• Martine Aubry souhaite des terrains de l'Etat pour les Roms évacués

    Créé le 20-08-2012 à 19h05 - Mis à jour à 20h16

     

     

    La maire de Lille Martine Aubry a souhaité lundi que l'Etat trouve des terrains pour accueillir les Roms dont les campements ont été évacués, notamment près de Lille début août.
(c) Afp

    La maire de Lille Martine Aubry a souhaité lundi que l'Etat trouve des terrains pour accueillir les Roms dont les campements ont été évacués, notamment près de Lille début août. (c) Afp

    La maire de Lille Martine Aubry a souhaité lundi que l'Etat trouve des terrains pour accueillir les Roms dont les campements ont été évacués, notamment près de Lille début août, lors d'un point presse.

    "Nous travaillons main dans la main avec le préfet pour trouver un terrain en dehors de la métropole" lilloise, a indiqué la première secrétaire du PS, qui a dit avoir elle-même "demandé au préfet" d'intervenir à Villeneuve d'Ascq, en raison notamment des problèmes de sécurité qui pesaient sur les Roms.

    Mme Aubry a ainsi démenti une affirmation du Parisien/Aujourd'hui en France selon laquelle elle était en "colère" contre le ministre de l'Intérieur Manuel Valls après avoir "appris par la presse", selon le quotidien, le démantèlement des campements de Roms.

    "Nous avons demandé à ce que l'évacuation se fasse avec une réinstallation sur un autre terrain en dehors de la communauté urbaine et ça n'a pas été fait, sans doute parce qu'on était dans l'urgence", a indiqué Mme Aubry.

    "Les terrains, c'est pas très difficile à trouver, a ajouté la maire de Lille. L'Etat est propriétaire de terrains un peu partout. (...) Si l'urgence n'a pas permis que ce soit le cas à Villeneuve d'Ascq, je le regrette, mais nous allons trouver cette solution et nous espérons marcher main dans la main avec le préfet et avec l'Etat".

    Martine Aubry s'est par ailleurs "réjouie" que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault "ait annoncé que la France allait (...) essayer de trouver dans les pays européens des soutiens pour dire à la Roumanie et à la Bulgarie (...) qu'on ne peut pas être dans la communauté européenne et se comporter de cette manière-là". La maire de Lille a estimé que les Roms y étaient "persécutés".

    Jean-Marc Ayrault doit présider mercredi une réunion interministérielle sur les Roms, où sera notamment évoquée la levée des mesures limitant leur accès au marché du travail.

    Deux campements de Roms établis sur des terrains appartenant à l'Etat et à la communauté urbaine de Lille avaient été évacués le 9 août à Hellemmes et Villeneuve d'Ascq, dans l'agglomération lilloise, au lendemain d'un message de "fermeté" délivré par le ministère de l'Intérieur.


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  • Roms : Aubry en colère contre Valls

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    Martine Aubry s'est dite "désagréablement surprise". Le démantèlement d'un camp de Roms le 10 août dernier dans sa ville de Lille, sans qu'elle n'en ait été avertie, a en effet provoqué la colère de la patronne du PS, rapporte samedi Le Parisien. La maire de Lille Martine Aubry s'exprimera sur le sujet des Roms "la semaine prochaine".

    Martine Aubry est en colère contre Manuel Valls. C'est ce que rapporte samedi Le Parisien, selon lequel la maire de Lille a abrégé ses vacances après avoir appris par la presse le démantèlement d'un camp de Roms dans sa ville le 10 août, sans qu'elle n'en ait été avertie. "Je suis d’autant plus désagréablement surprise de la manière dont ça s’est passé cette fois", a lancé la patronne du PS, selon des propos rapportés par le quotidien.

    Le préfet aurait en effet oublié de la prévenir personnellement et les Roms en question se sont déployés dans la commune de Lille et sa métropole. Martine Aubry est d'autant plus en agacée qu'elle considère que sa ville est "absolument exemplaire" pour les efforts qu'elle a réalisé afin d'accueillir les gens du voyage. Elle a donc décidé d'organiser une conférence de presse  la semaine prochaine pour mettre au clair la situation.

    "Il y a de la place en France pour accueillir dignement ceux qui sont là"

    Pas question pour autant pour la première secrétaire du PS de critiquer explicitement l'action du gouvernement. Elle assure ainsi que la politique du ministre de l'Intérieur Manuel Valls n’a "rien à voir" avec celle de Sarkozy. Elle se dit elle-même pas opposée "par principe" aux démantèlements de camps sauvages et insalubres, mais dans la "dignité". "Il y a de la place en France pour accueillir dignement ceux qui sont là", assure-t-elle.

