• Montpellier Suppressions d’emplois à Sanofi : 200 salariés sur la Comédie

    Midi Libre
    06/09/2012, 15 h 19 | Mis à jour le 06/09/2012, 15 h 28lien
    Des salariés de Sanofi, manifestaient, jeudi, place de la Comédie à Montpellier (Hérault) pour protester contre le plan de suppression d'emplois.
    Des salariés de Sanofi, manifestaient, jeudi, place de la Comédie à Montpellier (Hérault) pour protester contre le plan de suppression d'emplois. (DAVID CRESPIN)

    Environ 200 salariés de Sanofi ont envahi la Comédie, aujourd'hui à midi à l’issue d’une assemblée générale qui s’est déroulée sur le site de l’entreprise dans la matinée.

    Tous vêtus de blouses blanches, les personnels de toutes les branches d’activités ont distribué des tracts aux passants dans lesquels ils expliquent leur incompréhension devant le plan de suppression de postes annoncé avant l’été alors que le groupe pharmaceutique a réalisé 8,8 milliards d’euros de bénéfices en 2011.

    "Chez Sanofi, les bénéficies ne sont pas créateurs d’emplois, au contraire" écrit notamment l’intersyndicale. La contestation, qui prend de l’ampleur selon plusieurs salariés, se traduira par une nouvelle manifestation prévue jeudi prochain à Toulouse, la ville la plus impactée par le plan, Sanofi devant y fermer son site.


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  • Le syndicat souhaite que le droit du travail français soit appliqué   lien

    Perpignan : la CGT, face au casse-tête de la concurrence espagnole

    Mardi 14.8.2012. 00:45h La concurrence exercée par les entreprises du Bâtiment sud-catalanes en territoire français, particulièrement dans les Pyrénées-Orientales, illustre l'actualité économique depuis 2009. Face à cette tendance lourde et sans issue visible, la CGT dénonce le retour des "néfastes directives Bolkestein" et exige l'application stricte du droit du travail français, à Perpignan et ailleurs.

    La présence d'entreprises du BTP sud-catalanes à l'oeuvre dans les Pyrénées-Orientales, par proximité et compétitivité, inquiète de plus en plus les autorités. Déjà, en 2009, les premières secousses de la crise dans le secteur du Bâtiment avaient justifié une prise de position vigoureuse de la préfecture de Perpignan. Puis, en juin 2011, La Clau révélait que 35 % du marché de la construction en Pays Catalan bénéficie à des entreprises sud-catalanes. Mais au-delà, les données officielles restent limitées, tandis que se développe le cliché du "maçon espagnol". Cependant, le 12 août 2012, l'Inspection du travail des Pyrénées-Orientales indiquait dans les colonnes des Journaux du Midi que deux tiers des entreprises espagnoles présentes dans les Pyrénées-Orientales ne respectent pas la législation française : les "déclarations de détachement", permettant aux sociétés de droit espagnol d'employer leurs propres ouvriers en territoire français, sont visées. Souvent, les salariés des environs de Figueres vivent l'Europe spontanément, d'un simple trajet en voiture. Mais le décalage avec la France repose surtout sur la flexibilité et le maintien du salaire minimal espagnol malgré une activité en Roussillon.

    Cette tendance lourde, qui démontre un retour historique d'imbrication des économies nord et sud-catalane, à la barbe des législations, s'aggrave encore, les faits démontrant que les appels d'offre lancés par les mairies et autres collectivités des Pyrénées-Orientales sont régulièrement remportés par des sociétés de BTP sises dans la province de Girona. L'avantage concurrentiel de ces dernières, soutenu par des salaires moindres et une capacité de travail dépassant les 35 heures à la française, les situe hors concours, dans une "concurrence déloyale" dénoncée par Jean-Jacques Planes, président de la Fédération Départementale du Bâtiment et des Travaux Publics.

    La CGT s'en prend à l'Union européenne

    La CGT s'est exprimée sur ce sujet, le 13 août, en dénonçant la présence d'entreprises de BTP sud-catalanes en Roussillon comme le "résultat direct des politiques antisociales de la Commission Européenne qui a fait revenir les néfastes directives Bolkestein par la fenêtre de « la concurrence libre et non faussée". L'image du plombier polonais signe ainsi son retour, sous une autre nationalité et un autre métier, mais "certaines entreprises du bâtiment des Pyrénées-Orientales se servent aussi de la situation", d'après la CGT. L'entorse au droit français reposerait sur du travail dissimulé, un non paiement du Smic et des défauts d’affiliation. Fondant son argumentaire sur le socle de la stricte légalité, la CGT souhaite que "le droit du travail français soit simplement appliqués en France".

