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    Syrie: combats à Kobane, dernière place forte avant la Turquie

    Par RFI      lien 
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    mediaUn jihadiste de l'organisation Etat islamique dans la ville de Raqa en Syrie, le 16 septembre 2014.AFP/STR

    Alors que l’afflux de réfugiés syriens en Turquie est de plus en plus important, le HCR parle de 70 000 réfugiés en deux jours, les combats dans des secteurs proches de la frontière se sont intensifiés ces dernières heures, ce dimanche. Les jihadistes de l’organisation de l’Etat islamique se sont emparés de plusieurs dizaines de villages. Les combattants seraient désormais tout proche de la ville frontière de Kobane.

    Cette offensive des jihadistes dans cette zone frontalière avec la Turquie a débuté mardi dernier. Désormais, les membres de l’organisation de l’Etat islamique, qui se comptent par milliers, assiègent semble-t-il la ville de Kobane, une ville frontalière avec la Turquie qui avait été relativement épargnée jusqu’à présent et qui comptait près de 60 000 habitants avant le début du conflit.

    Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés rappelle qu’il y a peu cette ville accueillait près de 200 000 déplacés qui y avaient trouvé refuge avant cette offensive des jihadistes.

    Les combattants de l’organisation de l’Etat islamique, après avoir pris 64 villages selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), s’attaquent désormais à cette ville stratégique, en raison de sa proximité avec la frontière.

    Du côté de la Turquie, les rebelles kurdes ont renouvelé leur appel pour aller combattre les jihadistes et contrer cette offensive. Le PKK, le parti des travailleurs kurdes, demande aux jeunes kurdes du sud-est de la Turquie de partir combattre pour défendre Kobane. Si d’aventure les combattants de l’organisation de l’Etat islamique parviennent à prendre cette ville, la Turquie pourrait revoir sa stratégie sur ce conflit qui s'étend désormais jusqu'à sa frontière. 


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    L'Irak a un nouveau gouvernement, 40 pays se mobilisent contre l'Etat Islamique

    <time>Publié le 09-09-2014 à 07h23Mis à jour à 11h11</time>

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    Les membres du Parlement irakien lors du vote de confiance au nouveau gouvernement, le 8 septembre 2014 à Bagdad(c) Afp
    Les membres du Parlement irakien lors du vote de confiance au nouveau gouvernement, le 8 septembre 2014 à Bagdad (c) Afp
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    Bagdad (AFP) - Le Parlement irakien a approuvé lundi le gouvernement de Haïdar Al-Abadi en accordant au Premier ministre un délai pour désigner deux des ministres qui seront à la pointe de la lutte face à l'Etat islamique, contre lequel une quarantaine de pays vont se mobiliser.

    Le nouveau Premier ministre a demandé une semaine pour pourvoir certains portefeuilles-clés, notamment ceux de la Défense et de l'Intérieur, postes qu'il occupera lui-même à titre intérimaire.

    Malgré ce contretemps, il a obtenu l'aval du Parlement pour son gouvernement de rassemblement, chargé de faire oublier les divisions nées sous l'exercice de Nouri al-Maliki. Ce dernier est accusé d'avoir contribué à la montée en force de l'EI dans ce pays majoritairement chiite en menant une politique autoritaire excluant la minorité sunnite.

    Ce cabinet est chargé de faire front uni face à l'Etat islamique, le groupe jihadiste qui sera au coeur des discussions que le secrétaire d'Etat américain John Kerry tiendra au Moyen-Orient, où il part en tournée mardi à la veille de la présentation par le président américain Barack Obama de son "plan d'action" contre l'EI.

    "Il est temps maintenant que les dirigeants irakiens gouvernent leur nation avec la même vision et la même raison d'être qui leur ont permis de former ce nouveau gouvernement", a souligné M. Kerry en félicitant le nouveau Premier ministre et en l'assurant une nouvelle fois du soutien américain dans la lutte contre l'EI.

    Face au danger représenté par les jihadistes, coupables de terribles exactions dans les larges pans de territoire qu'ils occupent en Irak et en Syrie, les Etats-Unis ont en effet enclenché la vitesse supérieure.

