• Le Premier ministre Abe visitera jeudi la centrale de Fukushima

    Le Premier ministre Abe visitera jeudi

    la centrale de Fukushima

    Créé le 18/09/2013 à 17h09 -- Mis à jour le 18/09/2013 à 19h19
    Le Premier ministre japonais Shinzo Abe le 13 septembre 2013 à Tokyo
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    Le Premier ministre japonais Shinzo Abe le 13 septembre 2013 à Tokyo Koji Sasahara Pool

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    Tokyo - Le Premier ministre japonais Shinzo Abe se rend jeudi à la centrale accidentée de Fukushima pour prouver l'engagement de son gouvernement à résoudre la crise revenue à la une de l'actualité à cause de fuites d'eau radioactive.

    Ce sera la deuxième visite du chef du gouvernement dans ce complexe atomique ravagé par le tsunami du 11 mars 2011 depuis sa prise de fonction le 26 décembre dernier. Il s'y était rendu une première fois trois jours plus tard, avant que le problème de l'eau contaminée ne refasse surface.

    Selon le programme communiqué à la presse, M. Abe doit rencontrer des ouvriers qui patrouillent pour contrôler des centaines de réservoirs d'eau radioactive disséminés sur plusieurs zones du complexe.

    Il devrait s'arrêter devant un de ces réservoirs qui a laissé s'échapper 300 tonnes d'eau contaminée il y a quelques semaines avant que les équipes de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) ne s'en rendent compte.

    Le chef de gouvernement sera aussi conduit près d'un système de décontamination appelé ALPS, dispositif pas encore totalement opérationnel mais qui est censé filtrer la plupart des éléments radioactifs de l'eau (hormis le césium qui en est extrait en amont par un autre engin et le tritium).

    Cette visite intervient alors que le gouvernement a décidé il y a deux semaines de s'impliquer davantage dans la gestion de la crise de Fukushima, notamment en raison de l'aggravation des problèmes dus aux quantités massives d'eau radioactive dans les sous-sols du site et les réservoirs.

    M. Abe en personne avait assuré le 7 septembre que la situation était «sous contrôle», lors d'un discours devant le Comité international olympique (CIO), juste avant que Tokyo ne soit choisie pour accueillir les JO de 2020.

    Toutefois, nombres d'observateurs et la presse ont critiqué ses propos, exigeant surtout des mesures d'urgence pour stopper l'hémorragie, alors que pas moins de 300 tonnes d'eau contaminée se déversent quotidiennement dans l'océan Pacifique voisin.

    L'autorité indépendante de régulation nucléaire, qui avait aussi jugé que l'on devait se préoccuper davantage de la contamination environnementale alentour, a débuté mercredi une étude sur la teneur en césium des fonds marins dans une zone de 1.000 kilomètres carrés au large de la centrale.

    Des mesures seront effectuées par des organismes de recherche mandatés par l'institution sur une bande côtière de 20 mètres de large et 50 kilomètres du nord au sud le long de la centrale.

    D'après un responsable de l'autorité cité par les médias, ces études devront être effectuées durant au moins trois ans pour suivre l'évolution de la situation.


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