    Une colère qui intervient alors que Manuel Valls a déjà fait l'objet de plusieurs critiques ces derniers jours, jusque dans les rangs de la gauche après plusieurs opérations de démantèlements de camps de Roms. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault doit tenir une réunion sur la question à Matignon, en présence de certains ministres et des associations concernées par la question des Roms.

    Le ministre de l'Intérieur a également déclaré samedi, lors d'un déplacement à Pignans (Var), que tout allait "très bien" entre lui-même et la patronne du PS. "Nous avons, avec les élus de la communauté urbaine de Lille, avec le maire de Villeneuve d'Ascq, fait évacuer deux campements illicites", a-t-il expliqué, ajoutant que "la préfecture a été en contact permanent avec le cabinet de Martine Aubry et avec le premier vice-président, puisqu'elle était en vacances".


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  • Les Roms se mobilisent pour le recensement en Hongrie

    Corentin Léotard - Tribune | Samedi 22 Octobre 2011 à 05:01 | Lu 2061 fois

    Les opérations de comptage battent leur plein en Hongrie pour le 15ème recensement qui a débuté le 1er octobre. Combien seront les Roms à revendiquer leur appartenance ethnique ? La question obsède tout le monde, à commencer par les Roms eux-mêmes.



    Les Roms se mobilisent pour le recensement en Hongrie
    Depuis le début du mois de septembre à Budapest, difficile de passer à côté des affiches du recensement placardées sur les portes d’immeubles et sur les tramways de la ville. Tous les regards se tournent vers les Roms. Combien seront-ils au décompte final ?

    Depuis des semaines, des dizaines d’activistes issus de cette minorité battent la campagne et les ghettos urbains de tout le pays avec les mêmes objectifs : sensibiliser les Roms à l’utilité du recensement et les encourager à déclarer leur identité ethno-nationale « Tsigane/Rom » aux agents recenseurs. Leur cible principale ? Les petits villages reculés, là où les Tsiganes vivent ghettoïsés.

    Distributions de tracts pour les adultes  - « Je suis Tsigane ! Et toi ? », ou encore « Nous étions 190 046 en 2001, combien serons-nous en 2011 ? » - et de badges et de bracelets pour les enfants. En Hongrie, on a rarement vu une telle mobilisation, et pour cause, cette vaste opération baptisée Ide tartozunk (« Nous sommes d’ici ! ») est chapeautée et financée par l’Open Society Institute, la fondation du milliardaire d’origine hongroise Soros György alias George Soros.

    Subventions à la clé

    Lors du dernier recensement de 2001, moins d’un tiers des Roms s’était déclaré rom : 190 000 alors que les recherches sociologiques font état de 600 000 à 800 000 individus. Les anciens se souviennent que le comptage des Tsiganes avait précédé à la déportation d’un certain nombre d’entre eux pendant la Seconde guerre mondiale et ce souvenir a été transmis aux jeunes générations.

    Mais dans la majorité des cas, c’est l’ignorance et le manque d’informations qui explique ce décalage, les agents recenseurs (rarement rom) remplissant souvent automatiquement les questionnaires sans même poser la question aux intéressés.

    Cette fois, les Roms sont bien décidés à faire valoir leur nombre et ils ne sont pas les seuls : serbes, croates, slovaques, etc., n'agissent pas différemment, car l'enjeu est financier. La loi sur les minorités pourrait être révisée prochainement afin d'aligner les subventions étatiques attribuées aux « conseils autonomes de minorité » sur les résultats du recensement.

    Les communautés religieuses ne sont pas en reste. Les principales Églises ont lancé des campagnes pour inciter leurs ouailles à clamer haut et fort leur appartenance religieuse. Pas par esprit civique bien sûr, mais pour pouvoir négocier à la hausse les subventions accordées par l'État aux institutions religieuses officiellement reconnues.

    D’où de grandes campagnes d’affichage dans le métro qui en appellent tantôt à la fierté protestante  (« Nous sommes réformés ! ») - tantôt à la fierté catholique. Il s’agit aussi de permettre la mise en place de politiques publiques spécifiques et particulièrement le plan d’intégration de la minorité rom présenté avec fracas pendant la présidence hongroise de l’Union Européenne. Il ne pourra se faire sans statistiques fiables car toute sa stratégie consiste à adapter la réponse publique aux spécificités micro-régionales.

    « Sans données statistiques correctement recueillies, analysées et ventilées par origine ethnique, il serait impossible d'évaluer, surveiller et mettre à jour les programmes », expliquait il y a quelques jours à Strasbourg l’eurodéputée rom-hongroise Livia Jaroka, à l’origine du projet.

