• Le pape et la dictature argentine : des accusations "calomnieuses"

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    Le pape et la dictature argentine :

    des accusations "calomnieuses"

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    <time datetime="2013-03-15T14:20:22" itemprop="dateCreated">Créé le 15-03-2013 à 14h20</time> - <time datetime="2013-03-15T15:57:27" itemprop="dateModified">Mis à jour à 15h57   </time>
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    C'est ce qu'a répondu le Vatican aux accusations de connivence présumée avec la junte militaire à l'encontre du pape François.

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    La première audience du Pape, salle Clémentine, vendredi 15 mars (Capture d'écran)

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    Le Vatican a rejeté fermement vendredi les accusations de connivence présumée avec la junte militaire argentine à l'encontre du pape François, les qualifiant de "calomnieuses et diffamatoires".

    Il s'agit d'une campagne venant "d'éléments de la gauche anticléricale pour attaquer l'Eglise et elles doivent être rejetées", a déclaré le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi en lisant un communiqué officiel.

    Il n'y a jamais eu d'accusations crédibles à son encontre, il a été interrogé une fois par la justice argentine en tant que personne informée des faits, mais il n'a jamais été accusé de rien", a ajouté le porte-parole.

    Selon le père Lombardi, il "existe en revanche des preuves selon lesquelles il fit beaucoup pour protéger les gens pendant la dictature" et il appuya "les demandes de pardon de l'Eglise en Argentine pour ne pas avoir fait suffisamment" pendant cette période noire.

    "Diffamations anticléricales"

    Le père Lombardi a déploré l'existence d'une "campagne bien connue qui remonte à plusieurs années en arrière" venant de publications caractérisées par "leurs diffamations anticléricales".

    Selon le père Lombardi, l'un des deux jésuites enlevés par la junte et que Jorge Mario Bergoglio n'aurait pas protégé, a raconté ces jours-ci à un journal allemand qu'ils avaient tous ensemble avec le père Bergoglio "cocélébré une messe quand celui-ci était évêque de Buenos Aires dans une manifestation publique de paix et harmonie".

    Les détracteurs de Jorge Bergoglio stigmatisent son rôle dans la disparition de deux missionnaires jésuites, Orlando Yorio et Francisco Jalics, emprisonnés le 23 mars 1976, puis torturés sur ordre de la junte. Ils avaient été libérés cinq mois plus tard.

    Le prélat argentin dirigeait à l'époque l'ordre des jésuites en Argentine.


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