• L'Italie et la Belgique rassurent enfin les marchés

    L'Italie et la Belgique rassurent enfin les marchés

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    Par Roland Laskine Publié <time datetime="28-11-2011T13:44:00+02:00;" pubdate="">le 28/11/2011 à 13:44</time> Réagir
    Les investisseurs internationaux ont répondu «présent» pour l'Italie et la Belgique.
    Les investisseurs internationaux ont répondu «présent» pour l'Italie et la Belgique. Crédits photo : © Dinuka Liyanawatte / Reuters/REUTERS

    Les taux d'intérêt se détendent en Europe dans la perspective de prises de décisions radicales sur le front de la lutte contre les déficits. Les rumeurs d'intervention du FMI rassurent aussi.

    C'est dans un contexte de crise profonde, marquée par un avertissement de l'OCDE qui exhorte les pays européens de trouver une solution à la crise des dettes souveraines qui menace de s'étendre à tous les marchés de la planète, que l'Italie et la Belgique se sont présentées sur le marché des capitaux aujourd'hui.

    Difficile d'affirmer que ces émissions ont été de francs succès, mais elles sont tout de même parvenues à rassurer le marché. L'Italie a levé 567 millions d'euros à un taux élevé de 7,3 %, en sachant que la faiblesse de cette émission située dans le bas de la fourchette annoncée par le Trésor italien, s'explique par la volonté des autorités du pays de limiter les montants levés sur le marché. Car la demande a été soutenue, puisqu'elle aurait porté sur 1,225 milliard d'euros. Les rumeurs, démenties dans la matinée, selon lesquelles le FMI serait sur le point d'avancer 400 à 600 milliards d'euros pour aider le pays à sortir de la crise ont il est vrai contribué à redonner du baume au cœur des opérateurs.

    Vers une modification des traités européens.

    La Belgique est de son côté parvenue à lever 2 milliards d'euros à un taux très élevé de 5,65 %, mais là aussi les investisseurs ont répondu «présent» sans se faire prier.

    Le succès de ces opérations a conduit à une détente des conditions d'emprunt dans la zone euro, avec des taux d'intérêt à 10 ans en repli pour la plupart des pays, dont l'Italie à 7,02 %, l'Espagne à 5,56 %, la Belgique à 5,61 % et la France à 3,55 %. Seule l'Allemagne voit ses conditions d'emprunt poursuivrent leur rattrapage à la hausse, avec une rémunération à 10 ans remontée à 2,30 %.

    Les marchés attendent des avancées décisives sur le front de la réduction des dettes souveraines, avec une modification prochaine des traités européens qui conduira à un renforcement des pouvoirs de contrôle de la Commission européenne sur l'établissement des budgets nationaux. C'est exactement ce que réclament les investisseurs internationaux depuis des mois.

    A l'opposé, selon certaines rumeurs de marché, la Lettonie qui souhaitait lever des capitaux aujourd'hui ne serait pas parvenue à séduire les investisseurs. Ceux-ci se disent sans doute qu'il y a déjà assez à faire du côté des membres actuels de l'euro, sans avoir à prendre des risques supplémentaires sur les futurs candidats !

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