• Montpellier Crous : 2 000 étudiants boursiers attendent toujours leur logement

    JULIETTE CHAPALAIN
    28/08/2012, 12 h 33 | Mis à jour le 28/08/2012, 14 h 49lien
     
    Mathias : "Je trouve ça un peu dur de ne pas donner de réponse comme ça : c’est soit ils disent oui, soit ils disent non !"
    Mathias : "Je trouve ça un peu dur de ne pas donner de réponse comme ça : c’est soit ils disent oui, soit ils disent non !" (Photo archive - M. E.)

    Ils sont 2 000 sur la liste d’attente de l’académie de Montpellier. À une semaine de la rentrée, tous espèrent encore un logement, mais le Crous tarde à donner une réponse.

    En théorie, il y a ceux qui ont rendu leur dossier dans les temps, à la mi-avril, et qui ont reçu une proposition en juin, et ceux qui se sont inscrits après la clôture des inscriptions, et auraient dû recevoir une proposition de logement dans le courant de l’été.

    Selon Patrice Perez, responsable de la vie étudiante du Crous, "le taux de réponse des étudiants a été plus élevé en juin que les autres années, ce qui peut expliquer qu’on ait moins de propositions de logements à faire aux étudiants sur liste d’attente durant les mois de juillet et août".

    En 2008, le Crous avait encore 400 logements à proposer en juillet et août, en 2011, le chiffre est tombé à 250, et cette année, "c’est beaucoup moins". "Nous n’avons pas d’échéancier prévisionnel fixe", poursuit le responsable du Crous.

    Mais en pratique, certains étudiants ayant rempli leur dossier en avril, sont toujours dans l’expectative.

    Sur une échelle des bourses de 6, Mathias est un étudiant boursier de niveau 4. Il a fait sa demande en avril. "Je connais bien les dates, et j’ai reçu un mail me disant que le traitement de mon dossier était toujours en cours en juin et juillet, mais je n’ai eu aucune nouvelle de mon logement en août. Je trouve ça un peu dur de ne pas donner de réponse comme ça : c’est soit ils disent oui, soit ils disent non ! Ma rentrée est dans une semaine, je pense que je vais prendre un logement provisoire en attendant et retenter ma chance au second semestre." L’un de ses amis, boursier de niveau 5, est lui aussi dans l’attente. "On est nombreux dans ce cas", s’étonne Mathias.

    En réponse à ces situations, Patrice Perez précise que "ceux qui sont socialement prioritaires auront les logements dès qu’il y aura des disponibilités. Tous les autres devront attendre." De surcroît, il "ne nie pas qu’il y a parfois des dysfonctionnements."

    Il conseille aux étudiants de prendre un logement provisoire en attendant, et annonce que ces derniers recevront un mail du Crous dans deux jours pour leur dire "où on en est". Une annonce bien vague qui n’augure en rien de l’éclaircissement de la situation personnelle de ces étudiants.

    Perte de dossiers : "Un souci informatique"

    À l’anxiété de l’attente s’ajoutent les plantages informatiques du logiciel d’attribution des logements du Crous. Anthony, étudiant de 21 ans en licence de mathématiques, en a été victime : "J’étais pris, à la base, mais il y a eu un souci informatique, et depuis, je ne sais pas si j’ai récupéré une chambre". Son frère, lui, dans la même situation, a été automatiquement mis sur liste d’attente.

    De même, Aurélie, étudiante en Master 1 d’histoire et d’enseignement, boursière au plus haut niveau, devait être prioritaire dans l’obtention d’un studio. Ayant fait sa demande en avril, elle a attendu, jusqu’à se rendre compte, en appelant le Crous, que son dossier avait été égaré. Elle a renvoyé le dossier complet et a finalement hérité d’une chambre, et non, comme prévu, d’un studio.

    Face à ces exemples, Philippe Prost, directeur du Crous de Montpellier et Languedoc-Roussillon, rejette la faute sur les serveurs et dispositifs nationaux, ainsi que les adresses mails non sécurisées des étudiants. Il invite les étudiants victimes de ces problèmes informatiques à le contacter à vie.etudiante@crous-montpellier.fr

    Le Crous possède 7 736 logements à Montpellier, et si la procédure n’est pas encore bouclée, environ 10,5 % des demandes seront traitées. La procédure de logement pour le premier semestre universitaire sera clôturée à la mi-septembre.


