• Forte suspicion de fraude électorale en Algérie

    La commission nationale de surveillance des élections législatives relève de « graves dépassements » .

    Dépouillement dans un bureau de vote algérois, jeudi dernier. L’ampleur de la victoire du FLN a c...

    FAROUK BATICHE/AFP  lien

    Dépouillement dans un bureau de vote algérois, jeudi dernier. L’ampleur de la victoire du FLN a choqué les observateurs, car elle n’était pas perceptible lors du comptage des voix.

    L’arrivée de 145 femmes au Parlement est la seule nouveauté de ce scrutin.

    Trois jours après l’annonce de l’écrasante victoire du Front de libération nationale (FLN) aux élections législatives algériennes du 10 mai, l’amertume n’est pas retombée chez les perdants du scrutin. « Les 220 sièges du FLN – sur 462 – sont une tache noire dans le processus démocratique national », a protesté Abou Djerra Soltani, le leader de l’Alliance pour l’Algérie verte (AAV, islamiste modéré), grand perdant du scrutin avec 48 sièges seulement.

    Avec 70 sièges, le Rassemblement national démocratique (RND) du premier ministre sortant Ahmed Ouyahia s’est maintenu dans « le rôle de force politique d’appoint ». Il aurait, selon diverses sources dans le camp des perdants, bénéficié « d’un coup de pouce » d’une vingtaine de sièges pour passer devant les islamistes de AAV, ses anciens alliés au sein de l’Alliance présidentielle depuis une décennie, permettant à l’attelage FLN-RND de gouverner seul.

    Le directeur de campagne d’AAV, Abderezak Mokri, avait revendiqué au lendemain du scrutin entre 90 et 100 sièges. L’ampleur de la victoire du FLN, première force parlementaire déjà en 2002 et 2007, a d’autant plus choqué les observateurs qu’elle n’était perceptible nulle part lors des dépouillements. « Le FLN arrivait le plus souvent en tête, mais rarement avec plus de 30 % des voix », explique Samir Guerchi, qui a dirigé un centre de vote dans la périphérie est d’Alger, dans un quartier qui livre habituellement un vote semblable au vote national. « C’est dans les sièges de wilaya (gouvernorats) qu’il a pu y avoir trituration des résultats, avec le système d’attribution des sièges restants qui échappe souvent aux représentants des partis », estime-t-il.

    « Front du refus »

    La commission nationale de surveillance des élections législatives a souligné elle-même la « colère générale en raison de graves dépassements et des conditions défavorables enregistrées partout ». Tout en dénonçant la manipulation des résultats, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) d’Abou Djerra Soltani, pivot de l’AAV, n’envisage pas de rejoindre un éventuel « front du refus » du résultat, auquel pensent les autres organisations politiques qui s’estiment piégées par les « réformes » politiques du président Bouteflika.

    Les forces politiques qui conduisent les gouvernements de l’ère Bouteflika depuis 1999 font, en effet, le vide derrière elles. Le Front des forces socialistes (FFS) du vieil opposant en exil Aït Ahmed assure à peine 20 sièges. De même que le Parti des travailleurs de la souverainiste de gauche Louisa Hanoune. Les dissidents islamistes comme Abdallah Djaballah, du Parti justice et développement (7 sièges), n’ont pas réussi à reconstituer « une vague verte » pour déborder les islamistes gestionnaires de l’AAV. Pour le reste de l’Assemblée, on trouve 26 partis politiques différents et des listes d’indépendants ayant chacun au moins un siège.

    Même si elle est amplifiée, « la victoire du FLN est effective, estime l’expert Said Merad, elle s’est construite sur l’abstention sans doute encore plus importante que le taux officiel de 57 % et a été aggravée par le nombre ahurissant de bulletins nuls, plus de 1,6 million, soit près d’un bulletin sur cinq. Les Algériens qui veulent le changement n’ont pas joué le jeu. »

    Seule nouveauté, l’élection de 145 femmes (contre 30 dans l’Assemblée sortante) en raison des quotas imposés sur les listes. La question est de savoir quel souffle nouveau elles pourront apporter dans cette Assemblée réduite au rôle de chambre d’enregistrement des consignes gouvernementales. La réforme du code de la famille, qui enferme la femme dans un rôle subalterne, n’était pas au programme des principaux partis.

