• Prise d'otages en Algérie: un patron en colère

    Trois semaines après l'attaque du site BP en Algérie, Régis Arnoux, le patron de la société française CIS Catering, dont les employés ont été retenus en otages pendant 40 heures, est remonté. Contre le gouvernement, la ministre des PME et le Medef. En cause : le manque de soutien au moment des épreuves.

    Par Patricia Salentey pour LEntreprise.com, publié le05/02/2013 à 05:30

     

    Régis Arnoux est PDG et fondateur de CIS à Marseille. Trois semaines après la prise d'otages d'In Anemas en Algérie, déplore le manque de soutien du gouvernement et du Medef lors de l'attaque terroriste dont son entreprise a été victime. "Visiblement, il était plus important de se congratuler sur le retour de Florence Cassez que sur les épreuves d'une PME française face au terrorisme."

    Régis Arnoux est PDG et fondateur de CIS à Marseille. Trois semaines après la prise d'otages d'In Anemas en Algérie, déplore le manque de soutien du gouvernement et du Medef lors de l'attaque terroriste dont son entreprise a été victime. "Visiblement, il était plus important de se congratuler sur le retour de Florence Cassez que sur les épreuves d'une PME française face au terrorisme."

    Lexpress.fr

    Régis Arnoux, patron de la PME marseillaise CIS (Catering International Services), n'est pas près d'oublier ce 15 janvier 2013. Ce jour-là, à l'aube, des djihadistes attaquaient le site gazier de BP en Algérie. Sur la base de vie, 150 employés de son entreprise et un expatrié français Alexandre Berceau, responsable de la restauration. Le choc est rude : tous ses salariés sont pris en otage, des premiers morts sur le site sont déjà annoncés.

    Malgré une issue ''heureuse'' pour CIS, l'entrepreneur reste amer sur l'attentisme des autorités françaises. "Visiblement, il était plus important de se congratuler sur le retour de Florence Cassez que sur les épreuves d'une PME française face au terrorisme."

    40 heures d'attente."J'étais à Paris quand j'ai reçu un appel à 11h30 du directeur de la zone Algérie, lui-même venant d'être prévenu par Areski, le patron de notre filiale algérienne Cieptal (lire l'encadré) : la base a été attaquée !". Les nouvelles ne nous parvenaient que via le siège social de notre filiale qui se trouve à 800 km d'In Anemas. Nous avons vécu dans une angoisse extrême.'' Au total près de 800 personnes travaillaient sur le site de Tiguentourine. En majorité des Algériens, mais aussi une quarantaine de ressortissants étrangers, Américains, Britanniques, Japonais, Français, Irlandais et Norvégiens. ''Nous savions qu'il y avait eu 6 morts et que les Occidentaux étaient pris pour cible par les terroristes. Jusqu'au bout nous avons eu peur.''

    Heureusement, en entendant les coups de feu lors de l'attaque, Alexandre Berceau parvient à échapper aux terroristes. ''Djamel l'a sauvé. Grâce à lui, il a pu rester caché presque 40 heures sous son lit. Il lui apportait à manger et à boire, en prenant le risque de se faire repérer par les djihadistes. La première leçon de cette histoire, c'est celle de la solidarité," raconte avec émotion Régis Arnoux.

    Hôtelier de l'extrême. Régis Arnoux se dépeint volontiers comme "hôtelier de l'extrême". Sa société exploite quelque 170 bases de vie dans une quarantaine de pays émergents : sites gaziers, pétroliers et miniers... Dont la base de vie de Tiguentourine, en plein désert à 1 300 km au Sud Est d'Alger, que CIS gère depuis un an. "Nous n'étions pas préparés à cette attaque. La sécurité du site était assuré par 100 militaires algériens en permanence et par une entreprise de sécurité gérée par BP, une société en joint-venture : mi-algérienne, Redmed et mi-britanique, Sterling. L'un de ses collaborateurs dont Alexandre Berceau était très proche, Yann Desjeux, a été exécuté de sang-froid par les terroristes lors de l'assaut de l'armée algérienne pour libérer le site.''

    Bilan mitigé. Aujourd'hui, Régis Arnoux tire un bilan mitigé du déroulement des opérations. "C'est un miracle si aucun salarié de CIS n'a été blessé ni tué. On doit une fière chandelle à Djamel et même si tout le monde est traumatisé, je mesure l'extrême solidarité tant au niveau de la filiale (durant les quatre jours de l'assaut, aucun des sites gérés par CIS ne s'est arrêté) que des salariés en France. J'ai reçu immédiatement des témoignages et soutiens des patrons avec lesquels on travaille. Sans oublier des messages chaleureux comme ceux de Thierry Desmarest (Total), Pierre Bellon (Sodexo). Une solidarité formidable."

    CIS en chiffres

    La PME marseillaise CIS (Catering International Services) - 316 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012 et 11600 collaborateurs dans le monde entier - est spécialiste depuis 20 ans du catering, l'organisation hôtelière des bases de vie installées sur des sites d'exploitation énergétique.

    La base d'In Anemas est un lieu stratégique pour les Algériens. C'est le premier site gazier exploité, soit 10% de la production gazière locale. Premier employeur étranger en Algérie, CIS via sa filiale Cieptal y compte 4 700 collaborateurs sur plus de 50 sites et y réalise environ 68 millions d'euros de chiffre d'affaires.

    Silence assourdissant.Le chef d'entreprise ne mâche par contre pas ses mots à l'encontre du gouvernement. "Je suis choqué par le manque de soutien de nos représentants de l'Etat, par le silence assourdissant des autorités françaises, de la ministre des PME et du Medef !", insiste le patron de CIS. Lorsqu'Alexandre Berceau a été rapatrié en Sicile par les Américains avec d'autres expatriés (turques, suédois, norvégiens etc.), il y avait sur place des représentants de tous ces pays pour les accueillir. Personne pour la France ! " Une déception que ne parvient pas à effacer des échanges ultérieurs avec les autorités françaises.

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    Effet Florence Cassez ? "Bien sûr qu'on a été discret pour des raisons évidentes de sécurité en raison de la présence sur la base de vie d'un otage français [dont les terroristes ignoraient la présence]. Mais est-ce suffisant pour ne pas envoyer un signe ? Visiblement, il était plus important de se congratuler sur le retour de Florence Cassez que sur les épreuves d'une PME française face au terrorisme. Je trouve que, là encore, on ne soutient pas notre activité d'entrepreneur et notre aptitude à prendre des risques. Comme si on ne comprenait pas que la prise de risque c'est l'avenir. Que c'est grâce aux PME qu'on pourra lutter contre le chômage. Cette méconnaissance et cette non considération pour les PME est aberrante quant on voit que ce sont elles qui font le solde de la balance commerciale (CIS réalise 100% de son activité à l'international)"

    Régis Arnoux est président-fondateur de CIS à Marseille. Son entreprise est l'un des premiers employeurs étrangers en Algérie.

    D.R.

    Depuis, Régis Arnoux s'est relevé. Il est retourné en Algérie à Hassi Messaoud, début février, où il a rencontré des équipes de sa filiale, l'ambassadeur de France et des collaborateurs de BP : tous très secoués par l'attentat, mais déterminés à reprendre l'activité. Une première opération de nettoyage de la base de vie a commencé. Alexandre Berceau toujours très choqué se reconstruit chez lui avec l'aide d'une cellule psychologique. "On repart, comme dans toute situation de la vie, tant qu'il n'y a pas la mort, il y a du positif, comme la solidarité, conclut l'entrepreneur. Mais il ne faudrait pas que cela recommence.''lien 


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  • URGENT:  

    ALGÉRIE : David Cameron est arrivé à Alger, deux semaines après l'attaque d'In Amenas

    Le Premier ministre britannique est arrivé dans la capitale algérienne pour s'entretenir avec son homologue Abdelmalek Sellal et le président Abdelaziz Bouteflika. Londres souhaite renforcer sa coopération en matière de sécurité et établir "un partenariat" avec l'Algérie pour lutter contre le terrorisme.

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  • Les obsèques de l'otage français tué en Algérie célébrées jeudi à Bayonne

    Mis en ligne le 25 janvier 2013 à 11h43, mis à jour le 25 janvier 2013 à 11h54 
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    <figure class="visuel">La dépouille de Yann Desjeux, otage français tué en Algérie, est arrivée jeudi matin à Roissy où s'est tenue une cérémonie en son souvenir <figcaption class="sz11 c2 tshadow2">La dépouille de Yann Desjeux, otage français tué en Algérie, est arrivée jeudi matin à Roissy où s'est tenue une cérémonie en son souvenir / Crédits : AFP/Bertrand Langlois</figcaption></figure>

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    À lire aussi
    </section> Les obsèques de Yann Desjeux, l'otage français tué lors de l'assaut par l'armée algérienne, le 17 janvier, seront célébrées jeudi à l'Eglise Saint-André de Bayonne.