    Les prémisses d’un nationalisme rom en Hongrie ?

    La campagne Ide tartozunk ne rejette pas l’identité hongroise et insiste au contraire sur la possibilité de déclarer une double-identité, hongroise et tsigane. [Le questionnaire du recensement mentionne d’ailleurs de façon explicite que ces questions sensibles portant sur l’identité ethno-nationale et religieuse sont facultatives]. Mais la volonté du mouvement est clairement de faire émerger chez la minorité rom un sentiment d’appartenance commune. Il est à ce jour très peu développé, soit qu’il n'existe pas, soit qu’il est refoulé par peur de représailles et de discriminations.

    « Nos femmes et nos filles se teignent les cheveux en blond pour ressembler aux gadjé, les hommes jettent le nom de leur père car il sonne trop tsigane, nos intellectuels abandonnent nos traditions parce qu'ils en ont honte », dénonce Béla Radics, l’un des activistes les plus en vus de cette campagne.

    Pour lui, à l’instar du « Black Power » aux États-Unis dans les années 60-70, l’amélioration du sort des Roms de Hongrie passe par l’affirmation de la fierté rom. « Nous devons savoir combien d'entre nous vont déclarés avec fierté et courage leur origine, parce que ce sera la masse sur laquelle nous pourrons compter pour notre combat pour nos droits civiques », proclame-t-il, tout en reconnaissant volontiers que la situation des Roms en Hongrie n’est pas aussi grave que ne l’était celle des Noirs américains. Est-il nationaliste ? « Oui, mais du bon côté. Nous ne voulons de mal à personne », précise-t-il.

    Ce vaste projet ne fait pas l’unanimité cependant. Dans un article publié dans le journal Hirszerzö et intitulé « Si vous êtes Tsiganes, je ne suis pas des vôtres ! », l’intellectuel rom István Forgács a violemment condamné ce qu’il considère être une tentative de création d’une identité exclusive et fondée sur le rejet de la majorité hongroise.

    L’intégration ne devrait pas passer selon lui par des revendications identitaires mais se faire sur une base locale et individuelle. Selon lui, l’idée même d’englober les Tsiganes de Hongrie dans un même ensemble est absurde. « Nous ne sommes pas unis, nous ne l’avons jamais été. Nous n’avons pas de conscience collective, pas de poète visionnaire, nous ne partageons pas de valeurs communes. La « tsiganitude » elle-même n’existe pas. Et tant qu’il en sera ainsi, nous ne méritons pas de peuple, de nation, ou quoi que ce soit de semblable », écrit-il. La presse d’extrême-droite l’a applaudi des deux mains.

    Un réveil identitaire pour une amélioration du statut socio-économique

    La stratégie d’Ide Tartozunk est ambitieuse… mais risquée. Si l’éveil identitaire recherché entraîne une prise de conscience citoyenne et favorise l’ascension sociale de l’ensemble de la minorité, personne n’y trouvera rien à redire.

    De ce point de vue, les programmes de travail public obligatoire récemment mis en place ont été ressentis par les Roms comme une mise à l’épreuve à laquelle beaucoup ont réagit comme ceci : « On va montrer aux Hongrois que nous les Tsiganes on veut et on sait travailler ! ». En revanche, si cet éveil identitaire ne favorise pas, ou ne s’accompagne pas d’une amélioration du statut socio-économique des Roms, il pourrait fournir un refuge et un motif de radicalisation chez les jeunes, exacerber les frustrations de part et d’autre et augmenter le risque de conflit qui couve dans les villages ghettoïsés.

    D’ailleurs, au début de l’été, le ministre de l’Intérieur Sandor Pintér a dévoilé son intention de former ses effectifs de police à la gestion de conflits ethniques, rendu plus probable par la crise économique, selon sa propre analyse. Les récents affrontements interethniques en République tchèque et en Bulgarie l’ont sans doute conforté dans cette initiative…

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    IMMIGRATION

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    Roms : la circulaire qui provoque l'indignation


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    Alors que le Parlement européen a voté une résolution contre l'expulsion des Roms en France jeudi à Strasbourg,  le ministre de l'Immigration,  avait répliqué aux eurodéputés que la «France n'avait pris aucune mesure spécifique à l'encontre des Roms».<btn_noimpr style="padding: 0px; margin: 0px;"></btn_noimpr>


    Depuis, ses propos ont été contredits par la découverte d'une circulaire qui avait été adressée aux préfets le 5 août. Après avoir suscité l'indignation d'une ONG, le contenu de ce document est jugé «à la fois immoral et illégal» ce dimanche par le Parti socialiste.