    AMINE KADI, à Alger


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  • L'Algérie à contre-courant du printemps arabe

    LE MONDE | <time datetime="2012-05-12T16:09:44+02:00" itemprop="datePublished">12.05.2012 à 16h09</time>

    C'est comme si rien ne s'était passé. Premier test électoral en Algérie depuis la vague du printemps arabe, les élections législatives du 10 mai ont produit un résultat quasi identique aux élections de 2007, selon les résultats publiés vendredi. Le Front de libération nationale (FLN), qui domine la scène politique depuis l'indépendance, et qui est aussi le parti du président Abdelaziz Bouteflika, garde le contrôle de l'Assemblée nationale. L'Algérie serait donc, si l'on en croit les chiffres officiels, hermétiquement imperméable au vent de changement qui souffle sur le monde arabo-musulman.

    Alors que les élections organisées depuis un an au Maroc, en Tunisie et en Egypte ont produit des Assemblées dominées par les islamistes, en Algérie, au contraire, les partis islamistes ont été laminés. Le FLN et son allié, le Rassemblement national démocratique (RND), parti du premier ministre, remportent à eux deux la majorité absolue, avec 288 sièges sur 462, dont 220 pour le FLN. L'Alliance verte, coalition électorale de trois partis islamistes, n'arrive qu'en troisième position, avec seulement 48 députés.

    Ce revers est si spectaculaire qu'il est aussitôt apparu comme suspect, d'autant plus que de premières estimations, vendredi matin, avaient laissé penser que les islamistes arriveraient en deuxième position. L'Alliance verte a dénoncé une "fraude massive" et annoncé son intention de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel.

    Ces accusations peuvent être tempérées par le taux d'abstention, qui reste forte (57,1 %, jusqu'à 80 % en Kabylie), même si elle est en retrait par rapport au record de 2007 (64,4 %). Les observateurs européens présents le jour des élections ont en outre approuvé le déroulement du scrutin ; à Paris, le Quai d'Orsay a salué des élections "qui se sont déroulées globalement dans le calme et sans incident majeur".

    Avec constance, le pouvoir algérien avance, pour sa part, une explication simple à la stabilité de l'électorat : le profond traumatisme de la guerre civile des années 1990, après la victoire du Front islamique du salut (FIS) au scrutin de 1991, interrompu par les militaires, puis, plus récemment, la confusion en Egypte, en Libye et dans le Sahel ont rendu les Algériens prudents. La rente du pétrole, grâce à laquelle le régime a pu distribuer à la population une série d'augmentations bienvenues lorsque le printemps arabe a menacé de se propager à l'Algérie en 2011, est un autre facteur de stabilisation. Il n'est pas sûr, cependant, que ces artifices prémunissent durablement le président Bouteflika contre de vrais mouvements de contestation d'ici à l'élection présidentielle de 2014.

    Les élections du 10 mai ont produit une autre spécificité algérienne, beaucoup plus positive : l'irruption massive des femmes au Parlement, à la suite de l'introduction de quotas dans les listes électorales. Elles seront 145, soit près d'un tiers des députés, dans la nouvelle Assemblée algérienne. Plus d'un pays européen, à commencer par la France, rêverait d'un pareil chiffre.


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  • URGENT
     
    ALGÉRIE : le FLN remporte les élections législatives avec 220 sièges
    Le Front de libération nationale du président Abdelaziz Bouteflika a remporté 220 sièges sur 462 au Parlement algérien, lors des élections législatives du 10 mai. Le Rassemblement national démocratique a obtenu 68 sièges et les islamistes de l'Alliance de l'Algérie verte, 48. La participation a été de 42,36 %.

