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Par marialis2.2 le 30 Juin 2012 à 18:09
Le Samedi 30 Juin 2012 à 18h06 dans Rugby à XII
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Par marialis2.2 le 29 Juin 2012 à 19:09Le 26/06/2012 à 17h18 | Mis à jour à 17h52Le Végas européen pourrait s’implanter au sud de l’aéroport, près de l’embouchure du Llobregat. © D.R
Las Vegas en Espagne ? Le rêve, pour un pays où un quart de la population active est au chômage, dont 43 % de ses jeunes... Certes, les jeux de hasard et la prostitution de luxe, ce n’est pas la panacée. Mais les dirigeants politiques pensent que tout est bon à prendre, par les temps qui courent. Sinon, Madrid et Barcelone, les deux localisations que le magnat américain Sheldon Adelson a mis dans la balance, ne se battraient pas pour emporter le morceau.
Après plusieurs voyages transatlantiques, les jeux seront faits dans quelques jours. Une dernière visite des emplacements proposés est programmée cette semaine. Elle a débuté lundi pour Barcelone.
Pas question de faire la fine bouche
Or, il semble que si, au départ, Barcelone n’était pas favorite, à force de concessions, le projet catalan aurait devancé d’une tête celui de Madrid. On dit que les bonnes manières du président de la Generalitat Artur Mas -qui parle couramment anglais - auraient séduit l’épouse du magnat américain. Les affinités pro-israéliennes de la formation autonomiste (CIU) qu’il préside auraient aussi compté, la famille du magnat étant un important contributeur du lobby juif.
Ce qui explique aussi le soutien de la Communauté hébraïque espagnole en faveur de l’emplacement catalan. A noter que lors de la première grande rencontre avec le patron de Las Vegas à la Generalitat, en mars, ce dernier était accompagné du vice-président de la Fédération des Communautés juives d’Espagne, David Hachuel. Pour vanter les délices de ce plateau gourmand aux députés du parlement catalan, le président Mas n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : « Ce qui est en jeu, c’est un investissement astronomique qui ferait de la Catalogne le “principal leader touristique de l’Europe” ».
Le porte-parole du gouvernement catalan Francesc Homs a indiqué qu’il « respectait » les opinions contraires au projet, qui ont mobilisé il y a une semaine un millier de manifestants devant la Generalitat. Homs s’est exprimé sans ambages : le gouvernement catalan « ne peut se permettre » de rejeter un projet qui rapporterait des milliers d’emplois. Or, a-t-il dit, « les chiffres du chômage font froid dans le dos ! »
Mystère sur les concessions à faire
L’extrême discrétion des négociateurs catalans et américains ne permet guère d’appréhender quelles sont les exigences des promoteurs et quelles ont été les concessions consenties par les émissaires d’Artur Mas. En revanche, du côté de la candidature madrilène, on en sait davantage grâce à l’incontinence verbale de la Présidente de la Communauté Autonome, Esperanza Aguirre (PP). Elle assure que les promoteurs d’Euro-Vegas exigent que l’endroit choisi soit ni plus ni moins qu’une sorte de “Zone Franche”, non soumise à l’impôt, à la législation de l’emploi et de l’immigration - afin d’autoriser le transfert d’employés de la chaîne- ni à l’interdiction de fumer ou aux règles de fermeture des commerces... Rien n’a filtré à ce sujet du côté des négociateurs catalans. Le ministre de l’Entreprise et de l’Emploi de la Generalitat, Francesc Xavier Mena, s’est contenté d’affirmer qu’il ne sera pas question de construire des hôtels gratte-ciel...
Ce qui devrait être la moindre des choses si le projet s’installe à proximité de l’aéroport d’El Prat !
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À SAVOIR
Un emplacement entre aéroport et... flamants roses
Le paradis des jeux et du divertissement envisage la construction sur un tiers des 600 hectares de terrain à réserver, de 12 hôtels (36 000 chambres), de six casinos, plusieurs restaurants et bars (50 000 places), salles de théâtre et de concert, terrains de golf et salles de congrès. Plus de 130 000 emplois en perspective, à terme... Le tout, pour 15,5 milliards d’euros. La première phase de la construction, d’ici 2016, devrait donner du travail à 28 000 personnes.
