• Chute du gouvernement libyen

    Par Pauline Hofmann avec AFP

    Publié le 11 mars 2014 à 19h55Mis à jour le 11 mars 2014 à 19h55    lien 

     
       
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    Chute du gouvernement libyen
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    L'ancien Premier ministre Ali Zeidan © Reuters

    Le Premier ministre Ali Zeidan est accusé de ne pas avoir enrayé les violences dans le pays. Le Congrès l'a démis de ses fonctions.

    L'INFO. Le Premier ministre libyen a été démis mardi de ses fonctions par le Parlement après un bras de fer de plusieurs mois. "Le retrait de confiance du gouvernement" figurait ainsi quotidiennement à l'ordre du jour du Congrès depuis plusieurs mois, mais les voix n'étaient pas assez nombreuses pour faire tomber Ali Zeidan. Aujourd'hui, "la situation du paysdevient insupportable. Même les députés qui soutenaient le Premier ministre n'ont plus le choix", a expliqué une députée.

    Peu après cette annonce, le ministre de la Défense a prêté serment devant le Congrès, comme le montraient des images de la télévision nationale.

    Parlement et gouvernement se renvoient la balle. Le Premier ministre est régulièrement critiqué pour n'avoir pas su rétablir la sécurité dans le pays, plus de deux ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Ali Zeidan, un indépendant appuyé par les libéraux, accusait régulièrement les islamistes de vouloir l'éjecter pour prendre le pouvoir en Libye. Depuis son entrée en fonction en novembre 2012, son gouvernement et le Congrès s'accusent mutuellement des difficultés.

    Pendant ce temps, des factions et groupes d'ex-rebelles rivaux forment un cocktail dangereux qui pourraient faire basculer le pays dans la guerre civile. Les autorités ont jusqu'à présent échoué à former une police et une armée professionnelles et, signe de leur faiblesse, elles sont régulièrement la cible d'attaques. Ali Zeidan a lui-même été enlevé durant quelques heures par un groupe armé en octobre.

    Inquiétude sur le pétrole. Le Congrès reproche aussi à M. Zeidan de n'avoir pas résolu une crise pétrolière qui dure depuis plusieurs mois, depuis la fermeture des principaux ports pétroliers par des protestataires. Le chargement d'un pétrolier nord-coréen, qui travaillait pour les autonomistes, a ravivé les critiques contre le Premier ministre.

    Excédé, le Congrès a annoncé lundi la formation d'une force militaire chargée de "libérer" les sites pétroliers occupés, une opération qui pourrait raviver des tensions et rivalités tribales et des velléités séparatistes dans l'Est.


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  • Tunisie: levée de l'état d'urgence

    en vigueur depuis 2011

    Créé le 06/03/2014 à 12h50 -- Mis à jour le 06/03/2014 à 13h00
    Le président tunisien  Moncef Marzouki montre la nouvelle constitution du pays, à Genève le 3 mars 2014
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    Le président tunisien Moncef Marzouki montre la nouvelle constitution du pays, à Genève

    le 3 mars 2014 Fabrice Coffrini AFP

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    Tunis - L'état d'urgence en vigueur en Tunisie depuis la révolution de janvier 2011 a été levé, a annoncé jeudi la présidence dans un communiqué.

    «Le président de la République et commandant en chef des forces armées Moncef Marzouki a promulgué un décret ordonnant la levée de l'état d'urgence sur tout le territoire tunisien à partir du mercredi 5 mars 2014», a-t-elle précisé.

    © 2014 AFP

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    Syrie : l'ONU réclame l'accès aux villes

    pour les convois humanitaires

    Publié le 22.02.2014, 17h44 | Mise à jour : 23.02.2014, 00h10

    Le 22 février à Alep (Syrie). Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution non contraignante qui réclame la levée du siège de plusieurs villes de Syrie et des facilités de passage pour les convois humanitaires.

    Le 22 février à Alep (Syrie). Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution non contraignante qui réclame la levée du siège de plusieurs villes de Syrie et des facilités de passage pour les convois humanitaires. | (KHALED KHATIB / AMC / AFP)

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    Après avoir fait peser la menace d'un veto, la Russie s'est finalement ralliée au texte. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution qui réclame la levée du siège de plusieurs villes de Syrie et un accès sans encombre pour les convois humanitaires. «Affamer les civils est une tactique de guerre prohibée par les lois humanitaires internationales», a dénoncé le Conseil, qui demande «à toutes les parties de cesser immédiatement toute attaque contre les civils, y compris les bombardements aériens, notamment l'utilisation de barils d'explosifs», une référence claire à la tactique employée par l'armée syrienne à Alep.