    Washington, qui a entamé il y a un mois une campagne de frappes sur des positions de l'EI en Irak, entend bâtir une coalition internationale solide, à laquelle plus de 40 pays participeront d'une manière ou d'une autre et dont le but est de se "coordonner face la menace posée par l'EI", selon une porte-parole de la diplomatie américaine.

    John Kerry a repris le vocabulaire utilisé dimanche par le président Obama, répétant que l'objectif des Etats-Unis est d'"affaiblir" et de "vaincre" l'Etat islamique.

    Si M. Kerry doit se rendre notamment en Jordanie et en Arabie saoudite afin de discuter "de la situation en cours en Irak", les pays de la Ligue arabe ont déjà pris fermement position contre l'EI. Ils sont décidés à "prendre les mesures nécessaires pour affronter les groupes terroristes", dont l'EI, "au plan politique, idéologique et sécuritaire".

    C'est notamment la décapitation des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, enlevés en Syrie, qui a alarmé la communauté internationale et l'a poussée, Etats-Unis en tête, à envisager une alliance anti-EI.

    Le cheikh d'al-Azhar en Egypte, l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite, a qualifié ces jihadistes de "criminels qui souillent l'image de l'islam et des musulmans".

     

    - Double attentat suicide -

     

    Au Moyen-Orient, M. Kerry s'entretiendra également de "la manière de soutenir davantage la sécurité et la stabilité" du tout jeune gouvernement irakien.

    La communauté internationale attend beaucoup du nouveau gouvernement irakien car ce cabinet aura notamment la lourde tâche d'enrayer les avancées des jihadistes et de récupérer le terrain perdu en juin, lorsque l'armée fédérale avait été mise en déroute par l'offensive fulgurante des jihadistes dans le nord du pays.

    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, tout en saluant la formation du nouveau gouvernement, a ainsi demandé à tous les dirigeants politiques irakiens de "continuer à collaborer et de parvenir sans délai à une décision" sur la nomination des ministres de la Défense et de l'Intérieur.

    Plaçant fermement son gouvernement sous le signe de l'unité, M. Abadi s'est engagé dès lundi devant le Parlement à régler les différends entre le gouvernement central et la région autonome du Kurdistan (nord).

    Sur le terrain, au moins 18 personnes ont été tuées et plus de 50 blessées lundi dans un double attentat suicide et des affrontements lorsque des hommes armés ont lancé un assaut contre Dhoulouiya, à 90 km au nord de Bagdad.

    Certaines sources ont affirmé que l'assaut, repoussé selon un officier de police, était mené par l'EI qui tente depuis des semaines de prendre le contrôle de cette localité.

    Les avions de combat américains, qui effectuaient depuis un mois des raids dans le nord de l'Irak, ont étendu ce week-end leur zone de frappes pour la première fois dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar (ouest), contrôlée partiellement par l'EI.

    Mettant à profit ces raids, les forces irakiennes appuyées par des tribus sunnites ont lancé une vaste offensive contre l'EI qui menaçait un barrage vital dans la région de Haditha.

     

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    Sur le web : Les pays arabes s'accordent pour agir contre l'État islamique
     

     

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  • Frappes aériennes en Libye: Emirats et Egypte décidés à défendre leurs intérêts

     

    Créé le 26/08/2014 à 18h00 -- Mis à jour le 26/08/2014 à 22h40
    <aside>Photo d'archives d'un chasseur F16 des Emirats Arabes Unis

    Photo d'archives d'un chasseur F16 des Emirats Arabes Unis ANGELO CUCCA AFP

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    Dubaï - Les frappes aériennes en Libye, attribuées aux Emirats arabes unis et à l'Egypte selon Washington, visent à empêcher les Frères musulmans de contrôler la Libye et à montrer aux Etats-Unis que des pays arabes peuvent agir pour défendre leurs propres intérêts, selon des experts.

    La porte-parole du département d'Etat américain Jennifer Psaki a confirmé et complété mardi ce que des responsables américains avaient révélé lundi et a accusé "les Emirats et l'Egypte d'avoir mené ces derniers jours des frappes aériennes" contre des milices islamistes en Libye.

    Après avoir affirmé dimanche n'avoir mené aucune opération militaire en Libye, l'Egypte a démenti mardi toute implication "directe" dans ces raids, tandis que les Emirats observaient toujours un mutisme total sur cette question.

