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Par marialis2.2 le 10 Octobre 2012 à 23:45
Société
Après l'agression d'un élève envers un professeur, survenue le 4 octobre
Un audit de la violence au collège Pons de Perpignan
Mercredi 10.10.2012. 00:15h Après le choc du 4 octobre produit par l'agression d'une enseignante par un élève de 12 ans "extrêmement perturbé", le collège Josep-Sébastien Pons de Perpignan reprend les cours le 10 octobre, après la mise en place d'outils spécifiques. Sans réelles propositions, l'inspection académique des Pyrénées-Orientales lance un "audit" des violences dans l'établissement.
La vie scolaire reprend son rythme mercredi 10 octobre au collège Joseph-Sébastien Pons de Perpignan, tristement promu dans l'actualité nationale suite à l'agression d'une enseignante par un élève, le 4 octobre. Après deux journées d'arrêt employées à l'apaisement dans l'établissement, la reprise du travail a été décidée le 9 octobre. Dans un communiqué, le "Collectif des personnels enseignants et éducatifs du collège Pons" tenait à distinguer le "droit de retrait des personnels" observé pendant 48 heures d'une "journée de grève" abusivement annoncée par de nombreux médias. Quelques heures auparavant, ce collectif avait rencontré le plus haut représentant du ministère de l'Education nationale en Pays Catalan, Dominique Beck, directeur académique des services rattachés au ministère. Un vif échange a débouché sur l'annonce d'un "audit" de la violence scolaire au sein du collège, tandis qu'une réunion de pilotage, le 11 octobre, programme des "temps de concertation" consacrés au domaine de la "sanction et de la discipline". M. Beck indiquait pour sa part des propos "parfois sévères" échangés lors de cet entretien inédit, provoqué par l'urgence d'un climat scolaire devenu fragile.
Parfois, des parents d'élèves agressent verbalement les professeurs
Graves mais isolés, les faits du 4 octobre, illustrés par une menace de mort d'un enfant de 12 envers un professeur, se traduisent par une plaine déposée par la victime, la convocation des parents et la comparution de l'élève en conseil de discipline. Cet épisode brutal, qui conduit à des actions de prévention, concerne un établissement situé dans un quartier sobrement décrit comme "difficile" ou "sensible", bénéficiant de ressources humaines renforcées. Par tradition, des agressions verbales peuvent s'y produire entre élèves, d'élèves envers leurs professeurs ou encore de parents d'élèves vers ces derniers. Dominique Beck précisait toutefois que l'épisode n'appartient pas à une "violence sociale" généralisée, mais à la simple situation d'un enfant déjà suivi par le corps médical, car "extrêmement perturbé" et en proie à de "gros troubles de comportement". Cette actualité interroge sur l'attitude des enfants en déséquilibre, dont la présence à l'Ecole fait partie de la variété. Simultanément au cinquantenaire de la disparition du poète qui donne son nom à l'établissement, la violence moyenne observée depuis un demi-siècle présente une indéniable dégradation, notamment en Roussillon.
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Par marialis2.2 le 10 Octobre 2012 à 23:41
Economie
Déclarations explosives du ministre espagnol de la Justice lien
"Sans la Catalogne, l'Espagne sera éjectée de l'euro"
Mardi 9.10.2012. 21:30h L'Espagne affirme désormais que la perte de la Catalogne porterait gravement atteinte à son économie, et non plus qu'une indépendance catalane serait impossible. Le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardón, s'est prononcé dans ce sens, le 8 octobre, en estimant que "l'Espagne n'est pas un problème, pas plus que l'indépendance n'est la solution".
