Des tests ADN confirment le décès de Mourad Gharsalli, selon un tweet de Moez Sinaoui, le porte-parole de la présidence de la République. Mourad Gharsalli, 28 ans, a été abattu vendredi avec quatre autres jihadistes présumés lors d'une opération sécuritaire à Jebel Orbata, dans la région de Gafsa, dans le centre-ouest du pays. Le jihadiste faisait l'objet de plusieurs avis de recherches.
Il était considéré par le ministère de l'Intérieur tunisien comme l'un des bras droit de Lokmane Abou Sakhr, chef de la Katiba Okba Ibn Nafaa, liée à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Une cellule traquée depuis 2012 et responsable de la mort de dizaines de soldats et policiers dans les montagnes de l'ouest à la frontière avec l'Algérie. Selon les autorités tunisiennes, ce groupe est également responsable de l'attentat contre le musée du Bardo du 18 mars dernier qui avait fait 22 morts, bien que cette attaque ait été revendiquée par l'organisation Etat islamique.
Mourad Gharsalli était accusé d'avoir participé à plusieurs attaques dans le pays, notamment celle du domicile de Lotfi Ben Jeddou, l'ancien ministre de l'Intérieur, à Kasserine, en mai 2014. Quatre policiers qui surveillaient le bâtiment avaient été tués et deux autres blessés.