    Les obsèques de Yann Desjeux, l'otage français tué lors de l'assaut par l'armée algérienne pour libérer les personnes retenues sur un site gazier du Sahara, le 17 janvier, seront célébrées jeudi à Bayonne, ont indiqué ses proches. "Les obsèques auront lieu jeudi à 10 heures à l'Eglise Saint-André de Bayonne", a indiqué et s'exprimant au nom de la famille, le général Etienne Leclère, président de l'association "Qui ose gagne", regroupant des anciens du 1er RPIMa dont M. Desjeux faisait partie.

    La dépouille de l'otage est arrivée jeudi à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Elle a été accueillie par la famille du défunt, âgé de 52 ans, lors d'une cérémonie intime à laquelle a assisté la ministre déléguée des Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret. Après cette cérémonie, une autopsie du corps devait être pratiquée dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Paris pour "enlèvement suivi de mort en relation avec une entreprise terroriste".

    M. Desjeux, un ancien adjudant-chef du Régiment de parachutistes de l'infanterie de marine de Mont-de-Marsan, dans les Landes, s'occupait de la logistique sur la base de vie du site gazier où a eu lieu la prise d'otages. Il avait ouvert depuis un an et demi un restaurant à Anglet, dans les Pyrénées-Atlantiques.

    Lire aussi >  Vidéo : Algérie : Anglet pleure l'otage français tué


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  • Mali : les Touareg de nouveau prêts à combattre les islamistes

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-01-21T08:29:31+01:00" itemprop="datePublished">21.01.2013 à 08h29</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-01-21T09:58:35+01:00" itemprop="dateModified">21.01.2013 à 09h58</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Des militaires français à Niono, à 400 kilomètres de Bamako. </figure>

    Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ont affirmé, dimanche, leur volonté de combattre les groupes islamistes dans le nord du Mali, au côté des forces de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

    Le MNLA a profité au printemps 2012 d'un coup d'Etat militaire à Bamako pour prendre le contrôle du Nord, mais il en a ensuite été chassé par différents groupes islamistes, parmi lesquels Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), le Mujao, scission d'AQMI et les touareg d'Ansar Eddine.

    Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, porte-parole du MNLA, a déclaré dimanche que les combattants du mouvement, actuellement dispersés, étaient prêts à se rassembler auprès des troupes de la mission internationale de soutien au Mali (Misma), la force de la Cédéao, dont les premiers renforts sont arrivés jeudi à Bamako mais qui ne sera entièrement opérationnelle que dans quelques semaines.

    "Les habitants de l'Azawad, pour qui nous combattons, sont les premières victimes de ce terrorisme et nous avons peur qu'ils deviennent aussi des victimes de l'opération militaire, en particulier l'armée malienne",  a déclaré Ibrahim Ag Mohamed Assaleh à Reuters Television.lien

     

    "D'un point de vue militaire, je pense que le MNLA n'existe plus. Selon nos informations, les derniers combattants se sont dirigés vers la Mauritanie, ont rendu les armes et les véhicules et ont demandé refuge en Mauritanie", indiquait le 15 janvier le ministre des affaires étrangères malien Tieman Coulibaly devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.

    Les rebelles touareg du MNLA ont déclaré le 15 janvier être "prêts à aider" l'armée française à lutter contre les groupes islamistes armés du nord du Mali, en faisant "le travail au sol", selon un de leurs responsables. "L'offre d'aide qui a été formulée, je la reçois avec beaucoup de circonspection. Je ne sais pas ce que le MNLA a à offrir", avait ajouté M. Coulibaly.

    Au mois d'avril, le MNLA s'était dit prêt à combattre AQMI. "Nous tendons la main aux pays concernés par cette menace terroriste pour leur demander d'établir, avec le MNLA, un partenariat dans la lutte contre le terrorisme", avait déclaré Mossa Ag Attaher, porte-parole du mouvement touareg en France. "Le terrorisme a profité de l'inaction de l'Etat malien et de l'absence d'espoir du peuple du Nord, maltraité ou abandonné par le pouvoir pendant des décennies. Il faut engager désormais une vraie action", a-t-il expliqué. "Le MNLA a clairement exprimé sa démarcation avec AQMI et notre disposition à agir dans le cadre d'une mobilisation de tous les pays concernés par ce fléau"


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  • International

    Algérie : le décompte macabre se poursuit

    Par Les Echos | 19/01 | 08:24 | mis à jour le 20/01 à 22:07lien
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    Après l'assaut final, 25 nouveaux corps ont été découverts sur le site. Le bilan provisoire fait état de 23 otages tués. Au Mali, les forces françaises avancent vers le Nord. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, indique que « l'objectif est la reconquête totale du Mali ».

    Les otages du site BP - AFP/ENNAHAR TV
    Les otages du site BP - AFP/ENNAHAR TV

    21h54 : Le décompte provisoire en Algérie -Vingt-cinq corps d'otages ont été retrouvés dimanche, au lendemain de la conclusion sanglante d'une prise d'otages de quatre jours par un groupe islamiste sur un site gazier en Algérie mais le bilan risque de s'alourdir. Un bilan officiel devrait être annoncé lundi à 13H30 GMT lors d'une conférence de presse du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Alger. Une source hospitalière à In Aménas, ville proche du site gazier, a déclaré que douze des cadavres déposés à la morgue sont ceux de Japonais. Voici la situation pays par pays, selon des données provisoires:

    -ROYAUME-UNI: Trois Britanniques et une personne résidant au Royaume-Uni ont été tués et trois autres ressortissants britanniques sont probablement morts, a annoncé dimanche le Premier ministre David Cameron. 22 survivants britanniques sont en cours de rapatriement.

    -ETATS-UNIS: Le département d'Etat a confirmé vendredi la mort d'un Américain Frederick Buttaccio. Auparavant la chaîne NBC News révélait qu'un Américain avait été tué, que deux s'étaient échappés sains et saufs et que le sort de deux autres Américains était inconnu.

    Selon des sources au sein du groupe islamiste, citées jeudi par l'Agence mauritanienne ANI, deux Américains étaient entre les mains des ravisseurs.

    -FRANCE: Le ministère des Affaires étrangères a annoncé vendredi la mort d'un Français, Yann Desjeux, ancien militaire des forces spéciales et gérant d'un restaurant dans le sud-ouest de la France. Trois autres ont eu la vie sauve.

    -ALGERIE: Un Algérien est mort mercredi dans l'attaque du commando juste avant la prise d'otages et 685 autres ont été libérés, selon Alger.

    -ROUMANIE: Deux otages roumains sont morts, dont l'un des suites de ses blessures après sa libération par l'armée a annoncé dimanche Bucarest. Trois autres ont été libérés.

    -JAPON: 17 salariés nippons étaient sur place lors de l'attaque. Selon une source hospitalière dimanche à In Amenas, 12 des cadavres à la morgue sont des Japonais. Tokyo indiquait être sans nouvelle de dix Japonais manquants, sept autres étaient confirmés saufs. Selon deux ex-otages algériens, neuf Japonais ont été tués durant la prise d'otages.

    -BELGIQUE: Un porte-parole des assaillants a affirmé jeudi que trois Belges se trouvaient sur le site mais Bruxelles n'a pas confirmé cette présence.

    -NORVEGE: Cinq ressortissants norvégiens sont portés manquants, selon le groupe pétrolier Statoil qui gère le site d'In Amenas avec BP et Sonatrach. Dix-sept membres du personnel étaient présents lors de la prise d'otages. « Il est possible que des Norvégiens aient perdu la vie », a dit le Premier ministre Jens Stoltenberg.

    -PHILIPPINES: Des informations de presse ont fait état de deux morts philippins, mais Manille n'a pas confirmé à ce stade.

    -MALAISIE: Les autorités ont annoncé samedi qu'elles n'avaient aucune nouvelle de deux Malaisiens alors que trois autres sont désormais en sécurité.

    -COLOMBIE: Un employé colombien de BP pourrait faire partie des otages tués, a indiqué le président Juan Manuel Santos.