L'augure d'élections législatives à l'issue desquelles le Parlement catalan comporterait 70 % de députés souverainistes au 25 novembre échauffe les esprits, de Barcelone jusqu'à Madrid. Le 8 octobre, le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardón, a développé un argumentaire littéralement apocalyptique pour décrire les conséquences d'une Catalogne indépendante. Invité par le Cercle de l'Economie de Barcelone, le ministre n'a pas hésité à indiquer que la souveraineté de ce territoire "éjecterait l'Espagne de la zone euro". Cette intervention solennelle, hantée par la crainte de l'Etat espagnol face à ce qu'une progressive majorité catalane perçoit comme un espoir, a comporté une profondeur inédite. Jugeant que "L'Espagne ne peut se comprendre elle-même sans la Catalogne", M. Gallardón a effectué un aveu rare, selon lequel une prise d'indépendance catalane confinerait l'Espagne à une période de difficultés économiques "insolubles" pendant plusieurs générations. Tout en estimant que "l'Espagne n'est pas un problème, pas plus que l'indépendance n'est la solution", le chancelier ibérique a fourni une nouvelle preuve de la fébrilité qui habite le Palais de la Moncloa, siège du gouvernement de Mariano Rajoy à Madrid. Face à l'inconnue de l'avenir et d'un probable référendum autour de la création d'un Etat catalan, le ministre a même commis un impair stratégique, en déclarant "La Catalogne a raison lorsqu'elle dit avoir besoin de structures d'Etat pour défendre ses citoyens".
Boycott de la Journée nationale espagnole, le 12 octobre
En marge des affirmations ministérielles, un éloignement de la Catalogne gouvernementale envers les signes distinctifs espagnols progresse avec certitude. Le 9 octobre, dans ce qui ressemble à une prise d'indépendance dans les faits, le président catalan, Artur Mas, a communiqué son absence lors du défilé militaire traditionnellement organisée à l'occasion de la Journée nationale espagnole, le 12 octobre. Peu avant, la mairie de Girona autorisait ses employés municipaux à travailler à cette date, bien qu'elle fasse partie des jours fériés sur le calendrier officiel. Sur ce même principe, la puissante chaîne de supermarchés catalane Bonpreu ouvrira la plupart de ses enseignes ce même jour. L'attitude adoptée dans ces trois cas est une défense du 11 septembre, Journée nationale de Catalogne selon le calendrier officiel en Catalogne du Sud.
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Par marialis2.2 le 10 Octobre 2012 à 23:33
Actualité
Economie
Economie
Annonce surprise du premier ministre espagnol, Mariano Rajoy
Officiel : le TGV Perpignan-Barcelone, en avril 2013
Mercredi 10.10.2012. 16:45h Les tergiversations, contradictions voire contre-informations sont légion depuis plusieurs années au sujet de l'entrée en service de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan et Barcelone. Mais un engagement pris le 10 octobre 2012 à Paris par le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, face à François Hollande, fait foi. Cet axe ferroviaire attendu depuis deux décennies fonctionnera en avril 2013.L'annonce effectuée le 8 octobre par le ministère espagnol des Travaux publics, concernant l'ouverture de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan en juillet 2013 est devenue caduque le 10 octobre. Lors d'un sommet franco-espagnol tenu à Paris en compagnie de François Hollande, le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a livre sans ambiguité l'échéance d'avril 2013. Les observateurs méticuleux des flux d'information décèlent un gain d'un trimestre en seulement deux jours, qui peut paraître peu rigoureux, mais il s'agit cette fois-ci d'une indication parfaitement crédible, compte tenu du contexte de l'annonce. Selon les indications fournies par M. Rajoy, le respect d'un calendrier serré concernant cette liaison, "très important", constitue un "engagement" de l'Etat espagnol.