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  • Dernière modification : 09/05/2012 


    L’abstention, principal enjeu des législatives algériennes

     

    Pour la première fois depuis le printemps arabe, les Algériens sont appelés aux urnes, ce jeudi, pour élire leurs députés. Un scrutin dont les principaux enjeux résident dans l’ampleur de l’abstention et le score des partis islamistes.

    Par Eve IRVINE / Khalil BECHIR , envoyés spéciaux à Alger (vidéo)lien
    Jean-Baptiste MAROT , envoyé spécial à Alger (texte)
     

    "Peu importe pour qui, mais allez voter !" À la radio, à la télévision, dans les journaux ou même par texto, jusqu’à la dernière minute, les quelque 22 millions d’électeurs algériens auront été courtisés. Après avoir dramatisé l’enjeu en répétant que la future Assemblée populaire nationale (APN) se verrait soumettre une révision de la Constitution, le chef de l’Etat a tenté une ultime fois de mobiliser les électeurs, mardi, lors des commémorations des événements de Sétif, le 8 mai 1945. Dans une sortie plutôt inattendue, il s’est tout spécialement adressé aux jeunes pour les enjoindre à "prendre le témoin" que leur tendent les dirigeants de sa "génération", qui ont "fait [leur] temps".

    Première consultation électorale organisée dans le pays depuis les manifestations qui s’y sont déroulées dans le sillage de la révolution tunisienne, les législatives de ce jeudi 10 mai représentent une échéance politique majeure pour les autorités. Après avoir multiplié les concessions pour ne pas connaître le même destin que ses homologues de Tunis, du Caire ou de Tripoli, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, entend en effet se servir du scrutin pour tester la portée des réformes qu’il a adoptées pour enrayer la contagion du printemps arabe : autorisation de créer de nouveaux partis, libération de la presse et féminisation de la vie politique, notamment. Et, accessoirement, assurer l'avenir de son clan, à deux ans de la prochaine échéance présidentielle...

    Dans un pays où les électeurs ont tourné le dos à la vie politique depuis plus de deux décennies, la transformation de l’essai suppose toutefois qu’un taux de participation significatif soit au rendez-vous. En la matière d'ailleurs, le secrétaire général du Front de libération national (FLN, au pouvoir), le parti présidentiel, s’est fixé un objectif : atteindre le seuil de 45 % de votants, à partir duquel le scrutin sera considéré comme un succès.

    Mais à l’heure où les électeurs sont appelés aux urnes, la grande majorité d’entre eux semble loin de répondre présent. Au point que nombre de politologues s’attendent à un taux d’abstention encore supérieur à celui de 2007, où il avait déjà atteint le chiffre de 64 %... Dans les rues d’Alger, le désintérêt pour les législatives est d’ailleurs patent. S’il s’affiche à la Une des journaux, les Algérois ne font pas non plus mystère de leurs intentions et semblent bien plus passionnés par l'élection présidentielle française qui vient de s'achever. Rue Ali Boumndjel, Faiçal, 26 ans, diplômé en gestion électronique, explique qu'il ne fera pas le détour par son bureau de vote. "Je n'attends rien de ce scrutin, assure-t-il en sirotant son thé dans un gobelet en plastique à l'ombre d'un arbre, cigarette aux lèvres. Certains diovent aller voter parce qu'il peuvent perdre leur boulot, mais moi, je suis au chômage...Parlons plutôt de François Hollande !", lance-t-il avant de confier qu'il souhaiterait s'exiler au Canada.

    Face à un pouvoir qu’ils considèrent comme usé, corrompu et incapable de lutter contre le fléau du chômage qui touche plus de 20 % d'entre eux, beaucoup de jeunes comme lui ne voient pas ce qu'un bulletin de vote pourrait changer, en dépit de la promesse faite par les autorités d’organiser des élections transparentes.