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    Avec l'armée française au Mali  
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    21h35 : L'Algérie se détermine « en fonction de ses intérêts suprêmes » -La décision d'autoriser ou non le survol du territoire algérien par des avions français vers le Mali sera prise par les autorités algériennes « en fonction des intérêts suprêmes de l'Algérie », a le ministre de l'Information Mohand Oussaid Bélaïd. « C'est une question qui sera étudiée en fonction des intérêts suprêmes de l'Algérie », a dit le ministre, interrogé par la chaîne de télévision France24. « Dans ce genre de situation c'est l'intérêt national qui est privilégié et c'est les autorités suprêmes du pays qui jugeront de l'opportunité d'autoriser ou de ne pas autoriser une telle action », a-t-il ajouté.

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    21h14 : L'usine gazière va redémarrer d'ici deux jours -L'usine gazière d'In Aménas, mise sous dépression à la suite d'une prise d'otage meurtrière menée par un groupe islamiste armé, pourrait redémarrer dans les « deux prochains jours », a annoncé le ministre algérien de l'Energie Youcef Yousfi. « Les travailleurs ont rejoint dès dimanche la base-vie du complexe, alors que les installations gazières redémarreront dans les deux prochains jours », a déclaré le ministre, lors d'une visite au complexe de Tiguentourine, à 40 km d'In Aménas, dans le Sahara algérien.

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    20h29 : « Nous sommes en guerre » -L'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin a apporté dimanche son plein soutien au gouvernement sur le Mali déclarant au Grand jury RTL/Le Figaro/LCI: « Nous sommes en guerre, je suis derrière les autorités de mon pays ». « Je ne souhaite pas porter de critiques, il est évident que nous aurons des questions auxquelles nous devrons répondre ensemble, fallait-il engager une opération terrestre sur le budget de la Défense, mais nous réglerons tout cela le temps voulu », a ajouté le sénateur UMP. Il a de même apporté son soutien entier à l'Algérie, manifestant son désaccord avec le député UMP, Axel Poniatowski, qui a jugé que l'issue de la prise d'otages en Algérie était un « échec ». « Ce n'est pas à un dirigeant de la France, parmi les parlementaires, de critiquer un de nos alliés », a-t-il dit.

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    20h08 : Borloo approuve les propos de Hollande -Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a approuvé dimanche les déclarations du président François Hollande selon lesquelles l'Algérie avait eu « les réponses » les « plus adaptées » lors de la prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas, car « il ne pouvait y avoir de négociations » avec les ravisseurs. « Le président de la République, dans sa responsabilité, n'avait pas d'autre choix que de dire ce qu'il a dit », a déclaré M. Borloo, lors de l'émission BFMTV/RMC/LePoint. « Rien ne peut se faire sans l'Algérie, rien ne peut se faire sans une coalition qui lutte contre les jihadistes ou narco-jihadistes (...) En tout état de cause, le président a eu raison (...) Ces situations sont extrêmement difficiles à dénouer », a poursuivi le président du mouvement centriste.

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    19h55 : Corps des otages japonais -Douze des cadavres déposés à la morgue sont des Japonais, a-t-on appris de source hospitalière à In Aménas, la ville proche du complexe gazier attaqué par des islamistes mercredi dans le coeur du Sahara algérien. « Douze des cadavres qui ont été entreposés à la morgue sont des Japonais », a déclaré cette source, alors que le gouvernement japonais indiquait être sans nouvelles de 10 d'entre eux.

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    AFP
    AFP

    19h41 : Frappes françaises près de Gao et Tombouctou -L'aviation française a bombardé ces jours derniers les bases arrières des groupes islamistes dans les régions de Gao et de Tombouctou pour éviter qu'ils ne se ressourcent, a déclaré le ministre français de la Défense. Invité sur France 5, Jean-Yves Le Drian a précisé que ces frappes, qui constituent l'une des missions des forces françaises et ont pour objectif d'enrayer la progression des rebelles vers Bamako, allaient se poursuivre. « Les forces aériennes frappent les bases arrières des terroristes, ça a été le cas dans la région de Tombouctou, ça a été le cas dans la région de Gao », a-t-il expliqué. « Ca, ça va continuer, pour taper sur des infrastructures, des centres de commandement, de lieux de concentration, pour éviter que les groupes ne reviennent », a-t-il ajouté.

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    19h38 : Le Canada évacue -Le Canada a évacué le personnel non essentiel de son ambassade de Bamako au Mali, ainsi que leurs familles, en appelant les ressortissants canadiens à quitter immédiatement le pays dont le Nord est aux mains de groupes islamistes armés. Une porte-parole du ministère des Affaires étrangères canadien a confirmé à l'AFP dimanche que les diplomates et employés qui n'étaient pas essentiels au fonctionnement de l'ambassade, et 29 personnes à charge dont les enfants, avaient quitté le Mali.

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    19h34 : « Pas de solitude française » au Mali -Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a assuré qu'il était « faux de parler de la solitude française » au Mali en réponse à certaines critiques sur la seule armée étrangère qui ait engagé des hommes dans ce conflit. « Il est faux de prétendre qu'il y ait une solitude française » au Mali, a expliqué M. Moscovici, interrogé lors de l'émission Internationales proposée par RFI-TV5-Le Monde. « Prenez les déclarations de Mme Ashton », a-t-il poursuivi parlant de « déclarations claires » de la représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, qui a remercié la France quelques jours après le début de son intervention au Mali.

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    19h26 : Des islamistes revendiquent la mort de soldats nigérians -Le groupe islamiste Ansaru a revendiqué l'attaque ayant tué deux soldats nigérians qui devaient partir pour le Mali rejoindre la force d'intervention ouest-africaine. Le groupe, qui avait également affirmé être responsable de l'enlèvement d'un Français dans le Nord du Nigeria en décembre, a dit dans un communiqué avoir commis cette attaque en représailles à la participation du Nigeria à l'intervention militaire au Mali. « Avec l'aide et les conseils d'Allah, nous avons exécuté avec succès notre première tentative contre les troupes de l'armée nigériane qui visent à démolir l'empire islamique au Mali », peut-on lire dans le texte, rédigé dans un anglais approximatif.

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    Mali : les premières images de Diabali  
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    18h42 : « L'objectif, c'est la reconquête totale du Mali ». Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé dimanche que « l'objectif de l'intervention militaire de la la France était « la reconquête totale » de ce pays. « On ne va pas laisser des poches de résistance », a déclaré le ministre, invité de C'Politique sur France 5. Par ailleurs, le ministre a affirmé que la ville de Diabali au Mali « n'était pas encore reprise par les forces maliennes », en ajoutant toutefois que « tout laiss(ait) à penser que l'évolution de Diabali va être positive dans les heures qui viennent ». La localité de l'ouest du Mali a été prise lundi dernier par les islamistes armés.

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    18h40 : Les otages français au Sahel « sont vivants ». Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé que les otages français au Sahel étaient « vivants ». « Ils sont vivants », a-t-il dit lors de l'émissison « C'Politique » sur France 5, peu après que le président François Hollande a reçu à l'Elysée les familles de ces derniers. « Les familles des otages sont dans la souffrance, l'angoisse, mais elles savent bien que quand on est otage, il y a un risque pour sa vie », a poursuivi le ministre, qui a ajouté à propos de l'intervention militaire française au Mali: il fallait « éviter un otage de plus, le Mali ». Il a dit qu'il y avait des « contacts avec les preneurs d'otages » qui ne sont pas les mêmes pour tous les Français retenus. Les sept Français détenus au Sahel sont:Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret, enlevés le 16 septembre 2010 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du Niger à Arlit, un site d'extraction d'uranium; Serge Lazarevic et Philippe Verdon, présentés comme des géologues travaillant pour une société malienne, enlevés le 24 novembre 2011 dans leur hôtel d'Hombori au nord-est du Mali, enlèvement également revendiqué par Aqmi; enfin, Gilberto Rodriguez Leal a été enlevé le 20 novembre 2012 dans l'ouest du Mali. Son rapt a été revendiqué par le groupe islamiste Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

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    17h02 : 5 assaillants arrêtés à l'usine gazière. Les forces spéciales algériennes ont arrêté cinq assaillants dans l'usine gazière où un groupe d'islamistes armés avait pris des centaines d'otages, tandis que trois autres étaient en fuite, a rapporté dimanche la chaîne privée algérienne Ennahar. « Cinq terroristes ont été arrêtés ce matin » dans l'usine du complexe gazier d'In Aménas (environ 1.300 km au sud-est d'Alger), mais « trois autres sont en fuite », a déclaré à l'AFP le patron de la chaîne, Anis Rahmani, généralement bien informé des affaires de terrorisme. Dans la ville d'In Amenas, des correspondants de l'AFP entendent depuis samedi des rumeurs insistantes selon lesquelles « ce n'est pas fini », alors que l'assaut final avait eu lieu « en milieu de matinée », selon des sources de la sécurité. La population de cette ville de 30.000 habitants restait encore terrée chez elle dimanche, ont-ils constaté alors que les forces spéciales continuent à ratisser le complexe où elles avaient donné l'assaut final samedi, au terme de quatre jours d'une spectaculaire prise d'otages.

