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    Retour d'une affaire de marchés de communication qui remonte à 1999

    La justice revient vers Christian Bourquin dans le cadre de l'affaire "Synthèse"

    Mercredi 1.12.2010. 21:45h    Bourquin et les limites de l'exercice.
     
    L'agence de communication "Synthèse", rabaptisée "Sens Inédit", aurait pu jouir de la préférence du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, en 1999. L'institution, alors présidée par Christian Bourquin, avait commandé à cette entreprise montpelliéraine une panoplie de produits comportant son logo actuel. 11 ans plus tard, la justice souhaite interroger le président régional.

    La justice n'a pas souhaité interférer dans le calendrier de Christian Bourquin, dont la carrière a vécu un coup d'accélérateur en novembre. Après avoir quitté la présidence du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, le 9 novembre, puis embrassé celle du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, le lendemain, l'ancien maire de Millas a mis en selle sa succession à Perpignan, en la personne d'Hermeline Malherbe, le 21 novembre. Mais à marée basse, vendredi dernier, 26 novembre, une vieille affaire, qui remonte à l'époque du Franc, est refait son apparition. Selon une information divulguée ce mercredi soir par les Journaux du Midi, le président régional a reçu une ordonnance de renvoi face au tribunal correctionnel de Perpignan, dans le cadre de l'affaire "Synthèse".

    En juillet 2009, quelques mois après son accession à la présidence du Conseil Général, Christian Bourquin avait choisi d'attribuer un marché public à l'agence de communication montpelliéraine Synthèse, à laquelle une nouvelle panoplie graphique avait été commandées, dont un célèbre "logo", en réalité une simple déclinaison du drapeau catalan, démultiplié depuis. Cette étape essentielle de la stratégie du changement incarnée par le président aurait pu comporter une influence exercée sur la commission d'attribution du marché, qui s'était réunie sans quorum réglementaire. "Synthèse" avait remporté la partie, d'un montant de 700.000 francs, soit 106.700 euros, après avoir présenté le devis le plus avantageux, comparé à ceux de ses concurrents. Une enquête sur ce supposé favoritisme a été ouverte en 2001. En juin 2008, M. Bourquin a été convoqué par la juge d’instruction Colette Dechaux, qui souhaitait l’informer de possibles soupçons à son endroit concernant ce prétendu délit. Plus de deux ans plus tard, ce renvoi en justice concerne aussi l'ancien directeur des affaires financières du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, et Pascal Provencel, qui assurait, en 1999, la gestion de "Synthèse", devenue "
    Agence conseil en communication Sens Inédit". En cette fin 2010, les deux hommes intriguent la justice, au motif d'un supposé de "recel de favoritisme".

     

    Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon, Montpellier, mercredi 1er décembre 2010 © Région Languedoc-Roussillon

    Christian Bourquin, président de la Région Languedoc-Roussillon, Montpellier, mercredi 1er décembre 2010 © Région Languedoc-Roussillon

    Logo du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, créé par l'agence Synthèse © Conseil Général des Pyrénées-Orientales

    Logo du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, créé par l'agence Synthèse © Conseil Général des Pyrénées-Orientales
     
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    «Nous sommes un rempart contre le viol»

    Mercredi 3.11.2010. 21:00h                                                        AL PARADISE 
     
    Le club « Paradise » de La Jonquera, ouvert en octobre, n'est pas celui de la vertu mais celui d'une réalité discrète, où s'épanouissent des milliers de clients des Pyrénées-Orientales. Cette maison de passe parmi les plus grandes d'Europe devra affronter dans les prochains une « éradication » de la prostitution programmée par le nouveau président catalan, Artur Mas.
     
    José Moreno, patron du
    José Moreno, patron du "Paradise" de La Jonquera © La Clau
    Maison de passe
    Maison de passe "Paradise" de La Jonquera, décembre 2010 © La Clau
    Maison de passe
    Maison de passe "Paradise" de La Jonquera, décembre 2010 © La Clau


    Trois établissements de sexe tarifé, soit 450 prostituées, de 18 à 35 ans, à La Jonquera et Capmany, accueillent les ardeurs masculines de la Catalogne du Nord, et au-delà. Dans la région de Girona, le nombre de maisons a explosé à 50 depuis une loi catalane de 2002 interdisant la prostitution de rue. Le 21 octobre 2010, l'inauguration du club Paradise, l'une des plus grandes maisons de passe d'Europe, à La Jonquera, a fait l'événement par son caractère de supermarché du sexe, à 100 mètres de la forêt de chênes-liège des Albères et d'un discounteur de Carrelage.

