• Le volume a doublé depuis le début de la crise, en 2008

    La dette du gouvernement catalan atteint 42 milliards d'euros

    Vendredi 15.6.2012. 15:45h La Banque d'Espagne a signalé vendredi 15 juin 2012 une progression de 11% en un an de la dette publique accumulée par le gouvernement catalan, la Generalitat de Catalunya. Le budget de cette institution présente une dette de 42 millions d'euros, soit 21% du PIB de la Catalogne du Sud.

    Selon une série statistique publiée ce vendredi 15 juin 2012 par le Banc d'Espagne, la dette du gouvernement catalan, la Generalitat de Catalogne, a augmenté  en 2011 et au printemps 2012. Celle-ci atteignait 42 milliards d'euros à la fin du premier trimestre, tout en présentant un repli de son rythme de croissance. Depuis le début de la crise financière, en 2008, lorsqu'elle atteignait 20,8 milliards, cette dette a doublé de volume et représenterait 48,3 milliards par addition des autres dettes, rattachées aux entreprises publiques sud-catalanes, l'ensemble correspondant à une croissance de 11,2% en comparaison avec le mars 2011. Les 42 milliards annoncés représentent 28,9 % de l'ensemble de la detta des 17 communautés géographiques autonomes d'Espagne, tandis que le PIB sud-catalan, fruit d'une productivité reconnue, atteint 18 % du PIB espagnol.

    Dans le classement des dettes des autonomies espagnoles, la Catalogne du sud est suivie du Pays Valencien, qui accuse une dette de 20,8 milliards d'euros, de la Communauté de Madrid, avec 16,5 milliards, et de l'Andalousie, à 15,3 d'euros. En critères de pourcentages de la dette par rapport au P.I.B., la Catalogne occupe la première position en Espagne, avec 21 %, devant le Pays Valencien, à 20,2 %, les Îles Baléares, à 16,7 % et la région de Castille-la Manxa, à 16,6 %. En contraste avec le gouvernement catalan, les finances de la mairie de Barcelone semblent maîtrisées, comme le démontre une réduction de 1,1 % observée depuis le premier trimestre de 2010, pour un résultat d'1 milliard d'euros.


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  • Xarxes

     

    .catalonia, .bcn i .barcelona, candidats a nous dominis d'internet

    La Generalitat i l'Ajuntament volen que siguin aprovats per difondre la imatge del país i la ciutat al món

    L'ICANN, l'organisme que regula el funcionament d'internet, ha fet pública aquest dimecres una llista amb les prop de 2.000 candidatures que s'han presentat per convertir-se en nous dominis d'internet. Entre les sol·licituds, que segons explica en un comunicat la fundació PuntCAT hauran de ser aprovades en un procés "llarg i complicat" que s'obrirà al juliol, n'hi ha tres proposades per institucions catalanes: .catalonia, .bcn i .barcelona.

    La primera, presentada per la Generalitat de Catalunya, serà d'ús exclusiu per al Govern, i tindrà l'objectiu, segons la fundació PuntCAT –que s'ha encarregat de coordinar la candidatura– de "promocionar internacionalment el país" i atraure turisme. El director general de Telecomunicacions i Societat de la Informació, Carles Flamerich, assegura que "tenir la propietat del domini genèric .catalonia és important per promocionar la imatge del nostre país a l'exterior i un exercici de sobirania nacional bàsic en la societat digital del segle XXI".

    A més d'aquesta candidatura, l'Ajuntament de Barcelona n'ha proposat dues més, centrades exclusivament en la ciutat. La primera, .bcn,tindria un funcionament paral·lel a l'anterior, i només podria ser utilitzada pel consistori. L'objectiu, diu l'Ajuntament, és protegir la marca BCN per tal que no pugui ser utilitzada per altres persones o organismes de forma "indeguda". Pel que fa a .barcelona, el podran fer servir tots els ciutadans de la capital catalana o les empreses que hi desenvolupin la seva activitat, i ha de servir, també, per "projectar la ciutat al món". Segons la fundació PuntCAT, el domini .barcelona seguirà l'exemple del .cat en el sentit que serà autofinançat, de manera que no suposarà cap cost per a l'Ajuntament.

