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    Pourquoi le Maroc a rappelé son ambassadeur à Alger

    Le roi du Maroc Mohammed VI et le Président algérien Abdelaziz Bouteflika
     
    Les autorités algériennes ont exprimé leurs « regrets » suite à la décision du Maroc de rappeler pour « consultations » son ambassadeur à Alger. Ce rappel par le Maroc de sa représentation diplomatique en Algérie est la résultante d’une série d’évènements qui ont renforcé le froid entre les deux pays voisins. Décryptage.
     

    Le ministère algérien des Affaires étrangères a pris note avec « regret » de la décision marocaine de rappeler son ambassadeur à Alger pour une réunion de « consultations ». « Cette décision injustifiée constitue une escalade malencontreuse qui s’appuie sur des motifs fallacieux et attentatoires à la souveraineté de l’Algérie dont les positions de principe sur les questions régionales et internationales ne sont susceptibles d’aucune remise en cause, sous l’effet d’interférences étrangères », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

    Cette décision a été prise à la suite du discours du Président Bouteflika lu à Abuja lundi par son ministre de la Justice, Tayeb Louh, et dans lequel l’Algérie avait jugé « plus que jamais d’actualité » l’installation d’une surveillance étroite des droits de l’Homme au Sahara occidental.

    Froissée, les autorités marocaines ont mal digéré ce discours qui réaffirmait pourtant « la position de principe de l’Algérie sur le nécessaire parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental », a rappelé le ministère algérien des Affaires étrangères. La position algérienne « n’a jamais varié et le discours prononcé à Abuja par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, ne fait que rappeler la constance de cette position, qui est non seulement connue, mais est largement soutenue par l’Union Africaine, le Parlement Européen ainsi que par de nombreux autres acteurs internationaux ».

    « Une campagne de dénigrement »

    Le ministère algérien des Affaires étrangères considère la « campagne ininterrompue de dénigrement de l’Algérie, menée avec acharnement par une partie de la classe politique marocaine, relayée et amplifiée par les médias publics de ce pays », comme « contraire aux relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage entre les deux pays ».

    « Cette campagne préméditée et cette escalade procèdent manifestement de la pratique connue, visant à la bilatéralisation d’une question qui relève de la responsabilité des Nations Unies », affirme le ministère des Affaires étrangères dans le communiqué.

    Avant de rappeler son ambassadeur à Alger, le Maroc a accusé Alger de soutenir les indépendantistes sahraouis et de chercher à « servir ses desseins hégémoniques dans la région ». Plus encore, de « brouiller les cartes » afin de « détourner l’attention des graves violations de ces droits qui se produisent quotidiennement sur (son) territoire ».

    L’Algérie a cependant pris la décision de maintenir officiellement l’ensemble de ses missions diplomatiques et consulaires au Maroc. Les autorités algériennes espèrent que ce nouveau clash algéro-marocain sera rapidement dépassé.

     
     
         
         
     
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    Le dossier du Sahara occidental déclenche une nouvelle polémique entre le Maroc et l’Algérie. Une nouvelle bataille de déclarations est ouverte entre les deux.

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  • 28 Octobre 2013 - 22H19  lien

     

    Tunisie: réunion clé sur le futur Premier ministre

    Des chefs de partis se sont réunis lundi à huis clos pour débattre du choix du futur Premier ministre indépendant, qui doit être déterminé cette semaine pour sortir la Tunisie d'une crise politique nourrie par les violences jihadistes.Le leader du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi (c), le 25 octobre 2013 à Tunis

    Des chefs de partis se sont réunis lundi à huis clos pour débattre du choix du futur Premier ministre indépendant, qui doit être déterminé cette semaine pour sortir la Tunisie d'une crise politique nourrie par les violences jihadistes.Le leader du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi (c), le 25 octobre 2013 à Tunis

    Le Premier ministre tunisien Ali Larayedh, le 23 octobre 2013 à TunisLe Premier ministre tunisien Ali Larayedh, le 23 octobre 2013 à Tunis

    Le Premier ministre tunisien Ali Larayedh, le 23 octobre 2013 à TunisLe Premier ministre tunisien Ali Larayedh, le 23 octobre 2013 à Tunis

    Array - Des chefs de partis se sont réunis lundi à huis clos pour débattre du choix du futur Premier ministre indépendant, qui doit être déterminé cette semaine pour sortir la Tunisie d'une crise politique nourrie par les violences jihadistes.

