je vous demande tout simplement de me croire, parce que c'est la vérité. Je ne vais pas vous supplier, ça ne se fait pas", avait-il dit aux neuf magistrats professionnels qui composent la cour.

    "Je suis fatigué, très fatigué de me battre depuis des années. J'ai envie de rentrer chez moi, de retrouver un peu de paix".

    Les magistrats ont motivé leur verdict, répondant à une liste de 36 questions, rejetant dix questions subsidiaires qui lui avaient été soumises par la défense.

    Jugé depuis le 2 mai, Yvan Colonna, qui n'a cessé de clamer son innocence, a été condamné deux fois à perpétuité. Le verdict d'appel en 2009, alourdi d'une période de sûreté de 22 ans, a été annulé par la Cour de cassation pour vice de forme.

    En l'absence d'éléments matériels, l'accusation reposait principalement sur les mises en cause d'Yvan Colonna par plusieurs des six membres du commando condamnés en 2003 pour le crime et par leurs épouses.

    Faites durant leurs gardes à vue en mai 1999 et réitérées devant un juge d'instruction, ces accusations n'ont été rétractées que des mois, voire des années plus tard. La cavale d'Yvan Colonna (1999-2003) est aussi considérée comme un élément à charge.

    Ses avocats avaient demandé à la cour de l'acquitter au bénéfice du doute. Ils ont insisté sur les "irrégularités" de l'enquête et dénoncé une instruction menée uniquement "à charge".

    Ils avaient demandé à la cour de ne pas "sacraliser" la parole de ses accusateurs, auxquels la police aurait, selon eux, "soufflé" le nom d'Yvan Colonna, qu'ils soupçonnaient "depuis décembre 1998".

    Auditionnés fin mai, certains membres du commando ont une nouvelle fois affirmé qu'Yvan Colonna n'avait pas participé à leurs actions. Mais comme aux deux premiers procès, leurs silences et non-dits ont pesé.

     

    Dans une lettre, Yvan Colonna somme Pierre Alessandri de l'innocenter
    Dans une lettre, Yvan Colonna somme Pierre Alessandri de l'innocenter
    Jugé pour la troisième fois dans l'assassinat du préfet de Corse Claude Érignac en 1998, Yvan Colonna aurait écrit en décembre à Pierre Alessandri, l'auteur du meurtre, pour lui demander de le "tirer d'affaire".    ERIGNAC
    Par Dépêche (texte)
     

    REUTERS - Yvan Colonna, jugé pour la troisième fois aux assises spéciales de Paris pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, avait, dans une lettre envoyée en décembre, menacé Pierre Alessandri et lui avait demandé de le tirer d'affaire, rapportent samedi matin les radios Europe 1 et RTL.
     
    Pierre Alessandri, comme trois autres protagonistes, avait d'abord accusé Colonna à partir de mai 1999, avant de se rétracter en octobre 2000. Finalement condamné à perpétuité en 2003, il a déclaré en 2004 qu'il était le véritable auteur des coups de feu.
     
    Jeudi dernier, il a confirmé à la cour d'assises de Paris le nouveau récit d'Yvan Colonna pour tenter de démontrer son innocence. Selon cette nouvelle version, apparue cette semaine, Colonna avait été contacté pour faire partie du groupe de tueurs mais avait refusé, ce qui avait suscité un sentiment de rancune amenant ensuite les auteurs du crime à le mettre en cause à tort.
     
    Selon les deux radios, le président de la cour d'assises a dévoilé vendredi l'existence d'une lettre manuscrite de quatre feuillets, rédigée en langue corse, qu'a écrite et envoyée Yvan Colonna à Pierre Alessandri en décembre dernier, avant l'ouverture de l'actuel procès.
     

    La lettre, datée du 19 décembre 2010, a été saisie dans la cellule d'Alessandri et, d'après les avocats, il s'agirait bien de l'écriture d'Yvan Colonna, précise Europe 1.

     
    Dans cette lettre, Colonna parle d'amitié trahie, reproche à Alessandri de ne pas avoir dit qu'il était innoncent, de l'avoir sacrifié et "balancé", et lui demande de le tirer d'affaire.