    Les deux pays, alliés dans la lutte contre les islamistes, ont organisé cette année des manœuvres militaires conjointes aux Emirats.

    Washington, Paris, Londres, Berlin et Rome ont dénoncé lundi dans un communiqué commun des "interférences extérieures en Libye qui exacerbent les divisions", dans ce pays plongé dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

    "Je pense que (ces frappes sont) le résultat sans surprise d'une impulsion que nous avons vu monter en Libye (...) et dans la région entre l'Egypte et des Etats du Golfe", a déclaré à l'AFP Frederic Wehrey, spécialiste du Golfe, de la Libye et de la politique américaine au Moyen-Orient à l'institut Carnegie Endowment for International Peace.

    "Je pense qu'il n'y a pas eu de consultations avec l'Occident", a-t-il ajouté.

    Alors que l'Occident a les yeux rivés vers l'Irak et la Syrie, et du fait des réticences américano-européennes à agir contre le régime de Damas, l'Egypte et les Emirats, farouchement hostiles aux Frères musulmans, ont estimé seuls qu'ils devaient "recourir à ce genre d'opérations inhabituelles", estime pour sa part Abdulkhaleq Abdulla, professeur à l'Université des Emirats et spécialiste du Golfe.

    Selon lui, les pays de la région sont de plus en plus convaincus qu'ils "ne peuvent pas dépendre de l'Amérique et de l'Occident" et que "l'Amérique n'est plus fiable".

    "Le sentiment dans le Golfe est que les Etats du Golfe doivent prendre leurs affaires en mains", a renchéri Frederic Wehrey.

    Cet expert, qui s'est rendu récemment en Libye, a ajouté que depuis le lancement d'une opération en mai par le général Khalifa Haftar, hostile aux Frères musulmans, il y a eu des spéculations sur un soutien étranger, "en particulier de l'Egypte et des Emirats", qui ont vu en lui un "allié local".

    Haftar "se voit un peu comme Sissi" (le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, ndlr), a dit Frederic Wehrey, ajoutant que l'Egypte est "inquiète devant la montée des Frères musulmans à sa frontière" avec des mouvements d'armes et d'éventuelles incursions de jihadistes depuis la Libye.

     

    - 'Opération combinée' -

     

    Les Emirats, alliés des Etats-Unis, mènent aussi une politique de la main de fer contre les Frères musulmans, et ont fait condamner des dizaines d'islamistes à des peines de prison.

    "Il y a dû y avoir des raisons irréfutables pour que les Emirats mènent ces frappes en Libye", a souligné M. Abdulla, ajoutant qu'elles "n'auraient pas été possibles sans la coopération de l'Egypte et probablement de l'Arabie Saoudite".

    Cet expert a abondé dans le sens de M. Wehrey en affirmant que l'Egypte en particulier est très inquiète devant la possibilité que "la Libye se transforme en un centre de jihadistes".

    Sur les aspects opérationnels, Frederic Wehrey a accrédité la thèse d'une "opération combinée", a-t-il dit.

    "Les Emiratis ont la meilleure armée de l'air arabe dans la région. Ils ont reçu un entraînement américain et ont déjà mené des opérations en Libye en 2011 (lors de la campagne internationale contre Kadhafi).

    A l'époque, un autre pays du Golfe, le Qatar, rival des Emirats et qui soutient toujours les Frères musulmans, avait participé aux opérations. Emiratis et Qataris appuyaient alors des factions rivales en Libye et ce serait encore le cas aujourd'hui, selon des experts.

    Pour M. Abdulla, les frappes en Libye sont aussi le signe d'une confiance grandissante des Emirats en eux-mêmes et du passage d'un statut de "puissance douce" à celui de "puissance forte".

    M. Wehrey ne pense pas que les frappes augmenteront dans l'immédiat la menace de représailles contre les Emirats. En revanche, selon lui "cela déstabilisera davantage la Libye".

     © 2014 AFP

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  • Libye: l'Egypte dément avoir bombardé des milices islamistes à Tripoli

     

    Créé le 24/08/2014 à 10h40 -- Mis à jour le 24/08/2014 à 11h20
    <aside>Des cartouches de mitrailleuses jonchent le sol sur une route près de l'aéroport de Tripoli, théâtre de violents combats, le 21 août 2014

    Des cartouches de mitrailleuses jonchent le sol sur une route près de l'aéroport de Tripoli, théâtre de violents combats, le 21 août 2014 MAHMUD TURKIA AFP

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    L'Egypte a démenti "catégoriquement" dimanche avoir bombardé des positions de milices islamistes libyennes engagées dans la bataille pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli, comme ces dernières en ont accusé Le Caire.