    La vingtaine de responsables a commencé à discuter vers 16H00 GMT (17H00 locale). Ils doivent passer en revue les différentes personnalités proposées pour former le cabinet apolitique censé succéder d'ici trois semaines à celui dirigé par les islamistes d'Ennahda, a indiqué le syndicat UGTT, principal médiateur des pourparlers lancés vendredi.

    Rien n'a filtré de cette réunion.

    Dans un entretien à la télévision nationale dans la soirée, Houcine Abassi, le chef de l'UGTT, a indiqué que les négociateurs s'étaient entendus sur des qualités très générales dont le futur Premier ministre devra disposer.

    "1- Neutralité et digne de confiance, 2- Expérience, compétence et qualités de leadership, 3- Crédibilité et mains propres, 4-Rayonnement extérieur, 5- Engagement à réaliser les objectifs de la révolution" de 2011, a-t-il dit, confirmant que le choix devait se faire avant samedi.

    Les médias et plusieurs partis ont avancé une multitude de noms pour succéder à l'islamiste Ali Larayedh: Mustapha Kamel Nabli, un ex-gouverneur de la Banque centrale, Chedly Ayari, l'actuel gouverneur, ou encore Ahmed Mestiri et Mansour Moalla, deux personnalités ayant occupé des fonctions clés du temps de la présidence de Habib Bourguiba, le père de l'indépendance tunisienne.

    Durant tout le week-end, des pourparlers ont eu lieu pour mettre en ?uvre la "feuille de route" du dialogue national qui, outre la formation d'un nouveau cabinet, doit aboutir à l'adoption avant fin novembre de la Constitution, en cours de rédaction depuis deux ans, ainsi que d'un calendrier et d'une législation pour les prochaines élections.

    La commission de l'Assemblée nationale constituante (ANC) en charge de la réforme de son règlement intérieur s'est réunie lundi pour déterminer les mesures à prendre pour accélérer l'adoption de la future loi fondamentale.

    L'ANC se réunira en séance plénière mardi matin pour débattre de la loi devant créer l'instance chargée d'organiser les futures élections. Selon la feuille de route, cet organisme doit être créé avant samedi.

    "L'ANC doit honorer ses engagements devant le peuple (...) nous prévoyons que l'Assemblée termine ses travaux dans trois semaines", a répété lundi Rached Ghannouchi, chef d'Ennahda, qui a laissé un de ses adjoints assister à la réunion des chefs de partis.

    Tensions et violences

    La classe politique a lancé ces négociations très ambitieuses pour résoudre la crise qui paralyse la vie politique et institutionnelle depuis l'assassinat le 25 juillet de l'opposant Mohamed Brahmi, attribué à la mouvance jihadiste.

    Elles ont pu débuter grâce à la promesse écrite d'Ali Larayedh de démissionner. Il a cependant souligné que son départ était tributaire de l'avancée des négociations sur la Constitution et sur les questions électorales.

    Le journal La Presse s'est réjoui de voie un "bon climat" tout en notant que la personnalité recherchée pour devenir Premier ministre était "un oiseau rare, démocrate, républicain, parfaitement indépendant et neutre".

    Ce "dialogue national" intervient dans un climat sécuritaire tendu face à la recrudescence des violences attribuées à la mouvance jihadiste armée.

    Celles-ci ont fait neuf morts au sein des forces de l'ordre durant le seul mois d'octobre, portant à près d'une trentaine le nombre de policiers, gendarmes et militaires tués depuis le début de l'année par des groupes accusés de liens avec Al-Qaïda.

