• Le seul député UMP du Pays Catalan prend position    lien

    Le député Siré, pour Copé à la présidence de l'UMP

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    Fernard Siré, député UMP de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales / DR

    Lundi 16.7.2012. 12:00h En vue de l'élection de la présidence de l'UMP, prévue en novembre, le député Fernard Siré, seul rescapé UMP des élections législatives de juin dans les Pyrénées-Orientales, soutient Jean-François Copé. Ce dernier n'a pourtant pas encore signalé sa candidature.

    Le député UMP de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales, Fernand Siré, souhaite prendre part au débat concernant la prochaine présidence de son parti. La ligne de mire du congrès prévu en novembre attise des intentions, affichées par l'ancien premier ministre, François Fillon, et supposées chez Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale et secrétaire général de cette même formation. Le 9 juillet, un groupe d'élus UMP de la région Languedoc-Roussillon, dont M. Siré, a affirmé son soutien à la candidature Copé, dans une démarche unique en France. Lors des élections législatives de juin, le maire de Saint-Laurent de la Salanque, qui a prôné un "front de droite" à l'occasion du second tour, a permis à l'UMP de sauver un seul de ses quatre sièges de députés en Pays Catalan. Cet épisode, couplé à son statut de rescapé, donne à son soutien une tournure relativement visible dans laquelle n'apparaissent pas les trois autres ex-députés UMP, battus en juin. A l'inverse, parmi les personnalités régionales ralliées au soutien figurent les ex-parlementaires languedociens Jacques Domergue, Elie Aboud et Gilles d'Ettore. Alors que François Fillon est officiellement candidat depuis le 1er juillet, la candidature de Jean-François Copé n'est "pas du tout" dans le temps de réflexion de l'intéressé, selon ses propres déclarations effectuées le 11 juillet. L'issue du scrutin devrait dépendre en bonne partie du poids des indécis, parmi lesquels figurent Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet.

    François Calvet garde sa neutralité entre Fillon et Copé

    Samedi 29.9.2012. 22:45h Le président du comité départemental de l'UMP des Pyrénées-Orientales, François Calvet, choisit de ne rallier aucune des deux candidatures présentées pour renouveler la présidence du parti. Ce positionnement réel est contraire à une information du quotidien Le Monde, qui range M. Calvet parmi les soutiens de Jean-François Copé.

    Les ralliements à l'une et l'autre des candidatures présentées dans la course à la présidence de l'UMP présentent en Pays Catalan des divisions sans conséquences insurmontables. Mais le tout dernier soutien dévoilé, par le quotidien Le Monde le 28 septembre, concernant François Calvet envers Jean-François Copé, est erroné. Dans un message du 29 septembre, le sénateur des Pyrénées-Orientales, maire du Soler et président du comité départemental du parti, nous signale n'avoir parrainé "aucun des deux candidats (...) afin de garantir la neutralité de la fédération". L'élu précise avoir signalé "très clairement" son positionnement aux deux intéressés, présents le 6 octobre à Perpignan pour François Fillon et le 19 octobre à Pollestres pour Jean François Copé. La liste incluant François Calvet parmi 98 parlementaires favorables à l'actuel secrétaire général de l'UMP, contre 149 favorables à son adversaire, n'est donc pas intégralement valable.

    Sans erreur, la liste du Monde contient le nom du député-maire de Saint-Laurent de la Salanque, Fernand Siré, premier élu à avoir déclaré son choix, pour J.F. Copé, dès le 9 juillet, alors même que son favori ne s'était pas encore déclaré. Depuis, les principaux ralliements se sont portés sur François Fillon, par les voix des maires de Perpignan, Canet et Saint-Cyprien, Jean-Marc Pujol, Bernard Dupont et Thierry de Poso, ou encore de la députée européenne et conseillère municipale perpignanaise Marie-Thérèse Sanchez-Schmid. Entre temps, les Jeunes Populaires et l'ancien parlementaire Daniel Mach, actuel maire de Pollestres, se déclaraient pour M. Copé. Or, en marge de cette pré-campagne, où chaque élu rallié peut prendre un peu de protagonisme, M. Mach occupera dès le mois d'octobre le poste de secrétaire du comité départemental de l'UMP. La divergence entre les deux tendances se limite à une nuance intime, bien que la valeur réservée au libéralisme et à un Etat fort, ou encore le style déployé, distinguent ostensiblement les deux personnalités de la droite majoritaire.



