L’ex-urgentiste bayonnais, Nicolas Bonnemaison, a été hospitalisé d’urgence, samedi 31 octobre. Il a été retrouvé inanimé dans sa voiture à Tosse, dans les Landes. Son pronostic vital est engagé.
Après avoir été acquitté de tous les chefs d’accusations en première instance à Pau en juin 2014, M. Bonnemaison a été condammné fin octobre à deux ans de prison avec sursis par la Cour d’assises du Maine-et-Loire pour avoir délibérément donné la mort à une patiente, Françoise Iramuno, avec la circonstance aggravante de connaître sa particulière vulnérabilité. Il a été en revanche acquitté pour des faits similaires concernant six autres patients.
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« Pas un assassin »
L’avocat général, Olivier Tcherkessoff, avait requis cinq ans de prison avec sursis contre l’ex-urgentiste, tout en reconnaissant qu’il n’est « pas un assassin, pas un empoisonneur au sens commun de ces termes ».
Dans ce dossier devenu depuis 2011 emblématique de l’euthanasie et de l’extrême fin de vie, Nicolas Bonnemaison encourait la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir abrégé, par injections de sédatifs ou d’un médicament à base de curare, la vie de sept patients âgés, incurables, en 2010 et 2011 à l’hôpital de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
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