    Rendez-vous est pris un après-midi avec José Moreno, le maître des lieux. Surprise,  notre interview devient une conférence de presse française en présence d'équipes de TF1, M6 et France 3, qui demandent
    « Êtes-vous réglo avec les 150 filles présentes ici  ?». Moreno leur répond, conscient que les interviews sont autant de publicité que les messages qu'il se paie sur les radios, de Montpellier à Girona : « Bueno, si une fille mineure et sans papiers espagnols se présente à nous avec de faux papiers, je n'ai aucun pouvoir ». Je m'adresse à lui en espagnol, mais la tension reste et les réponses sont formatées. Mon interlocuteur, andalou sans âge, à boucle d'oreille et nervosité contenue, veut faire vite.

    La Clau : Depuis l'ouverture du Paradise, le 21 octobre, quelles sont vos statistiques ?

    José Moreno : Vous le constaterez directement sur le parking. Nous accueillons notre clientèle de 17h à 5h du matin, cela fonctionne très bien. J'évalue la clientèle française à 80% de l'ensemble, et je suis très content.

    La presse française s'émeut davantage de la légalité de la prostitution, notamment chez vous, que du caractère licencieux du tourisme de proximité que vous suscitez chez les citoyens français...

    "Bueno", je ne connais pas la raison exacte de ces critiques. Nous avons monté une affaire parfaitement légale ici. Je n'ai aucun avis à donner. Si certains nous adressent des critiques, c'est regrettable, mais nous faisons tout notre possible pour que l'ensemble fonctionne du mieux possible. Notre but est simple : que les gens viennent, et qu'ils s'amusent.

    Exactement comme chez MacDonald's, vous considérez que votre implantation ici, à la limite Sud de La Jonquera, profite à vos voisins...

    Tout à fait ! Comme tout établissement important qui vient d'ouvrir, nous aidons la zone commerciale qui nous entoure. Nous attirons du public, qui du coup consomme dans les restaurants, et les 150 « señoritas » présentes ici font travailler les parfumeries, les magasins de vêtements et les coiffeurs. El mes concurrents, près d'ici, profitent aussi de notre installation.

    Le week-end, vous recevez plusieurs milliers de citoyens français... Pourquoi ?

    C'est exactement comme pour le tabac, qui est moins cher ici car la France augmente sans cesse ses prix. Un flux permanent de clients français s'est donc établi mécaniquement. La France a interdit les établissements comme le nôtre, et l'effet est simplement mécanique.

    José Moreno ne parle pas de « maison de passe » ni de « prostitution », à l'identique de cette nymphe de 22 ans, Ana, d'origine roumaine, présente dans la salle face à deux machines à sous, qui me déclare être « danseuse ». Elle me raconte le principe de son métier : "Les clients m'invitent à boire un drink", soit 40 euros le whisky, 20 euros pour une bière ou un Coca-Cola. Elle les entraîne dans les étages, où elle dispose de l'une des 80 chambres avec télévision, miroir et système d'alarme, qu'elle loue 70 euros la nuit, 6 jours sur 7. La maison tire ses principaux bénéfices de la vente d'alcool, mais elle, se charge de son propre business. Un « service » de base coûte également 70 euros, négociables à 55 à cause de la crise, pour une demi-heure de relation.

    Le jour même de votre inauguration, celui qui est devenu depuis président du gouvernement catalan, Artur Mas, a promis de vous faire fermer, après avoir souhaité « éradiquer » la prostitution... Vos jours sont comptés ?

    Nous le verrons bien. Je suis persuadé que notre rôle est important dans la société. C'est l'habitude des clients qui décide, sans oublier notre fonction économique, notamment par les lourds impôts que nous payons à la mairie.

    Vous êtes une sorte d'acteur social offshore du Roussillon, puisque vous proposez un service, interdit en France, mais bien connu au Nord du Perthus, dans une forme d'économie transfrontalière... Vous croyez vraiment en l'utilité sociale de la prostitution ?

    Elle n'a pas changé. Jo crec que és una cosa que sempre ha existit de tota la vida. Sempre és millor que les dones estiguin aquí, en aquests establiments que tenim oberts, així estan més controlades. Aquest sistema és millor que el de les dones pel carrer, o en pisos particulars, sense controls, ni per la policia ni per nosaltres.

    A qui vous référez-vous lorsque vous parlez de « nous » ?

    Aux propriétaires de clubs, qui investissons dans ce domaine d'activité. Pour ma part, ici, le chantier a duré quatre ans, avec un budget de 3 millions d'euros.

    Si la France rouvrait les maisons closes, selon la volonté de 59% des Français interrogés par l'institut CSA en mars 2010, vous ne seriez pas là... Que pensez-vous de la situation de la France, où la prostitution est à peu près tolérée, mais sans « maisons » officielles ?