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    16h53 : Nouveau bilan annoncé lundi. Dans un bilan provisoire, les autorités ont annoncé que les forces algériennes avaient abattu 32 preneurs d'otages ainsi que 23 morts étrangers et algériens. D'autre part, « 685 employés algériens et 107 étrangers » ont pu être libérés, selon le ministère. Lundi, un nouveau bilan devrait être annoncé lundi à 13H30 GMT lors d'une conférence de presse du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Alger.

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    15h45 : La prise d'otages d'In Amenas oblige les entreprises du Sahara et du Sahel à renforcer leur dispositif de protection. Lire l'article d'Yves Bourdillon

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    Mokhtar Belmokhtar - DR
    Mokhtar Belmokhtar - DR

    14h44 : Mokhtar Belmokhtar revendique la responsabilité de la prise d'otages. L'Algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué au nom d'Al Qaïda la responsabilité de la prise d'otages du site gazier de Tiguentourine, au Sahara algérien, rapporte dimanche le site internet d'information mauritanien Sahara Media. Dans une vidéo, cet ancien « émir » d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) demande également à la France de cesser ses bombardements aériens au Nord-Mali. « Nous, Al Qaïda, annonçons cette opération bénie », déclaré le responsable djihadiste dans cette vidéo que le site n'a pas mis en ligne directement. « Nous sommes prêts à négocier avec les Occidentaux et le gouvernement algérien à condition qu'ils mettent un terme à leurs bombardements des musulmans du Mali ».


    Qui est Mokhtar Belmokhtar ? 17/01 par BFMTV

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    14h31 : Algérie: Le sort des otages par pays. Au moins 21 captifs ont été tués durant les quatre jours de prise d'otages menée par un groupe islamiste sur un site gazier en Algérie, qui a pris fin samedi avec un assaut final de l'armée algérienne, mais ce bilan risque de s'alourdir, a prévenu Alger. Deux employés du site à bord d'un bus, un Britannique et un Algérien, ont en outre été tués dans une attaque du groupe islamiste mercredi à l'aube, juste avant la prise d'otages, ce qui porte à 23 le bilan fourni samedi par les autorités algériennes. Selon la même source, 32 ravisseurs ont été tués dans l'assaut, qui aurait permis de libérer 685 employés algériens et 107 étrangers. La télévision privée algérienne Ennahar a de son côté affirmé que 25 corps d'otages avaient été découverts dimanche par les forces spéciales algériennes qui sécurisaient le site.

    Voici la situation pays par pays, selon les données provisoires recueillies, le ministère algérien n'ayant pas précisé la nationalité des otages décédés:

    -ROYAUME-UNI: Trois Britanniques et une personne résidant au Royaume-Uni ont été tués et trois autres ressortissants britanniques sont probablement morts, a annoncé dimanche matin le Premier ministre David Cameron. 22 Britanniques ayant survécu à la prise d'otages sont en cours de rapatriement.

    -ETATS-UNIS: Le département d'Etat a confirmé vendredi la mort d'un ressortissant américain Frederick Buttaccio lors de la prise d'otages. Un peu plus tôt, la chaîne NBC News révélait qu'un Américain avait été tué, que deux s'étaient échappés sains et saufs et que le sort de deux autres Américains était inconnu.

    Des sources au sein du groupe islamiste, citées par l'Agence mauritanienne ANI, avaient annoncé jeudi que deux Américains étaient entre les mains des ravisseurs.

    -FRANCE: Le ministère des Affaires étrangères a annoncé vendredi soir la mort d'un Français, Yann Desjeux, un ancien militaire des forces spéciales et gérant de restaurant dans le sud-ouest de la France. Trois autres concitoyens, présents sur le site, ont eu la vie sauve.

    -ALGERIE: Un Algérien est mort mercredi dans l'attaque du commando islamiste juste avant la prise d'otages et 685 employés algériens ont été libérés lors de l'intervention de l'armée, selon Alger.

    -ROUMANIE: Un Roumain a été tué et un autre blessé dans la prise d'otages, a annoncé samedi Bucarest, qui avait indiqué auparavant que trois autres de ses ressortissants avaient été libérés.

    -JAPON: 17 salariés nippons étaient sur place lors de l'attaque. Un otage algérien témoin de la scène a assuré dimanche que neuf d'entre eux avaient été exécutés dès mercredi par les islamistes. Tokyo avait auparavant indiqué être sans nouvelles de dix ressortissants.

    -BELGIQUE: Un porte-parole des assaillants a affirmé jeudi que trois Belges se trouvaient sur le site, mais Bruxelles n'a pas confirmé cette présence.

    -NORVEGE: Cinq ressortissants norvégiens sont portés manquants, selon le groupe pétrolier Statoil qui gère le site d'In Amenas avec BP et Sonatrach. Dix-sept membres du personnel étaient présents au moment de la prise d'otages. « Il est possible que des Norvégiens aient perdu la vie », a dit le Premier ministre Jens Stoltenberg.

    -PHILIPPINES: Des informations de presse ont fait état de deux morts philippins, mais Manille n'a pas confirmé à ce stade. Une quarantaine de ressortissants philippins travaillant en différents lieux d'Algérie ont regagné dimanche leur pays.

    -MALAISIE: Les autorités ont annoncé samedi qu'elles n'avaient aucune nouvelle de deux de leurs ressortissants alors que trois Malaisiens sont désormais en sécurité.

    -COLOMBIE: Un employé colombien de BP pourrait faire partie des otages tués, a indiqué le président Juan Manuel Santos.

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    14h24 : Stéphanie Pezard, politologue spécialisée sur les questions de sécurité dans le Sahel au think tank RAND, a répondu aux questions de Karl de Meyer. Lire son interview

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    14h21 : A Diabali, « la situation n'est pas très claire ». La situation « n'est pas très claire » à Diabali, localité de l'ouest du Mali prise lundi par les islamistes armés qu'ils auraient ensuite abandonnée, a déclaré dimanche un officier, chef des opérations de l'armée française dans ce secteur. « A Diabali, la situation n'est pas très claire, mais a priori les combattants rebelles ont quitté la ville » (à 400 km au nord de Bamako), a déclaré à la presse le lieutenant-colonel Frédéric (son nom ne peut être cité) à Niono, ville située à 350 km au nord-est de Bamako et à 60 km au sud de Diabali. Il a ajouté que bien qu'étant « dans une phase dynamique », l'armée française était confrontée à des combattants « dont les qualités sont la détermination à se battre et la mobilité ».

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    14h15 : Au Mali, les communautés arabe et touareg dénoncent des « exactions ». Les communautés arabe et touareg au Mali sont victimes d'exactions et d'actes de vengeance après la libération de villes et de villages qui avaient été pris par les jihadistes, ont assuré dimanche à Bamako leurs représentants, en appelant à la concorde et la réconciliation nationale.Des exactions envers les communautés arabe et touareg du Mali, par endroits accusés d'avoir pactisé avec les islamistes armés, avaient été rapportées samedi par l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch. L'ONG avait assuré avoir « reçu des informations crédibles faisant état de graves abus commis par des membres des forces de sécurité maliennes contre des civils, en particulier des Touareg et des Arabes, dans et autour de la ville de Niono (ouest). Ces violences incluent des meurtres ».

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    13h04 : Les forces françaises au Mali avancent vers le Nord. Les forces régulières françaises au Mali se sont déployées vers le Nord, prenant position dans les villes de Niono et Sévaré, a indiqué dimanche le lieutenant-colonel Emmanuel Dosseur, porte-parole à Bamako de l'opération Serval. Niono est située à 270 km au nord-est de Bamako, et à 60 km au sud de Diabali, localité qui avait été prise lundi par les islamistes, qui l'ont abandonnée jeudi, selon l'armée malienne, après d'intenses bombardements de l'aviation française. Sévaré, à 630 km au nord-est de Bamako, dispose d'un aéroport et est une ville-clé d'où peuvent être menées des opérations vers le grand Nord du Mali, devenu en 2012 un sanctuaire pour les groupes islamique liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le premier contingent de soldats réguliers français, qui a suivi des membres des Forces spéciales arrivés plusieurs jours plus tôt, était monté dans la nuit de lundi à mardi de l'aéroport de Bamako vers la ville de Markala (265 km au nord-ouest de la capitale) pour sécuriser un important pont sur le fleuve Niger.

