• L'Espagne s'est qualifiée pour la finale aux dépens de l'Allemagne (1-0).

     

    L'Espagne s'est qualifiée pour la finale aux dépens de l'Allemagne (1-0)). 

     

    Voici ce que les "footeux" de L'Express ont pensé de la rencontre. Donnez vous aussi, dans les commentaires, une note, un top et un flop sur ce match.

    Un match solide, un grand classique, deux costauds en bras de fer. Et l'un a craqué. Il y aura un champion du monde inédit, ni l'Espagne ni les Pays-Bas n'ayant jamais gagné la coupe.. Soudain, ils ont eu des semelles de plomb.

    Pas le grand match du mondial, celui dont on se serait souvenu longtemps, mais une vraie intensité, et un jeu espagnol tout de même très léché.

    Le top pujol .Le buteur défenseur héroïque, ou PEDRO, au jeu si spectaculaire, mais si perso alors qu'il pouvait marquer le second but. Va pour Pedro et la beauté du jeu!
    Le flop. L'allemagne. On a perdu l'équipe qui avait enflammé jusqu'ici la compétition. Dépassés, diminués physiquement, les Allemands n'étaient ce soir que l'ombre d'eux mêmes.

    Philippe Broussard (Enquête)

    La note. 12/20. Très bon match des Espagnols. Les Allemands, eux, n'étaient pas au rendez-vous. Leur performance ressemble à celle de la France au Mondial mexicain de 1986: les Bleus avaient été excellents en huitièmes (Italie) puis en quarts (Brésil), avant de s'écrouler en demi-finale, contre l'Allemagne, justement.
    Le top. 
    Xavi et Iniesta. Il serait temps que l'un de ces deux joueurs soit récompensé par un Ballon d'or. A moins de faire une exception: un ballon d'or au duo! Le grand public ne s'en rend pas compte, obnubilé qu'il est par les stars aux profils de top-models mais ces deux-là sont des joueurs fantastiques.
    Le flop. La défense allemande. Sur le but, l'espagnol Pujol arrive de loin, de très loin, mais personne ne peut l'empêcher de marquer. Cela dit, franchement, comment en vouloir aux Allemands face à une telle équipe?

    Thierry Sabatier (Rédaction technique)

    La note. 16/20. Une demi-finale de coupe du monde. Tendue, âpre, étriquée par la peur de perdre. Peu d'occasions, mais un esprit sportif admirable et aucun vilain geste. La mécanique à l'huile d'olive de la Roja est un bonheur: ça glisse, fluide, imbattable.
    Le top. Puyol. Pour sa rage de jouer. Et toute l'équipe d'Espagne, trop forte pour les Allemands. Un chat qui joue avec une pelote. Un seul regret: le but vient sur coup de pied arrêté. Il manque un but construit pour avoir les félicitations. Une envie: les deux meilleures équipes européennes vont s'affronter en finale. Quel que soit le vainqueur, ce sera une première. Jouez, messieurs!

    Matthieu Deprieck (Web)

    La note. 11/20. On attendait une opposition de style, on l'a eu. Mais on attendait un match sous tension, et on ne l'a pas vu. Les Allemands ont souffert en serrant les dents pour ensuite lancer des contre-attaques, trop peu nombreuses. Les Espagnols ont multiplié les passes et les dribbles, mais trop lents, ils n'en ont jamais profité.
    Le top. Mesut Ozil. Malgré la défaite et son match en-dessous des précédentes rencontres, voilà un véritable numéro 10, capable de se farcir trois joueurs, uniquement pour libérer des espaces, capable de voir le bon appel, capable de remonter la balle pour sauter le milieu adverse.
    Le flop. La lenteur espagnole. A quoi sert un bon dribble ou un enchaînement de passes si c'est pour temporiser derrière? Les Espagnols voulaient entrer dans le but balle au pied, pour cela, il aurait fallu jouer en première intention durant tout le match. On mettra ça sur le coup de la fatigue et du stress. En espérant que pour la finale, les Espagnols retrouveront leur spontanéité.
    Autre flop. Les joueurs allemands. Pas à la hauteur de ce qu'ils nous avaient laissé espérer après leurs cartons face à l'Angleterre et 
    à l'Argentine. L'insouciance de la jeunesse qui avait apporté tant de fraîcheur dans les matches précédents s'est effacée face à l'enjeu. Certainement un manque d'expérience, mais on les reverra.

    Julien Bordier (Web)

    La note. 10/20. Les Allemands étaient carbos et la pelouse -vue de loin ça ressemblait plutôt à un terrain de rugby après le passage des Springboks- n'a pas favorisé le jeu espagnol façon "toca-toca". D'ailleurs, le but est un bon coup de boulard de Carles Puyol!
    Le top. Pays-Bas-Espagne. Une finale inédite et ouverte.
    Le flop. L'arbitrage. Ecore une fois, pas à la hauteur de l'enjeu.

    Emilie Lévêque

    Le match. 12/20. Je me suis ennuyée, j'ai eu l'impression de voir un France-Italie... Le jeu allemand a été étouffé par la défense et le milieu espagnols; la domination espagnole n'est pas contestable mais la Roja n'a pas montré une réelle efficacité. Au final un 1-0 mérité sans doute, mais une victoire sans éclat, sur un coup de folie de Puyol et une froide maîtrise de l'ensemble de la Roja.
    Le Top. Miroslav Klose. L'un des "vétérans" de cette très jeune équipe d'Allemagne, qui, à l'inverse de ses jeunes coéquipiers, n'était pas paralysé par la peur de perdre en demi-finale et a été le seul a donné une impulsion dans cette Mannschaft. Et, fait rare à signaler, l'arbitrage, parfait.
    Le Flop. La Mannschaft. Si dynamique et si efficace lors des précédents matchs, si engourdie lors de ce match. L'équipe d'Espagne: si elle est vraiment la meilleure équipe du moment, pourquoi tant de victoires sur 1-0 à l'arrachée, pourquoi si peu d'éclats et de rêve?

    Clément Daniez (Web)

    Le match. 11/20. Que de frustration devant ce match. A l'image d'un mondial globalement moyen. On n'a cessé d'espérer mieux et plus. En vain. L'Espagne a dominé avec lenteur, l'Allemagne n'a pas su imposer son jeu de contre et sa vitesse. On est pas très optimiste sur la qualité de la finale.
    Le top. Carles Puyol. Voila un défenseur qui n'est pas le plus fin des techniciens mais possède un mental en titane et sait galvaniser son équipe quand c'est nécessaire. Puyol est à la Roja ce que Laurent Blanc a pu être pour les Bleus. Ce n'est pas un hasard si c'est lui, et non un autre, qui marque l'unique but de la rencontre.
    Le flop. Thomas Muller. La révélation de ce Mondial. L'attaquant de Munich était le liant de cette attaque efficace (Klose), entreprenante (Podolski) et inventive (Ozil). Sa suspension pour le plus important des matchs a pesé sur le jeu allemand. Sa vitesse et son audace aurait permis à la Mannschaft de mieux résister à la Roja

    FAITES VOUS AUSSI VOTRE ANALYSE ET COMMUNIQUEZ NOUS VOS REFLEXIONS SUR CE MATCH ET SUR CELUI A VENIR....


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