    Ces violences ont initié la fronde d'un important syndicat policier contre le gouvernement, accusé de laxisme.

    Des centaines de manifestants sont ainsi rassemblés lundi matin à l'appel du Syndicat national des forces de sécurité intérieures (SNFSI) devant le ministère de l'Intérieur, en plein centre de Tunis.

    Le SNFSI avait organisé la manifestation ayant chassé le président Moncef Marzouki et Ali Larayedh d'une cérémonie d'hommage à deux gendarmes tués mi-octobre.

    Les forces de l'ordre étaient au c?ur du système répressif du régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali. Elles étaient en charge de la répression de la mouvance jihadiste mais aussi des islamistes d'Ennahda aujourd'hui au pouvoir.

    Sur un campus de Tunis, des heurts entre militants d'un syndicat étudiant de gauche, qui appelle à une grève mardi, et leurs rivaux islamistes, ont fait plusieurs blessés, selon ces organisations qui se rejettent la responsabilité des violences.


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  • Dernière modification : 25/10/2013 

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    Tunisie : le "dialogue national" est ouvert

    Tunisie : le "dialogue national" est ouvert

    Le "dialogue national", censé mettre un terme à la crise politique, qui paralyse la Tunisie, s'est ouvert vendredi à Tunis. Les acteurs politiques ont un mois pour former un gouvernement d'indépendants, et adopter une Constitution.

    Par FRANCE 24 (texte)
     
    Syndiquer le contenuTunisie : chronologie d'une crise politique

    Plusieurs fois reporté, le "dialogue national", censé sortir la Tunisie de la profonde crise politique qui paralyse le pays, s’est enfin ouvert à Tunis vendredi 25 octobre. Suivant une feuille de route, rédigée par quatre médiateurs, dont le puissant syndicat UGTT, les négociations devront aboutir, dans un mois au plus tard, à la formation d’un gouvernement de technocrates indépendants, et à l’adoption de la Constitution. Retour sur ses objectifs :

     
    1) Former un nouveau gouvernement en trois semaines
     
    Préalable à toute négociation, la promesse de démission du gouvernement de transition, dominé par les islamistes d’Ennahda, a marqué le premier jour de dialogue. Le Premier ministre s’est engagé par écrit à démissionner.
     
    Les acteurs politiques ont désormais sept jours pour s'entendre sur le nom d'un nouveau Premier ministre indépendant. Puis, en l’espace de deux semaines, un gouvernement apolitique doit être composé ; ce n’est qu’après, que le cabinet, dirigé par Ennahda, démissionnera pour laisser place aux successeurs.
     
    2 ) Finaliser la Constitution en un mois
                  
    En vidéo : Le dialogue national, "c'est un premier succès"
    Par Camille LAFRANCE, correspondante FRANCE 24 en Tunisie

    Les rivaux politiques auront un mois pour finaliser le projet de Constitution, en cours d'élaboration depuis deux ans.

    Durant quatre semaines, des consultations et des négociations se tiendront mais l'Assemblée nationale constituante [ANC] devra adopter, au fur et à mesure, les articles de ce texte, puis sa totalité à une majorité des deux-tiers.
     
    La rédaction de la Constitution est en panne depuis des mois à cause de sujets controversés, comme les références à l'islam ou les prérogatives du président.
     
    3 ) Adopter une loi, une commission et un calendrier pour les élections
     
    Les participants au dialogue national disposent de sept jours pour former l'instance électorale indépendante, chargée d'organiser les prochaines élections législatives et présidentielles.
     
    Dans le même temps, une loi électorale doit être rédigée et adoptée par l'ANC dans un délai de deux semaines. À la fin de ce processus, les dates des scrutins doivent être fixées. En deux ans, les dirigeants tunisiens ont annoncé une multitude de calendriers d'adoption de la Constitution, et de dates pour les prochaines élections. Aucun n'a été respecté.