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    12h42 : Pas de nouvelles récentes des otages français au Sahel. La France n'a pas de nouvelles « récentes » de ses otages au Sahel, a déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. La France a-t-elle des nouvelles de ses otages retenus au Sahel par des islamistes ? « Toutes récentes, non ! », a répondu le ministre, interrogé dans l'émission Le Grand Rendez-vous (Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France/I-Télé). « Nous faisons le maximum pour libérer les otages (...) et les preneurs d'otages doivent savoir que s'ils mettaient leurs menaces à exécution, ils risqueraient gros », a averti Laurent Fabius. « Il faut bien voir que les preneurs d'otages savent qu'ils risquent très gros. Je suis explicite et assez simple », a-t-il insisté.

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    12h28 : 25 corps d'otages découverts dimanche dans le site gazier. Vingt-cinq corps d'otages ont été découverts dimanche par les forces spéciales algériennes qui sécurisaient le site gazier du Sahara où s'est déroulé jusqu'à samedi une spectaculaire prise d'otage menée par des islamistes, a-t-on appris auprès de la télévision privée algérienne Ennahar. Interrogé par l'AFP, son patron Anis Rahmani a précisé qu'il s'agissait « des corps de 25 otages », citant une source sécuritaire. Le ministre de la Communication Mohamed Saïd avait annoncé dimanche matin que « malheureusement, le bilan risquait d'être revu à la hausse » après un premier bilan provisoire officiel fourni samedi soir de 23 étrangers et Algériens morts, outre 32 assaillants tués par l'armée qui a donné l'assaut final samedi.

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    AFP
    AFP

    10h28 : « Face au terrorisme, il faut être implacable ». Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré dimanche que « face au terrorisme, il faut être implacable ». « Ce sont des tueurs, ils pillent, ils violent, ils saccagent », a affirmé le ministre sur la radio Europe 1, interrogé sur la prise d'otages sanglante du site gazier en Algérie. Il s'est dit « heurté » « qu'on ait le sentiment » que « ce sont les Algériens qui sont mis en cause, alors que ce sont les terroristes » qui doivent l'être. « Aucune impunité pour les terroristes », a-t-il dit. Le bilan de cette prise d'otages qui s'est conclue par l'intervention des forces spéciales algériennes et qui a coûté la vie à plus d'une vingtaine d'otages « est très lourd », a souligné le ministre. Mais, a-t-il ajouté, « la situation était épouvantable » et il est « très facile » a posteriori de dire ce qu'il aurait fallu faire. « Les Algériens mesurent à quel point le terrorisme est un mal absolu », a insisté le ministre. Comme on lui demandait si la France avait décidé de ménager l'Algérie pour avoir autorisé le survol de son territoire par les avions français intervenus il y a une semaine au Mali, il a répondu « Non ».

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    10h27 : Moscou a proposé d'acheminer des troupes françaises au Mali. La Russie a proposé à la France d'acheminer des troupes ou matériels français au Mali, a révélé dimanche le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en évoquant aussi une proposition du Canada de transporter des forces africaines. Pour acheminer les troupes de la force africaine au Mali, « il y a des transports qui seraient pour une part par les Africains eux-mêmes, pour une part par les Européens, pour une part par les Canadiens », a-t-il dit sur Europe 1. « Et les Russes ont proposé d'apporter des moyens de transport pour les Français, donc c'est assez divers », a ajouté le ministre français. Depuis le lancement par la France de la guerre au Mali contre des groupes islamistes armés, la Russie est restée relativement discrète. Le 12 janvier, lendemain de l'ouverture du feu, le représentant spécial du Kremlin pour l'Afrique, Mikhaïl Marguelov, avait affirmé que toute opération militaire en Afrique devait se faire sous l'égide de l'Onu et de l'Union africaine (UA).

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    Algérie : le décompte macabre se poursuit

    10h04 : 3 Britanniques et 1 résident au Royaume-Uni tués. Trois Britanniques et une personne résidant au Royaume-Uni ont été tués dans la prise d'otages sur un site gazier en Algérie et trois autres ressortissants britanniques sont probablement morts, a annoncé dimanche matin le Premier ministre David Cameron. « Je sais que tout le pays souhaite se joindre à moi pour envoyer nos condoléances aux familles qui ont vécu une épreuve épouvantable », a ajouté dans une déclaration télévisée M. Cameron, après s'être entretenu dans la matinée avec son homologue algérien par téléphone.

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    9h48 : Des rescapés ont passé 15 heures dans le désert. Un groupe de rescapés ayant fui les militants islamistes qui se sont emparés d'un site gazier algérien près d'In Amenas a passé 15 heures dans le désert pour échapper aux ravisseurs, rapporte dimanche un journal norvégien. Le tabloïd Verdens Gang (VG) relate l'histoire d'un Norvégien de 57 ans qui, de concert avec sept autres personnes dont la nationalité n'a pas été précisée, a fui le complexe gazier dans la nuit de jeudi à vendredi pour regagner à pied la ville d'In Amenas à près de 50 km de là. « Le groupe a passé 15 heures dans le désert impitoyable du Sud de l'Algérie », écrit VG sur son site internet. La Norvège reste sans nouvelles de cinq ressortissants, des employés du groupe pétrolier Statoil, présents sur le site gazier au moment de l'attaque mercredi matin par des militants islamistes, une attaque suivie d'une prise d'otages puis d'une opération militaire algérienne.

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    09h45 : Le bilan risque d'être revu à la hausse. Le ministre algérien de la Communication Mohamed Said a déclaré dimanche que le bilan des victimes de l'attaque islamiste contre un complexe gazier du Sahara algérien risquait d'être 'revu à la hausse', après un premier bilan provisoire officiel de 23 morts et 32 assaillants tués. 'Je crains fort, hélàs, que ce bilan ne soit revu à la hausse', a averti le ministre sur la radio publique Chaîne 3, alors que plusieurs pays ont indiqué que des ressortissants employés dans ce complexe étaient toujours manquants.

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    9h16 : VIDEO : Le récit de l'assaut final contre les preneurs d'otages d'In Amenas.

     

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    8h21 : L'Algérie se dit prête « à faire face à toute agression ». Le ministre algérien de la Communication Mohamed Said a affirmé dimanche que l'Algérie était prête « à faire face à toute agression », au lendemain du dénouement sanglant de la prise d'otage islamiste dans un complexe gazier du Sahara. « Face à cette tentative de destabilisation contre l'Algérie, nous répondons que nous avons une armée de 38 millions d'Algériens », a-t-il ajouté, en se référant à la population totale algérienne. En réponse à une question sur la poursuite d'attaques islamistes dans le pays, notamment dans la région nord-est de Kabylie, il a ajouté: « c'est une situation qui nous est imposée et nous y faisons face avec détermination et sans relâche ».

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    6h12 : près de 40 Philippins de retour à Manille dimanche. Une quarantaine de travailleurs philippins rescapés de la prise d'otage qui a pris fin samedi avec la mort des ravisseurs islamistes sur un site gazier en Algérie devaient être de retour dimanche à Manille, a annoncé leur gouvernement. Un total de 52 ressortissants philippins qui travaillaient sur le site d'In Aménas (1.300 km au sud-est d'Alger) ont survécu, a indiqué le ministère philippin des Affaires étrangères. Parmi eux, 39 ont été évacués à bord d'un avion de ligne régulier via Londres puis Dubaï à destination de Manille où ils étaient attendus vers 16H00 (08H00 GMT), a souligné un porte-parole du ministère, Raul Hernandez.

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    AFP
    AFP

    2h23  : Bilan par pays -Selon un bilan encore provisoire du ministère de l'Intérieur algérien, vingt-et-un captifs ont été tués durant les quatre jours de prise d'otages menée par un groupe islamiste en Algérie. Deux autres employés du site à bord d'un bus, un Britannique et un Algérien, ont été tués dans une attaque du groupe islamiste mercredi à l'aube juste avant la prise d'otages. Voici la situation pays par pays, selon les données provisoires recueillies :

    -ALGERIE: Un Algérien est mort mercredi dans l'attaque du commando islamiste juste avant la prise d'otages et 685 employés algériens ont été libérés lors de l'intervention de l'armée, selon Alger.