Des espaces naturels à respecter. Mais avant d’en arriver là, si l’emplacement barcelonais emporte le morceau, le gouvernement catalan devra exproprier plus d’une centaine de petits propriétaires, pour la plupart des cultivateurs de pommes de terre et d’artichauts. Il semble que les terrains ainsi conquis seraient cédés gracieusement aux promoteurs. L’emplacement envisagé est un rectangle cerné au nord-est par l’aéroport, et au sud, par les étangs du delta du Llobregat, territoire de migration des flamants roses....
Concernant les espaces naturels du “Remolar” et de la “Murtra”, le ministre catalan du Territoire et du Développement durable, Lluís Recoder, assure que les promoteurs « seront tenus de respecter strictement les normes de protection de l’environnement ».
11 millions de touristes en 15 ans. Sheldon Adelson veut à tout prix avoir une base en Europe. Il avait d’abord pensé à la Grèce, puis à l’Italie, mais les soubresauts politico-économiques l’ont détourné de ces pays. Ces derniers temps, il a dû convaincre les membres de son conseil d’administration, qui s’inquiétaient de la mauvaise passe financière de l’Espagne, et les a assurés qu’il mise absolument sur cette implantation.
Selon lui, « Euro-Vegas Sand-Espagne » devrait attirer onze millions de touristes en l’espace de 15 ans, le délai escompté pour l’amortissement du projet. Le complexe de tourisme et de jeux de Las Vegas a déjà deux implantations hors du territoire américain : l’une à Macao, et l’autre à Singapour.
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Par marialis2.2 le 23 Juin 2012 à 17:40Les Feux de la Saint-Jean, Flama del Canigo', Fires of Midsummer's day, the flame of Canigou
La Saint-Jean est une fête unique. Pourquoi ?
Pourquoi, en effet, dire que la Saint-Jean est différente des autres, alors qu'on en trouve des traces dans le monde entier et à toutes époques?
Et pourtant , la Saint-Jean ici a une empreinte, une "aura" différente parce que chargée d'émotions.
C'est une fête de l'âme où tout sentiment et où chaque geste est pétri de symboles: Symboles de Paix et de Fraternité, symboles d'attente et de ferveur, sens du rite et du cérémonial par lequel l'homme se bâtit et le coeur se gorge. Nous avons voulu faire espérer au même rythme près de 10 millions de personnes. En cette nuit unique, de par cette manifestation, des millions de coeurs, battent en harmonie avec une petite flamme.
Dans chaque commune, dans chaque village, au même instant, sur des milliers de kilomètres, le 23 juin au soir, la flamme du Canigou embrase les foyers de toute communauté: Communauté d'espoir, d'âmes de vie et d'esprit .
Son message,porté par les ondes transmet à tous et en sept langues, la force pacifique qui émane de cette fête. Manifestation unique parce qu'elle est profondément humaine, à l'image de nos espoirs et de nos rêves, elle concrétise ce que peu de "fêtes de notre époque " réalisent: Faire partie d'un tout, animé de la même ferveur, agir en harmonie et se sentir réuni par la force de la flamme, voilà le sens fraternel de la chaîne des Feux de la Saint-Jean, chaîne légère qui nous relie au passé et nous prolonge dans l'avenir.
Faire partager cette émotion, c'est nous donner les moyens de nous perpétuer .
Amic
Una vegada més, aquesta flama ha estat regenerada aquesta mitjanit al cim del Canigo' amb la participacio' de 500 persones que van desafiar la distància,el fred, el vent,la pluja i la fatiga.
Una vegada més, aquesta Flama va ser vetllada per tres muntanyencs que també van desafiar la distància, el fred, el vent, la pluja i la fatiga.
Una vegada més, aquesta Flama es va distribuir a milers de llocs per a milers de focs.
Una vegada més , aquesta Flama transmet al mon sencer el missatge de pau i d'amistat del poble català.
Una vegada més, aquesta Flama convida milions de persones à viure moments de pau, de participacio' i d'amistat.
Una vegada més, ens pertoca a tots fer viure, protegir i vigilar aquesta Flama sagrada tot vigilant que la seva essència sigui repectada.
