• Kadhafi, "d'une brutalité absolue"

     

    Par Europe1.fr avec agences

    Publié le 22 février 2011 à 21h22 Mis à jour le 22 février 2011 à 23h33

     

    Le discours de Mouammar Kadhafi a suscité de violentes réactions à travers le monde. © Reuters

    La communauté internationale condamne unanimement la répression sanglante en Libye.

    En France, les politiques de droite comme de gauche ont accueilli avec horreur le discours du leader libyen mardi.

    "Dans ce pays on meurt de vouloir vivre librement. Je suis horrifié par ce déferlement de violence", a affirmé François Fillon, lors d'un discours devant le Conseil économique, social et environnemental. Le Premier ministre a fait part de sa "consternation" et de "l’émotion de la France" face au déferlement de violence en Libye.

    Sur Europe 1, le président de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer a estimé que les propos du dictateur, "d’une brutalité absolue", était ceux d’un homme "au-delà de la raison". Il a tenté de justifier le tapis rouge déroulé à Mouammar Kadhafi par Nicolas Sarkozy en 2007, arguant que le dictateur avait "changé" depuis.



    "Kadhafi doit s'en aller"

    Aujourd’hui, la n°1 du PS souhaite que la France demande la démission de Mouammar Kadhafi : "il faut que la diplomatie française enfin soit à la hauteur. Il ne suffit pas de dénoncer les morts, il faut dire très clairement que Kadhafi doit s’en aller", a-t-elle martelé, sur Europe 1.

    Même argumentaire du côté d’Europe Ecologie Les Verts : "Les tentatives de réhabilitation de Kadhafi, illustrées par sa visite d'Etat en France en 2007, ont fait long feu", a critiqué la secrétaire nationale du parti, dans un communiqué

    Et dans le monde, pas une voix officielle ne s’élève pour défendre le leader libyen Mouammar Kadhafi.

    La Ligue arabe a suspendu la participation de la Libye à ses réunions. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a supprimé les négociations en cours entre l’Union et la Libye sur un accord-cadre commercial. Elle a aussi appelé très diplomatiquement Mouammar Kadhafi à la "retenue".


    "Très effrayant"

    La présidence hongroise de l’UE a corroboré les propos de Catherine Ashton, évoquant la nécessité d’une réponse "dure" à l’encontre des "forces anti-démocratiques" en Libye.

    Angela Merkel a utilisé des mots plus durs, jugeant le discours prononcé mardi par le dictateur libyen "très effrayant". Pour la chancelière allemande, il s’agit ni plus ni moins d’une "déclaration de guerre" contre "le peuple libyen". Elle a exigé l’arrêt des violences.

    Hillary Clinton, de son côté, a qualifié la répression de la contestation libyenne de "bain de sang". Elle a appelé au respect des droits du peuple libyen, "y compris son droit de s'exprimer librement et de se rassembler".

    Mais Mouammar Kadhafi risque de rester hermétique à tous ces appels : "Je ne quitterai pas ce pays, je mourrai ici en martyr", a déclaré le dictateur affaibli, lors de son discours.




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  • Vidéo Images in vivo 22/02/2011 à 14h07 (mise à jour à 14h34)

    «Le régime de Kadhafi va tomber»

    Source : Quentin Girard

    Nouri el-Mismari, ancien chef du protocole libyen et proche de Kadhafi, témoigne pour Libé.fr des massacres en cours à Tripoli. En France pour «des raisons de santé», il a démissionné lundi 21 février de toutes fonctions.


    Nouri el-Mismari a été pendant trente ans proche de Kadhafi, jusqu’à être son chef de protocole, l’un des postes les plus élevés du régime libyen.

    En novembre dernier, il est arrivé en France, officiellement pour des «raisons de santé». Mais à la demande des autorités libyennes, il a été brièvement incarcéré début décembre, car soupçonné de détournement de fonds.

