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    Catalogne Démantèlement d'un réseau de blanchiment lié à la mafia russe

    Le 26 janvier à 10h46 | Mis à jour il y a 31 minutes  lien

    </header> <figure class="articleImage"> Un fusil d'assaut de type Kalachnikov a été retrouvé lors d'une perquisition au domicile d'un entrepreneur immobilier russe. <figcaption class="caption">Un fusil d'assaut de type Kalachnikov a été retrouvé lors d'une perquisition au domicile d'un entrepreneur immobilier russe. PHOTO/AFP </figcaption> </figure>

    Un réseau russe de blanchiment qui pourrait être lié à Semion Mogilevich, l'un des 10 criminels les plus recherchés par le FBI, a été démantelé et quatre personnes ont été arrêtées vendredi à Lloret de Mar.  Le réseau "a blanchi des fonds provenant principalement d'importantes organisations criminelles basées en Russie, comme Solntsevskaya et Solomonskaya", pour plus de 56 millions d'euros ces dernières années, a écrit la Garde civile dans un communiqué.

    Selon Garde civile, "l'activité principale du groupe consistait dans le blanchiment de fonds provenant de Russie, qui transitaient par des pays tiers dont certains considérés comme des paradis fiscaux, avant de servir à des investissements financiers et immobiliers". Des relais du réseau se trouvaient notamment aux Iles Secheylles, aux Iles Vierges, Chypre, dans la principauté d'Andorre ou encore en République tchèque, ajoute la Garde civile, précisant que les enquêteurs ont été aidés par "de nombreux services de polices et de renseignements étrangers", dont Europol.

    Les perquisitions menées dans des sociétés de Lloret de Mar vendredi ont montré "des indices qui lient certaines de ces entreprises à Semion Mogilevich, l'un des 10 criminels les plus recherchés par le FBI américain", écrit la Garde civile. De fait, sur son site, le FBI offre "une récompense de jusqu'à 100.000 dollars pour toute information menant directement à l'arrestation de Semion Mogilevich". Sur la page des "10 fugitifs les plus recherchés du FBI", Mogilevitch est présenté comme un homme d'affaire russe pesant 131 kilos, né le 30 juin 1946, disposant d'un passeport russe mais "peut-être aussi de passeports israélien, ukrainien et grec". Il est recherché pour "blanchiment, fraude" et "sa participation présumée dans une affaire de fraude et de tromperie de milliers d'investisseurs" qui ont perdu plus de 150 millions de dollars après la faillite d'une entreprise basée aux Etats-Unis.

    Parmi les personnes arrêtées en Espagne, figure un entrepreneur immobilier russe, Andrei Petrov, tête présumé du réseau à Lloret de Mar, soupçonné de corruption et de blanchiment de millions d'euros issus de contrats octroyés illégalement par la mairie de Lloret de Mar, ont précisé des sources proches de l'enquête. Un fusil d'assaut de type Kalachnikov a été retrouvé lors d'une perquisition à son domicile, selon la Garde civile qui en a publié la photo. Les quatre personnes arrêtées seront placées lundi à disposition du juge chargé de cette enquête baptisée "Clotilde". Le juge enquête notamment sur les conditions d'obtention par Andrei Petrov en 2009 d'un contrat de construction, via la société Development Diagnostic Company (DDC), d'un centre commercial (La Selva), sur un terrain situé sur l'ancienne plage de la cité touristique, ainsi que d'une réduction d'impôt pour un contrat classé dans les projets d'intérêt social, selon des sources proches de l'enquête.

    L'une des entreprises d'Andrei Petrov a été l'un des sponsors du club de football local dont le président était le conseiller municipal chargé de l'urbanisme, selon ces sources. Le maire de la ville en 2009 Xavier Crespo, avait démissionné après avoir été mis en cause pour avoir perçu des montants non justifiés de plus de 350.000 euros provenant d'entreprises. Il est aujourd'hui député au parlement régional de Catalogne sous l'étiquette CiU (coalition nationaliste, majoritaire). Lloret de Mar, haut lieu touristique de la Costa Brava, accueille plus de 1.800 ressortissants russes, soit 4,5% de la population de la ville et la troisième nationalité représentée après les Espagnols et les Roumains.