    -ROUMANIE: Un Roumain a été tué et un autre blessé dans la prise d'otages, a annoncé samedi Bucarest qui avait indiqué auparavant que trois autres de ses ressortissants avaient été libérés.

    -JAPON: Le sort d'au moins dix ressortissants japonais reste inconnu, alors que 17 salariés nippons étaient sur place lors de l'attaque.

    -BELGIQUE: Un porte-parole des assaillants a affirmé jeudi que trois Belges avaient survécu à un raid de l'aviation algérienne et se trouvaient sur le site.

    -NORVEGE: Cinq ressortissants norvégiens sont portés manquants, selon le groupe pétrolier Statoil qui gère le site d'In Amenas avec BP et l'Algérien Sonatrach. Dix-sept membres du personnel étaient présents au moment de la prise d'otages.

    -PHILIPPINES: Trente-quatre Philippins, dont un blessé, ont été évacués jeudi par leur employeur, un autre a pu s'échapper avant l'intervention des forces algériennes. Manille a refusé de confirmer les informations de presse faisant état de deux morts.

    -MALAISIE: Les autorités ont annoncé samedi qu'elles n'avaient aucune nouvelle de deux de leurs ressortissants alors que trois Malaisiens sont désormais en sécurité.

     

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    1h19 -Pour Obama, les « terroristes » sont responsables -Le président américain Barack Obama a accusé les « terroristes » auteurs de la prise d'otages sur un site gazier en Algérie, d'être responsables de la mort des otages, dans un communiqué publié samedi. « La responsabilité de cette tragédie revient aux terroristes qui en sont à l'origine, et les Etats-Unis condamnent leurs actions de la façon la plus forte », estime M. Obama. « Dans les prochains jours, nous resterons en contact étroit avec le gouvernement algérien pour mieux comprendre ce qui s'est passé afin de travailler ensemble pour éviter de telles tragédies », ajoute-t-il.

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    La journée de samedi

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    20h20 : Un premier bilan provisoire. Vingt-et-un captifs ont péri durant les quatre jours de prise d'otages sur un site gazier en Algérie, alors que 32 ravisseurs ont été tués par les forces spéciales de l'armée qui ont mené un assaut contre le complexe, selon un bilan provisoire officiel. Les forces algériennes ont pu libérer « 685 employés algériens et 107 étrangers » et ont abattu « 32 terroristes », a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, lu à la télévision d'Etat. Vingt-et-un otages ont péri, ainsi que deux autres personnes tuées dans une attaque du groupe islamiste avant la prise d'otages, a-t-il ajouté. A la suite de l'assaut, l'armée algérienne a récupéré un arsenal important: « six fusils-mitrailleurs, 21 fusils, deux fusils à lunettes, deux mortiers 60 mm avec roquettes, 6 missiles avec rampes de lancement, deux RPG7 avec huit roquettes, 10 grenades disposées en ceintures explosives », selon le communiqué du ministère algérien. Des « tenues militaires étrangères et un stock de munitions et d'explosifs » ont aussi été trouvés.

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    Shinzo Abe
    Shinzo Abe

    19h00 : Le Premier ministre japonais a reçu une « information grave ». Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré tard samedi soir avoir reçu des autorités algériennes « une information grave » sur la situation d'otages japonais sur le site gazier attaqué mercredi par des islamistes armés dans le sud de l'Algérie. « J'ai reçu une information grave », a-t-il dit sans plus de précisions, cité par des médias japonais, après eu avoir une conversation téléphonique avec le Premier ministre algérien. Le porte-parole en chef du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a précisé peu après que les informations données par Alger « parlaient de mort » et évoquaient les Japonais employés sur le site, dont on est toujours sans nouvelles. Le sort d'au moins dix Japonais et six Novégiens n'est toujours pas connu.

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    18h30 : Quatre employés de BP toujours portés disparus. Quatre des employés de BP sur le site gazier algérien théâtre d'une prise d'otages sont toujours portés disparus, a annoncé samedi le groupe pétrolier britannique, qui craint qu'il y ait « un ou plusieurs morts » à déplorer parmi eux. « Au moment de l'attaque (du site par des insurgés islamistes), il y avait 18 employés de BP » à In Aménas et 14 sont « sains et saufs », a précisé l'entreprise dans un communiqué. Mais « ni les autorités sur le terrain, ni les gouvernements internationaux, ni BP n'ont pu localiser quatre d'entre eux ». « Nous n'avons aucune confirmation pour l'instant, mais nous avons de grandes craintes qu'il y ait un ou plusieurs morts à déplorer » parmi eux, a souligné le groupe qui travaille « avec les autorités britanniques et algériennes compétentes » pour les retrouver. BP, qui avait 56 salariés travaillant sur le sol algérien au moment de l'attaque, a déjà rapatrié 25 d'entre eux pour ne laisser que le personnel indispensable sur place.

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    17h45 : Alger va publier un communiqué vers 17H00 GMT. Le gouvernement algérien va publier samedi vers 17H00 GMT un communiqué sur la fin sanglante de la prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas dans le Sahara algérien, selon une source gouvernementale. Face à des critiques étrangères sur la façon dont a été mené l'assaut, une source gouvernementale algérienne a expliqué vendredi qu'il avait été lancé jeudi dans des conditions « extrêmement complexes » et avait évité un « véritable désastre ».

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    Abou al Baraa al Djazaïri - AFP
    Abou al Baraa al Djazaïri - AFP

    17h00 : Un Nigérien, chef de file des assaillants. Selon plusieurs agences mauritaniennes, citées samedi par l'institut SITE, le chef de file des assaillants était un Nigérien, Abdoul Rahman al Nigeri. Ce dernier est un proche de Mokhtar Belmokhtar, le cerveau de la prise d'otages, qui ne semble pas présent personnellement sur le terrain. Le Nigérien a rejoint en 2005 le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), lié au réseau al Qaïda, et a notamment été impliqué la même année dans une attaque qui a tué 17 soldats mauritaniens. Il a également été actif au Mali et au Niger. L'agence mauritanienne Ani, en lien étroit avec les preneurs d'otages depuis l'attaque de mercredi, affirme en outre qu'un autre meneur, Abou al Baraa al Djazaïri, a été tué lors de l'assaut algérien de jeudi contre la partie résidentielle du site. Pour des responsables algériens, la facilité apparente avec laquelle les islamistes ont fondu sur le site laisse penser qu'ils auraient bénéficié de complicités parmi les ouvriers algériens.

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    AFP
    AFP

    16h35 : Des pertes en vie humaines « épouvantables ». L'assaut des forces algériennes a « mis fin à la prise d'otages » sur le site gazier d'In Amenas, a annoncé samedi le ministre britannique de la Défense Philip Hammond, qui a précisé que de nouvelles victimes étaient à déplorer. « La prise d'otages vient de prendre fin après un nouvel assaut des forces algériennes, qui a fait de nouveaux morts », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue américain Leon Panetta, actuellement en visite à Londres. « Nous avons demandé aux Algériens de nous fournir de plus amples détails sur la situation », a ajouté M. Hammond. Ces pertes en vie humaines « sont épouvantables et il faut dire clairement que ce sont les terroristes qui en portent l'entière responsabilité », a-t-il ajouté.

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    16h12 : Washington ordonne l'évacuation du Mali des familles de ses diplomates. Le département d'Etat américain a ordonné aux familles des employés de son ambassade à Bamako, au Mali, de quitter le pays dont le Nord est toujours aux mains de groupes islamistes armés, « pour une période d'au moins 30 jours ».

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    15h49 : La situation reste dangereuse. Alors que les forces algériennes ont lancé l'assaut final contre le site gazier où a lieu la prise d'otages, le ministre des Affaires étrangères britannique, William Hague, a précisé qu'il s'était entretenu avec son homologue algérien et évoqué que la « situation restait très difficile et dangereuse ».

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    15h40 : Des otages « lâchement assassinés », déplore Hollande. François Hollande a déploré samedi à Tulle que des otages aient été « lâchement assassinés » en Algérie lors de la prise d'otage sur un site gazier du Sahara. « Ce que je sais, c'est que des otages sont morts, qu'ils ont été lâchement assassinés, et que là encore, s'il y avait besoin de justifier l'action que nous engageons contre le terrorisme, nous aurions là un argument supplémentaire », a déclaré le chef de l'Etat lors de ses voeux aux Corréziens. Il a par ailleurs annoncé avoir appelé la famille de l'otage français tué à In Aménas (Algérie) et a salué la mémoire des trois soldats français morts la nuit dernière dans un accident de la route alors qu'ils étaient en partance pour le Mali. Enfin, il a estimé que l'Algérie avait eu « les réponses » les « plus adaptées » lors de la prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas, car « il ne pouvait y avoir de négociation » avec les preneurs d'otages.

