• Les Etats-Unis commémorent le 11-Septembre

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    Les Etats-Unis commémorent le 11-Septembre

    AFP <time datetime="2013-09-11T18:25:30" itemprop="datePublished"> 11 septembre 2013 à 18:25 </time>
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    Deux proches de victimes des attentats s'étreignent devant le mémorial du World Trade Center, à Manhattan le 11 septembre 2013.

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    Deux proches de victimes des attentats s'étreignent devant le mémorial du World Trade Center, à Manhattan le 11 septembre 2013. (Photo pool. Reuters)

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    Douze ans après les attentats, les cérémonies se déroulent dans l'ombre de la crise syrienne et des craintes d'une nouvelle intervention américaine.

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    Avec des fleurs , des larmes et la traditionnelle cérémonie de lecture des noms des 2 973 victimes, les Américains ont célébré mercredi le douzième anniversaire des attentats du 11-Septembre, dans un contexte alourdi par les tensions autour de la Syrie.

    PHOTOS. New York, le 11 septembre 2001

    PHOTOS. New York, le 11 septembre 2001

    Publié le 11-09-2013 à 12h00

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    Il y a douze ans, les tours jumelles du World Trade Center s'effondraient sous les attaques perpétrées par Al-Qaïda. Retour sur les images qui ont ébranlé le monde.(Spencer Platt/Getty Images/AFP)

    Comme tous les ans à 8h46 (14h46 en France), à l’heure exacte où le premier avion avait frappé la tour Nord du World Trade Center, traumatisant les Américains à jamais, une minute de silence a été observée à New York par les familles des victimes et des élus rassemblés au mémorial du 11-Septembre, construit où se dressaient les tours.

    Le président Barack Obama, le vice-président Joe Biden et leurs épouses ont fait de même, la main sur le cœur, dans les jardins de la Maison Blanche. «Nous prions pour tous ceux qui nous on été enlevés, presque 3 000 âmes innocentes», a déclaré peu après le président, lors d’une cérémonie au Pentagone, le ministère de la défense à Washington, qui avait été l’une des cibles des attentats du 11-Septembre.

    Barack Obama a aussi appelé à «trouver la force de faire face aux menaces qui persistent, même si elles sont peut-être différentes d’il y a douze ans». La veille, dans un discours solennel aux Américains, il avait accepté de laisser une chance à la diplomatie avant de déclencher d’éventuelles frappes en Syrie, après une attaque aux armes chimiques qui a fait plus de 1 400 morts dans ce pays le 21 août, selon le renseignement américain.

    Lire aussi le fil de la journée sur la crise en Syrie

    Contexte sombre

    A New York, une minute de silence a été également observée à 9h03, à l’heure où la deuxième tour avait été frappée, à 9h37, heure de l’attaque contre le Pentagone, et 10h03, quand le quatrième avion de ligne détourné par un commando d’Al-Qaeda s’était écrasé dans un champ à Shanksville, en Pennsylvanie, entre Washington et New York, après une intervention désespérée des passagers ayant appris ce qui se passait.

    Près de 3 000 personnes avaient été tuées dans ces attentats, dont 2 753 à New York, dans l’effondrement des tours du World Trade Center. L’effondrement des tours - la tour Sud à 9h59, la tour Nord à 10h28 - a également donné lieu, comme chaque année, à une minute de silence. Certains parents et proches avaient apporté des photos, ont glissé des roses dans le nom des victimes, gravé sur les deux immenses bassins construits là où se dressaient les tours. La lecture de la liste interminable était rythmée par des mots d’amour aux disparus, lus par leurs enfants, père, mère, neveux, frères, sœurs...

    Le maire Michael Bloomberg, l’ancien maire Rudy Giuliani, le gouverneur de New York Andrew Cuomo et celui du New Jersey Chris Christie participaient à la cérémonie, tout comme Bill de Blasio, le candidat à la mairie, arrivé en tête mardi des primaires démocrates.

    La cérémonie se déroulait cette année dans un contexte particulièrement sombre, avec en arrière fond les tensions diplomatiques autour de la Syrie et l’inquiétude d’une majorité d’Américains, hostiles à une intervention dans ce pays, après deux guerres en Irak et Afghanistan qui ont couté des centaines de milliards de dollars et tué quelque 7 000 jeunes Américains.

    Barack Obama, qui a retiré le dernier soldat d’Irak en décembre 2011 et vise à faire de même en Afghanistan d’ici à fin 2014, a annoncé mardi soir avoir demandé au Congrès de repousser un vote sur l’usage de la force en Syrie, le temps d’explorer la voie diplomatique ouverte par la proposition russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international.

    Rappelant que l’option militaire restait toutefois sur la table, Barack Obama a promis aux Américains que dans ce cas, il ne «s’agirait pas d’un autre Irak ou d’un autre Afghanistan», et que les Etats-Unis n’enverraient pas de soldats au sol. Il s’est cependant dit déterminé à maintenir la «pression» sur le régime du président Bachar al-Assad.


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