    Avec dépêches


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  • Tunisie : crise politique sans issue,

    colère

    après des attaques jihadistes

    Publié le 24.10.2013, 16h07          lien

    Des violences visant les islamistes au pouvoir en Tunisie ont fait cinq blessés jeudi alors que s'aggrave une longue crise politique autour de la question de la démission du gouvernement, un conflit nourri par des attaques jihadistes.

    Des violences visant les islamistes au pouvoir en Tunisie ont fait cinq blessés jeudi alors que s'aggrave une longue crise politique autour de la question de la démission du gouvernement, un conflit nourri par des attaques jihadistes. | Fethi Belaid

    Zoom 1/3  

    Des violences visant les islamistes au pouvoir en Tunisie ont fait cinq blessés jeudi alors que s'aggrave une longue politique autour de la question de la démission du , un conflit nourri par des attaques jihadistes.
    Le saccage de deux bureaux d'Ennahda au Kef et à Béja (nord-ouest), faisant cinq blessés, est intervenu en marge de funérailles et du deuil national de trois jours décrété après la de six gendarmes et d'un policier dans des affrontements avec des jihadistes.

     


    Les pourparlers entre islamistes et opposants prévus vendredi matin à 09H00 GMT semblaient avoir peu de chance de débuter, chaque camp campant sur sa position.
    Le Premier ministre Ali Larayedh a renouvelé jeudi soir son engagement de la veille à démissionner et laisser la place à une équipe d'indépendants "à condition" que le "dialogue national" débouche aussi sur une Constitution, une loi électorale et un calendrier pour les prochains scrutins.
    "Le gouvernement est déterminé et s'engage à une démission, dans les délais prévus de la feuille de route, mais à condition que toutes les phases s'achèvent aussi les unes après les autres", a-t-il dit à la télévision nationale.
    Les différents partis d'opposition avaient de leur côté prévenu qu'ils ne participeraient pas au "dialogue national" sans un engagement ferme du Premier ministre à démissionner dans les trois semaines suivant le début des pourparlers, le délai mentionné dans la feuille de route des négociations.
    Grève générale
    L'un des principaux partis d'opposition, Nidaa Tounès, a même exclu tout pourparler "sans un engagement formel et écrit du gouvernement à démissionner" .
    Dans le cas contraire, le Premier ministre assumera la responsabilité d'un échec en "gâchant une occasion précieuse de compromis pour sauver le pays".
    Attaques contre des locaux d'Ennahda
    La vie politique tunisienne est paralysée depuis l'assassinat en juillet d'un député d'opposition attribué aux jihadistes.
    L'opposition accuse Ennahda d'avoir fait preuve de laxisme face au courant salafiste et de faillite sur le plan sécuritaire.
    Des manifestants en colère après la mort d'un policier, tué par des jihadistes mercredi dans le nord de la Tunisie, ont attaqué avec des pierres et des cocktails Molotov le bureau d'Ennahda à Béja (nord-ouest) faisant cinq blessés, selon ce parti.
    La foule se masse aux obsèques
    Dans la matinée, un local du parti islamiste au pouvoir avait été saccagé et incendié au Kef avant l'enterrement d'un gendarme mort dans des combats avec un groupe armé dans la région de Sidi Bouzid (centre-ouest).
    Selon des témoins interrogés par l'AFP, des jeunes ont aussi jeté des pierres dans la soirée sur le siège de la préfecture avant d'être dispersés par la police.
    Dans les régions du Kef, de Sidi Bouzid et de Kasserine (centre-ouest), les obsèques des six gendarmes tués la veille ont attiré des foules très importantes.
    Les proches ont indiqué à l'AFP avoir refusé la présence de tout représentant officiel, témoignant de la colère de la population mais aussi des forces de l'ordre face à la multiplication des attaques et au manque de moyens.
    "Nous refusons leurs condoléances, leur présence et en premier lieu celle d'Ali Larayedh", a indiqué Jamel Salhi, le frère d'une des victimes de Sidi-Bouzid.
    "Je suis choqué, ces martyrs le sont parce qu'ils n'ont pas d'équipements suffisants", s'est emporté le père du défunt, Afif Salhi.
    Le pouvoir assure être en "guerre contre le terrorisme", ce qui implique des pertes, et a appelé à une manifestation "contre le terrorisme" jeudi soir à Tunis, à laquelle ont participé des centaines de personnes, selon un journaliste de l'AFP sur place.
    A Sidi-Bouzid comme à Kasserine, l'ensemble des institutions publiques et des écoles étaient fermées à la suite d'un appel à la grève générale des antennes de l'UGTT.
    A Kasserine, ville située au pied du mont Chaambi, où l'armée pourchasse depuis des mois un groupe lié à Al-Qaïda, des manifestants ont brûlé des pneus dans les rues.
    Enfin, à Menzel Bourguiba (nord) où le policier a été tué mercredi soir, onze militants salafistes ont été arrêtés, a indiqué le ministère de l'Intérieur.
    Il a aussi annoncé avoir retrouvé sur les lieux des combats de mercredi dans la région de Sidi Bouzid une voiture piégée et une quantité importante d'explosifs ainsi que des armes. Un suspect a été tué mercredi, un autre arrêté tandis qu'un troisième est toujours en fuite.