    Les entreprises sud-catalanes, 23 % moins chères

    La résorption du problème est épineuse, car, selon les indications que les chiffres fournis par les syndicats patronaux UPE 66, de Perpignan, et PiMEC, de Girona, le différentiel entre les deux territoires, obtenu par comparaison des niveaux de fiscalité, des charges patronales et des cotisations sociales, égale 23 %, au bénéfice du Sud. Or, les prix cassés et les facilités du Sud font le succès des entreprises incriminées face à leurs homologues nord-catalanes, le client fût-il public et français. Dans une Europe ouverte, le défi qui se présente serait de juguler le mouvement, qui constitue un casse-tête, d'autant que les prix français, logiquement supérieurs de 23 % en Catalogne du Sud, empêchent toute pénétration des entreprises du BTP nord-catalanes sur le marché immobilier de Figueres, Roses ou Lloret de mar.


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  • Société
    Les raisons de cette proportion restent obscures    lien

    Jusqu'à 23,6 % d'arrêts maladie en Pays Catalan

    Mardi 14.8.2012. 17:00h Les Pyrénées-Orientales font partie des territoires modérés en matière d'arrêts maladie, selon une carte publiée par le magazine économique Les Echos. Cependant, avec une proportion de 22 % à 23,6 %, qui reste considérable, le territoire obéit à d'obscures raisons favorisant l'absence au travail pour raisons de santé.

    Les arrêts maladie, qui entraînent des absences au travail, concernent de 22 % à 23,6 % des salariés du Pays Catalan, selon une carte nationale éditée le 14 août par le magazine Les Echos. D'après cette publication, la région Alsace affiche un record de 28,1 à 28,9 %, tandis que Paris intra-muros ou les Hautes-Alpes, secteurs les plus modérés, oscillent entre 13,1 et 19,1 %. Pour expliquer ces fortes disparités, la proportion pouvant varier du simple au double, l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes), mobilisé sur la question, évoque différents paramètres : les contrôles administratifs seraient plus efficaces et fréquents dans certains départements, raison qui induirait un relâchement de ces mêmes démarches dans les Pyrénées-Orientales. En outre, la forte densité médicale de certains territoires favoriserait les arrêts maladie, sur le principe de l'offre et de la demande. Les départements à fort taux de salariés entrés jeunes sur le marché du travail seraient davantage concernés, 28 % d'entre eux étant sujets à des arrêts. Mais l'Irdes signale aussi des situations de "concurrence entre médecins" aptes à "augmenter les prescriptions".

    En Roussillon et tout autour, le mystère reste entier

    Selon une étude livrée en 2007 par la Caisse Primaire d'Assurance-maladie, "Plus le département comprend d'entreprises de l'industrie ou une proportion importante d'ouvriers, plus il y a d'indemnités journalières". En revanche, les territoires où abondent l'économie des services et les professions intellectuelles de haut niveau sont économes en arrêts. Ces indications semblent correspondre peu au Pays Catalan, dont la structure économique, pauvre en industrie, verse largement sur le secteur tertiaire.


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  • Bourquin champion de France du chômage

    Publié le22 Août 2012   
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    Voilà un titre dont notre département se serait bien passé. Les Pyrénées-Orientales ont avec un taux de chômage de 14,2% décroché le pompon en devenant le premier département français devant l’Aisne et l’Hérault, 14,1% (statistiques du premier trimestre 2012).

    La catastrophique situation sociale et économique des P-O ne fait jamais la une des médias locaux. Elle a même été complètement absente des dernières campagnes électorales. A droite comme à gauche. Ce qui montre l’intérêt que nos hommes politiques portent à des dossiers qui devraient être leur priorité et occuper une grande partie de leurs pensées et de leurs emplois du temps.

    Alors que de nombreux conseils généraux ont, depuis longtemps, fait du développement économique un axe prioritaire de leur action en y consacrant des moyens très importants, ici Christian Bourquin, depuis son élection en 1998, clame que ce n’est pas une compétence du conseil général. Ce n’est effectivement pas une compétence obligatoire.

    C’est en utilisant cet argument qu’il a, en 2000, purement et simplement liquidé le Comité de Développement Economique. Et cela, en réalité,  pour une raison purement politicienne. Ce comité était présidé par Jean Codognès  un élu de son camp, alors député PS, à qui il voulait couper les ailes.

    Il faudrait dresser la longue liste des dossiers économiques sur lesquels Christian Bourquin a refusé d’intervenir. Au début des années 2000, Oeneo (ex bouchons Sabaté) avait le choix entre deux sites pour construire son unité ultra moderne de fabrication du bouchon technologique Diam. Christian Bourquin a refusé de se mettre autour de la table alors que la contribution financière que le conseil général aurait pu apporter ne représentait pas la moitié de son budget de communication. Des élus de l’opposition et de la majorité sont montés au créneau. Il leur semblait indispensable que cette usine soit installée dans les P-O afin d’y maintenir et d’y renforcer l’activité industrielle de bouchage. L’usine a été construite en Espagne.

    Des nécrologies économiques comme celle-là, nous pourrions en rédiger des dizaines.

