• Libye : violents combats à Syrte et à Benghazi

    15 août 2015 2:08 0 commentaire Antoine Barbizon

     

    écrit par Antoine Barbizon

    syrte-combatsDes habitants et des services de secours ont rapporté hier vendredi la mort d’au moins 42 personnes qui ont été tuées dans le pays au cours de récents affrontements à Syrte et à Benghazi entre des combattants du groupe Etat islamique, une organisation rivale et des membres des forces de l’ordre.

    Des combats ont eu lieu à Syrte, ville située à environ 500 kilomètres à l’est de la capitale Tripoli. Ils ont commencé en début de semaine après la mort d’un prédicateur local. Des membres d’une organisation salafiste et des habitants armés avaient alors lancé une attaque à laquelle les djihadistes de l’Etat islamique ont répondu. Les combats ont perdu en intensité hier vendredi matin lorsque les combattants de l’Etat islamique ont repris un quartier dont leurs rivaux avaient tenté de s’emparer avant que le calme ne revienne aux alentours de midi. Au moins 37 corps, dont des femmes et des enfants, ont été retrouvés. L’Etat islamique affirme avoir pris le contrôle de Syrte, ville natale du Mouammar Kadhafi, depuis le 10 juin dernier, mais selon un responsable local les combats avec les habitants de la ville n’ont jamais cessé. Le ministère de la Défense du gouvernement de Tripoli a annoncé le lancement d’une opération pour libérer Syrte avec le concours des jeunes de la ville et des forces aériennes. Dans le même temps, le gouvernement exilé dans l’est du pays à Tobrouk a reproché aux grandes puissances d’utiliser le « deux poids deux mesures » concernant la lutte contre les djihadistes, combattant l’Etat islamique en Syrie et en Irak et fermant les yeux sur sa présence en Libye.

    A Benghazi également, grande ville de l’est libyen, des combats ont été signalés, cette fois-ci entre les combattants de l’Etat islamique, à l’origine de l’offensive, et des forces loyales au gouvernement reconnu par la communauté internationale. Ces combats ont fait cinq soldats tués, sept blessés et trois véhicules militaires et un char détruit.


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  • Irak : un attentat au camion piégé frappe

    le grand quartier chiite de Bagdad

    Le Monde.fr avec AP | <time datetime="2015-08-13T07:46:27+02:00" itemprop="datePublished">13.08.2015 à 07h46</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-13T11:07:23+02:00" itemprop="dateModified">13.08.2015 à 11h07   lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Un camion frigorifique piégé a explosé au milieu d'un marché bondé de Sadr City, grand quartier chiite de Bagdad. </figure>

    Un camion frigorifique piégé a explosé, jeudi 13 août, au milieu d’un marché bondé de Sadr City, grand quartier chiite du nord-est de Bagdad. Selon la police irakienne, citée par l’Associated Press, il y aurait au moins 62 morts et 125 blessés, mais ce bilan est appelé à varier dans les heures qui suivent.

    L’attaque, revendiquée par les djihadistes sunnites de l’organisation Etat islamique (EI), a eu lieu dans le marché de Jameela à l’aube. Un témoin a raconté à l’AFP que les ambulanciers ramassaient des restes humains et que des fruits et légumes étaient éparpillés un peu partout dans le marché. Une grande partie du marché, un des plus importants de la capitale irakienne, a été incinérée.

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    L’une des attaques les plus meurtrières ces derniers mois

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    Des civils rassemblés sur le lieu de l'attentat. <figcaption class="legende" data-caption="Des civils rassemblés sur le lieu de l'attentat.">Des civils rassemblés sur le lieu de l'attentat. STRINGER/IRAQ / REUTERS</figcaption> </figure>

    Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières à viser la capitale irakienne ces derniers mois, même si le nombre des attentats est en recul par rapport à la même période l’année dernière. Le couvre-feu en vigueur depuis huit ans avait d’ailleurs été levé en février.