    Ça, c'est de la politique, et je ne souhaite pas m'en mêler. Certains voient cela d'un bon oeil, d'autres d'un mauvais oeil. Mais mon avis est simple : si la France autorise d'ouvrir « quelque chose », je monterai « quelque chose ».

    La débauche technologique de l'endroit, avec lumières led en mouvement pilotées par logiciel, éclaire un millier de bouteilles (dont deux de Ricard) alignées derrière 60 mètres de bars. Dans une ambiance de saloon américain, cet étrange hôtel de 2700 m2, ultra sécurisé, emploie 20 vigiles, et il n'est pas rare d'y voir des clientes féminines. Je me risque à parler de religion...

    Vous êtes catholique ?

    Bien sûr !

    Le Nouveau testament assume Marie-Madeleine comme prostituée... L'Eglise vous sert de cadre ?

    Peut-être, oui... Mais être catholique est une chose, et faire l'amour est une nécessité qui a toujours existé. Mais si ce type d'établissements n'existait pas, je suis certain qu'il y aurait davantage de prostituées dans la rue et qu'il y aurait plus de viols... Tout cela n'a pas de lien direct avec la religion, mais nous sommes un rempart contre le viol.

    17h05, je m'en vais. Sur le parking, une trentaine de véhicules, aux trois-quarts immatriculés à Perpignan sont là, dont deux magnifiques berlines de marque allemande. A 200 mètres, au rond-point, les 4X4 de la police filtrent les véhicules, conduits par des hommes, qui accompagnent les filles. Au chaud, dans les bureaux de la justice, l'année 2010 se solde pour la province de Girona par 70 interpellations, dont 31 patrons et employés de « maisons », et 39 prostitués, filles et garçons, en situation irrégulière.

    Entretien Ma

    Ne vous inquiétez pas avant mon message, il n'y en a pas d'autres car toutes les personnes sont à la Jonquera "pour acheter du carrelage". Depuis quelques mois les carreleurs sont de plus en plus nombreux dans les P.O. ;-))

     
     
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    Les études préliminaires coûtent 33,2 millions, la ligne est espérée pour 2020

    TGV Perpignan-Montpellier: le Languedoc-Roussillon ajoute 2,2 millions au dossier

    Samedi 4.12.2010. 00:45h                                    TGV Perpignan-Montpellier

     

    A moins de quinze jours du lancement du tronçon Perpignan-Figueres de la Ligne à Grande Vitesse, la Région Languedoc-Roussillon augmente sa participation financières aux études préalables à la construction du maillon Perpignan-Montpellier. Ce vendredi, le nouveau Président régional Christian Bourquin, et le préfet régional Claude Baland, se sont réunis avec RéseauFerré de France (RFF) et les collectivités partenaires pour réaliser ce tronçon, qui unira le Roussillon et le Languedoc. Le financement des études bénéficiera ainsi de 2,2 millions d'euros supplémentaires, qui manquaient jusque-là à un budget global de 33,2 millions. La Région, à l'origine engagée à assumer un quart de ce montant, soit 8,3 millions, a donc décidé de compléter cette somme nécessaire à l'accélération du dossier afin de "boucler le protocole d’accord", selon la communication de M. Bourquin. L'institution régionale devient ainsi le premier financeur des études menant à l’enquête d’utilité publique, effectuée sur le territoire traversé. Selon son nouveau président, qui emboîte le pas de Georges Frêche sur ce dossier, "En s’engageant à hauteur de 10,5 millions d'euros, la Région fait un effort supplémentaire afin que la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan voie le jour". Jugeant "prioritaire" ce projet "majeur pour les échanges et l’économie" au sein du périmètre du Languedoc-Roussillon, M. Bourquin a profité de cette entrevue pour affirmer son intention de perspicacité (?). De la sorte, la Région sera "vigilante sur le respect des délais, afin de garantir une mise en service de la ligne en 2020". Outre la somme fournie par la Région, le financement des études implique l'Etat à hauteur de 8,3 millions d'euros,  RFF, sur le même montant, et les "autres collectivités", à hauteur de 6,1 millions.

    © Tgv-europe.es

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    Une intersyndicale CGT-Sud-Solidaires-CNT dénonce de graves irrégularités

    Bombe syndicale aux écoles catalanes La Bressola

    Mardi 30.11.2010. 18:45h


    Un document intersyndical lapidaire dénonce une situation singulière au sein des écoles catalanes La Bressola. Selon cet argumentaire dévastateur, les 8 établissements d'immersion liguistique de la Catalogne du Nord ne respecteraient pas le code du travail français, pas plus que le droit de grève, ni la Déclaration française des Droits de l'Homme.