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  • Montpellier La ville une nouvelle fois à l'honneur dans le “New York Times“

    VINCENT COSTE
    22/08/2012, 06 h 00 | Mis à jour le 22/08/2012, 08 h 56  lien
    L’édition du “New York Times” qui vante les charmes de la ville.
    L’édition du “New York Times” qui vante les charmes de la ville. (DAVID CRESPIN)

    Décidément, le New York Times ne peut plus se passer de Montpellier. Ou plutôt Seth Sherwood, ce journaliste free-lance basé en France, à Paris et travaillant notamment pour l’illustre quotidien américain.

    Il fut l’auteur, cet hiver, d’un article instantanément fameux sur le Clapas (la municipalité en usa même le temps d’une campagne publicitaire), qui classait la capitale régionale dans les 45 destinations prioritaires vers lesquelles doit se tourner tout touriste américain avide de découvrir les nouvelles tendances mondiales.

    "le tramway le plus sexy d’Europe" 

    À l’époque, en février, Seth Sherwood nous avait expliqué qu’un passage par Montpellier lui paraissait incontournable, pour y découvrir "ces nouveaux bâtiments cools" (il citait alors la nouvelle mairie du duo Fontès-Nouvel et le bâtiment de Pierresvives griffé Zaha Hadid) ou le "tramway le plus sexy d’Europe" en évoquant le design des nouvelles rames conçu par Christian Lacroix.

    Cet été, toujours dans le New York Times, Seth Sherwood, définitivement tombé sous le charme de la ville, en remet une couche. C’est ainsi que le journal publiait, la semaine dernière, un long article intitulé 36 hours in Montpellier, France, au cours duquel ce journaliste détaille par le menu son séjour montpelliérain.

    Et s’il applaudit à nouveau les réalisations précitées (dont la mairie qu’il trouve "énorme, monolithique et très bleue"), il pénètre aussi cette fois au cœur de la cité. Pour siroter un apéritif anisé à une terrasse, déguster dans les bars à vins ou essayer de nombreuses tables, se transformant pour le coup fréquemment en critique gastronomique.

    "la ville française la plus tournée vers l’avenir"

    Il vante aussi les charmes de l’Écusson dans lequel il a suffisamment flâné pour le qualifier de "réjouissance pour marcheurs" et s’avoue impressionné par les œuvres au noir de Soulages, montrées au musée Fabre. Musée qu’il mentionne encore pour l’exposition Caravage.

    Une autre salve de louanges est adressée à la réouverture de l’opéra et l’appel fait à Jean-Paul Gaultier, "autre designer français iconique" pour signer les costumes des Noces de Figaro, l’a visiblement emballé. Tout comme la vie nocturne locale et quelques autres aspects de Montpellier qui lui font dire qu’il s’agit là de "la ville française la plus tournée vers l’avenir". Carrément et sans jamais qu’une seule critique négative ne soit émise.

    Assurément et vu l’impact médiatique de ce type de parutions (l’article a déjà été repris dans d’autres titres de la presse américaine et dans l’International Herald Tribune), le Clapas tient désormais là un de ses meilleurs ambassadeurs.


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  • Un jeune d'une colonie de vacances se noie dans un lac près de Carcassonne

    Mis à jour le 04.08.12 à 20h11lien

    Un jeune homme de 17 ans participant à une colonie de vacances s'est noyé samedi en se baignant dans le lac de Cavayère, près de Carcassonne (Aude), a-t-on appris auprès des secours.

    L'accident s'est produit dans une zone surveillée et les circonstances exactes de la noyade n'étaient toujours pas connues en fin d'après-midi, a-t-on ajouté de même source.

    Le lac, réputé comme non dangereux, se trouve au sein d'un complexe de loisirs, le parc Raymond Chésa, qui s'étend sur 40 hectares. Les baignades y sont autorisées dans les zones surveillées délimitées par des bouées.

    Fin juillet, un adolescent de 19 ans, appartenant lui aussi à une colonie de vacances, est mort noyé près de Narbonne (Aude), dans le gouffre de l'Oeil doux, un lac où la baignade n'était pas permise. Le directeur de la colonie, Loïc M., 25 ans, a été mis en examen pour mise en danger de la vie d'autrui et homicide involontaire, et laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

    © 2012 AFP

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  • Carambolage près de Carcassonne: 1 mort et un blessé grave, l'A61 fermée

    Mis à jour le 03.08.12 à 20h51lien

    Une personne a été tuée, une autre grièvement blessée lors d'un carambolage impliquant une douzaine de véhicules près de Carcassonne, qui paralysait ce vendredi soir la circulation sur l'autoroute A-61 dans le sens Toulouse-Narbonne, selon les pompiers et les gendarmes.

