<figure data-src-format="photo" role="group">Luc Oursel, président du directoire d'Areva, le 20 mai 2014, lors d'une audition devant la commission d'enquête parlementaire sur les coûts du nucléaire<figcaption>Luc Oursel, président du directoire d'Areva, le 20 mai 2014, lors d'une audition devant la commission d'enquête parlementaire sur les coûts du nucléaire - Bertrand Guay AFP</figcaption></figure>

20 minutes avec AFP

    • Créé le <time datetime="2014-10-20" pubdate="">20.10.2014 à 16:42</time>
    • Mis à jour le <time datetime="2014-10-20">20.10.2014 à 17:15</time>
  • MOTS-CLÉS

Le groupe nucléaire Areva a annoncé lundi la démission de son président du directoire, Luc Oursel, 55 ans, pour des raisons de santé.

«Pour des raisons de santé, Luc Oursel considère qu'il n'est plus en mesure d'assumer les responsabilités de président du directoire d'Areva. Il vient d'en informer le gouvernement», a précisé dans un communiqué le groupe, qui est détenu à 87% par les pouvoirs publics.

En poste depuis juin 2011

«Je dois mener maintenant un combat personnel contre la maladie (...), y précise Luc Oursel. J'ai été heureux et fier de les engager dans un contexte difficile dans le redressement de l'entreprise, au service du pays, et je suis convaincu qu'elles réussiront.» 

Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris et Ingénieur en chef des Mines, Luc Oursel avait succédé à Anne Lauvergeon à la tête du groupe nucléaire français le 16 juin 2011. Luc Oursel, dont la nomination à la tête d'Areva a été annoncée jeudi, apparaissait alors comme un homme de compromis entre ceux qui prônaient une rupture brutale avec la stratégie de la présidente sortante Anne Lauvergeon et ceux qui souhaitaient une certaine continuité.