Visca Catalunya
després de la lectura del missatge us seggerim d'acabar tot cantant un himme català
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Par marialis2.2 le 22 Juin 2012 à 00:52
Depuis janvier, des travailleurs sociaux montpelliérains sont en émoi à cause d’aides d’urgence attribuées à leurs yeux de façon irrégulière.
Ça ne tourne pas rond à Ovalie. Depuis six mois, cette agence de la solidarité du conseil général de l’Hérault, située sur le rond-point du Grand M à Montpellier, est en pleine turbulence.
Car des travailleurs sociaux chargés de venir en aide aux familles en difficulté s’interrogent fortement sur la destination de certains fonds. Les agents de ce service sont chargés de recevoir des Héraultais en pleine panade et, le cas échéant, de leur accorder un soutien financier ponctuel et limité.
Ce peut être une aide pour payer le centre aéré ou la colonie de vacance du petit dernier. C’est aussi bien souvent directement pour la "subsistance" : en clair, pour se nourrir jusqu’à la fin du mois ou régler une facture EDF urgente.
Le tout est très encadré : il faut remplir un dossier social, passer selon les cas par un agent, un cadre, ou par une commission. Et ces aides, de l’ordre de 150 € par enfant à charge, et plafonnées à 300 € au titre des secours individuels, ne peuvent être renouvelées deux mois de suite.
Une lettre anonyme
Problème : ainsi que cela est expliqué dans une lettre anonyme envoyée en janvier au président André Vezinhet, ces règles semblent avoir été transgressées à plusieurs reprises au sein de l’agence Ovalie. "Une secrétaire a obtenu une aide sociale à l’enfance alors qu’elle n’a pas d’enfant.
Le conjoint d’un agent a eu 400 € puis 300 €", raconte un travailleur social qui, avec certains collègues, a mené sa petite enquête sur le logiciel interne. "La famille d’un autre a eu neuf aides entre avril 2010 et octobre 2011, avec 400 €, 450 €, pas des sommes anodines", précise l’un de ses collègues.
Des cas litigieux concernent des agents "plutôt proches du directeur"
Autre découverte troublante : une trentaine de dossiers n’existant que sur informatique concernent des gens fictivement domiciliés... à l’agence d’Ovalie elle-même. De quoi plomber l’ambiance interne, d’autant que les cas litigieux concernent des agents "plutôt proches du directeur".
En mars, une enquête administrative est déclenchée par Nadine Rouillon, la directrice du Pôle des solidarités du conseil général. Plusieurs agents et employés sont entendus, ce qui suscite au passage l’indignation de la CGT et de Sud. La directrice l’affirme : l’enquête a constaté quelques ratés dans le système, mais n’a décelé aucune malversation individuelle.
Certains points ne manquent pourtant pas de sel. "Nombre des dossiers familiaux ayant fait l’objet de demandes d’aides financières n’ont pu être trouvés (50 % du panel des dossiers demandés)", relève Nadine Rouillon dans un point d’étape adressé le 5 mars à ses agents.
Les conclusions définitives, datées du 15 mai, stigmatisent le système de classement ("pertes de dossiers, numérotation non visible, dossiers accessibles à tous") ou les pratiques atypiques : "Le directeur d’agence a instruit et décidé pour un agent une aide financière seul" , sur leur ordinateur, "des secrétaires ont saisi des aides au profit d’un agent ou de membres de la famille d’un agent" ,"absence de motivation claire des décisions qui dérogent au règlement".
"On veut travailler avec des gens honnêtes"
Face au statu quo, les agents ayant dénoncé ces dérives ne cachent pas leur écœurement. "Tout cela va à l’encontre de notre déontologie. On veut travailler avec des gens honnêtes", raconte un travailleur social qui vient de passer une heure avec une jeune maman en détresse, "à compter les couches du bébé pour le mois à 25 centimes pièce. Comme elle avait déjà eu une aide le mois dernier, ma petite dame, elle est repartie sans rien".
La situation à Ovalie n’a peut-être pas cessé de rebondir : une nouvelle lettre anonyme a été reçue le 5 juin par André Vezinhet.
RÉACTION : "Il n’y a eu aucun détournement""L’enquête qui a abouti aujourd’hui, porte clairement la conclusion qu’il n’y a aucun détournement de fond public à destination d’intérêt privé", indique Nadine Rouillon, la directrice du Pôle des solidarités du conseil général. Les dossiers disparus ?