    L’EI a déjà commis des attentats similaires visant la communauté chiite en Irak. Le groupe avait perpétré en juillet un attentat-suicide dans un autre marché chiite, au nord de Bagdad, qui avait fait au moins 120 morts. Cette attaque survient alors que le premier ministre, Haïder Al-Abadi, en poste depuis un an, a promis des réformes drastiques, visant à lutter contre la corruption et à améliorer la gouvernance. Son plan se veut une réponse à la colère de la population, qui manifeste en masse depuis plusieurs semaines, à Bagdad et dans le sud du pays, contre l’enrichissement de la classe politique et le délabrement des services publics, notamment les coupures d’électricité

    Depuis le mois de juin 2014, l’Irak doit faire face à l’offensive de l’EI, qui s’est emparé d’un tiers de son territoire. Désarmée dans un premier temps, l’armée irakienne est parvenue depuis, appuyée par des milices et les raids aériens d’une coalition internationale menée par les Etats-Unis, à reprendre du terrain. Mais la majorité des provinces de Ninive (Nord) et d’Anbar (Ouest), restent aux mains des djihadistes.

    Lire notre reportage en Irak :

    En Irak, les chiites pleurent leurs « martyrs »


     


    Comprendre la domination de l'Etat islamique en... par lemondefr


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    Syrie EI Bachar el-Assad
    <time datetime="15-08-08"> Publié le 08-08-2015 </time> <time datetime="15-08-08"> Modifié le 08-08-2015 à 17:59 lien </time>

    Syrie: le groupe EI enlève plus de 200 civils

    dont des chrétiens

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    media
    Ce sont au moins 200 civils, dont plus de 60 chrétiens, qui ont été kidnappés par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) AFP/STR

    En Syrie, l'inquiétude est grande après l'enlèvement de plus de 200 personnes dans la ville d'al-Qaryatayn, située dans le centre du pays. La ville a été capturée par les combattants jihadistes du groupe Etat islamique (EI) il y a plus de 48 heures.

    Dès l'arrivée des combattants jihadistes, plus de 200 habitants de la ville qui sont rassemblés et capturés. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'organisation de l'Etat islamique disposait d'une liste de personnes accusées d'avoir collaboré avec le régime de Bachar el-Assad. Parmi elles, quelque 170 sunnites et plus de 60 chrétiens.

    Monseigneur Mario Zenari, le nonce apostolique de Damas, se dit inquiet pour les habitants d'al-Qaryatayn mais aussi pour les chrétiens des villages alentour. « Beaucoup de familles qui vivaient en dehors de la ville se sont déplacées vers d’autres villages chrétiens comme Sadad ou vers Homs, affirme-t-il. On espère que la chose va être réglée et bien se terminer. On espère et on prie ».

    En Syrie, la localité d'al-Qaryatayn était emblématique de la coexistence pacifique entre les chrétiens et les musulmans. En pleine guerre civile, le monastère Mar Elian avait accueilli plus de 700 musulmans venus de Homs. Avant la guerre, la ville comptait environ 2 000 chrétiens. Il n'en resterait plus que 200 après l'assaut de l'organisation Etat islamique.


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  • Tunisie: L'Union européenne promet de renforcer son assistance à l'économie tunisienne

    Publication: <time datetime="2015-07-20T12:34:56-04:00"> 20/07/2015 18h34 CEST </time> Mis à jour: <time datetime="2015-07-20T12:50:45-04:00"> il y a 4 heures lien </time>
     
    FEDERICA MOGHERINI
     

    POLITIQUE -L'UE a promis lundi de renforcer son assistance à l'économie tunisienne, en particulier dans le secteur fragilisé du tourisme, en plus de son aide à la sécurité, après les récents attentats sanglants du Bardo et de Sousse.