    A més d'aquests dominis, també han sol·licitat el seu empreses catalanes com La Caixa –.lacaixa– o Mango –.mango–, companyies espanyoles com Movistar –.movistar– o Zara –.zara– i territoris com Euskadi –.eus–, Galícia –.gal– o la Comunitat de Madrid –.madrid–.

    L'ICANN va obrir a principis d'any la possibilitat que qualsevol persona, empresa o organisme sol·licités el seu propi domini a la xarxa, per un preu que rondarà els 150.000 euros, a més d'uns 20.000 euros anuals de manteniment. Es preveu que els nous dominis estiguin actius a principis de l'any que ve, un cop avaluats els projectes i la seva viabilitat econòmica i aprovats aquells que l'ICANN consideri convenients.


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  • Economie
    Révolution au sein du prestigieux titre, créé à Barcelone en 1881

    La Vanguardia devient le premier journal européen publié en catalan

    Mardi 3.5.2011. 15:15h Un changement culturel important s'est produit ce mardi à Barcelone, par le lancement de l'édition catalane du journal La Vanguardia, leader en Catalogne du Sud. Les ventes de ce titre très respecté devraient représenter un volume de 60% en catalan et 40% en espagnol dans les prochains mois.

    Ce mardi 3 mai aura été une journée historique pour les promoteurs de la langue catalane, tout comme pour les observateurs des évolutions de la presse européenne. Pour la première fois depuis sa création, en 1881 à Barcelone, le prestigieux journal La Vanguardia, (l'avant-garde), troisième des ventes en Espagne, a été imprimé en catalan. La direction du titre prévoit d'ici quelques mois d'obtenir un volume de ventes de 60% en catalan pour 40% en espagnol, en épousant son époque. Un journal concurrent, Ara, lancé à Barcelone en novembre dernier, a déjà conquis des parts de marché conséquentes, tout en hissant sa version sur Internet au tour premier rang des médias numériques en langue catalane.

    Ce premier numéro de La Vanguardia en catalan, dont les 200.000 exemplaires ont connu un succès enviable, contient un
    long reportage consacré à la mort d'Oussama Ben Laden. La coïncidence d'une information internationale majeure contribue à un excellent accueil populaire du journal, qui relègue la langue au second plan, au bénéfice du contenu, c'est à dire sans considérations militantes. Cette nouveauté, qui porte à 700.000 le nombre de lecteurs de presse quotidienne en catalan, a mobilisé le maire socialiste de Barcelone, Jordi Hereu, ainsi que le président de centre-droit du gouvernement catalan, Artur Mas, qui ont tenu à se procurer un exemplaire du journal, dès minuit. Le journal La Vanguardia, qui contribue largement à la définition des opinions publiques en Catalogne du Sud et en Espagne, devient ainsi la première publication, parfaitement crédible en Europe, disponible en langue catalane. Son propriétaire, le groupe de presse Godó, avait préalablement lancé une chaîne de télévision, 8tv, en 2001, en choisissant le catalan comme langue majoritaire.


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  • La crise et les contenus du premier quotidien du Pays Catalan sont en cause

    Perpignan: le journal L'Indépendant va licencier 21% de son personnel

    Mercredi 4.5.2011. 00:15h Le quotidien L'Indépendant supporte mal la crise, et s'apprête à se séparer d'une partie de son personnel. Ses effectifs, de 300 collaborateurs en 1990, pour 140 dans l'actualité, pourrait se réduire encore d'une trentaine de salariés. Le recul des ventes et des recettes publicitaires sont en cause, dans le cadre d'une rationalisation des efforts imposée par le groupe de presse Sud-Ouest.

    La crise qui frappe la Presse Quotidienne Régionale française (PQR) depuis le milieu de la décennie 1990 a pénétré le quotidien L'Indépendant, édité à Perpignan depuis 1840. L'érosion du lectorat et la modification des contenus du titre, ajoutés à la crise entamée en 2008 menacent désormais une partie de l'effectif du premier journal du Pays Catalan, selon une information syndicale discrètement divulguée en milieu de semaine dernière. Tout comme le journal Midi Libre, l'Indépendant fait partie du groupe Les Journaux du Midi, lui-même propriété du groupe Sud-Ouest, sis à Bordeaux. Dans ce jeu de poupées russes, le quotidien des Pyrénées-Orientales accuse une baisse de ses ventes de l'ordre de 8% depuis 2009, après une chute régulière au fil de la décennie. En outre, selon une source interne, un recul de 10% est à déplorer en matière de recettes publicitaires, dans un marché morose, face à une audience amoindrie. Sur les 140 salariés que compte ce média de tradition, une trentaine devraient ainsi être remerciés dans les prochaines semaines, une fois communiquées les modalités d'un plan social, autour du 10 juin.