    Dans le cadre de la campagne pour la présidence de l'UMP

    Del Poso, Dupont et Sanchez-Schmid soutiennent François Fillon

    Bernard Dupont, maire de Canet-en-Roussillon / DR

    Bernard Dupont, maire de Canet-en-Roussillon / DR
    Jeudi 30.8.2012. 22:45h Dans de douces oppositions, les élus UMP les plus significatifs du Pays Catalan prennent progressivement position pour l'un ou l'autre des candidats à la présidence de l'UMP. Après le sénateur Fernand Siré et l'ex-député Mach, favorables à Jean-François Copé, trois autres personnalités choisissent le concurrent François Fillon. Il s'agit des maires de Canet et Saint-Cyprien, Bernard Dupont et Thierry del Poso, de l'eurodéputée Marie-Thérèse Sanchez-Schmid et du responsable des "Jeunes actifs" du parti, Guillaume Lopez.

    La campagne pour la conquête de la présidence de l'UMP, comportant plusieurs débats télévisés diffusés sur France 2, BFMTV et I-Télé, se traduit dans les Pyrénées-Orientales par une multiplication des soutiens aux différents candidats. Les premiers ralliements ont été exprimés en juillet, en faveur de Jean-François Copé, par le sénateur Fernand Siré et l'ex-député Daniel Mach. La branche jeune du parti, les Jeunes Populaires, montrait une préférence pour le même candidat, le 22 août. La préparation de cette course, dont le dépôt de candidatures est fixé au 18 septembre, préalablement à une campagne officielle du 5 octobre au 18 novembre, s'agrémente désormais d'une prise de position, pour François Fillon, de 22 élus et cadres de l'UMP en Languedoc-Roussillon, dont 5 du Pays Catalan.

    Un engagement, accompagné d'une liste des soutiens, a été dévoilé par les intéressés le 30 août. Les élus des Pyrénées-Orientales en sont le maire de Saint-Cyprien et président de la communauté de communes Sud Roussillon, Thierry del Poso, le maire de Canet-en-Roussillon et vice-président de l'Agglomération Perpignan Méditerranée, Bernard Dupont ou encore Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, députée européenne et conseillère municipale de la Ville de Perpignan, récemment promue parmi les 70 grands sarkozystes. Guillaume Lopez, responsable départemental de l'organisation des trentenaires entreprenants de l'UMP, les "Jeunes Actifs", s'ajoute à ces élus partisans d'une UMP menée par l'ancien premier ministre. Ce dernier déclarait le même jour "Dans cette élection, je n'ai pas d'adversaire (...) je ne suis candidat contre personne" avant de recommander un "esprit de camaraderie" dans la campagne.


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  • Politique
    Anticipation sur la loi de 2014 contre le cumul des mandats     lien

    Le PS invite Christian Bourquin à quitter la présidence du Languedoc-Roussillon

    Samedi 8.9.2012. 23:00h Le 28 août, le Parti Socialiste a réprouvé le cumul, par ses parlementaires, de mandats nationaux et territoriaux. Cette pratique, généralisée dans l'ensemble du spectre politique français, fera l'objet d'un loi en 2014. Dans les Pyrénées-Orientales, le sénateur Christian Bourquin et la députée Ségolène Neuville doivent obtempérer avant le 1er octobre.

     

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    Christian Bourquin, président de la région Languedoc-Roussillon et sénateur des Pyrénées-Orientales, 7 septembre 2012 © Région Languedoc-Roussillon 

    Le cumul des mandats, qui suscite une parodie sérieuse, est condamné dans une lettre adressée par le Parti Socialiste (PS) à ses grands élus, le 28 août. Suite au Bureau national du parti tenu à la même date, la première secrétaire, Martine Aubry, reprend une prérogative interne de 2010 et somme 234 parlementaires de "démissionner au plus tard en septembre 2012"  de leur "mandat exécutif local". Par exemplarité, préalablement à une loi prévue pour 2014, les intéressés doivent quittent leurs mandats de maires ou adjoints, présidents ou vice-présidents d’un conseil général ou régional et d'une intercommunalité. Au PS d'abord, les figures traditionnel du député-maire, du sénateur-maire, du député ou du sénateur-président de région sont vouées à disparaître. Ce message, qui écarte les parlementaires également conseillers municipaux, généraux ou régionaux, et les maires de communes de moins de 3.500 habitants, vise Christian Bourquin, sénateur des Pyrénées-Orientales et président de la région Languedoc-Roussillon. Celui-ci était averti dès juillet 2012, lorsque le premier ministre Jean-Marc Ayrault annonçait la fin catégorique du cumul, en prolongement de la loi d'avril 2000, pour "permettre aux parlementaires de se consacrer pleinement à leur mission".