    Le réseau d'écoles catalanes La Bressola, composé de 8 établissements, affronte une offensive syndicale, pour la première fois de son histoire. Cette semaine, l'association La Bressola, qui scolarise actuellement 727 élèves, reçoit la salve d'une intersyndicale inédite composée de la CGT, Sud Culture, Sud 66, la CNT, le SNPEFP ou encore Solidaires 66 et la Confédération Génerale du Travail de Catalogne du Sud. Dans un long communiqué, l'union s'interroge, "Où sont passés les droits des salariés", et dénonce vertement La Bressola (le berceau), qu'elle juge être "le pire employeur parmi les établissements privés du département". Les protestataires, qui se préservent de toute attaque sur l'appartenance catalane de leur cible en défendant "une tâche absolument louable pour la normalisation" de la langue catalane, n'y vont pas de main morte. Ils pointent du doigt une absence de "contrôle" sur la "gestion des salariés" et sur la "qualité" des "prestations pédagogique" des établissements, dont deux à Perpignan, et un collège, ou encore un supposé non-respect du droit de grève, et des heures supplémentaires non payées.

    Cette bombe, qui explose après 34 ans d'activité pour le principal projet pédagogique d'immersion linguistique des Pyrénées-Orientales, évoque aussi des "bulletins de salaire illégaux". Pour couronner ses arguments, la fédération syndicale de circonstances réprouve une charte interne, intitulée "philosophie de La Bressola", qu'elle considère contraire à la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789. Le réseau d'écoles La Bressola emploie une majorité d'enseignants sud-catalans, qui garantissent aux enfants une acclimatation naturelle à la langue. Ce personnel, habitué aux conditions de travail espagnoles, pourrait ainsi exercer son activité de manière sensiblement différente de la mode française, bien plus rigide en matière de réglement, et même accepter des salaires inférieurs. La Bressola est financée par le Gouvernement de Catalogne, la Région Languedoc-Roussillon, le Conseil Général des Pyrénées-Orientales et plusieurs dizaines de mairies sud-catalanes. La plateforme syndicale invite ces institutions à "déclencher un contrôle financier approfondi" de l'association La Bressola, qui est elle-même une institution, largement reconnue et respectée dans les Pyrénées-Orientales


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    La dignidad del 'president' Montilla     Montilla 

    Martes, 30 de noviembre del 2010
     
    http://www.elperiodico.com/es/noticias/opinion/20101130/dignidad-del-president-montilla/602786.shtmlLa renuncia de José Montilla al acta de diputado en el Parlament es el segundo acto de una sucesión de acontecimientos en torno al primer secretario del PSC desde la noche del domingo. Primero asumió sin paliativos la dura derrota electoral ante CiU y anunció que dejará la cúpula del partido en el próximo congreso, previsto para el otoño del 2011. Ahora, la cesión de la jefatura de la oposición a Joaquim Nadal certifica que Montilla ha decidido poner punto final a su trayectoria política, al menos de la forma en la que la ha ejercido en los últimos 30 años, es decir, a través de cargos de elección pública.

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    En la digna decisión del aún president de la Generalitat se entremezclan las razones personales y las políticas. Tras cuatro años en el poder, la perspectiva de dirigir desde los bancos de la oposición un partido empequeñecido y conmocionado por el enorme correctivo recibido es dura, pero sin duda habrá pesado más en Montilla -curtido en los sinsabores de la política- la conveniencia de alejarse del foco y dar paso a otras personas para pilotar la ardua tarea de reconstrucción estratégica que debe afrontar el PSC.

    Los socialistas catalanes gustan de describirse como el partido que más fielmente refleja a Catalunya desde el punto de vista sociológico. Es cierto en la medida en que el PSC recibe adhesiones de catalanes viejos y nuevos y cubre una gran franja del espectro progresista. El propio Montilla es un ejemplo de ello, y la forma en que ha ejercido la presidencia de la Generalitat, defendiendo los intereses catalanes aun a costa de incomprensiones -cuando no críticas abiertas- de sus correligionarios del PSOE, ha cerrado el falso debate de si Catalunya estaba preparada para que un no nacido aquí la presidiera.

    Nada es eterno en política, pero objetivamente no sería bueno para el país un PSC relegado a un papel secundario. Las dos almas (catalana y española) que tradicionalmente ha tenido el partido le han conferido un delicado equilibrio

    -no pocas veces al precio de contradicciones- para el objetivo superior de la cohesión social. El gran riesgo que tiene hoy el PSC es que siga sin contentar a ninguna de las dos, como se reflejó el domingo en las urnas. Quien suceda a Montilla deberá tenerlo muy presente.


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