    Ces licenciements, qui sèment le trouble chez les Journaux du Midi, pourraient concerner 70 personnes au sein du Midi Libre, dont l'essentiel des ressources humaines est en poste à Montpellier. A Perpignan,
    l'inquiétude et l'analyse des difficultés vont de pair à L'Indépendant, qui a inauguré un nouveau siège, en novembre 2010, et lancé un nouveau site Internet début avril 2011. Mal à l'aise sur le web, le plus vieux quotidien régional de France, jadis incontournable et doté de 300 salariés en 1990, pourrait faire les frais de contenus à tonalité touristique, régulièrement "vu d'ailleurs", après avoir abandonné le journalisme d'investigation. En outre, le cloisonnement des rédactions, qui enferme Perpignan dans l'espace local au détriment d'un espace universel réservé à Montpellier ou Paris, provoque des erreurs stratégiques et entrave la proximité. Ainsi, ce mardi, à l'occasion de la mort d'Oussama Ben Laden, le parcours du présumé 20ème pirate de l'air d'Al Qaïda, Zacarias Moussaoui a été évoqué, mais il a été omis de signaler que cet islamiste français a effectué un passage au Lycée Arago de Perpignan, situé à... 200 mètres du siège de L'Indépendant.


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  • En échange d'une réduction de temps de travail de 15 %  lien

    Baisse de 30 % du salaire des journalistes d'El Punt

    Lundi 11.6.2012. 22:30h La presse n'échappe pas aux effets de la crise, à l'image de El Punt Avui, soumis à une réduction forcée des salaires et du temps de travail, qui fait suite au licenciement de 50 employés en début d'année 2012. Les nouvelles stratégies de ce quotidien phare de la région de Girona sont menées par le grand patron Joaquim Vidal i Perpiñà, également propriétaire de la chaîne TNT Televisió de Girona.

    Le premier journal de la province de Girona, El Punt Avui, comporte une restructuration qui a induit le licenciement de 49 journalistes en janvier 2012. A cette première mesure doit s'ajouter, de juin 2012 à juin 2013, une réduction de salaires de 15 % pour les 293 employés du groupe Hermès, éditeur du titre, et une réduction du temps de travail de la même proportion de 15 %. Ce plan, accepté par le comité d'entreprise de Girona, est refusée par les équipes de Barcelone, anciennement employées par le journal Avui, qui a fusionné avec El Punt en juillet 2011. Dans les années 1990, El Punt, fondé en 1979, a multiplié des éditions dans une dizaine de régions catalanes, dont le Maresme et le Vallès Occidental au Nord de Barcelone, la Région de Tarragona et la capitale catalane. Ces journaux territoriaux n'ont pas survécu à la crise et El Punt imprime aujourd'hui une édition consacrée à la région de Girona et une autre, "edició nacional", penchée sur l'ensemble de la Catalogne et sur le monde.

    Patron propriétaire de supermarchés et d'une chaîne de TV

    La nouvelle stratégie d'austérité engagée au sein de ce journal de qualité est celle de l'actionnaire majoritaire du groupe Hermès, Joaquim Vidal i Perpiñà, entré dans El Punt en février 2012 en remplacement de Joan Bosch, acteur de l'industrie agroalimentaire du territoire. M. Vidal, ancien Président du Club Basket Girona et fondateur de la chaîne de supermarchés Valvi, dont le siège est à Girona, ainsi que de 78 % des parts de la chaîne
    Televisió de Girona, diffusée sur la TNT, détient 64 % des parts du groupe Hermès. Promoteur d'un réseau de médias de pays, modernes et efficaces, ce grand patron a également soutenu, à Figueres, la chaîne TNT Canal Nord, qui a dû fermer ses portes en décembre 2011 faute de ressources publicitaires suffisantes.


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