• Le PDG de JPMorgan auditionné par les sénateurs, qui veulent une gestion du risque serrée

    13 juin 2012 - 19H18  

     

    Le PDG de JPMorgan auditionné par les sénateurs, qui veulent une gestion du risque serrée
     

    Les élus de la commission des affaires bancaires du Sénat américain ont exigé mercredi de meilleurs outils de gestion du risque, lors de l'audition du PDG de la banque JPMorgan Jamie Dimon, un mois après la révélation de gigantesques pertes de marché.

     
    Les élus de la commission des affaires bancaires du Sénat américain ont exigé mercredi de meilleurs outils de gestion du risque, lors de l'audition du PDG de la banque JPMorgan Jamie Dimon, un mois après la révélation de gigantesques pertes de marché.

    AFP - Les élus de la commission des affaires bancaires du Sénat américain ont exigé mercredi de meilleurs outils de gestion du risque, lors de l'audition du PDG de la banque JPMorgan Jamie Dimon, un mois après la révélation de gigantesques pertes de marché.

    "Je ne suis pas d'accord que moins de supervision et moins de régulations rendront le système moins risqué comme par magie", a déclaré le président démocrate de la commission Tim Johnson. "Même si le risque ne peut pas être éliminé de notre économie, nous pouvons et devons exiger que les banques prennent au sérieux la gestion du risque et gardent des contrôles suffisants".

    Même le républicain Richard Shelby, très opposé à toute intrusion gouvernementale dans la gestion des entreprises privées, a souligné que "parce que le gouvernement fédéral garantit les dépôts bancaires, la commission a la responsabilité de faire en sorte que les banques ne mettent pas inutilement les contribuables en danger".

    "Est-ce que M. Dimon a trop fait confiance aux modèles de risque de la banque ou est-ce qu'il les a ignorés?", s'est interrogé M. Shelby.

    Pour sa part M. Dimon, dans ses remarques liminaires publiées dès mardi, a assuré que la banque était "désolée" des erreurs commises ayant conduit à cet "événement isolé".

    Il a mis les pertes, évaluées le mois dernier à environ 2 milliards de dollars, sur le compte d'un contrôle insuffisant de la stratégie des courtiers ayant piloté les opérations risquées, des limites de risques pas assez précises, des changements de personnels en cours parmi les personnes chargées de superviser ces opérations, et de l'insuffisance des contrôles au niveau de la "haute direction" de la banque.

    Le début de l'audition a été retardé de quelques minutes en raison de l'intervention de quelques manifestants criant "Arrêtez les saisies maintenant!".


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