"Ce n’est pas parce qu’on n’a pas retrouvé certains dossiers que cela accrédite l’idée que les aides ont été attribuées à mauvais escient. Mais nous devons revoir la gestion de nos dossiers." Les domiciliations de familles à l’agence d’Ovalie ?
"Nous avons des familles qui sont à la rue, d’autres qui sont hébergées temporairement, et dont on ne peut être certains qu’ils soient toujours à la même adresse quand leur dossier aura été traité. Les domicilier dans une agence de solidarité, c’est quelque chose de courant au vu des populations qui s’adressent à nous."
Nadine Rouillon l’assure : "Il n’y a pas de faute professionnelle individuelle, ni de sanction envisagée vis-à-vis des agents, dans la mesure où les procédures que nous avions mises en place n’étaient pas assez précises."
Curieux DialogueÉtrange coïncidence : le numéro de mars de Dialogue, le journal des agents du conseil général, rappelle dans un article ces derniers à leurs obligations, « suite à plusieurs affaires relatives à des détournements de biens dans la collectivité ». « En leur qualité d’agents publics, ils sont soumis à un devoir de probité. Cela signifie que le fonctionnaire ne doit pas utiliser les moyens du service à des fins personnelles, ni commettre des vols ». Ça va mieux en le disant !
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Par marialis2.2 le 22 Juin 2012 à 00:00
La jolie gare de Mende sera demain le théâtre du lancement de la 4e ligne de TER à 1€, à l’initiative du conseil régional Languedoc-Roussillon.
Christian Bourquin, son président, Jean Ghédira, directeur régional de la SNCF et le maire de Mende Alain Bertrand lanceront la section "à bas coût" La Bastide-Mende-Marvejols. Parcourue par de nombreux scolaires venant de loin, cette ligne a obligé la SNCF a imaginer des carnets spéciaux de coupons pour abonnés. Le billet à 1€ n’est en effet disponible que dans les gares des lignes concernées.
C’est l’occasion pour l’exploitant de dresser un premier bilan de cette expérience lancée à l’été 2011 de Nîmes au Grau-du-Roi et étendue, toujours à moyens constants, à Perpignan-Villefranche et Carcassonne-Quillan. La section Béziers-Bédarieux-Ceilles suivra.
Sur La Bastide-Marvejols, ligne située en zone très peu dense, la SNCF attend une hausse de 10 % de la fréquentation.
Ailleurs une fréquentation multipliée par six
Mais sur Perpignan-Villefranche, la hausse de fréquentation est déjà de 400 %, de quoi équilibrer la baisse du tarif, soit un déficit primaire constant. Un beau résultat, bien qu’il ne tienne pas compte des charges supplémentaires telles l’installation de distributeurs automatiques de billets ou l’entretien.
Sur Nîmes-Le Grau, la fréquentation a crû de 600 % en été (108 000 voyageurs sur deux mois), le ticket moyen chutant de 5,5 € à 1,5 €. La baisse de recettes est de 20 % pour une fréquentation multipliée par six. Pas si mal non plus. Cet été, la SNCF y renforcera les services de pointe avec plusieurs rames par train, quitte à remplacer les rotations du matin par des autocars. Elle module même ses capacités en fonction... de la météo grâce à une gestion prédictive.
Jean Ghédira commente : "Le TER à 1€ est clairement un succès sur ces “lignes affluentes”. Les coûts supplémentaires restent acceptables avec un déficit parfois en hausse mais avec des trains pleins. D’autant que ces lignes ne représentent au total que 6 % à 7 % du chiffre d’affaires TER en Languedoc-Roussillon." Et de se féliciter de l’engagement du personnel, en particulier des contrôleurs face à des foules compactes et parfois impatientes.
Le TER à un euro n’est pas tout
Le transport des domicile-travail sur les lignes principales est un défi de taille. "Nous avons mené une enquête sur les attentes des clients", note Céline Bauchel, de la communication SNCF. Il en ressort une nette satisfaction depuis l’amélioration de la régularité (90 % des TER à l’heure en grande partie grâce au cadencement) mais une demande de fréquences plus élevées et de services à bord, telles les prises pour ordinateur. Car on travaille beaucoup, dans le train.
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