    Dans ce contexte, les partis islamistes algériens – au nombre de sept - entendent bien tirer leur épingle du jeu en surfant sur la vague créée par les victoires des partis frères au Maroc, en Tunisie et en Egypte. "Les électeurs islamistes participeront au vote. Au cours de la campagne électorale, ils étaient mobilisés. Nos adversaires, qui ont peiné à remplir les salles, vont pâtir de la défection de leurs électeurs", a ainsi affirmé à l’AFP Kamel Mida, le porte-parole du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui compose, avec deux autres formations religieuses, l’alliance L’Algérie verte. Selon lui, cette dernière remportera "au moins 120 sièges" dans la nouvelle assemblée.

    Un pronostic auquel beaucoup, toutefois, ne souscrivent pas. "L’Algérie a vécu cette expérience en 1991 et l’Histoire ne se répétera pas", juge ainsi Abdelaziz Belkhadem. "L’ouverture politique a fait éclater le clan des islamistes [sept formations se réclamant de cette obédience sont en lice, NDLR]. Le passage à un système électoral à la proportionnelle intégrale rend par ailleurs peu probable qu’un parti remporte la majorité absolue. De ce fait, l’alliance entre le FLN et le RND [Rassemblement national démocratique, NDLR] devrait perdurer", décrypte pour sa part le politologue Rachid Grim, rencontré à Alger par France 24. "Enfin, il faut rappeler qu’en Algérie, l’islamisme a déjà été au pouvoir : le MSP, s’il a quitté l’alliance présidentielle en janvier dernier, a conservé ses quatre ministres au gouvernement ", conclut celui-ci.

     
    Quelque 22 millions d’Algériens sont appelés aux urnes, le 10 mai, pour renouveler l’Assemblée populaire nationale (APN) élue en 2007. (Crédit : J.B. Marot/FRANCE 24)

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  • Dernière modification : 16/04/2012 

    - Algérie - Élections législatives


    "Les législatives algériennes ne s’annoncent ni propres, ni honnêtes"

    Mohcine Belabbas, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), l’une des principales forces politiques de l’opposition, explique à FRANCE 24 la décision de son parti de boycotter les élections législatives du 10 mai.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    La campagne électorale pour les élections législatives du 10 mai s’est ouverte hier en Algérie. Mohcine Belabbas, président de l’un des principaux partis politiques de l’opposition, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a reçu FRANCE 24 dans son bureau situé dans le quartier d’El Biar, à Alger. Dans cet entretien, le premier accordé à un média français depuis son élection, il explique la décision de son parti de boycotter les élections législatives du 10 mai. Le député d’Alger sortant, âgé de 41 ans, évoque également son destin politique, qui l’a mené à remplacer le charismatique Saïd Sadi à la tête du RCD, en mars 2012.

     
    Pour quelles raisons le RCD a-t-il décidé de boycotter les élections législatives algériennes du 10 mai prochain ?
     
    Mohcine Belabbas : Nous pensons qu’il faut changer ce régime qui sévit depuis 50 ans en Algérie, et cela passe par un boycott des élections législatives algériennes qui ne s’annoncent ni propres, ni honnêtes. S’engager dans cette supercherie électorale équivaut à servir d’alibi démocratique à ce système, et revient à lui permettre de se pérenniser alors que son bilan est catastrophique. Surtout, cela reviendrait à renier nos valeurs et à trahir le peuple algérien qui traverse une grave crise morale, politique et sociale. Nous avons également décidé de boycotter ces élections à cause de la conjoncture régionale et internationale, qui a vu des pays voisins parvenir à renverser des dictatures réputées inamovibles. Or le pouvoir algérien est de la même nature, la différence notable avec les régimes qui sont tombés est l’importance considérable de la manne financière dont il dispose et le nombre conséquent des bénéficiaires de sa politique clientéliste, tandis qu’en Tunisie, une seule famille, celle de Ben Ali en profitait.
     
