• Les talibans pakistanais veulent assassiner Pervez Musharraf

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    Les talibans pakistanais veulent assassiner Pervez Musharraf

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-03-23T10:31:17+01:00" itemprop="datePublished">23.03.2013 à 10h31</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-03-23T10:33:18+01:00" itemprop="dateModified">23.03.2013 à 10h33</time>

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    L'assaut donné par l'armée contre la Mosquée rouge, en 2007 à Islamabad, en a fait une des cibles principales des islamistes armés.

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    Les talibans pakistanais, alliés à Al-Qaida, menacent d'assassiner l'ancien président Pervez Musharraf s'il rentre dimanche au Pakistan. "Nous avons préparé un commando de kamikazes spécialement pour Musharraf", a précisé Ehsanullah Ehsan, porte-parole du Mouvement des Talibans du Pakistan (TTP), dans un entretien téléphonique depuis un lieu inconnu. Le TTP est l'un des principaux groupes armés islamistes responsables d'une vague sans précédent d'attentats qui ont fait pas loin de 6 000 morts dans tout le Pakistan en près de 6 ans.

    "Les combattants de l'islam ont mis sur un pied une escouade spéciale pour expédier Musharraf en enfer. Elle est composée de kamikazes, de tueurs d'élite, d'une unité spéciale d'assaut et d'une équipe de combat rapproché", affirme dans cette vidéo Adnan Rasheed, impliqué dans de précédentes tentatives de meurtre contre Musharraf. "On dit que lorsque sa mort est proche, le chacal vient en ville", ajoute-t-il.

    L'assaut donné par l'armée contre la Mosquée rouge, en 2007 à Islamabad, en a fait une des cibles principales des islamistes armés. Selon le gouvernement, les combats dans le vaste complexe religieux ont fait 102 morts. L'ancien général Musharraf, qui avait ravi le pouvoir en 1999 au terme d'un putsch et avait été contraint de démissionner en 2008 après des législatives perdues par son parti, vit depuis plus de quatre ans en exil à Londres et Dubaï et se présente comme une "alternative"lors des prochaines élections générales prévues le 11 mai.

    L'ancien général risque d'être arrêté à son retour. Il est accusé de négligence pour ne pas avoir mis une équipe de sécurité suffisante à disposition de l'ex-première ministre Benazir Bhutto, assassinée en décembre 2007. Son nom apparaît dans d'autres affaires.

    Pervez Musharraf a déjà survécu quand il était président à deux attentats le visant perpétrés par des groupes fondamentalistes musulmans qui reprochent depuis fin 2001 aux gouvernements successifs et à la toute puissante armée pakistanaise de s'être alliés à Washington dans sa "guerre contre le terrorisme".

    Dans une interview exclusive donnée à l'AFP vendredi à Dubaï, à 69 ans, M. Musharraf a promis de rentrer dimanche dans son pays pour participer aux élections législatives. "Je reviendrai par terre, air ou mer, même au péril de ma vie, c'est l'engagement que j'ai pris pour le pays", avait-il assuré.

    L'ancien président pakistanais, porté au pouvoir à la faveur d'un coup d'Etat en 1999, a rallié la "guerre contre le terrorisme" déclarée par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001 et a engagé l'armée pakistanaise dans une vaste répression des mouvements militants armés.

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