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    L'Etat au chevet de l'Afap

    Après l'annonce de la démission de Jean-Luc Vergne, président de l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), l'organisme sera suivi par le Ciri, " l'infirmerie des entreprises."

    L'Entreprise avec AFP, publié le <time datetime="2012-06-07">07/06/2012 à 13:38</time>

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    Avis de gros temps pour l'Afpa. Le président de l'association de formation, Jean-Luc Vergne a démissioné mercredi 6 juin.

    M. Vergne, qui ne s'entendait guère avec son directeur général, Philippe Caïla, selon une source interne, a annoncé sa décision lors de deux réunions exceptionnelles du Conseil d'administration et du Conseil d'orientation.

    L'association est désormais suivie par le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri), organisme chargé d'aider les entreprises en difficulté. C

    Constatant les "difficultés importantes de positionnement et de financement" de l'Afpa, ils s'engagent de façon urgente à "sécuriser l'accès aux financements" de l'association après le désengagement de l'un de ses principaux financeurs Dexia, première banque victime de la crise de la dette.

    Un "nouveau cadre stratégique" sera ensuite défini pour l'Afpa afin "d'assurer la pérennité de son modèle économique", écrivent-il en étrillant "les choix désastreux effectués par les gouvernements successifs depuis 2004".

    Ce jeudi, le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a écrit au ministre du Travail, Michel Sapin, pour réclamer "une réunion rapide" de l'ensemble des acteurs (interlocuteurs sociaux, Etat, régions) sur "le devenir de l'Afpa".

    Problèmes de trésorerie

    Alors que la trésorerie de l'Afpa est en déficit de 12 millions d'euros, selon FO, "il n'est pas pensable de laisser mourir l'Afpa", qui "a su depuis plus de 60 ans répondre aux besoins de qualification des salariés et des demandeurs d'emploi".

    La CGT a souligné pour sa part "le grave danger qu'il y aurait de précipiter l'association dans une double crise financière et politique" au moment où "les pouvoirs publics n'ont peut-être jamais eu autant besoin du savoir-faire de l'Afpa pour faire face à la multiplication des plans sociaux".

    La confédération souligne la "responsabilité écrasante du gouvernement Sarkozy" dans cette situation.

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