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  • Selon le baromètre annuel du Figaro Magazine  – daté des Vendredi 14 et Samedi 15 décembre 2012 – le Conseil général des Pyrénées-Orientales figurerait parmi les cinq premiers dont les frais de communication (pour 10 000 habitants) seraient les plus élevés :

    1/ La Vendée : 146 357 euros

    2/ La Moselle : 69 851 euros

    3/ La Savoie : 69 274 euros

    4/ Les Pyrénées-Orientales : 68 012 euros

    5/ Le Val-de-Marne : 63 046 euros.

    La moyenne nationale (hors Paris) est de 32 137 euros.

    Pour comparaison, en ce qui concerne les autres départements de la région Languedoc-Roussillon : Aude (20 582 euros), Gard (29 684 euros), Hérault (32 836 euros) et Lozère (27 747 euros).

    Pour comparaison, avec d’autres départements touristiques : Alpes-Maritimes ( 46 969 euros), Bouches-du-Rhône (55 951 euros), Pyrénées-Atlantiques (29 637 euros) et Var (31 640 euros).

    Le classement du Figaro Magazine fait également apparaître, concernant le département des P-O une évolution à la baisse de ce type de dépense de – 6,3% (2010/ 2011).

    Le Figaro Magazine se penche également sur les frais de mission par élu, le nombre de fonctionnaires pour 10 000 habitants et les dépenses sociales par habitant.

     

    ////////// Concernant les frais de mission par élu, pour la région Languedoc-Roussillon…

    - Aude : 1 587 euros (-20,9% sur un an)

    - Gard : 2 486 euros (-16,2% sur un an)

    - Hérault : 1 139 euros (+10,9% sur un an)

    - Lozère : 2 806 euros (-5,1% sur un an)

    - Pyrénées-Orientales : 1 398 euros (-14,1% sur un an)

    La moyenne nationale des départements (hors Paris)  est de 1 628 euros (+0,4% sur un an). Le département des P-O, dans ce domaine, fait donc preuve d’une extrême sagesse… comme l’Hérault. Le record national appartient au département de la Drôme : 4 458 euros (- 4% sur un an).

     

    ////////// Concernant le nombre de fonctionnaires pour 10 000 habitants, toujours comparativement dans les cinq départements du Languedoc-Roussillon…

    - Aude : 51

    - Gard : 43

    - Hérault : 37

    - Lozère : 74

    - Pyrénées-Orientales : 41.

    La moyenne nationale (hors Paris) s’établit à 36 fonctionnaires pour 10 000 habitants… avec le record national pour le département des Alpes-de-Haute-Provence (80), suivi de la Lozère !

     

    ////////// Concernant enfin les dépenses sociales des Conseils généraux par habitant…

    - Aude : 343 euros (+1,4%)

    - Gard : 315 euros (+5,46%)

    - Hérault : 309 euros (+3,46%)

    - Lozère : 309 euros (+4,55%)

    - Pyrénées-Orientales : 291 euros (+2,08%).

    La moyenne nationale des départements (hors Paris) est de 302 euros (+3,1%)… Le record est détenu par le département de la Seine-Saint-Denis (465 euros), suivi de la Nièvre (420 euros) et les Hautes-Pyrénées (394 euros).


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    Selon Le Figaro Magazine daté des vendredi 14 et samedi 15 décembre 2012, Perpignan reste, parmi les villes françaises de plus de 100 000 habitants, l’une des plus endettées : avec une dette de 1 949 euros par habitant, juste derrière Saint-Etienne (2 264 euros par hab.) et Marseille (2 103 euros par hab.).

    Perpignan affiche pratiquement le double de la moyenne nationale constatée, qui est de 1 058 euros par habitant.

    Par comparaison, dans les deux autres villes de plus de 100 000 habitants de la région Languedoc-Roussillon, l’endettement de Montpellier est de 718 euros (toujours par habitant) et celui de Nîmes de 1 488 euros par habitant.

    Seule (et maigre) consolation : sur un an l’endettement par Perpignanais a diminué de 2,5%, alors qu’il a augmenté de 13,8% à Montpellier et de 7,3% à Nîmes.