    "Le pouvoir algérien ramène des observateurs qui viennent valider les résultats"
     

    Mohcine Belabbas, président du RCD  lien

     
    Par conséquent, selon vous, ces législatives sont donc jouées d’avance…
     
    M.B : En effet, et cela ne sera pas la première fois puisque les élections législatives de 1997 et la présidentielle de 2004 ont été entachées de fraudes. Et justement, je rappelle que le RCD exige depuis 2004, que les scrutins législatif et présidentiel soient organisés sous une observation internationale, massive et qualifiée, car nous avons l’habitude de voir le pouvoir algérien convoquer des observateurs qui viennent uniquement pour valider les résultats. Et ce, sans aller sur le terrain pour vérifier le bon déroulement des élections, dans un pays qui compte 150 000 bureaux de vote. Nous souhaitions voir venir des observateurs des Nations Unies, de l’Union Européenne et des ONG internationales au moins six mois à l’avance, comme ce fut le cas lors des dernières élections en Tunisie. Car la fraude n’a pas seulement lieu le jour du scrutin, mais en amont, notamment à travers le gonflement frauduleux du fichier électoral. Chaque jour, certains médias font état d’irrégularités comme par exemple des ventes aux enchères des places sur les listes électorales. Nous avons aussi demandé que les élections soient organisées par une commission indépendante du ministère de l’Intérieur, en vain. Toutes ces demandes sont restées sans réponses, ce qui illustre incontestablement le refus du pouvoir algérien d’organiser des élections transparentes.
     
    Dans ce cas, comment comptez-vous peser sur la scène politique, en étant absent du Parlement ?
     
    M.B : Le boycott ou les mouvements de grève ont souvent été à l’origine des avancées historiques dans notre pays. Notre présence au Parlement au cours de la législature qui s’achève nous a démontré une nouvelle fois que les députés de l’opposition ne sont pas écoutés par le pouvoir (le RCD compte actuellement 14 députés, NDLR). Par ailleurs, nous avons également l’habitude de pas être dans les instituions, puisque ce n’est pas la première fois que nous décidons de boycotter des élections. Nous comptons sur notre présence sur le terrain, au plus près des électeurs et de leurs préoccupations, pour faire avancer notre cause. Dans un pays où les médias du pouvoir boycottent l’opposition et dans un monde où l’ère de la communication prend une importance capitale, nous allons développer de nouvelles voies via Internet, les réseaux sociaux et les nouvelles technologies pour mobiliser et partager nos idées avec les citoyens et la jeunesse.
     
    Sur un plan plus personnel, vous incarnez, depuis votre élection à la tête du RCD, le renouvellement de la classe politique algérienne. Êtes-vous conscient de représenter un symbole ?
     
    M.B : Il faut se féliciter de l’émergence de jeunes figures sur la scène politique du pays même si au niveau de mon parti, ce n’est pas un phénomène nouveau puisque l’essentiel de la direction sortante fait partie de la nouvelle génération et la moyenne d’âge de nos députés sortants est de 37 ans. Notre ancien président, Saad Saadi, a d’ailleurs coutume de dire qu’il faut faire sortir la jeunesse du discours politique pour la mettre dans la classe politique. Plus personnellement, je suis fier et honoré de diriger cette formation politique que j’ai rejoint à l’âge de 19 ans, en 1989. Toutefois ce poste représente une lourde tâche, mais heureusement, je ne vais pas la porter seul car j’ai l’avantage de m’inscrire dans l’histoire riche du RCD, qui se distingue par sa crédibilité, son parcours, son capital humain, ses valeurs et ses projets. Par conséquent, je n’ai rien à inventer car tout cela existe déjà, peut-être qu’il faudra juste adapter les moyens de lutte pour continuer à faire entendre notre voix et celle du peuple algérien qui aspire à la démocratie.

     

    "Près de 123 militants et cadres du RCD ont été assassinés"
     

    Mohcine Belabbas, président du RCD      lien


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