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    15h27 : Un Roumain tué. Un Roumain a été tué et un autre blessé dans la prise d'otages survenue dans un complexe gazier du sud de l'Algérie, a annoncé samedi le Premier ministre roumain, Victor Ponta. Bucarest avait auparavant indiqué que trois otages roumains avaient été libérés, sans préciser si d'autres de ses ressortissants se trouvaient encore aux mains du groupe armé islamiste à l'origine de cette prise d'otages.

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    14h34 : Incertitude sur le sort de dix ressortissants britanniques. Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a déclaré que Londres était sans nouvelle de moins de dix ressortissants britanniques dans le secteur.

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    Algérie : le décompte macabre se poursuit

    14h30 : L'assaut final a été lancé. Sept otages étrangers ont péri et 11 ravisseurs ont été abattus dans l'assaut final lancé samedi matin par les forces spéciales algériennes sur le site gazier du Sahara algérien, a-t-on appris de source de sécurité algérienne. « L'assaut a été donné en milieu de matinée. Onze terroristes ont été abattus et les otages étrangers ont péri. Nous pensons qu'ils ont été assassinés en représailles », a déclaré cette source à l'AFP. Entre 25 et 27 otages étrangers et algériens ont été tués depuis le début de l'attaque de jihadistes mercredi contre ce complexe gazier, selon un bilan provisoire fourni à l'AFP de source de sécurité samedi. Les djihadistes avaient miné les installations et l'armée procède actuellement à la neutralisation des explosifs, a précisé pour sa part la compagnie énergétique algérienne Sonatrach

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    14h30 : Au Mali, comment fonctionnent les forces spéciales françaises ? Lire l'article

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    François Hollande - DR
    François Hollande - DR

    14h25 : François Hollande à Tulle dans un moment « très difficile ». François Hollande est arrivé samedi à Tulle, où il doit présenter ses voeux aux Corréziens et rencontrer des militaires du 126ème régiment d'infanterie de Brive en partance pour le Mali. Lors de l'inauguration d'une salle polyvalente dans la matinée, le chef de l'Etat a déclaré qu'il était venu à Tulle « dans ce moment très difficile pour marquer (son) attachement à cette ville, à ce département et en même temps avec la gravité qui tient aux circonstances que nous connaissons », avec l'intervention militaire française au Mali et la prise d'otages en Algérie sur le site gazier d'In Amenas.

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    14h15 : En Algérie, la communication officielle est mise au banc des accusés. Lire l'article

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    AFP
    AFP

    13h12 : L'Afrique de l'Ouest appelle à une mobilisation « plus large » au Mali. Les dirigeants ouest-africains réunis samedi à Abidjan ont appelé à une mobilisation internationale « plus large » dans les opérations militaires au Mali, où soldats français et maliens combattent des groupes islamistes armés, dans l'attente du déploiement d'une force africaine. « L'heure a sonné pour un engagement plus large des grandes puissances et du plus grand nombre d'Etats et d'organisations aux opérations militaires, afin qu'une plus grande solidarité se noue autour de la France et de l'Afrique dans la guerre totale et multiforme contre le terrorisme au Mali », a déclaré le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara. Président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), il s'exprimait à l'ouverture du sommet destiné à accélérer le déploiement de la force régionale au Mali, en présence du président malien par intérim Dioncounda Traoré.

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    13h08 : L'otage français tué en Algérie était un ancien militaire des forces spéciales. Yann Desjeux, l'otage français mort lors de l'opération menée par l'armée algérienne pour libérer les otages retenus sur un site gazier du Sahara, était un ancien militaire des forces spéciales, a indiqué le maire d'Anglet, où il possédait un restaurant. Yann Desjeux est un ancien du premier régiment de parachutistes d'infanterie de marine (1er RPIMa) de Bayonne, a précisé par téléphone le maire PS d'Anglet, Jean Espilondo, à une correspondante de l'AFP. Agé de 52 ans, il était divorcé et avait deux enfants, qui vivent à Saint-Vincent-de-Tyrosse (Landes), a-t-il ajouté.

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    12h46 : Une part croissante des Français favorable à l'intervention au Mali. Une large majorité de Français (65%) est favorable à l'intervention militaire au Mali une semaine après son lancement, un chiffre en légère augmentation par rapport au tout début des opérations (63%), selon un sondage Ifop pour Sud Ouest dimanche. Selon ce sondage, 20% des personnes interrogées ont répondu qu'elles étaient « tout à fait favorables » et 45% « plutôt favorables » à l'intervention française au Mali. Elles étaient 63% dans un précédent sondage Ifop, réalisé les 12 et 13 janvier. A l'inverse, 18% des sondés disent qu'ils sont « plutôt pas favorables » à l'intervention, et 16% pas du tout « favorables », soit 34%, contre 37% en fin de semaine dernière. 1% des personnes interrogées ne se prononcent pas.

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    12h22 : quinze corps brûlés auraient été retrouvés. Les corps brûlés de quinze personnes ont été retrouvés sur le site gazier algérien de Tiguentourine, sans avoir été identifiés, a-t-on appris samedi auprès d'une source proche de la situation. L'armée algérienne, qui contrôle la partie résidentielle du site, affronte toujours une dizaine de combattants islamistes retranchés dans l'usine, et on reste sans nouvelles de plus d'une vingtaine d'otages étrangers.

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    12h10 : L'armée malienne s'apprêterait à entrer dans Diabali. Le colonel malien commandant la région militaire Ouest du Mali, dont dépend la localité de Diabali prise lundi par des islamistes armés, a affirmé à l'AFP que les jihadistes avaient « fui » la ville et que l'armée malienne s'apprêtait à y faire son entrée. « L'ennemi a fui, nous nous apprêtons à aller dans Diabali. Nous attendons les ordres », a déclaré le colonel Kaba Sangaré, rencontré par un journaliste de l'AFP dans la ville de Niono, située à une quarantaine de kilomètres au sud de Diabali. Le préfet de région, Seydou Traoré, également rencontré à Niono, a de son côté confirmé que les islamistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avaient fui Diabali. « Ils sont partis précipitamment dans la nuit de mercredi à jeudi de Diabali, en direction de l'Ouest, mais nous nous méfions car ce sont des guerriers », a-t-il dit. Ces déclarations confirment celles de plusieurs habitants et d'une source de sécurité régionale qui avaient affirmé vendredi que les jihadistes avaient abandonné la ville, située à 400 km au nord-est de Bamako, après plusieurs bombardements de l'aviation française. Mais de son côté, le ministère français de la Défense, a laissé entendre qu'elle n'avait pas été reprise aux islamistes.

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    12h03 : Un responsable du parti de Merkel plaide pour que l'Allemagne en fasse plus. Un haut responsable du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel a appelé samedi l'Allemagne à soutenir davantage l'intervention militaire au Mali contre des combattants islamistes, alors que Berlin n'a, pour le moment, fourni que deux avions de transport Transall. « Je ne peux pas croire que qui ce soit s'imagine (que l'envoi de ces deux avions) constitue la contribution allemande » (dans sa totalité) à l'opération, a déclaré Norbert Lammert, président de la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, dans le quotidien Saarbrücker Zeitung. Selon lui, l'envoi de deux avions gros porteurs en guise de soutien logistique doit être le « premier signal concret » que l'Allemagne « n'adopte pas la même position qu'en Libye ». L'Allemagne, alors membre temporaire du Conseil de sécurité de l'Onu s'était abstenue lors du vote de la résolution autorisant le recours à la force contre l'armée de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi, se retrouvant isolée parmi les pays occidentaux.

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    12h00 : Le Mali, un risque de déstabilisation de « l'ensemble des pays du Sahel ». La crise malienne porte un risque de déstabilisation de « l'ensemble des pays du Sahel », souligne samedi le président du Niger Mahamadou Issoufou dans un entretien au quotidien français Le Parisien, assurant que les forces nigériennes « sont prêtes » à intervenir chez son voisin. Les groupes jihadistes « ont déjà déstabilisé le Mali. Si rien n'est fait, ils vont déstabiliser l'ensemble des pays du Sahel. La prise d'otages sur le site gazier d'In Amenas (en Algérie) le prouve », déclare M. Issoufou. « Le Niger considère que la crise malienne lui pose un problème de sécurité intérieure. Le Niger a pris l'engagement de participer » à la MISMA (mission internationale de soutien au Mali). Il tiendra parole. Nos forces sont prêtes et peuvent être employées à tous moment », ajoute-t-il.