Les ministères de sont mis d'accord ces derniers jours
Les premiers trains à grande vitesse commenceront ainsi de circuler, vu d'Espagne, sur l'axe "Barcelone-Figueres-Perpignan", dans un délai plus bref que ne laissaient supposer plusieurs informations récentes. En septembre 2012, le secrétaire du Territoire et de la mobilité du gouvernement catalan, Damià Calvet, évoquait le "troisième trimestre 2013", dans une prévision qui s'avère pessimiste a posteriori. Techniquement, l'information dévoilé par le premier ministre espagnol fait suite à un rapport technique remis ces derniers jours par la ministre espagnole des Travaux publics, Ana Pastor, en accord avec le ministre délégué chargé des Transports français, Frédéric Cuvillier.Annonce surprise du premier ministre espagnol, Mariano Rajoy
Officiel : le TGV Perpignan-Barcelone, en avril 2013
Mercredi 10.10.2012. 16:45h Les tergiversations, contradictions voire contre-informations sont légion depuis plusieurs années au sujet de l'entrée en service de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan et Barcelone. Mais un engagement pris le 10 octobre 2012 à Paris par le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, face à François Hollande, fait foi. Cet axe ferroviaire attendu depuis deux décennies fonctionnera en avril 2013.L'annonce effectuée le 8 octobre par le ministère espagnol des Travaux publics, concernant l'ouverture de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan en juillet 2013 est devenue caduque le 10 octobre. Lors d'un sommet franco-espagnol tenu à Paris en compagnie de François Hollande, le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a livre sans ambiguité l'échéance d'avril 2013. Les observateurs méticuleux des flux d'information décèlent un gain d'un trimestre en seulement deux jours, qui peut paraître peu rigoureux, mais il s'agit cette fois-ci d'une indication parfaitement crédible, compte tenu du contexte de l'annonce. Selon les indications fournies par M. Rajoy, le respect d'un calendrier serré concernant cette liaison, "très important", constitue un "engagement" de l'Etat espagnol.
Les ministères de sont mis d'accord ces derniers jours
Les premiers trains à grande vitesse commenceront ainsi de circuler, vu d'Espagne, sur l'axe "Barcelone-Figueres-Perpignan", dans un délai plus bref que ne laissaient supposer plusieurs informations récentes. En septembre 2012, le secrétaire du Territoire et de la mobilité du gouvernement catalan, Damià Calvet, évoquait le "troisième trimestre 2013", dans une prévision qui s'avère pessimiste a posteriori. Techniquement, l'information dévoilé par le premier ministre espagnol fait suite à un rapport technique remis ces derniers jours par la ministre espagnole des Travaux publics, Ana Pastor, en accord avec le ministre délégué chargé des Transports français, Frédéric Cuvillier.Politique
Malgré la crise, l'Etat espagnol verse 1,75 milliard d'euros au futur TGV Madrid-Galice
Le gouvernement catalan évoque un "TGV politique"
Dimanche 2.9.2012. 22:15h Les choix espagnols en matière de Lignes à Grande Vitesse peuvent surprendre, car ce pays, qui dispose du réseau le plus étendu d'Europe, a lancé une nouvelle ligne malgré la crise. Cette jonction, entre Madrid et la région de la Galice, au nord-ouest, agace le gouvernement catalan, selon lequel le critère économique et social doit primer sur l'approche "politique".L'Espagne, dont le réseau de 2300 km de Lignes à Grande Vitesse constitue un record européen, développe un nouveau projet, entre Madrid et la région de Galice. Ce désenclavement de la zone nord-ouest a été promis pour 2018 par le premier ministre, Mariano Rajoy, le 1er septembre. L'Etat espagnol y destine immédiatement un budget de 1,745 milliard d'euros, discrètement validé dans l'été, pour la construction de quatre tronçons et de la plateforme du Tunnel de la Canda, dans la province d'Orense. Parallèlement, ses pressions visiblement sélectives ont permis, en juin, un classement de cette ligne comme priorité de financement par l'Union européenne. L'appui communautaire, attendu pour 2014, représentera 40 % du budget global, pour 434,86 km de voies reliant les villes d'Olmedo, Zamora et Saint-Jacques de Compostelle.