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  • L'épouse et les proches de Ben Laden en vie et "pris en charge"

    LEMONDE.FR avec AFP | 03.05.11 | 20h38  •  Mis à jour le 03.05.11 | 21h01  BEN LADEN

     

     

     Outre Oussama Ben Laden, trois hommes et une femme ont été tués dans l'opération des forces spéciales américaines.

    Outre Oussama Ben Laden, trois hommes et une femme ont été tués dans l'opération des forces spéciales américaines.AP/Musadeq Sadeq

     

    Oussama Ben Laden n'était pas armé lorsqu'il a été tué dans une opération commando américaine, dimanche au Pakistan, a indiqué, mardi 3 mai, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, et son épouse a été seulement blessée. Pendant cette attaque, "il existait une inquiétude sur le fait que Ben Laden s'opposerait à l'opération de capture, et en effet, il a résisté", a ajouté M. Carney.

    "Dans la pièce, il y avait une femme avec Ben Laden, l'épouse de Ben Laden, qui s'est précipitée sur les assaillants américains. Elle a reçu une balle dans la jambe, mais elle n'a pas été tuée", a précisé le porte-parole. Lundi, des responsables américains avaient indiqué que cette femme avait été utilisée comme bouclier humain pour protéger le chef d'Al-Qaida et qu'elle avait été tuée.

    FEMMES ET ENFANTS

    "Des questions ont été posées sur l'endroit où se trouvent les membres de la famille d'Oussama Ben Laden", a indiqué par ailleurs dans un communiqué le ministère des affaires étrangères pakistanais. "Ils sont tous en de bonnes mains et pris en charge conformément à la loi", a précisé le ministère, selon lequel les parents du chef d'Al-Qaida seront par la suite remis à leurs pays d'origine.

    Le communiqué ne précise pas leur nombre ni leur lien de parenté avec Oussama Ben Laden, mais un responsable de la sécurité a déclaré que seize membres de la famille Ben Laden étaient entre les mains des Pakistanais, tous des femmes ou des enfants. "Il y a des femmes et des enfants, mais pas d'homme adulte", a-t-il dit, les décrivant comme étant majoritairement originaires d'Arabie saoudite.

    Le responsable a souligné que certains faisaient l'objet de soins et que d'autres étaient en état de choc, leurs nationalités respectives n'avaient pas encore été établies avec exactitude. Un responsable américain avait déclaré lundi que, outre Oussama Ben Laden, trois hommes et une femme avaient été tués dans l'opération des forces spéciales américaines. Il avait ajouté que deux des hommes étaient des messagers ayant toute la confiance du chef d'Al-Qaida et que le troisième serait un fils adulte de ce dernier.

    La photo du cadavre de Ben Laden est "atroce"

    La photo de la dépouille d'Oussama Ben Laden est "atroce", a affirmé, mardi, le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, soulignant que l'administration américaine n'avait pas encore décidé si elle allait diffuser ou non un cliché du corps du chef d'Al-Qaida, tué dimanche. "Je serai franc, la publication de photos d'Oussama Ben Laden après cette fusillade est une affaire sensible, et nous évaluons s'il est nécessaire de le faire", a déclaré M. Carney au cours d'un point de presse. La question est de savoir, selon M. Carney, si une telle publication "sert ou dessert nos intérêts, pas seulement ici mais dans le monde entier".

     

    La mort d'Oussama Ben Laden

    Les faits Les talibans veulent des preuves de la mort de Ben Laden


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  • 15 avril 2011 - 14H14    DEPECHE    cour de cassation

     

    Réforme de la garde à vue: la Cour de cassation tranche pour l'application immédiate
     

    La Cour de cassation a décidé vendredi que les nouvelles règles de la garde à vue, prévoyant notamment la présence des avocats lors de tous les interrogatoires, devaient s'appliquer "immédiatement".

     

    AFP - La Cour de cassation a décidé vendredi que les nouvelles règles de la garde à vue, prévoyant notamment la présence des avocats lors de tous les interrogatoires, devaient s'appliquer "immédiatement".


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