• La Lettre W

    Un air de Walkyries

     

    Du fin fond des temps, caché dans nos mémoires  revient  l’air Wagnérien

    Si puissant et si fort, portant les Walkyries et leur mythe vivant, si malsain.

    Il martèle nos tempes venu de Westphalie, franchissant  la Bade –Württemberg,

    Portant avec lui des accents Wisigoths, implacables, chargés du feu  des enfers…

    Il se trouve toujours quelqu’un, comme le dit DarWin, pour choisir cette voie

    Est-ce une évolution, le bruit des Winchesters arrosé de Whisky montant du fond des bois ?

    Le Western a son charme en divertissement, mais devient tragédie dans la réalité !

    Le poète  Goethe donne au pauvre Werther un destin romantique, que clôt un pistolet …

    Pourquoi toujours en nous ce côté noir, celui des Walkyries remontant au Wahöll

    Chevauchant, emportant  les âmes des morts, harpies qui par leur cri  ébranlent le Bémol.

     Brünhild  trahissant son père Wotan, déchaîne  sur nous ses sœurs, vierges guerrières,

    Rejaillissant parfois du fond de leur abîme, crachant leur fureur et leur hargne meurtrière.

    Nous les préférerons se produisant salle Wagram, bien assis,  nous en écouterons l’opéra lyrique :

    Souhaitons  que ces temps restent dans les livrets, éloignons à jamais la tentation tragique.


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