• Mende On a fêté les champions de France et leur président

    CAROLINE GAILLARD
    14/07/2012, 14 h 19 | Mis à jour le 14/07/2012, 14 h 26  lien
    Événement pour Mende : le trophée de champion de France avec l’équipe de Montpellier.
    Événement pour Mende : le trophée de champion de France avec l’équipe de Montpellier. (© D.R)

    Louis Nicollin, l’emblématique président du Montpellier Hérault Sport Club, a rejoint ses troupes en stage de préparation depuis une semaine à Mende, hier matin. "On est bien à Mende, commentait-il tout sourire en fin de matinée lors d’une conférence de presse aux côtés de l’entraîneur, René Girard, du joueur Djamel Saihi et de son ami, le sénateur-maire Alain Bertrand. Dans la vie, l’amour ne se fait pas tout seul. Frêche était mon ami, il était aussi ami avec Alain Bertrand. Il nous a fait nous rencontrer. Je l’ai trouvé très sympathique. Alors pourquoi aller ailleurs. Ici, c’est une ambiance familiale et on reste en Languedoc-Roussillon."

    René Girard confirme : "On vient chercher tout près ce que d’autres vont chercher très loin. Et nous sommes dans les meilleures conditions possibles. La municipalité est aux petits soins. Nous sommes très exigeants avec les garçons, ici tout est réuni pour ne pas perdre de temps !" Et Louis Nicollin de s’amuser, commentant la météo : "En plus, cette année, Bertrand a fait un effort sur la clim !"

    De son côté, le sénateur-maire de Mende remercie le président du MHSC et confie : "Nous voulons montrer que Mende et la Lozère sont supporters de Montpellier. C’est un phare dans la grisaille. Louis Nicollin donne beaucoup de bonheur aux gens du Languedoc-Roussillon. À Mende, on en parle toute l’année, les gens savent que Nicollin et Girard aiment Mende. Nous sommes heureux et comblés de leur venue et de leur fidelité. C’est le grand frère qui soutient le petit."

    Avant le repas, l’équipe du MHSC et son staff se sont rendus devant l’hôtel de ville où les attendaient leurs supporters. Le trophée de champion de France a été brandi par “Loulou” sous les applaudissements nourris du public.

    "C’est sympa, les gens aiment bien faire des photos, commentait encore Louis Nicollin. C’est adorable. Je me souviens quand j’étais gamin, je suivais l’OL. Je me régalais de faire signer des autographes et j’étais malheureux quand on m’en refusait un. À Montpellier, il faut garder cet esprit-là !". Les joueurs se sont d’ailleurs prêtés de bonne grâce aux photos et aux dédicaces.

    Ce soir, les amoureux du ballon rond et les supporters du MHSC vont pouvoir s’en donner encore à cœur joie lors du match contre la sélection Lozère, à 18 heures au stade Delmas.

    Ensuite, le MHSC avec son nouveau statut de champion de France retrouvera la Mosson pour des matchs amicaux avant le début de sa saison officielle le 28 juillet à New York avec le Trophée des Champions l’opposant à l’Olympique lyonnais. "Le stage à Mende sert de fondation à la saison. Tout le monde s’y donne à fond, après, tout s’enclenche", précise René Girard. Les supporters lozériens le souhaitent de tout cœur à leur équipe vedette.


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  • 13/7/12 - 17 H 21 mis à jour le 13/7/12 - 17 H 40   lien

     

    La voix de Jeanne

    Le Festival musique et histoire de l’abbaye de Fontfroide dans l’Aude évoque la Pucelle d’Orléans et rend hommage à Monserrat Figueras disparue il y a quelques mois.

     

    « Quand j’eus l’âge d’environ 13 ans, j’eus une voix de Dieu pour m’aider à me gouverner. Et la première fois, j’eus grande peur… »  Ainsi parle Jeanne, tel que le rapporte son Procès de condamnation , le jeudi 22 février 1431.

    Le 19 juillet prochain, pour clôturer le Festival musique et histoire pour un dialogue interculturel de l’abbaye de Fontfroide, près de Narbonne, Jordi Savall entouré de ses amis de l’ensemble Hespérion XXI et de la Capella Reial de Catalunya rendront un hommage musical à la Pucelle d’Orléans.

    Le spectacle qu’ils ont conçu est une mosaïque de textes tirés des interrogatoires subis par Jeanne – confiés à trois récitants – et de pièces musicales.

