• Narbonne Philippe Lucas pose son sac, ses sandales et ses chronos à la piscine

    Midi Libre
    21/09/2012, 09 h 51 | Mis à jour le 21/09/2012, 10 h 02
    Philippe Lucas, entre Jacques Bascou et Didier Codorniou : "Je sais ce que j’ai dans la tête".
    Philippe Lucas, entre Jacques Bascou et Didier Codorniou : "Je sais ce que j’ai dans la tête". (OLIVIER GOT)

    "J’aime bien les gens ambitieux qui vous donnent les moyens. C’est rare..." On ignore qui étaient les cibles, a contrario, de cette pique mais, visiblement, le courant passe entre Philippe Lucas, l’emblématique entraîneur de natation ; Jacques Bascou, président du Grand Narbonne, et Didier Codorniou, 1er vice-président en charge des équipements sportifs.

    Hier, lors d’une conférence de presse ô combien attendue, le trio a dévoilé le partenariat au terme duquel l’ancien entraîneur de Laure Manaudou va venir poser son sac, ses sandales et ses chronos au bord de la piscine olympique de l’Espace de Liberté, dans le cadre d’un "contrat d’image" d’une durée de trois ans, renouvelable.

    Un partenariat gagnant-gagnant, assurent les deux parties. Pour le Grand Narbonne, d’abord. "Il n’y avait pas meilleur ambassadeur que Philippe Lucas", estime Jacques Bascou, qui fonde sur lui de grands espoirs pour la promotion et la fréquentation future du complexe. C’est que l’équipement est chroniquement déficitaire, mais aussi vieillissant. D’où l’important programme de modernisation (4 M€ sur trois ans) qui, parallèlement, va être engagé.

    Les prestations attendues de la part du médiatique - et atypique - entraîneur sont diverses. Elles ont été dessinées à grands traits par Didier Codorniou : création d’une équipe de haut niveau “Philippe Lucas”, animation d’une école de natation “Philippe Lucas”, organisation de stages “Philippe Lucas” avec les meilleurs nageurs français et étrangers, promotion du territoire au travers de la personnalité de celui-ci...

    Une démarche sportive et économique

    Au-delà du coup de pub que s’offre Narbonne, avec le concours d’un super-VRP, c’est, assurent les deux élus communautaires, une démarche sportive qui est engagée, dans le haut niveau comme dans le sport de masse.

    C’est aussi une démarche économique, notamment au travers des stages qui doivent faire plonger l’élite française et internationale de la natation dans les bassins de l’Espace de Liberté. Retombées estimées : "Au moins 150 000 €", estime Didier Codorniou. Soit autant que le coût des prestations de Philippe Lucas pour la première année.

    "Construire du haut niveau"

    Quant à celui-ci, en rupture de base de travail, il trouve à Narbonne un... espace bienvenu. Mais si, hier, il a pleinement souscrit à la démarche du Grand Narbonne, il s’est, en revanche, montré fort discret sur le détail de son projet : "Je sais ce que j’ai dans la tête, a-t-il souri. Mes priorités, c’est de construire du haut niveau et de faire une belle école de natation". Un job à plein-temps à Narbonne ? "Non. J’y passerai beaucoup de temps, c’est sûr, mais ce n’est pas moi qui tiendrai la perche au bord du bassin".

    Même discrétion sur les stars qui pourraient le rejoindre : si Amaury Leveau ou la Roumaine Camelia Potec sont prudemment évoqués, c’est non pour l’Italienne Federica Pellegrini.

    Au final, le contrat d’image paraît aussi original que séduisant. Mais l’image, elle, demeure encore un peu floue...


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  • Montpellier Montebourg accepte le plan de Sanofi "si les syndicats sont d'accord"

    AFP
    18/09/2012, 15 h 11 | Mis à jour le 18/09/2012, 15 h 23  lien
    "Quand une entreprise fait cinq milliards de profits, comme c'est le cas dans Sanofi (...) elle a le droit de se réorganiser", a expliqué le ministre du Redressement productif
    "Quand une entreprise fait cinq milliards de profits, comme c'est le cas dans Sanofi (...) elle a le droit de se réorganiser", a expliqué le ministre du Redressement productif (AFP / PASCAL PAVANI)

    Le gouvernement n'acceptera le plan de réorganisation du groupe pharmaceutique Sanofi que "si les syndicats sont d'accord", a affirmé le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg dimanche lors de l'émission Capital sur M6.

    "Quand une entreprise fait cinq milliards de profits, comme c'est le cas dans Sanofi (...) elle a le droit de se réorganiser", a expliqué le ministre. "J'accepterai votre plan de réorganisation si les syndicats sont d'accord", poursuit-il à l'attention du laboratoire pharmaceutique.

