• Le lion, roi d'une marche mondiale contre la "chasse en conserve"

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    Le lion, roi d'une marche mondiale contre la "chasse en conserve"

      - Publié le <time datetime="2014-03-15T21:01" itemprop="datePublished" pubdate="" style="color: rgb(102, 102, 102); font-size: 11px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;">15/03/2014 à 21:01</time>

     

     

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    <section class="col_article" style="margin: 0px 28px 0px 0px; padding: 0px; vertical-align: top; float: left; width: 190px;"> </section><media media-type="image" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"><media-reference data-location="#photo0" mime-type="" style="margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: top;"></media-reference></media>

    Chasser le lion comme le faisan d'élevage? Des défenseurs de la nature indignés ont manifesté samedi, en Afrique du Sud et ailleurs, pour que cesse la "chasse en conserve" de lions engraissés en cage, en plein essor selon ses détracteurs.

    "Dieu créateur de tout ce qui existe (...) nous Te prions pour les prédateurs qui détruisent Ta création, des animaux magnifiques", a murmuré au Cap une foule de plusieurs centaines de personnes, guidée par Mpho, la fille de Desmond Tutu.

    Agé de 82 ans, l'archevêque héros de la lutte anti-apartheid et champion de toutes les causes, y compris celle des animaux, n'a pas manifesté lui-même mais béni la mobilisation dans sa prière reprise en choeur: "Nous Te prions pour qu'ils parviennent à sauver toute la faune sauvage, mais en particulier les lions blancs".

    A des milliers de kilomètres, des manifestants se sont rassemblés à Abou Dhabi (150 à 200 personnes), mais aussi à Londres devant l'ambassade d'Afrique du Sud. Parmi ces derniers figurait Philip Mansbrige, directeur de l'association Care for the Wild, venu dire tout le mal qu'il pensait de la chasse au gros gibier en général et de la "chasse en conserve" en particulier: "pathétique et lâche", a-t-il lâché.

    La journée a faiblement mobilisé ailleurs mais suffisamment pour inquiéter l'association des chasseurs professionnels d'Afrique du Sud (Phasa), grand pays de safari chasseur.

    Les Sud-Africains courent surtout après des herbivores à belles cornes, tandis que les étrangers sont prêts à dépenser plus de 3.000 dollars par jour en moyenne (données 2012) pour se donner le frisson de la traque au gros gibier, qui nécessite des permis spéciaux.

    Le prix varie selon l'animal tué et une partie des revenus va à la préservation de la nature.

    Mais le business du lion de captivité "augmente", selon le mémorandum des manifestants adressé au gouvernement sud-africain, à l'Union européenne et la CITES, la Convention internationale de protection de la faune et de la flore sauvage.

    La majorité des lions d'Afrique du Sud, 5.000 à 8.000 selon les sources, vivent en cage.

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    Ils sont "presque trois fois plus nombreux" que leur congénères évoluant en liberté, selon les organisateurs de la manifestation qui demandent l'interdiction de ces élevages.

    Affamés, relâchés dans un espace inconnu quelques jours avant la chasse, ils n'ont presque aucune chance d'échapper à leurs poursuivants.

    Cette chasse, baptisée en anglais "canned hunting" ou "chasse en conserve", est très lucrative

    - Ecoulé sous forme de gâteaux d'os -

    Les chasseurs sont essentiellement des Américains (55%) et des Européens (40%) fortunés, notamment Allemands, Français, Polonais, Finlandais, Autrichiens et Hongrois.

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    En bout de chaîne, "les os de lion sont vendus au crime organisé en Asie qui payent 1.000 dollars la carcasse, usinée en Asie pour être écoulée en fraude sous la forme de gâteaux d'os de tigre à 1.000 dollars les 100 grammes", selon le mémorandum des manifestants.

    En début de chaîne, c'est une "menace croissante pour la survie des populations de lion à l'état sauvage en Afrique", selon eux.

    Drew Abrahamson, 43 ans, qui manifestait à Johannesburg avec environ 3.000 personnes, a expliqué à l'AFP le cycle contre-nature infligé selon elle aux lions.

    "Ca commence par des lionceaux caressés par les visiteurs. Les petits sont arrachés à leur mère pour ça", a-t-elle dit. "Ensuite ils deviennent trop grands et sont utilisés pour des ballades à pied (quand ils ont moins d'un an). Quand ils deviennent trop dangereux, on les fait grandir, notamment les mâles, relâchés ensuite pour les chasseurs. Ceux-ci peuvent tirer tout près car les lions sont domptés".

    Des lions sauvages sont capturés au Botswana pour rafraîchir le patrimoine génétique des lions domestiques (qui échappent aux règles de la CITES). Or, pour un lion mâle prélevé dans la nature, au moins sept meurent car les autres mâles viennent supprimer ses petits.

     

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