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    Tunisie: le Premier ministre s'engage

    sur le "principe" d'une démission

    Par , publié le <time datetime="2013-10-23 21:28:00" itemprop="datePublished" pubdate="">23/10/2013 à  21:28</time><time datetime="" itemprop="dateModified"></time>

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    Ali Larayedh, premier ministre tunisien, a réitéré ce mercredi son engagement sur "le principe de renoncer au gouvernement dans le cadre de la complémentarité des différentes phases de la feuille de route". 

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    </aside> <figure class="ouverture"> Tunisie: le Premier ministre s'engage sur le "principe" d'une démission <figcaption>

     

    Le Premier ministre tunisien Ali Larayedh a réitéré son engagement sur le principe

    d'une démission de son gouvernement.

    afp.com/Fethi Belaid

     

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    Un pas vers l'apaisement en Tunisie? Le Premier ministre tunisien Ali Larayedh s'est engagé ce mercredi sur le "principe" d'une démission du gouvernement dans le cadre de la feuille de route des négociations avec l'opposition pour sortir le pays d'une profonde crise politique. 

    "Nous réitérons aujourd'hui notre engagement sur le principe de renoncer au gouvernement dans le cadre de la complémentarité des différentes phases de la feuille de route", a-t-il déclaré. 

    "Nous ne nous soumettrons à personne", a-t-il ajouté en mettant seulement en avant "l'intérêt de la patrie". 

    Jusqu'à présent, M. Larayedh avait assuré qu'il ne partirait qu'une fois la nouvelle Constitution adoptée. 

    Lancement du "dialogue national" retardé

    L'opposition attendait un engagement "franc" et précis du Premier ministre à démissionner dans le délai de trois semaines prévu par la feuille de route, pour commencer un "dialogue national" destiné à résoudre une crise politique qui paralyse le pays depuis des mois. 

    Elle n'avait pas réagi dans l'immédiat aux propos de M. Larayedh dont la déclaration est intervenue avec cinq heures de retard, bloquant le lancement du "dialogue national" censé commencer dans l'après-midi. 

    Les différents points de la feuille de route prévoient qu'un nouveau Premier ministre indépendant soit désigné une semaine après le démarrage du dialogue et qu'un cabinet de technocrates formé dans les deux semaines qui suivent. Ce n'est qu'à l'issue de ce processus que le gouvernement est censé démissionner. 

    Mais parallèlement, l'opposition et le parti islamiste Ennahda au pouvoir doivent s'entendre sur le contenu de la nouvelle Constitution, dont l'élaboration est en panne, rédiger une loi électorale, former l'instance chargée d'organiser les élections et fixer le calendrier pour le prochain scrutin. 

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