    "Il y a la volonté politique du côté de l'Union européenne de soutenir la Tunisie dans ses efforts de transition démocratique, dans ce moment de difficultés économiques, en particulier pour le tourisme", a déclaré la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, lors d'une déclaration conjointe avec le Premier ministre tunisien Habib Essid.

    Depuis la révolution de 2011, "on partage la nécessité d'avoir une Tunisie stable et forte (...) Il est dans notre intérêt que la Tunisie reste un modèle dans la région", a souligné Mme Mogherini à Bruxelles, où M. Essid a participé à un Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE.

    Les deux parties sont convenues de "renforcer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme", a déclaré le Premier ministre tunisien.

    Côté européen, Mme Mogherini a rappelé que l'UE était engagée à hauteur de 23 millions d'euros pour appuyer la réforme de la sécurité tunisienne, et évoqué des "pistes pour aller plus loin" en matière de services de sécurité, d'approche judiciaire, de protection des frontières et de lutte contre la radicalisation et les combattants étrangers.

    "Le contrôle des frontières avec la Libye sera crucial afin de garder les éléments radicaux en dehors" de la Tunisie", a estimé pour sa part le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier.

    La Tunisie a été la cible coup sur coup de deux attaques meurtrières, au musée du Bardo à Tunis en mars (22 morts) et dans un hôtel de Sousse (centre-est) en juin (38 tués), qui ont frappé de plein fouet son économie, au premier chef le tourisme. Ce secteur, a souligné le Premier ministre, représente 400.000 emplois directs et un million, indirects (transport, artisanat, restauration).

    "Le soutien au secteur touristique dans cette phase difficile est nécessaire", a insisté M. Essid.

    Mme Mogherini a promis l'appui de l'UE pour relancer la croissance et l'emploi des jeunes Tunisiens et aider le secteur agricole "particulièrement important pour l'économie tunisienne".

    Elle a ainsi fait état d'un "effort supplémentaire" pour que l'Union augmente - à titre exceptionnel et provisoire - les quotas annuels d'exportation d'huile d'olive dont dispose la Tunisie.

    Enfin, la chef de la diplomatie européenne a confirmé que des négociations en vue d'un accord de libre-échange entre la Tunisie et l'UE s'ouvriraient à partir d'octobre.


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  • Accord de paix en Libye commenté

    par les spécialistes

    Le dossier libyen a connu un développement positif: un accord de sortie de crise, proposé par l'ONU, a été paraphé par une partie des factions influentes sur la scène polictico-sécuritaire dans ce pays, et salué par la communauté internationale y voyant "un pas important" pour une issue politique consensuelle à la crise en Libye.
    L'accord vise à accompagner la période de transition en Libye. Il traite notamment des institutions du pays, du gouvernement d'union nationale des arrangements sécuritaires."Le document de l'accord dessine les institutions et les mécanismes de prise de décision" jusqu'à l'adoption d'une nouvelle constitution, s'est félicitée l'organisation des Nations Unis. Engluée dans une grave crise depuis la chute du régime de Maamar El-Gueddafi fin 2011, la Libye compte deux Parlements - et deux gouvernements l'un basé à Tripoli et l'autre à Tobrouk (est), ce dernier étant le seul reconnu par la communauté internationale. Le gouvernement légitime fait partie des signataires de l'accord de sortie de crise paraphé samedi soir en présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, M. Bernardino Léon et de représentants de municipalités, de partis politiques et de membres de la société civile libyenne.

    Efforts soutenus de l'Algérie pour régler la crise libyenne
    L'Algérie, qui joue un rôle important dans le règlement de la crise libyenne, insistant depuis le début de ce conflit, sur la nécessité d'un "dialogue inclusif", a exprimé sa "satisfaction" quant aux progrès enregistrés dans le processus de sortie de crise. En effet, Alger suit avec "attention" le processus de dialogue national interlibyen, conduit par Bernardino Léon et continuera, pour sa part, à apporter sa contribution à l’œuvre de construction de la paix dans ce pays frère et voisin.


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