    Toutefois, cette résolution présentée par l'Australie, le Luxembourg et la Jordanie, soutenue par Londres, Washington et , est non contraignante. Ainsi, certains diplomates doutent de son efficacité en l'absence de sanctions automatiques pour forcer Damas à laisser passer les convois d'aide. Dans le même temps, l'armée de l'air syrienne a mené ce samedi de nouveaux raids contre la région de Yabroud, une importante ville rebelle au nord de Damas, tandis que des combats faisaient encore rage à la périphérie de la capitale.

    VIDEO. Syrie : l'ONU vote une résolution humanitaire    VIDEO


    Doutes sur l'efficacité du texte

    Le Conseil avait déjà adopté le 2 octobre 2013 une déclaration réclamant un meilleur accès humanitaire en Syrie, mais elle était restée lettre morte. Par ailleurs, depuis le début de la syrienne en mars 2011, la Russie a bloqué à trois reprises des résolutions occidentales visant à faire pression sur le régime syrien, son allier historique. La Chine, proche également de Bachar al-Assad, s'est systématiquement associée à ce veto russe.

    Entretemps la situation s'est détériorée : le bilan atteint plus de 140 000 morts en trois ans, selon des ONG, et des millions de Syriens ont été déplacés ou poussés à l'exil. Selon l'ONU, les agences humanitaires ont du mal à atteindre plus de trois millions de Syriens et 250 000 sont carrément pris au piège des combats.

    VIDEO. Dans la misère d'un camp de réfugiés syriens à la frontière turque    VIDEO


    Une trêve a pu être négociée début février à Homs, assiégée depuis un an et demi par l'armée syrienne, permettant d'évacuer 1 400 civils mais 2 000 personnes seraient encore bloquées dans les quartiers rebelles. La bataille humanitaire est loin d'être gagnée. Cette fois, le texte a été voté mais a été âprement négocié avec Moscou, qui a cherché à en gommer les critiques les plus sévères envers Damas, et surtout à éliminer toute référence à des sanctions.

    Seule consolation, le texte laisse ouverte la possibilité d'agir ultérieurement contre les récalcitrants. Sur avis du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui devra se prononcer dans un délai de 30 jours, le Conseil pourra «prendre des mesures additionnelles en cas de non-mise en oeuvre de la résolution». Il faudra toutefois une nouvelle décision du Conseil, que la Russie bloquerait à coup sûr.

    VIDEO. Deux Syriens créent un robot-brancardier pour secourir les victimes de snipers
     

    LeParisien.fr


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     Armes chimiques : la Syrie ne respecte pas ses engagements

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-02-05T19:19" itemprop="datePublished" pubdate=""> 05/02/2014 à 19:19</time> - Modifié le <time datetime="2014-02-05T19:23" itemprop="dateModified"> 05/02/2014 à 19:23</time>

    La communauté internationale estime que le rythme d'évacuation des produits chimiques syriens accuse un retard bien trop important.

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    Le siège de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye, aux Pays-Bas.

    <figcaption>Le siège de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye, aux Pays-Bas. © GUUS SCHOONEWILLE / AFP </figcaption> </figure>
     
     

    32 tonnes sur 1 300 : une bouteille dans un océan de produits chimiques destinés à tuer. C'est tout ce que la Syrie a fait évacuer de son territoire à ce jour, contrairement à ses engagements pris sous la menace de frappes aériennes de la France et des États-Unis. Le processus supervisé par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) est en retard de plusieurs semaines, ce qui remet en question la date butoir du 30 juin fixée pour leur élimination totale. Et cela préoccupe la communauté internationale.

    Damas n'a évacué qu'un peu plus de 4 % des produits toxiques déclarés à l'OIAC, comprenant les 700 tonnes de produits les plus dangereux, et qui devaient être conduits sous haute surveillance vers le port de Lattaquié, dans l'ouest de la Syrie, pour y être chargés sur des bateaux scandinaves, avant d'être acheminés vers un navire américain en Méditerranée, spécialement équipé pour la destruction en haute mer des agents précurseurs les plus dangereux.

    "Les efforts de la Syrie ont sérieusement ralenti depuis début janvier. Ils en sont au point mort. Nous sommes profondément préoccupés par cette situation", dénonçait récemment l'ambassadeur américain Robert Mikulak devant le conseil de l'OIAC. "Nous éprouvons tous un mélange d'impatience, d'incrédulité et d'incompréhension", confirme une source à l'OIAC. L'unique motif de satisfaction est bien mince : parmi les 32 tonnes ayant quitté le territoire syrien, on trouve les 16 tonnes de gaz moutarde prêt à l'emploi que possédait le régime de Bachar el-Assad, indique une bonne source.