    La circulation devait être rétablie dans la soirée, d'après les gendarmes. L'accident est survenu vers 17h à proximité de la commune de Fontiès d'Aude. Les causes de l'accident n'étaient pas connues en début de soirée.

    L'A-61 a été fermée entre les sorties de Bram et Lézignan. D'importants bouchons se sont formés aussitôt sur l'autoroute et en périphérie de Carcassonne, dont la cité médiévale est très fréquentée à cette époque de l'année. Une dizaine de blessés légers ont été admis à l'hôpital de Carcassonne.


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  • Carcassonne JO 2012 - Judo : l'Audoise Automne Pavia, à Londres, au nom du père

    ANTOINE CARRIÉ acarrie@midilibre.com
    29/07/2012, 11 h 05 | Mis à jour le 29/07/2012, 11 h 22  lien
    Automne Pavia (en blanc)  n’avoue guère de rituels d’avant-combat. Sauf un, incontournable : un coup de fil à son père, Richard, « juste deux-trois secondes, avant de partir en compétition ».
    Automne Pavia (en blanc) n’avoue guère de rituels d’avant-combat. Sauf un, incontournable : un coup de fil à son père, Richard, « juste deux-trois secondes, avant de partir en compétition ». (PHOTO D'ILLUSTRATION - AFP NATALIA KOLESNIKOVA)

     Demain, l’Audoise part en quête de médaille en judo. Sous les yeux de celui qui l’a formée, son père, Richard. Dans le “clip” de présentation auquel s’est essayé chacun des judokas français sélectionnés pour Londres, Automne Pavia n’avoue guère de rituels d’avant-combat. Sauf un, incontournable : un coup de fil à son père, Richard, « juste deux-trois secondes, avant de partir en compétition ». Précieux lien pour celle qui a, de 6 à 14 ans, profité de l’enseignement d’une ceinture noire 6e dan qui dirige le Budo Club de Carcassonne, fondé à l’arrivée de la famille Pavia, après son départ de Picardie.

    Son entrée dans le “grand monde”

    Demain, c’est en famille que les Pavia suivront Automne des tribunes. Jusqu’à leur arrivée dans la capitale anglaise, c’est par téléphone que le lien est maintenu. Avec, hier encore, pour son père, le sentiment que « tout va bien. Elle commence à étudier les vidéos de ses adversaires ». Richard Pavia avoue sa « fierté, pour nous, parents. Le simple fait qu’elle participe aux Jeux, c’est déjà monstrueux. Ce serait très dur qu’elle perde au 1er combat, après tous les sacrifices consentis. Alors lundi, bien sûr qu’on sera stressés. »

    Je ne pense pas qu’elle craquera mentalement

    La fibre paternelle mise un temps de côté, le maître affiche sa sérénité. Persuadé qu’Automne ne se laissera pas dévorer par l’incomparable dimension des Jeux. Une compétition à part, comme a pu le constater la jeune judokate : « Elle nous a envoyé un texto ce matin, en nous disant que les filles étaient toutes des tueuses. Mais Automne a déjà fait des “Monde”, et déjà, elle nous disait que le plus important, c’était les JO. Je ne pense pas qu’elle craquera mentalement. Si elle perd, c’est qu’elle sera tombée sur plus forte qu’elle. » Mais règne dans son esprit la certitude que sa fille peut aller loin, se référant à la performance qui lui avait valu de faire son entrée dans le “grand monde” : « Si elle est capable de reproduire ce qu’elle avait fait contre Sato, en 2011, à Bercy.... »

    Une médaille, et Richard Pavia pourrait alors savourer un double bonheur. Celui de père comblé. Celui d’entraîneur voyant une ancienne élève parvenir au sommet. Car rappelle-t-il, c’est bien « la 2e fois que je tombe sur le bon numéro ». A Sain-Just-en-Chaussée, en Picardie, il avait guidé durant 10 ans les premiers pas d’Amina Abdellatif, future médaillée européenne. Mais son élève avait alors rallié la filière du très haut niveau, loin de la Picardie. Avec Automne, Richard Pavia a cette fois la chance de savourer au plus près chaque seconde d’un parcours hors norme. Et espère en profiter plus encore lundi soir.

     

    En famille à l’ExCel

    Ce lundi, à 10 h 30, dans l’ExCel, qui accueille les compétitions de judo, Automne Pavia sera largement soutenue. Dans les tribunes, son père, mais aussi sa mère, qui l’entraîna de 4 à 6 ans à Saint-Just, et ses sept frères et sœur. Et bien sûr son compagnon, Mathieu Dafreville, judoka sélectionné pour les JO de Pékin en 2008.


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