    Celles-ci appartiennent au répertoire de ce XVe  siècle si florissant pour les arts mais aussi aux années 1990, lorsque Jordi Savall collabora aux deux films que le cinéaste Jacques Rivette réalisa sur cette figure fascinante de l’histoire et de la mystique.

    Une icône de la France

    Les mots et les notes expriment toutes les vertus dont Jeanne d’Arc fut l’incarnation et la messagère, devenant une sorte d’icône de la France – parfois bien éloignée de la vérité historique : l’engagement, le courage et la fidélité, la jeunesse fougueuse débordant d’amour, la pitié et la compassion. « Elle ne laisse personne indifférent , écrit Jordi Savall dans le somptueux livre-CD Jeanne d’Arc, Batailles & Prisons,  publié il y a quelques semaines sous le label Alia Vox. Pas plus Voltaire que Schiller, Anatole France et Renan que Péguy et Claudel, les chartistes que les historiens du dimanche, les savants japonais et les universitaires russes . »

    Au fil de ce florilège instrumental et vocal, l’auditeur retrouve avec grande émotion le timbre pure et frémissant, d’une incroyable féminité et d’une superbe tendresse, de Montserrat Figueras (1942-2011), qui éclaira si longtemps de sa voix lumineuse la route de Jordi Savall.

    Le festival de Fontfroide lui est tout naturellement dédié. De la musique des premiers chrétiens inspirés par les chants de l’antique Sibylle grecque, prêtresse d’Apollon (le 15 juillet), aux concerts de violes en vogue à la cour d’Henry VIII d’Angleterre (le 16 juillet), Fontfroide orchestre une fois encore des fêtes sonores originales, dans une ambiance de communion sincère entre artistes et public.

    Du 15 au 19 juillet.

    Rens. : 04.68.45.50.47 et www.fontfroide.com

    E. G.


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  • Béziers La 12e édition de Fèsta d’Oc s’ouvre aujourd’hui

    ÉMILIE JEHANNO
    11/07/2012, 12 h 01 | Mis à jour le 11/07/2012, 12 h 23  lien
    La 12e édition de Fèsta d’Oc s’ouvre aujourd’hui

    L’Occitanie, c’est d’abord une langue et une région immense, qui part des Pyrénées, englobe l’Aquitaine, le Massif central, le Languedoc et la Provence où elle lèche les côtes méditerranéennes jusqu’au Piémont italien. Et elle s’est trouvé une capitale improbable : Béziers.

    "Béziers a toujours été une ville seconde, par rapport à Toulouse, Bordeaux ou Montpellier. Mais pour l’occitan, Béziers a souvent été un foyer de grand rayonnement et d’innovation", raconte Benjamin Assié, conservateur au Cirdoc (centre interregional de desvolopament de l’Occitan), médiathèque unique de la culture occitane en France. "Béziers est devenue une capitale sans vraiment l’avoir cherché, sans doute déjà en raison de son histoire."

    Hymne à l'amour

    Une histoire mouvementée, imbriquée dans le récit du monde occitan. C’est au XIIe siècle à Béziers, qu’est créé une des œuvres majeures du Moyen-Âge, le Bréviaire de l’amour, une grande encyclopédie. "L’amour est un des grands thèmes de la culture occitane. Le mythe veut que ce soit la littérature occitane qui ait inventé l’amour", sourit Benjamin Assié.

    Les troubadours chantent, dans des poèmes lyriques, le fin’amor, qui donnera naissance à la littérature française et aux romans de chevalerie. "Cette littérature plus charnelle se détache des écrits religieux, signe d’une société plus tolérante qui permet un certain relâchement". En parallèle, les hérésies religieuses cathares se propagent et forgent d’autant plus l’identité occitane.

    "Une culture saine, qui émane d’une tradition"

    Mais avec le rattachement de la province du Languedoc au Royaume de France, la culture occitane commence à décliner, surtout chez les élites. Au XIXe siècle, avec la chasse aux patois sous la IIIe République, le Français devient la langue la plus parlée.

    Depuis une trentaine d’années, c’est tout ce patrimoine qui est redécouvert et que Fèsta d’Oc cherche à promouvoir, en refusant d’être noyé dans la mondialisation. "Nous voulons montrer qu’il existe une culture saine, qui émane d’une tradition, explique Claude Moulinier, président du cercle occitan de Béziers. C’est important de perpétuer l’état d’esprit d’ouverture de la culture occitane."