    Peut-on concevoir qu’un boulanger ne veuille pas mette les mains dans la farine ? Peut-on concevoir qu’un médecin n’ausculte pas ses patients ? Mais on peut avoir des hommes politiques qui ne portent strictement aucun intérêt aux questions économiques et sociales. Tel est Christian Bourquin. Seul le pouvoir l’intéresse. Il est à présent totalement obsédé par la conquête de la mairie de Perpignan.

    Il serait intéressant de pouvoir faire appel à un organisme public ou privé afin qu’il réalise un audit de l’action économique menée à l’époque où le conseil général avait une majorité de droite et depuis que Bourquin et les siens sont aux commandes.

    Numéro après numéro, L’Accent Catalan (magazine du conseil général) nous montre que tel des coucous les Bourquinistes font toujours référence à ce qui a été fait par leurs prédécesseurs. Bien sûr en s’attribuant les réalisations. En matière économique, comme dans d’autres domaines. Bourquin se vante par exemple d’avoir créé le centre départemental de restauration des œuvres d’art.

    Bourquin n’a attaché son nom à aucune réalisation, à aucune politique ambitieuse dans quelque domaine que ce soit. Aucun de ses grands projets n’a vu le jour. A l’image du Mémorial  de Rivesaltes qui a engouffré des millions d’euros. Quinze ans d’effets d’annonce. C’est toujours pour l’année prochaine. Il y a trois ans, il a déposé le permis de construire à la mairie de Rivesaltes. En 2011 il a, en grande pompe, transféré le projet à la région. Mais au conseil régional, personne ne travaille dessus.

    L’évaluation des actions publiques est un des grands progrès que devrait faire la démocratie.

    Comment le citoyen, l’électeur peut-il s’y retrouver entre les discours des uns et des autres. En plus de produire une information indépendante et exigeante, les évaluations et les audits permettraient de regarder à la loupe comment l’argent public est dépensé. Nul doute que la transparence inciterait à des utilisations plus rigoureuses.

    Il est également indispensable de regarder ce qui se fait ailleurs pour mieux se convaincre que le sous-développement, l’arriération, en matière économique comme en matière démocratique ne sont pas des fatalités.

    Les départements où les conseils généraux ont le plus investi dans le développement économique  sont ceux où le taux de chômage est le plus bas, citons la Vendée, département à majorité de droite, 8% et l’Isère qui a une majorité de gauche, 8,2%.


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  • 14,2 % au premier trimestre 2012, pour une moyenne nationale de 10 %    lien

    Pyrénées-Orientales : record national de chômage

    Mardi 28.8.2012. 16:00h Si l'hexagone a franchi la barre psychologique des 10 % de chômage au premier trimestre 2012, les Pyrénées-Orientales affichaient un taux de 14,2 %, qui constitue un record national. En Pays Catalan, où le seuil des 10 % était franchi en 1984, les statistiques n'ont jamais réussi à repasser en-dessous.

    Le taux de chômage français, à 10 % au premier trimestre 2012 selon les calculs de l'Institut National de Statistiques et des Etudes Economiques (Insee) publiées en juin, représente 2,75 millions de personnes. Ce franchissement d'une barre symbolique illustre un nombre de de sans-emploi jamais observé depuis le deuxième trimestre 1999. Mais les données relatives aux Pyrénées-Orientales sont autrement plus inquiétantes, car l'étape psychologique des 10 %, franchie dès le 1er trimestre 1984, jamais quittée depuis, est devenue un trait de personnalité. La nouvelle hausse s'est traduite par une prise de leadership national peu enviable pour le Pays Catalan, qui détient un taux de 14,2 %. Alors que les effets de la crise économique et financière induisent dans les Pyrénées-Orientales une hypertrophie de 55,2 % de la proportion de chômeurs, le nouveau chiffre situe les latitudes nord-catalanes devant les départements de l'Hérault et de l'Aisne, tous deux dotés de 14,1 %.

    Être l'extrême Sud de la France favorise l'inactivité

    Dans le classement national de l'Insee, les départements ordinairement défavorisés en matière de dynamisme du marché du travail, comme le Gard, les Bouches-du-Rhône, l'Aude et la Seine-Saint-Denis, sont respectivement dotés de taux de 13,1 %, 12,2 %, 13,5 % et 12,2 %. La profusion de données permet également de dégager les taux flatteurs de 6,9 % dans l'Ain, 7,1 % dans l'Essonne, 7,6 % dans les Hauts-de-Seine et 8 % en Vendée. Dans une tendance invariable depuis la fin du siècle dernier, le grand Sud de la France, à quelques exceptions comme le Gers ou la Lozère, semble littéralement éponger une partie des taux du Nord. Cette possibilité, absente des calculs officiels bien que murmurée dans les couloirs politiques, en Roussillon comme à Paris, reste criante dans les Pyrénées-Orientales, à l'extrême Sud du Sud.

    © Insee / La Clau

    © Insee / La Clau


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