• La perte d'un proche augmente le risque cardiovasculaire

    09 janvier 2012 - 23H54  

    La perte d'un proche augmente le risque cardiovasculaire
     

    Le risque d'avoir une crise cardiaque ou une attaque cérébrale s'accroît nettement avec la disparition d'un être cher et diminue durant les quatre semaines après le décès de cette personne, indique une étude publiée lundi aux Etats-Unis.

     
    Le risque d'avoir une crise cardiaque ou une attaque cérébrale s'accroît nettement avec la disparition d'un être cher et diminue durant les quatre semaines après le décès de cette personne, indique une étude publiée lundi aux Etats-Unis.

    AFP - Le risque d'avoir une crise cardiaque ou une attaque cérébrale s'accroît nettement avec la disparition d'un être cher et diminue durant les quatre semaines après le décès de cette personne, indique une étude publiée lundi aux Etats-Unis.

    Cette recherche menée auprès de 1.985 adultes ayant survécu à une attaque cardiaque montre qu'après le décès d'une personne proche, le risque d'accident cardio-vasculaire est 21 fois plus élevé que la normale le premier jour suivant la mauvaise nouvelle et reste près de six fois plus grand la première semaine.

    Ensuite, ce risque continue à nettement diminuer au cours du mois.

    "Le personnel soignant et les médecins ainsi que les personnes en deuil elles-mêmes doivent savoir qu'elles courent un plus grand danger de crise cardiaque dans les premiers jours et semaines après avoir appris le décès d'un être cher", explique le Dr Murray Mittleman, un cardiologue et épidémiologiste à la faculté de médecine de Harvard (Massachusetts, nord-est), un des principaux auteurs de cette communication.

    Les auteurs de cette étude ont calculé que le risque d'attaque cardiaque augmentait fortement durant la première semaine de la mort d'un proche allant de un pour 320 personnes chez les sujets ayant un coeur fragile à un pour 1.394 chez ceux qui sont les moins vulnérables.

    Cette étude est la première à se concentrer sur les dangers d'attaque cardiaque durant les quelques premiers jours consécutifs au décès d'un proche, indiquent les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Circulation, le journal de l'American Heart Association.

    Les veuves ont un plus grand risque de mourir de crises cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) comptant respectivement jusqu'à 53% des décès, selon cette étude.

    Pour cette étude, les auteurs ont examiné les statistiques et interviewé des patients hospitalisés à la suite d'une crise cardiaque ou d'un AVC confirmés de 1989 à 1994.


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