    Cinq jours de festivités au programme

    Aujourd’hui
    Cabaret occitan au Cloître Saint-Aphrodise : à 18 h 30, Charadissa ; à 19 h, inauguration officielle ; à 21 h, chants sacrés gitans en Provence ; à 22 h, bal de la debuta ; à 23 h, balèti avec Cosconilha. Sur la place Jean- Jaurès à 21 h 30, concerts de Laurent Cavalié et de Kassav.

    Demain
    Charadissa à 18 h 30 à l’amphithéâtre du Pont Vieux sur le thème “Cultures et terroirs d’ici”, suivi des concerts de Hum et de Nadau à 21 h 30.

    Vendredi
    Course camarguaise aux arènes à 19 h. Cabaret occitan au Cloître Saint Aphrodise avec à 18 h 30, charadissa ; à 21 h, concert de Sômi Trio ; à 22 h, bal de la debuta avec Los Romegaires ; à 23 h, balèti avec Brotto Lopez. Dès 20 h 45, déambulation musicale au quai Port-Neuf avec la Bande à Béziers jusqu’au rond-point d’Occitanie. À 22 h 20, feu d’artifice tiré du pont-canal.

    Samedi
    Concerts à 21 h 30 sur la place de la Madeleine de Moussu Te lei Jovents et de Coriandre.

    Dimanche
    Cabaret occitan au Cloître Saint-Aphrodise avec à 18 h 30, charadissa ; à 21 h, concert de Marti qui chante Trénet et Brassens ; à 22 h, bal de la debuta ; à 23 h, balèti avec caStanha é VinoVèl. Concerts à 21 h 30 place du 14-Juillet de Joanda et d’Amadou & Mariam.

    Tous les jours
    Marché occitan avec jeux géants et ateliers ludique sur les Allées. Exposition “Patrimoine en chantier “au Cirdoc.


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  • Midilibre.fr
    10/07/2012, 17 h 27 | Mis à jour le 10/07/2012, 17 h 34
    Le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier, d'environ 80 km (60 km de LGV et 20 km de raccordements), sera la première ligne à grande vitesse, dite "mixte", fret et voyageurs.
    Le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier, d'environ 80 km (60 km de LGV et 20 km de raccordements), sera la première ligne à grande vitesse, dite "mixte", fret et voyageurs. (MICHAEL ESDOURRUBAILH)

    La Caisse des Dépôts a accordé un prêt de 521 millions d'euros sur fonds d'épargne au groupement Oc'Via, mené par Bouygues, pour le financement de la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) Nîmes-Montpellier, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué.

    Réseau Ferré de France (RFF) a signé le 28 juin avec le groupe de BTP Bouygues Construction le contrat de partenariat pour cette ligne, dont le montant de total est de 2,28 milliards d'euros et qui mettra notamment Paris à moins de trois heures de Montpellier. Il s'agit de la quatrième intervention du fonds d'épargne dans un grand projet ferroviaire français en partenariat public-privé (PPP), le total de ces interventions représentant plus de 1,6 milliard d'euros de prêts, précise l'institution financière.

    Mise en service en 2017

    Après le projet de télécommunications ferroviaires "GSM-R" en 2010 (prêt de 128 millions d'euros), le projet de la LGV Sud Europe Atlantique (SEA) en 2011 (prêt de 757 millions) et le projet de la LGV Bretagne Pays de Loire en 2011 (prêt de 254 millions), le fonds d'épargne a accompagné RFF sur l'ensemble de ses grands projets des dernières années, souligne la Caisse des Dépôts.

    Le contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier, d'environ 80 km (60 km de LGV et 20 km de raccordements), sera la première ligne à grande vitesse, dite "mixte", fret et voyageurs. Le début des travaux est prévu fin 2012, pour une mise en service en 2017.


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  • Alexandra Sol 26 juin 2012 ActuCOMMENTEZ

    Après son intervention à la tribune au sommet de rio, mercredi 20 juin dernier, le président François Hollande, accompagné de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l’économie sociale et solidaire, a félicité Hélène mandroux, Maire de la Ville de Montpellier, pour les engagements pris par la ville oeuvrant pour le développement durable et la biodiversité.


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