    "Vous allez négocier avec les syndicats et nous veillerons à ce que ce soit le cas", ajoute le ministre, "sinon nous verrons comment nous réexaminons le dossier Sanofi". "Nous sommes obligés, toujours, de rééquilibrer les décisions, car elles sont parfois excessives", a-t-il souligné, précisant que le gouvernement demandera aux entreprises "de se comporter plus en industriel qu'en financier".

    La direction du groupe français a annoncé le 5 juillet une réflexion sur sa réorganisation, notamment dans la recherche, sans donner de détails. Selon les syndicats, la restructuration menace de 1 200 à 2 500 postes dans l'Hexagone, tout particulièrement à Toulouse, où la recherche occupe les 600 salariés du site, et à Montpellier, où elle représente 200 emplois sur 1 200.

    Par ailleurs, au sujet du plan social chez PSA, qui prévoit de supprimer 8.000 emplois en France et la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, M. Montebourg a qualifié ce plan de "toujours aussi inacceptable". "Ce sera difficile de sauver Aulnay", a-t-il concédé, "mais il n'y a pas qu'Aulnay, il y a Rennes, 1.500 personnes, 3.500 personnes par ailleurs."

    "Notre crainte, c'est que Peugeot taille dans ses effectifs et que les mêmes problèmes subsistent en plus petits", a continué M. Montebourg évoquant les problèmes de compétitivité et d'alliance que connaît le constructeur.


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  • Béziers La sous-préfecture obtient le contrôle des permis de conduire du département

    ARNAUD GAUTHIER
    14/09/2012, 16 h 00  lien
    Hier, le cortège a sillonné la ville et terminé aux arènes romaines.
    Hier, le cortège a sillonné la ville et terminé aux arènes romaines. (PIERRE SALIBA)

    Le préfet de région Thierry Lataste était en visite à Béziers hier. L'occasion pour lui d'annoncer que la sous-préfecture aura désormais le contrôle des permis de conduire du département. 

    Thierry Lataste était en terres biterroises hier. Nommé en juillet, le préfet de région semble vouloir maîtriser les dossiers empilés sur son bureau montpelliérain en parcourant le terrain.

    Hier, il en a profité pour annoncer une bonne nouvelle à Nicolas de Maistre, sous-préfet de Béziers. Ses services auront désormais en charge le contrôle des nouveaux permis de conduire de l'ensemble du département, une tache auparavant dévolue à la préfecture de Montpellier.

    Évidemment, tous les Héraultais ne se déplaceront pas à Béziers pour obtenir le précieux sésame mais la procédure de validation sera centralisée ici.

    Activité économique et logement

    Le préfet a également pu prendre connaissance des quelques projets de la Ville. "On a voulu que M. le préfet puisse voir de ses propres yeux, qu’il puisse avoir ça en tête quand il aura ces dossiers sur son bureau.", se félicite le maire Raymond Couderc. Et le préfet de région de conclure : "Je repars avec des idées plus précises. On a passé au moins autant de temps sur des questions d’implantations d’activité économique que sur les questions liées au logement, deux aspects importants pour le développement de la ville."


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  • Perpignan

                P.-O. : les cumulards socialistes

     

    Le 12/09/2012 à 06h00 par Frédérique Michalak | Mis à jour à 09h10   lien

     Christian Bourquin, Ségolène Neuville et Pierre Aylagas, récemment élus sénateur et députés des P.-O. devront faire un choix.

    Christian Bourquin, Ségolène Neuville et Pierre Aylagas, récemment élus sénateur et députés des P.-O. devront faire un choix.  © Photos Archives

    Trois parlementaires socialistes des Pyrénées-Orientales ont été destinataires, à la fin du mois d'août, d'un courier limpide signé Martine Aubry.

    Martine Aubry : "Notre parti doit ouvrir la voie"

     

    La première secrétaire du PS y enjoint le sénateur Christian Bourquin et les députés Ségolène Neuville et Pierre Aylagas à renoncer à l'un de leurs mandats exécutifs. "Notre parti doit ouvrir la voie en matière de non cumul des mandats", écrit-elle, entre autres.
    Ainsi, s'ils respectent les engagements pris par leur parti et 90 % des militants socialistes, Christian Bourquin devra choisir entre son mandat de sénateur et la présidence de la Région Languedoc-Roussillon.
    Ségolène Neuville entre son nouveau fauteuil de députée et celui de vice-présidente du conseil général.

    Et Pierre Aylagas entre son siège de député et sa mairie d'Argelès-sur-Mer (il a déjà abandonné son fauteuil de conseiller général).
    Parmi les nouveaux parlementaires socialistes du département, seul Jacques Cresta, démissionnaire de son siège de conseiller municipal à Cabestany, n'est pas concerné par le cumul des mandats.