    Le Caire - L'Egypte a démenti «catégoriquement» dimanche avoir bombardé des positions de milices islamistes libyennes engagées dans la bataille pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli, comme ces dernières en ont accusé Le Caire.

    Samedi, un porte-parole de miliciens islamistes a accusé nommément l'Egypte et les Emirats Arabes unis d'être responsables des raids nocturnes qui ont frappé par deux fois cette semaine leurs positions près de l'aéroport de la capitale libyenne. Il a affirmé que le gouvernement provisoire et le Parlement étaient complices de ces raids.

    «L'Egypte dément catégoriquement les informations de presse sur des bombardements par des avions de combat égyptiens de positions contrôlées par des milices islamistes armées dans la capitale libyenne Tripoli», a affirmé dans un communiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères.

    «Ces informations sont dénuées de tout fondement», a ajouté le communiqué.

    L'accusation des islamistes visant les Emirats et l'Egypte est intervenue après plusieurs jours de spéculations sur l'identité des avions qui ont attaqué les rangs islamistes.

    Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, les autorités libyennes ne parviennent pas à contrôler les dizaines de milices formées d'ex-rebelles, dont nombre d'islamistes, qui font la loi dans le pays en l'absence d'une armée et d'une police bien structurées et entraînées.

    Les violences se sont intensifiées depuis la mi-juillet, notamment à Tripoli où des milices nationalistes affrontent des groupes islamistes pour le contrôle de l'aéroport.

    Des miliciens islamistes ont affirmé samedi avoir ravi l'aéroport de Tripoli aux nationalistes, une annonce quelque peu atténuée par l'un de leurs porte-parole qui a précisé qu'ils étaient «entrés dans l'aéroport où ils s'emploient à nettoyer des poches de résistance».

    Le Parlement élu le 25 juin, où les islamistes n'ont pas la majorité, a réclamé la semaine dernière une intervention étrangère pour protéger les civils. Il est depuis contesté dans la rue par des manifestants.

    Le Parlement s'est dit dimanche déterminé à venir à bout de groupes islamistes et jihadistes actifs en Libye.

    «Les groupes qui agissent sous les noms de +Fajr Libya+ et d'+Ansar Asharia+ sont des groupes terroristes et hors-la-loi qui se dressent contre le pouvoir légitime», a-t-il affirmé dans un communiqué, alors que l'assemblée sortante, le Conseil général national (CGN), dominée par les islamistes, a annoncé samedi son intention de reprendre ses activités.

    Fajr Libya est une coalition de milices islamistes venant essentiellement de Misrata, à l'est de Tripoli.

    Ansar Asharia, classé «terroriste» par les Etats-Unis, prône le jihad et contrôle quelque 80% de la ville de Benghazi (1.000 km à l'est de Tripoli).

     © 2014 AFP

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  • Raids aériens sur Tripoli: des islamistes

    accusent les Emirats et l'Egypte

     

    Créé le 23/08/2014 à 17h10 -- Mis à jour le 23/08/2014 à 23h30
    lien
       
    <aside>Des douilles d'obus jonchent le sol après trois jours de combats dans la zone de l'aéroport international de Tripoli, le 21 Août 2014

    Des douilles d'obus jonchent le sol après trois jours de combats dans la zone de l'aéroport international de Tripoli, le 21 Août 2014 MAHMUD TURKIA AFP

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    Tripoli - Les islamistes libyens ont accusé samedi les Emirats arabes unis et l'Egypte d'être responsables des raids dirigés contre leurs forces engagées dans la bataille pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli qu'ils affirment avoir réussi à enlever à des miliciens nationalistes.

    Dans un pays plongé dans le chaos, l'Assemblée libyenne sortante, le Conseil général national (CGN), dominé par les islamistes, a annoncé dans la soirée son intention de reprendre ses activités en dépit de l'existence du Parlement qui l'a remplacé.