    Les députés Ségolène Neuville, Pierre Aylagas et Fernand Siré, cumulent aussi

    Dans les prochains jours, l'homme fort de la mouvance socialiste du Languedoc-Roussillon, soutien de François Hollande contre Martine Aubry lors de la primaire socialiste, devra ainsi suivre la recommandation, ou rejoindre la fronde du président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen. Les critères spécifiés excluent le député PS des Pyrénées-Orientales Jacques Cresta mais concernent la députée PS et vice-présidente du Conseil général des Pyrénées-Orientales, Ségolène Neuville, tout comme le député-maire d'Argelès-sur-mer Pierre Aylagas. Le député-maire de Saint-Laurent de la Salanque, Fernand Siré, ferait aussi partie de la cible, mais il est adhérent UMP. L'argument de défense des élus réfractaires, fondé sur un ancrage territorial comme antidote à un mode républicain hors-sol, est opposable à celui d'une confiscation des pouvoirs, d'une confusion de fonctions et d'une professionnalisation excessive de la politique. Par ailleurs, en suggérant l'abandon de la fonction territoriale au profit de la représentation nationale, sans envisager l'inverse, le message socialiste contient un centralisme subliminal. Enfin, en 2011, le non-cumul des mandats a inspiré à l'UMP un débat à Perpignan, lors duquel les organisateurs ont affirmé que ce changement permettrait "d'éviter la corruption".


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  • Colère du FN contre le débuté Siré, aidé lors des législatives de 2012    
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    Les 4 députés nord-catalans votent pour le Traité budgétaire européen

    Mercredi 10.10.2012. 16:15h Les députés socialistes Jacques Cresta, Ségolène Neuville et Pierre Aylagas, ainsi que Fernard Siré, membre de l'UMP, se sont tous prononcés pour le Traité budgétaire européen, le 9 octobre à l'Assemblée nationale. Par conséquence, M. Siré, élu en juin en 2012 dans le cadre d'un second tour des législatives comportant le retrait stratégique du Front National, devient la cible de ce parti.

    La ratification du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire, le 9 octobre 2012 à l'Assemblée nationale, a comporté l'adhésion intégrale des députés du Pays Catalan. Sans distinctions, les élus socialistes Jacques Cresta, Pierre Aylagas et Ségolène Neuville, conformément aux recommandations de leur parti, ont participé au mouvement général, traduit par une adoption à hauteur de 477 voix contre 70. Cependant, 20 élus PS ont préféré s'exprimé contre, à l'identique de 17 UMP. Au nom de ce dernier parti, dont 167 députés ont donné un aval au traité, Fernard Siré ne s'est pas non plus distingué. Le maire de Saint-Laurent de la Salanque, élu député en juin 2012 avec un soutien du Front National exprimé sous forme de retrait au second tour, a reçu dès le 10 octobre les foudres de son partenaire d'alors.

    Dans un communiqué, le vice-président du Front National et candidat aux
    municipales de 2014 à Perpignan, Louis Aliot, a accusé l'intéressé d'avoir "trompé ses électeurs", portés sur son nom lors des législatives. Dans une tentative d'addition entre l'UMP et le FN, M. Siré avait lancé un concept de "front de droite", simultanément au retrait de l'extrême droite. Pour M. Aliot, les engagements pris par le député, qui postulait pour la continuité, "n’étaient destinées qu’à sauver son siège". Dans l'espoir d'une réelle entente, le FN aurait cru que le seul élu de l'ancienne majorité nationale dans les Pyrénées-Orientales observe une position comparable à celle des 17 élus UMP contre le traité, à l'identique des non inscrits réfractaires, réputé opposés une cohésion renforcée de l'Union européenne, dont Nicolas Dupont-Aignan et Marion Maréchal-Le Pen.


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  • Le FN vilipende l'extrême droite catalane "Plataforma per Catalunya"

    Perpignan municipales : pas d'alliance des extrêmes droites

    Vendredi 12.10.2012. 22:15h Le Front National, sans aucun doute présent aux prochaines municipales de Perpignan, en 2014, ne souhaite pas serrer la main tendue par la Plataforma per Catalunya, parti d'extrême droite qui a créé sa fédération, dans les Pyrénées-Orientales, en juillet 2012. Selon Louis Aliot, qui postulera pour l'Hôtel de Ville, "On n'est pas formaté avec le même logiciel".