    Pierre Aylagas attend que la loi soit votée

    Parmi les 128 sénateurs et 297 députés socialistes pointés du doigt au niveau national, les trois élus catalans n'ont jusqu'ici pas émis la volonté d'abandonner l'un de leurs mandats exécutifs.
    Sollicité hier, Christian Bourquin a fait savoir qu'il s'exprimerait sur le sujet «dans quelques jours, avant la fin du mois». Ségolène Neuville n'a pas répondu au message laissé sur son répondeur.

    Seul Pierre Aylagas a livré sa position. Le député-maire d'Argelès-sur-Mer déclarait hier : "J'attends maintenant que la loi (sur le non cumul des mandats) passe pour quitter un des deux mandats qu'il me reste. Je suis pourtant convaincu que les fonctions de parlementaire et de maire sont très complémentaires. C'est dommage mais je respecterai la loi".

    Quittera-t-il alors la mairie d'Argelès qu'il occupe depuis 2001 ou bien son siège de député ? "J'en parlerai avec mon conseil municipal et, comme on le fait toujours, on prendra la décision ensemble".
    Pierre Aylagas devrait donc choisir Paris et le palais Bourbon plutôt que l'hôtel de ville.

    «Etre exemplaires (et) démissionner avant la fin du mois»

    Mais pour Martine Aubry, pas question d'attendre qu'une loi soit soumise et adoptée par le Parlement pour se défaire du mandat de trop.
    La première secrétaire, pour encore quelques semaines, presse les cumulards socialistes : "La prochaine adoption de cette loi ne saurait dispenser les socialistes d'appliquer leur engagement et d'être exemplaires (...). Nous devons nous montrer à la hauteur des attentes des Français". Elle lance même ce que beaucoup qualifient d'ultimatum, invitant les élus concernés à démissioner avant la fin du mois de septembre.

    "Le Bureau national du 28 août (invite) chaque parlementaire concerné à respecter l'engagement qu'il a pris lors de son investiture et à démissionner au plus tard en septembre 2012 de son mandat exécutif local (municipal, départemental ou régional)", écrit-elle.
    Les concernés ne paraissent ni impressionnés ni pressés.


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  • Nîmes      Aéroport : Jean Denat en mission pour Alary

    JEAN-PIERRE SOUCHE
    12/09/2012, 09 h 21 lien
    Aéroport : Jean Denat en mission pour Alary

    Depuis juillet, Jean Denat pilote un nouveau dossier stratégique pour le Département. Le patron des élus PS du Gard, un proche du nouveau ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est vu confier par le président du conseil général, Damien Alary, un mandat spécial qui court jusqu’au printemps 2013, pour mener à bien le très sensible projet de création d’une base de sécurité civile sur l’aéroport de Nîmes-Garons.

    Il ne part pas de zéro. Au contraire. L’élu départemental reprend en fait un dossier que le président de Nîmes Métropole, Jean-Paul Fournier, menait jusqu’au printemps de concert avec l’ancien ministre Claude Guéant. Des études très précises, en terme de faisabilité et d’impact économique, ont d’ores et déjà été menées. En début d’année, on annonçait même une visite ministérielle à Nîmes, avant la présidentielle, pour officialiser le déménagement de l’obsolète base de sécurité civile de Marignane, sur le site de Garons.

    Las, ni visite ni annonce n’ont été faites. Et, à la faveur du changement de gouvernement, le Département a repris le dossier en main. Jean Denat de préciser d’emblée : "Rien n’est acté. Le 29 mars, Claude Guéant a écrit au préfet pour lui dire qu’il orientait sa réflexion vers Nîmes mais qu’aucune décision, pas même de principe, n’était prise. Il indiquait que des questions de répartition foncière, des problèmes juridiques avec le syndicat mixte et surtout la gestion humaine du déménagement des personnels Marignane restaient à régler."

    Pour autant, Jean Denat ne veut pas polémiquer. Il reconnaît "le travail fait par le président de Nîmes Métropole et du syndicat mixte, Jean-Paul Fournier, pour accueillir cette base" et insiste : "Il est associé à ma démarche. Je le rencontre sur la question dans trois semaines parce qu’il faut notamment qu’ensemble nous parvenions à créer les conditions pour accueillir ici de manière satisfaisante les personnels de Marignane. Je suis aussi en contact régulier avec le cabinet du ministre, je travaille en relation avec Denis Bouad qui est élu départemental au syndicat mixte et avec le préfet Bousiges qui s’est mobilisé de longue date sur ce dossier."

    In fine, l’objectif est de développer l’activité de l’aéroport, de faciliter l’installation de nouvelles entreprises et dans l’immédiat, de sauvegarder les 650 emplois actuels. La décision du ministre est attendue au premier semestre 2013.


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