    Datée du 5 août et signée par Michel Bart, directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, la circulaire rappelle en préambule aux préfets les «objectifs précis» fixés par le président Sarkozy : «300 campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d'ici trois mois, en priorité ceux des Roms». Difficile dès lors de plaider qu'aucune mesure spécifique n'a été prise. 

    «Cette circulaire, est à la fois immorale et illégale. Elle est immorale parce qu'une communauté est stigmatisée en tant que telle» et elle «est illégale parce que c'est une discrimination» en infraction avec la Convention européenne des droits de l'Homme, a déclaré l'ex-premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, invité de l'émission «C politique», sur France 5.«Qu'en plus on veuille en faire une opération de communication, ça dépasse tout ce que l'on pouvait connaître jusqu'à récemment dans la conception de la République», a-t-il lancé.

    Un recours devant le Conseil d'Etat envisagé

    Estimant ce texte contraire à de nombreux textes juridiques français, européens et internationaux, l'eurodéputé socialiste Harlem Désir a demandé à la Commission européenne et à son président José Manuel Barroso «d'engager une procédure d'infraction à l'encontre du gouvernement français pour que cessent le traitement indigne et la stigmatisation inacceptable des citoyens européens que sont les Roms».

    Le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti) examine actuellement le document pour voir «s'il constitue une infraction pénale», en vue d'un recours devant le Conseil d'Etat «pour que la circulaire soit annulée», a expliqué dimanche son président Stéphane Maugendre. «Avec cette circulaire, on vise un groupe de personnes en raison de leur appartenance à une communauté. On est dans la provocation à la discrimination», a-t-il argumenté. Une solution également envisagée par François Hollande.

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    Roms : le gouvernement veut élargir les motifs d'expulsion 

    Lundi matin, M. Bernard Kouchner a confié sur RTL avoir "pensé à la démission" face à la polémique sur les expulsions de Roms, mais a estimé que "s'en aller, [c'était] déserter". "Bernard Kouchner a failli démissionner. On le comprend. Puis il s'est repris. On a envie de lui dire : 'Bernard, tu es perdu pour la gauche. Mais sauve l'essentiel : l'image que tu te fais de toi-même : démissionne. De toute façon Sarkozy va te virer. Ce serait une façon d'être utile à la France'", écrit Jean-Christophe Cambadelis.

    Le député PS de Paris estime que "Bernard[Kouchner] a eu des vapeurs à propos des Roms qu'il connaît bien et qui furent cet été les victimes du tournant hétérophobe de Sarkozy"."D'ailleurs, il n'est pas le seul, François Fillon, à mots couverts, Jean-Pierre Raffarin, très clairement, Alain Juppé, habilement, et Dominique de Villepin, frontalement ont dit la même chose que tous : abominable pour la France et inefficace pour la sécurité !"

    Autre personnalité à conseiller à M. Kouchner de partir, le député UMP Lionnel Luca suggère au ministre d'imiter Jean-Pierre Chevènementen son temps et de démissionner. Dans un communiqué au ton ironique et intitulé "Coup de fatigue", l'élu des Alpes-Maritimes estime que ces déclarations, "en particulier celles de celui pour lequel les affaires sont de plus en plus étrangères, témoignent de la nécessité d'un plus long repos que les vacances, qui n'ont manifestement pas suffi".

    "Ces déclarations ne sont pas acceptables et nos excellences ministérielles feraient bien de se remémorer la phrase de Jean-Pierre Chevènement à ce sujet", estime M. Luca. Une allusion à la fameuse phrase "Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne" lancée en janvier 1991 par M. Chevènement. Alors ministre de la défense de François Mitterrand, il avait claqué la porte pour protester contre la décision de la France de participer à la guerre menée par les Etats-Unis contre l'Irak après l'invasion du Koweït.

    M. Luca vise aussi, moins ouvertement, l'actuel ministre de la défense, Hervé Morin. Ce dernier a jugé dimanche que la lutte contre l'insécurité, remise sur le devant de la scène avec un discours musclé de Nicolas Sarkozy fin juillet à Grenoble, était "vouée à l'échec" si elle ne comportait qu'un "seul volet répressif".




     
     

    mendiant

    Un camp de Roumains près de Rome.

    La "mendicité agressive" pourrait justifier une expulsion, selon un amendement préparé par le gouvernement. Les personnes "qui représentent une charge déraisonnable pour notre système d'assistance sociale" sont également visées.

    A Paris, un voleur sur cinq est Roumain, assure Hortefeux

    La ville de Lille dénonce les "mensonges" de Fillon sur Aubry

    Cambadélis et Luca conseillent à Kouchner de démissionner.

     

     


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