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La Grèce rejette la dernière proposition de ses créanciers
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D'après une source gouvernementale grecque, les propositions de l'UE et du FMI contiennent des mesures "récessives". Le programme de financement sur cinq mois est aussi jugé "tout à fait insuffisant".
</header>Angela Merkel et Alexis Tsipras le 23 mars 2015 à Berlin. (TOBIAS SCHWARZ / AFP)<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"><header>Partager</header> </section></aside></article><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="obs-article-brelated">
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Le dernier plan de renflouement proposé à la Grèce par ses créanciers (UE et FMI), en échange de réformes et d'efforts budgétaires, "ne peut être accepté" car il contient des mesures "récessives" et un programme de financement sur cinq mois "tout à fait insuffisant", a déclaré vendredi 26 juin une source gouvernementale grecque. "La proposition des institutions (UE, FMI) au gouvernement grec était de légiférer immédiatement sur des mesures profondément récessives (...) en tant que condition d'un financement sur cinq mois, cependant tout à fait insuffisant", déplore dans une note le gouvernement grec.
Une offre, prévoyant une prolongation de cinq mois du programme d'aide dont bénéficie la Grèce et un paquet d'au moins 12 milliards d'euros à verser en quatre temps jusqu'en novembre, a été faite par les Européens et le FMI, selon un document qui a fuité vendredi. La note du gouvernement grec confirme le détail de cette proposition qui prévoit notamment de verser à Athènes 1,8 milliard d'euros en urgence, moyennant un vote du Parlement grec, pour éviter le défaut de paiement au 30 juin, date à laquelle la Grèce doit rembourser un prêt de quelque 1,5 milliard d'euros au Fonds monétaire international.
Vers un nouveau mémorandum?
Une partie des 12 milliards serait ensuite versée en fonction de la mise en oeuvre concrète des mesures votées. "Il est évident que la proposition des institutions, même sans prendre en compte les mesures récessives et socialement destructrices qu'elle prévoit, laisse un important trou de financement pour la période d'extension de cinq mois (du programme d'aide, ndlr) et, encore plus inquiétant, mènerait à une nouvelle négociation difficile, et un nouveau mémorandum (d'austérité, ndlr) à la fin de l'année", affirme cette source gouvernementale.
(avec AFP)
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