     

    UNE VILLE TRES ENDETTEE… MAIS DES ELUS PEU DEPENSIERS (EN MISSION)

     

    Concernant les frais de communication pour 10 000 habitants, la Ville de Perpignan dérape également dans ce classement du Figaro Magazine, avec un montant de 176 862 euros, contre une moyenne nationale qui est de 113 924 euros ! Pour leur communication, les élus de Perpignan dépensent trois fois plus que leurs collègues de Paris (59 773 euros)… 

    Mais dans ce domaine, en Languedoc-Roussillon, c’est Montpellier qui fait exploser le compteur : 316 864 euros de frais de communication pour 10 000 habitants (190 199 euros pour la ville de Nîmes).

    Pour ce qui est des frais de mission, en revanche les élus perpignanais sont très peu dépensiers, puisque par élu de la ville les frais de mission s’élèvent à 398 euros – contre 1 884 euros à Montpellier (les plus élevés de France !) et 440 euros à Nîmes – alors que la moyenne nationale est de 688 euros.

     


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  • L’affaire « Deloncle/ Casa Pairal », du nom du conservateur (Jacques Deloncle) du musée des Arts et Traditions populaires en Pays catalan, continue de faire couler beaucoup d’encre dans certains services municipaux de la Ville de Perpignan où, malgré la mise en garde du 1er magistrat et de l’équipe municipale, les langues continuent de se délier…

    Ainsi, dans un tract anonyme signé « La Langouste », on apprend que l’année dernière, sur ordre d’un cadre du Parc auto municipal, un agent de maîtrise a du s’enticher de deux agents de son service afin de se rendre incognito (après avoir pris soin d’ôter au préalable leur tenue de travail de la mairie) sur un parking public de la ville de Perpignan, avec un véhicule mairie cependant !, mettre sur tréteaux le véhicule du fils d’un adjoint historique de la municipalité, et récupérer les quatre roues crevées, puis les ramener au parc auto, changer les quatre pneus (fournis par celui-ci), les équilibrer et revenir sur le parking remonter les roues de « monsieur le fils de »

    Dans ce tract, La Langouste cite l’élu en question, s’appuyant sur la correspondance officielle d’un syndicat maison qui, à l’époque, avait saisi en vain la Direction des Ressources Humaines (DRH) de la Ville de Perpignan.

    Toujours selon « La Langouste », Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan, « n’a jamais été informé de cette affaire et ne peut donc être tenu pour responsable, mais en revanche autour de lui certains savaient – comme pour la Casa Pairal ? – et ont vraisemblablement couvert, mis devant le fait accompli… ».

    La Langouste qui parle promet d’autres révélations dans les jours qui viennent… Les élections municipales de 2014 ont commencé ! Bienvenue en Pays catalan.


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  • L’affaire « Deloncle/ Casa Pairal » n’est pas terminée ! Loin s’en faut…

    On l’a appris ce matin par une indiscrétion, Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan, a décidé de faire remplacer les serrures dans certains lieux (servant notamment de réserves…), appartenant à la municipalité et abritant des oeuvres propriété de la Ville. Il l’a fait en présence d’un huissier !

    Cette décision serait la conséquence directe de « l’affaire Deloncle/ Casa Pairal », du nom du conservateur catalaniste du musée des Arts et Traditions catalanes qui se serait servi depuis des années dans l’inventaire du patrimoine artistique et religieux perpignanais, pour revendre ensuite certains objets (sculptures et tableaux) à un antiquaire de la ville.

    Pris la main dans le sac grâce à la vigilance d’un employé modèle, Jacques Deloncle n’a pu que reconnaître les faits lors de sa garde à vue dans les locaux de la PJ, à Perpignan, le samedi 1er décembre 2012.

    TROIS CALèCHES « S’ENVOLENT » DE LA RéSERVE DU MAS DELFAU !

    Dans le collimateur du maire de Perpignan : la Réserve culturelle de l’annexe municipale du Mas Delfau où était entreposée jusqu’ici une partie du trésor artistique de la Ville. On sait d’ores et déjà que trois calèches (!) de collection ont disparu… C’est donc par « semi-remorques » entiers que des déménagements entiers y auraient été effectués à une certaine époque, au nez et à la barbe des élus. Cela parait incroyable, d’autant plus que « l’affaire dans l’affaire » ne fait que commencer ! Et que les langues se délient…

    Un chef de service se souvient « Qu’on avait retrouvé tout un atelier de la Ville, un cabanon entier !, dans le jardin d’un responsable municipal à Corneilla-del-Vercol… Alors, je m’attends à tout et à n’importe quoi ! ».

     


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