Déficit espagnol : 48,5 milliards d'euros en juillet
Le maintien de ce projet Madrid-Galice peut étonner, car l'Etat espagnol atteignait dès juillet 2012 le déficit prévu pour décembre, soit 48,517 milliards d'euros, équivalant à 4,62 % du PIB. Surtout, le rendement des TGV espagnols est parfois remis en cause, tandis que le Barcelone-Perpignan aura patienté 20 ans jusqu'à son ouverture, en avril 2013. Les préférences espagnoles envers les lignes intérieures, au détriment de l'international, semblaient démontrées en avril 2012 par le manquement de réponse à deux appels d'offres cruciaux, qui ont retardé le chantier général, à Girona et Mollet del Vallès. Dans le climat de crise, ces restrictions choisies sont interprétées par le gouvernement catalan comme une véritable volonté de marginalisation de la Catalogne. Son directeur des Transports et de la Mobilité, Ricard Font, déclarait ainsi début août que l'investissement du TGV de Galice "ne tient debout d'aucune façon et encore moins en termes de rentabilité sociale de l'investissement engagé". M. Font a estimé que la Catalogne est "abandonnée en matière de grande vitesse" car, selon son analyse, "l’Etat espagnol va à contre-courant : tous les pays européens planifient leurs Lignes à Grande Vitesse selon des critères de rentabilité sociale et économique, et non pas politique”.
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Par marialis2.2 le 6 Octobre 2012 à 20:51Referèndum sobre la independència Última actualització Dissabte, 6 d'octubre de 2012 17:30 h
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( 3 vots )Per més ridícul ha dit estar a favor del federalisme
Felipe González en la seva diatriba contra el procés democràtic endegat a Catalunya s’ha declarat a favor del federalisme; ho diu desprès de no fer res com a President del Govern per endegar les reformes necessàries per crear un estat federal a Espanya.
Si Felipe González està tant desesperat, es que alguna cosa està fen bé aquest país
Què Felipe González, Pedro J Ramírez, mitjans com El País o els mateixos mitjans de la caverna mediàtica o fins i tot polítics de diferent ideologia es posin d’acord per carregar contra el camí emprès pels catalans cap a l’estat propi, és que les coses es comencen a fer bé, el camí tindrà dificultats però la democràcia té avantatges i avui la independència per molts ja no és una quimera.
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Par marialis2.2 le 27 Septembre 2012 à 23:38
Le groupe politique Endavant Cerdanya questionne les délais
Inquiétudes autour de l'Hôpital européen de Puigcerdà
Jeudi 27.9.2012. 15:00h lien
Sur l'exemple de la Ligne à Grande Vitesse entre Perpignan et Barcelone, les chantiers concernant la Catalogne du Nord et celle du Sud sont en retard. Sur ce principe, dans la région de la Cerdagne, le futur hôpital et le futur abattoir, partiellement financés par l'Union européenne, suscitent des inquiétudes politiques quant à leurs calendriers de livraison.
Les deux seules infrastructures communes en cours de construction entre la Catalogne du Nord et la Catalogne du Sud, l'Hôpital européen de Puigcerdà et l'abattoir d'Ur, inquiètent certains observateurs. Le 21 septembre 2012, le groupe d'opposition à la mairie de Puigcerdà Endavant Cerdanya a soulevé la question des délais de livraison de ces deux établissements, respectivement situés en territoire espagnol et français. Deux jours auparavant, le "Consell comarcal de la Cerdanya" approuvait une subvention d'urgence de 500.000 euros pour reprendre les travaux du futur abattoir, stoppés net faute de crédits. Cette apport est étonnant, car l'Union européenne a débloqué en décembre 2008 une coquette enveloppe de 20 millions de fonds Feder envers 26 projets transfrontaliers envisagés dans la région de la Cerdagne, dont l'hôpital et l'abattoir.
L'inquiétude d'Endavant Cerdagne survient dans un contexte de difficultés en Catalogne du Sud, dont le gouvernement assure 25% du financement et l'entière coordination de l'hôpital. Mais cette réalisation, en manque de lisibilité imputable pour cause de frontière de l'information persistante, reste promise pour la "mi-2013", selon le ministre-conseiller de la Santé catalan, Boi Ruiz. De passage à l'hôpital de Puigcerdà, le 13 juillet, celui-ci affirmait que les coupes budgétaires opérées par le gouvernement catalan dans le secteur sanitaire épargneraient cet établissement. Tout en affirmant que le financement intégral était acquis et que le chantier était terminé, le conseiller précisait que seul manquait le matériel technique.
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