    Damas impute ces retards à des menaces d'attaques d'insurgés, et réclame davantage de matériel blindé et autre équipements de communication à la communauté internationale. Des demandes qui étonnent les experts. "La Syrie n'a aucune circonstance atténuante. Il faut accélérer le mouvement", dit-on à l'OIAC.

    Les diplomates s'interrogent donc sur les motifs réels de Damas de retarder ainsi l'inéluctable, d'autant que les produits stockés sont inutilisables en l'état. Mais d'autres informations sèment le trouble. Selon Robert Mikulak, les propositions de Damas pour rendre inopérables les facilités de production de produits et armes chimiques (hangars, structures souterraines, tunnels) sont insuffisantes. "Les mesures avancées sont réversibles en quelques jours. Il faut les détruire physiquement, conformément à notre convention", demande le représentant américain.

    Damas a fait savoir à l'OIAC qu'elle allait transmettre un calendrier d'évacuation mis à jour, mais sans dire quand exactement. Lundi soir, le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen rappelait à la BBC : "Les Américains ont toujours dit que la menace militaire restait sur la table, mais qu'il fallait donner une chance à la diplomatie. Le gouvernement syrien s'est engagé à éliminer ses armes chimiques. Reste la question de la concrétisation de cet engagement."

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  • Opération anti-terroriste en Tunisie :

    huit morts, dont l'assassin présumé de Belaïd

    Publié le 04.02.2014, 16h02 | Mise à jour : 19h07

    ILLUSTRATION. Un gendarme tunisien et sept terroristes ont été tués dans un assaut porté par les forces de l'ordre à Raoued, dans la grande banlieue de Tunis.

    ILLUSTRATION. Un gendarme tunisien et sept terroristes ont été tués dans un assaut porté par les forces de l'ordre à Raoued, dans la grande banlieue de Tunis. | IDE pour LP

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    L'opération a duré presque deux jours. Le siège de la maison des suspects, à Raoued, près de Tunis, avait commencé lundi après-midi et des échanges de tirs nourris y avaient eu lieu jusqu'à la mi-journée mardi. Les forces anti-terroristes tunisiennes ont finalement donné l'assaut, tuant sept membres du groupe armé qui s'était retranché dans une maison de cette grande banlieue de Tunis.
     


    Un a été tué et un autre blessé lors de l'opération, a indiqué mardi le ministère de l'Intérieur. La Garde nationale (gendarmerie) a «réussi à tuer sept terroristes très . Les analyses ont dévoilé l'identité de certains d'entre eux (...) Parmi ceux-là se trouve Kamel Gadhgadhi», a affirmé le ministre de l'Intérieur Ben Jeddou lors d'une conférence de presse. Gadhgadhi avait été désigné par les autorités comme étant le meurtrier de l'avocat Chokri Belaïd, il y a près d'un an. L'événement avait mis la Tunisie en ébullition.

    L'accès à Raoued était fermé mardi matin, la police bloquant les routes à une distance de quatre kilomètres de cette localité. Selon des témoins, les policiers ont célébré la fin de l'opération en proclamant «victoire» aux abords de la maison assiégée. La ville est située à seulement quelques kilomètres d'une longue plage où se trouvent de nombreux hôtels.

    Ansar Asharia dans le collimateur des forces de l'ordre

    Depuis la révolution de début 2011, la Tunisie fait face à l'essor de groupuscules islamistes armés. Les assassinats des opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, l'an dernier, ont ainsi été attribués par les autorités à Ansar Asharia, un groupe accusé d'être lié à Al-Qaïda et qui mène des opérations contre les forces de sécurité. Une vingtaine de militaires et de policiers ont été tués en 2013 lors d'affrontements ou par des bombes posées par des jihadistes présumés.

    Les forces tunisiennes pourchassent depuis plus d'un an un groupe armé à la frontière algérienne. Et en octobre, deux attentats suicide ratés ont visé des sites touristiques comme à Sousse où le kamikaze s'est tué sur la plage.

    Les derniers heurts graves remontent au 23 octobre, lorsque six gendarmes ont été tués dans des affrontements avec un groupe armé réfugié dans une maison de la région de Sidi-Bouzid (centre-ouest).

    La Tunisie, qui vient d'adopter une nouvelle Constitution et de changer de gouvernement, espère sortir au plus vite de la crise. Trois après le renversement du régime de Ben Ali poussé à l'exil, la Tunisie va officiellement célébrer, ce vendredi, une transition avec sa nouvelle Constitution. Plusieurs responsables étrangers, dont le président français François Hollande, sont attendus à cette cérémonie.

    LeParisien.fr


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