• L'INSEE annonce une baisse surprise du chômage début 2015 après un pic fin 2014

    L'INSEE annonce une baisse surprise

    du chômage début 2015

    après un pic fin 2014

    Le taux de chômage a baissé de 0,1 point au premier trimestre, après avoir atteint un niveau historiquement haut en fin d'année dernière. Les jeunes restent particulièrement touchés.   lien

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    Le ministère de l'Économie à Paris. (Illustration)
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    Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
    Le ministère de l'Économie à Paris. (Illustration) </figcaption> </figure>

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    Un répit sur le front du chômage: son taux a baissé à 10,0% de la population active métropolitaine au premier trimestre (-0,1 point), après avoir atteint fin 2014 son plus haut niveau depuis fin 1997, selon l'Insee.

    Selon l'Institut, la statistique baisse également de 0,1 point en incluant l'Outre-mer (10,3%) au premier trimestre, durant lequel la France a aussi connu un rebond de croissance. Sur un an, le taux, mesuré par l'Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), augmente de 0,2 point en métropole et de 0,1 point en France entière.

    Prudence sur les résultats, presque 1 jeune sur 4 est au chômage

    Néanmoins, ces évolutions sont à analyser avec prudence, car elles se situent dans la marge d'erreur de +/-0,3 point de la statistique de l'Insee. L'organisme public a révisé à la hausse son taux de chômage au quatrième trimestre 2014, à 10,1%, un niveau plus atteint depuis fin 1997. Cette année-là, la statistique avait atteint son pic historique, à 10,4% en métropole. La baisse observée début 2015 est une surprise, car l'Institut s'attendait dans ses dernières prévisions à des taux de 10,1% en métropole et de 10,5% avec les départements ultramarins. Par catégorie d'âge, la baisse ne concerne que les seniors, dont le taux recule de 0,4 point à 6,4%.

    En revanche, les jeunes voient leur situation se dégrader de 0,2 point: près d'un quart des actifs de moins de 25 ans (24,1%) sont au chômage. La hausse est encore plus forte sur un an (+1,2 point). Indicateur encourageant: le sous-emploi se stabilise. Cette situation concerne 6,5% des actifs, essentiellement des travailleurs à temps partiel qui souhaiteraient travailler davantage. Cependant, la baisse globale du chômage est à relativiser, car elle coïncide avec des baisses du taux d'emploi et du taux d'activité. Cela peut signifier qu'une partie des chômeurs n'a pas trouvé d'emploi mais est sortie de la population active.

    Flou autour des chiffres réels

    Cette analyse est confortée par le fait que le "halo autour du chômage" est en "nette hausse": +71.000 sur le trimestre et +104.000 sur un an. Ce "halo" mesuré par l'Insee réunit 1,5 million de personnes qui souhaitent travailler mais ne sont pas disponibles immédiatement ou ne cherchent pas activement un emploi. Au total, l'Insee a recensé 2,858 millions de chômeurs en métropole, soit 38.000 de moins (-1,3%) que fin 2014. Sur un an, la hausse est de 55.000 chômeurs (+2,0%).

    Ces chiffres sont divergents de ceux de Pôle emploi, qui recensait fin mars sur ses listes 3,51 millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité. L'opérateur avait constaté une hausse de 9.100 personnes sur le trimestre (+0,3%) et de 163.400 sur un an (+4,9%). Depuis, le chiffre de Pôle emploi a de nouveau augmenté de 26.200 inscrits en avril, pour atteindre le record de 3,53 millions.

    Prévisions légèrement supérieures pour le deuxième trimestre

    L'écart entre les deux indicateurs s'explique par le fait qu'ils ne mesurent pas le chômage de la même manière: Pôle emploi recense les demandeurs d'emploi enregistrés sur ses listes alors que l'Insee mesure son taux, seul indicateur reconnu internationalement, à partir d'une enquête effectuée chaque trimestre auprès de 110.000 personnes. Selon les dernières prévisions de l'Insee et de l'OCDE, le taux de chômage devrait atteindre 10,2% au deuxième trimestre. Pour l'Organisation de coopération et de développement économiques, le taux se replierait ensuite légèrement à 10,1% fin 2015 et 10,0% fin 2016.

    Des prévisions qui confortent celles du ministre du Travail François Rebsamen, qui attend "une baisse du nombre de demandeurs d'emploi en fin d'année". Le président François Hollande a assuré à plusieurs reprises qu'il n'aurait pas la légitimité pour briguer un second mandat en 2017 si le chômage ne baissait pas d'ici à cette échéance.

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