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    Leon Panetta
    Leon Panetta

    11h55 : Les Etats-Unis prendront « toutes les mesures nécessaires » pour protéger ses concitoyens. Le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, interrogé sur la crise des otages en Algérie, a déclaré samedi que les Etats-Unis « prendraient toutes les mesures nécessaires » pour protéger leurs ressortissants contre la menace des groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb. « Est-ce que cela implique d'assister les autres avec des opérations militaires, est-ce que cela implique de mener des opérations en coopération là-bas, ce sont des sujets qui, je pense, doivent être encore tranchés », a ajouté sur la BBC M. Panetta, qui effectue actuellement une visite à Londres. « Notre but est de nous assurer que quel que soit l'endroit où Al-Qaïda essaiera de se cacher, nous l'empêcherons d'établir une base et nous l'empêcherons de mener des actions terroristes », a-t-il expliqué. Leon Panetta a « rendu hommage » à l'action au Mali de la France qui a « pris l'initiative de tenter de bloquer l'Aqmi ». « Nous essaierons de l'aider dans cet effort comme le font d'autres pays », a-t-il indiqué.

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    Algérie : le décompte macabre se poursuit

    11h22 : Plus d'otage français en Algérie. Il n'y a plus d'otage français en Algérie à la connaissance des autorités françaises, a déclaré samedi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Prié de confirmer sur France 3 Bretagne qu'il n'y a plus de Français pris en otage, il a répondu: « Oui. Il y a aujourd'hui, à notre connaissance, un Français qui a été tué, malheureusement, et des Français qui ont été libérés. » Interrogé sur les informations faisant état de la présence d'un Français parmi les preneurs d'otages, il a répondu : « Je ne peux pas l'assurer. » A u Mali, deux mille militaires français sont au sol et le chiffre de 2.500 initialement prévu sera peut-être dépassé, a par ailleurs précisé Jean-Yves Le Drian. «

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    11h17 : Pour Laurent Fabius, « les Africains doivent prendre le relais » au Mali. Les forces africaines d'intervention au Mali « doivent prendre le relais de la France », a déclaré samedi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius à son arrivée à Abidjan, peu avant le début d'un sommet ouest-africain consacré au Mali auquel il participe. « La France a été obligée d'intervenir très, très rapidement sinon il n'y aurait plus de Mali mais il est bien entendu que ce sont les Africains qui doivent prendre le relais », a-t-il déclaré à RTL. Interrogé sur le temps qu'il faudra pour que les troupes africaines de la Misma (Mission de soutien au Mali) soient opérationnelles, le ministre a estimé que cela se mesurait « en semaines ». L'objet du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à Abidjan est « d'organiser la Misma, c'est-à-dire les militaires africains, et de faire en sorte qu'ils puissent arriver très rapidement -certains sont déjà arrivés - et commencer la reconquête du Mali ».

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    10h04 : Deux Norvégiens sains et saufs, 6 portés manquants. Deux autres ressortissants norvégiens, jusqu'alors portés manquants sur le site gazier algérien In Amenas, sont sains et saufs, ramenant à six le nombre de Norvégiens dont on est sans nouvelles, a annoncé le groupe pétrolier Statoil samedi. « La situation reste confuse et grave », a déclaré le directeur général de Statoil, Helge Lund, lors d'un point de presse. Sur les 17 employés, essentiellement norvégiens et algériens, dont disposait Statoil sur le site au moment de l'attaque de militants islamistes mercredi, au moins 11 sont donc vivants, a indiqué Statoil.

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    Algérie : le décompte macabre se poursuit

    9h16 : statu quo à In Amenas, les jihadistes toujours encerclés. Plus de 72 heures après l'attaque d'un commando jihadiste contre le complexe gazier, les ravisseurs, cernés par les forces spéciales algériennes, détenaient toujours une dizaine d'otages -algériens et étrangers-, a-t-on appris samedi de source sécuritaire. « Il n'y a pas de changement depuis hier, c'est toujours le statu quo », a déclaré à l'AFP cette source, qui évoque les appels de dirigeants étrangers à préserver la vie des otages. Plusieurs otages étrangers, sept selon leurs ravisseurs, étaient toujours entre les mains du groupe armé proche d'Al-Qaïda. Un porte-parole du groupe armé avait évoqué lvendredi 34 otages étrangers tués dans l'assaut, lancé la veille par les forces spéciales algériennes contre la base-vie du complexe, tandis qu'un autre groupe restait retranché dans l'usine avec ses otages. Une source sécuritaire, citée par l'agence de presse algérienne APS, avait fourni vendredi soir un bilan provisoire de l'assaut donné par les militaires : 12 otages et 18 ravisseurs tués, et une centaine d'otages étrangers -sur 132 -libérés, ainsi que 573 employés algériens.

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    7h29 : au Mali, les troupes progressent vers le nord. Tandis que les soldats français et maliens progressent vers le nord et ont repris la ville de Konna, les principaux chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique de l'Ouest se retrouvent samedi à Abidjan pour une réunion consacrée au déploiement d'une force d'intervention au Mali. Sur le terrain, les informations demeurent contradictoires à Diabali, à 400 km au nord-ouest de Bamako, dont des combattants islamistes s'étaient emparés lundi. Plusieurs habitants et une source de sécurité régionale avaient affirmé que des jihadistes avaient abandonné la ville, après les bombardements. De son côté, le ministère français de la Défense a laissé entendre que la ville n'avait pas été reprise.

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    Le site d\'In Amenas-Google Map
    Le site d'In Amenas-Google Map

    5h35  : L'Onu condamne - Le Conseil de Sécurité de l'ONU a dénoncé l'attaque « haineuse » et la prise d'otages et a appelé les Etats à « coopérer activement avec les autorités algériennes ». Le communiqué souligne que les mesures prises pour combattre le « terrorisme » doivent respecter « les lois internationales » relatives « aux droits de l'homme » et aux « réfugiés ». Ce rappel survient alors que les gouvernements de plusieurs pays dont des nationaux figurant parmi les otages à In Amenas ont appelé l'Algérie à tout faire pour protéger la vie des otages.

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    4h16 : Une affaire « ignoble » pour Tokyo - Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré samedi matin que la prise d'otages en Algérie était un acte « ignoble » que le Japon « ne pardonnera jamais ». « Cette affaire est extrêmement ignoble, nous ne pourrons jamais pardonner », a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'une réunion de crise à Tokyo, à peine rentré d'une tournée en Asie qu'il a d'ailleurs dû écourter en raison de cette crise impliquant des ressortissants japonais. « Je vous demande de faire de votre mieux pour s'assurer de la sécurité de nos ressortissants et de les sauver par n'importe quel moyen », a déclaré le Premier ministre aux hauts dirigeants gouvernementaux présents.

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    Mokhtar Belmokhtar -DR
    Mokhtar Belmokhtar -DR

    1h35 : Mort d'un Américain - A Washington, le département d'Etat a annoncé la mort d'un Américain. Vendredi soir, à Paris, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait révélé qu'un Français avait perdu la vie. Les ravisseurs faisaient état de sept otages encore entre leurs mains.

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    Algérie : le décompte macabre se poursuit

    1h02 : La Maison Blanche et le Pentagone en désaccord sur le Mali ? La Maison Blanche et le Département américain de la Défense sont en désaccord sur la ligne de conduite à adopter à la suite de l'intervention de groupes islamistes au Mali et de leurs incursions dans d'autres parties de l'Afrique de l'Ouest, croit savoir vendredi The Los Angeles Times. Certains hauts responsables du Pentagone et des officiers supérieurs mettent en garde sur le fait qu'en l'absence d'actes plus engagés des Etats-Unis, le Mali pourrait devenir un refuge pour les extrémistes, comparable à ce qu'était l'Afghanistan avant les attaques terroristes du 11 septembre, indique le journal. Toutefois, pour de nombreux conseillers de la Maison Blanche, toujours selon le journal, il n'est pas clair si les insurgés au Mali, qui comprennent les membres d'Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), puissent mettre en danger les Etats-Unis. Ils redoutent d'être entraînés dans un conflit compliqué contre un ennemi insaisissable au Mali alors que les forces américaines sont en train de se retirer d'Afghanistan, poursuit le journal.

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