     

     

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    Marine Le Pen, présidente du Front National, et Josep Anglada, président de Plataforma per Catalunya, Chypre, 29 septembre 2012 © Plataforma per Catalunya 

    L'implantation discrète à Perpignan, en juillet 2012, du parti d'extrême droite catalan Plataforma per Catalunya, n'est pas du goût du Front National (FN). Le parti d'extrême droite français sera présent aux élections municipales de Saint-Laurent de la Salanque, Le Soler et Perpignan, en 2014, mais il exclut toute alliance, dans la capitale du Roussillon, avec le parti originaire de Barcelone. Cette éventualité a cependant été évoquée le 29 septembre à Chypre, lors d'un rassemblement de l'Alliance européenne pour la liberté, qui réunit les partis les plus importants rattachés à cette mouvance. La présidente du FN, Marine Le Pen, s'y est entretenue avec Josep Anglada, président de la plateforme citée, candidate à l'adhésion au groupe européen.

    Louis Aliot : "rien à faire avec ce genre de personnes".

    Pourtant, autant Mme Le Pen a pu féliciter le parti catalan, en juin 2011, suite à la percée de ce dernier aux élections municipales sud-catalanes, autant apparaissent de profondes divergences. En effet, la lame de fond indépendantiste sud-catalane dérange le Front National, bien que Josep Anglada ne s'en réclame pas. Mais surtout, l'extension de la Plataforma per Catalunya au Nord du massif des Albères, est synonyme, pour un FN opposé aux transversalités européennes, d'ingérence en France. Le 12 octobre, le quotidien Le Monde évoquait ce clivage autour du centralisme, en signalant l'éventualité d'une présence du parti de M. Anglada "pourquoi pas avec le FN" aux municipales perpignanaises, selon l'intéressé. Louis Aliot, vice-président du Front National, balaie cette possibilité : "Nous n'avons rien à faire (...) avec ce genre de personnes. Il est hors de question que nous travaillions avec eux. On n'est pas formaté avec le même logiciel".


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  • Société
    Une demande d'annulation de la procédure judiciaire est déposée à Montpellier     
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    Saint-Cyprien : l'affaire Bouille est relancée

    Jeudi 11.10.2012. 18:30h L'affaire de corruption de grande échelle déclenchée en 2008 à Saint-Cyprien, connue comme "affaire Bouille", retrouve l'actualité, suite à une demande d'annulation de sa procédure. L'avocat montpelliérain Jean-Robert Nguyen Phung met en cause une "relation intime" entre le directeur d'enquête et l'un des témoins. Cet élément d'information singulier émane de l'Inspection générale de la police nationale.

    L'affaire dite "Bouille", qui a émaillé l'actualité du Pays Catalan de 2009 à 2012, n'est pas close, comme en témoigne une demande d'annulation de la procédure qui lui a été appliquée, déposée le 11 octobre 2012. Parmi les dernières étapes, le 19 avril 2011, l’Etat avait été condamné pour faute par le tribunal administratif de Montpellier, en conséquence du suicide de l'ancien maire UMP de Saint-Cyprien, Jacques Bouille, le 24 mai 2009. Âgé de 62 ans, l’élu avait choisi de quitter la vie, sous une pression inouïe exercée par la machine médiatique, ajoutée à une incarcération discutée. Les éléments alors avancés étaient une addition de fautes commises par la justice, notamment ce passage en prison, au résultat dramatique. La requête du 11 octobre 2012, exprimée auprès de la cour d'appel de Montpellier, est mise en délibéré au 29 novembre. Cette procédure est engagée par une personne figurant parmi la vingtaine mises en examen, principalment des collaborateurs de M. Bouille, depuis le début de l'affaire. Cet épisode, qui réserve des suites, a débuté en décembre 2008 sous des accusations de "prise illégale d'intérêts et corruption" liées à des irrégularités d'achats d'oeuvres d'art et immobilières. Mais à la fin février 2012, l'instruction, un temps mise en doute, avait été déclarée irréprochable.

    Selon les Journaux du Midi, l'annulation, exprimée par l'avocat languedocien Jean-Robert Nguyen Phung, s'appuie sur l'existence d'une "relation intime" entretenue entre le directeur d'enquête alors mobilisé et l'un des témoins, de sexe féminin. Cette demande se fonde sur un document de l'Inspection générale de la police nationale, décrivant une enquête "polluée par ce conflit d'intérêts très peu déontologique".


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