• Les 4 députés nord-catalans votent pour le Traité budgétaire européen

    Colère du FN contre le débuté Siré, aidé lors des législatives de 2012    
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    Les 4 députés nord-catalans votent pour le Traité budgétaire européen

    Mercredi 10.10.2012. 16:15h Les députés socialistes Jacques Cresta, Ségolène Neuville et Pierre Aylagas, ainsi que Fernard Siré, membre de l'UMP, se sont tous prononcés pour le Traité budgétaire européen, le 9 octobre à l'Assemblée nationale. Par conséquence, M. Siré, élu en juin en 2012 dans le cadre d'un second tour des législatives comportant le retrait stratégique du Front National, devient la cible de ce parti.

    La ratification du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire, le 9 octobre 2012 à l'Assemblée nationale, a comporté l'adhésion intégrale des députés du Pays Catalan. Sans distinctions, les élus socialistes Jacques Cresta, Pierre Aylagas et Ségolène Neuville, conformément aux recommandations de leur parti, ont participé au mouvement général, traduit par une adoption à hauteur de 477 voix contre 70. Cependant, 20 élus PS ont préféré s'exprimé contre, à l'identique de 17 UMP. Au nom de ce dernier parti, dont 167 députés ont donné un aval au traité, Fernard Siré ne s'est pas non plus distingué. Le maire de Saint-Laurent de la Salanque, élu député en juin 2012 avec un soutien du Front National exprimé sous forme de retrait au second tour, a reçu dès le 10 octobre les foudres de son partenaire d'alors.

    Dans un communiqué, le vice-président du Front National et candidat aux
    municipales de 2014 à Perpignan, Louis Aliot, a accusé l'intéressé d'avoir "trompé ses électeurs", portés sur son nom lors des législatives. Dans une tentative d'addition entre l'UMP et le FN, M. Siré avait lancé un concept de "front de droite", simultanément au retrait de l'extrême droite. Pour M. Aliot, les engagements pris par le député, qui postulait pour la continuité, "n’étaient destinées qu’à sauver son siège". Dans l'espoir d'une réelle entente, le FN aurait cru que le seul élu de l'ancienne majorité nationale dans les Pyrénées-Orientales observe une position comparable à celle des 17 élus UMP contre le traité, à l'identique des non inscrits réfractaires, réputé opposés une cohésion renforcée de l'Union européenne, dont Nicolas Dupont-Aignan et Marion Maréchal-Le Pen.


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