    L'accusation des islamistes visant les Emirats et l'Egypte est intervenue après cinq jours de spéculations sur l'identité des avions qui ont attaqué de nuit et à deux reprises les rangs islamistes, près de l'aéroport de Tripoli.

    Dans la matinée encore, les islamistes disaient tout ignorer de l'identité de ces avions, tout comme le gouvernement provisoire sans réel pouvoir sur le pays.

    La paternité de ces attaques revendiquées par le général dissident Khalifa Haftar à partir de Benghazi était jugée fantaisiste.

    Les spécialistes ont estimé en effet que ce général, hostile aux islamistes mais basé à 1.000 km de Tripoli, ne disposait pas d'avions ayant une autonomie leur permettant de lancer de tels raids, et pouvant opérer de nuit.

    «Les Emirats et l'Egypte sont impliqués dans cette lâche agression», a déclaré en début de soirée Mohamed Hadia, un porte-parole de l'opération «Fajr Libya» (Aube de la Libye), à propos des raids mystérieux contre ses forces menés lundi avant l'aube et vendredi soir. Il a affirmé que le gouvernement provisoire et le Parlement étaient complices de ces raids.

    Le porte-parole a indiqué que le raid de vendredi avait fait 13 morts et 20 blessés parmi les combattants islamistes et rejeté «la responsabilité de ces attaques sur les assaillants». «Nous nous réservons le droit d'y riposter au moment opportun», a-t-il ajouté.

    Les Emirats et l'Egypte sont des bêtes noires des islamistes. Les Emirats en ont jugé pour complot des dizaines, dont des Egyptiens, et sont brouillés avec le Qatar, leur voisin, à propos du soutien de ce dernier aux Frères musulmans.

    En Egypte, les Frères musulmans ont été déclarés hors-la-loi par le pouvoir dirigé par l'ex-général Abdel Fattah al-Sissi.

    Les miliciens islamistes, venus en grande partie de Misrata (est de Tripoli) considèrent que le gouvernement provisoire et le Parlement ont «commis (en étant complices de ces raids) un acte de trahison qui leur dénie toute légitimité à gouverner le peuple».

    Dans la soirée, après que les islamistes ont annoncé qu'ils retiraient leur confiance au Parlement élu lui reprochant d'être complice de l'Egypte et des Emirats, le Conseil général national (CGN), dont le mandat a expiré, a annoncé son intention de reprendre ses activités.

    «Le Conseil général national va se réunir en urgence à Tripoli pour sauvegarder la souveraineté du pays», a déclaré un porte-parole Omar Ahmidane de l'assemblée sortante sur une télévision locale.

    Le CGN, où les islamistes étaient bien représentés, a été remplacé par le Parlement élu le 25 juin qui siège à Tobrouk dans l'Est et qui est dominé par les non-islamistes.

    Depuis son élection, le nouveau Parlement, qui s'est prononcé pour une intervention étrangère pour protéger les civils est contesté dans la rue, lors de manifestations d'islamistes.

    - Un véhicule émirati saisi -

    Peu auparavant, les miliciens islamistes avaient annoncé avoir pris le contrôle de l'aéroport international de Tripoli à l'issue de dix jours de violents combats avec des miliciens nationalistes.

    Cette annonce a été peu quelque peu atténuée par l'un de leurs porte-parole qui a précisé que les combattants de Misrata et leus alliés «sont entrés dans l'aéroport où ils s'emploient à nettoyer des poches de résistance».

    Cette installation stratégique, située à 30 km au sud de la capitale et fermée depuis le début des combats, était aux mains de miliciens de Zenten (ouest) depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

    Si la prise de l'aéroport est confirmée de source indépendante, elle serait un revers pour les miliciens de Zenten, qui sont alliés au général hostile aux islamistes contre lesquels il a lancé une opération dite «Karama» (Dignité) dans l'Est libyen.

    Dans leur progression en direction de l'aéroport, les miliciens islamistes ont saisi aux combattants de Zenten, un véhicule militaire blindé de type Tiger, développé par les Emirats arabes unis, selon des images des télévisions locales.

    Le véhicule a été saisi dans un camp militaire attenant à l'aéroport et a été exhibé par les combattants islamistes comme une preuve du soutien des Emirats à leurs adversaires de Zenten.

     © 2014 AFP

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