    L’affaire n’est pas très claire. Ses filles affirmaient notamment qu’il avait vraiment des problèmes de santé. Elles ont expliqué qu'il souhaitait rentrer en Libye. La justice française l’a ainsi libéré mi-décembre.

    Finalement, comme de nombreux diplomates depuis dimanche, il a annoncé lundi dans la journée qu’il démissionnait de toutes ses fonctions - ce qu’il n’avait toujours pas fait - jugeant «qu’il se passe un génocide de masse». Il estime que le fait de parler peut mettre en danger «sa famille là-bas. Ils peuvent se venger contre ma famille, mais à la fin ma famille n’est pas mieux que les Libyens qui sont morts pour la liberté. Ils vont être eux-aussi dans la liste des martyrs

    Dans l’interview qu’il a accepté d’accorder à Libération.fr, il explique qu’il y a «un massacre à chaque heure, chaque moment, et que dans tous les coins, vous trouvez des combats. Et ils sont en train avec l’armée de l’air de bombarder des quartiers à l’aveugle». Selon lui, il y a déjà plusieurs centaines de morts, bien plus que 400, le dernier bilan des organisations humanitaires.

    En contact avec la Libye aussi souvent que possible via un téléphone satellitaire, il raconte que, pour le moment, Tripoli est toujours contrôlé par les forces de l’ordre et qu’il y a des mercenaires africains sur place. Mais qu’«avec la force et la lutte du peuple, le régime de Kadhafi va tomber».

    «Evidemment», il veut revenir en Libye «libre», et qu’il ne voudra plus jamais travailler pour Kadhafi qui est allé «
    trop loin»....


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  • "Kadhafi utilise la technique de la terre brûlée"

    LEMONDE.FR | 22.02.11 | 14h30  •  Mis à jour le 22.02.11 | 14h45

     

    La ville de Benghazi est tombée lundi 21 février aux mains des opposants libyens.

    La ville de Benghazi est tombée lundi 21 février aux mains des opposants libyens.AP/Alaguri

     

    Que vous disent les témoignages vous parvenant de Libye ?

     

     

     

    Les gardes prétoriennes, la milice, les forces de sécurité et les mercenaires de Kadhafi sont concentrés à Tripoli. Des raids aériens et des attaques à l'arme lourde continuent [à être lancés sur] la capitale ainsi que les routes qui y convergent, dans un rayon de 200 kilomètres.

    Dans cette épreuve de force contre le pouvoir de Kadhafi, les opposants de toute mouvance (islamiste, monarchiste, nassérienne...) ont formé un comité de salut public et appellent à manifester ce mardi à Tripoli. Ils sont déterminés à en découdre.

    Des villes de Libye seraient tombées aux mains de l'opposition après des défections de l'armée...

    Dans les villes du pays, à l'exception de Tripoli et de la ville de Syrte, l'armée régulière s'est ralliée aux manifestants. Pour qualifier ces villes tombées à l'opposition, des familles m'ont parlé de "villes ouvertes". Elles sont en effet livrées à elles-mêmes. Il n'y a personne, un climat d'insécurité règne. Même si la confrontation diffère de celle qui prévaut à Tripoli, le calme n'est pas assuré : les habitants enterrent leurs morts, les maisons sont pillées. C'est un véritable traumatisme de guerre que vit partout la population.

    Quelle est l'importance du soutien apporté par les mercenaires au colonel Kadhafi ?

    Les mercenaires ont toujours existé en Libye, mais il est vrai que leur nombre s'est intensifié ces derniers temps. Comme l'armée a décidé de se mettre hors jeu et de ne pas suivre Kadhafi, celui-ci a largement recours au mercenariat pour réprimer les manifestants.

    Ce qui est inquiétant, c'est que ces mercenaires recrutés viennent du Sud-Sahara, d'où viennent également les migrants. Et il serait dramatique de confondre ces mercenaires avec les 1,3 million de migrants qui sont dans le pays.

    Le régime de Kadhafi est-il à bout de souffle ?

    Nous sommes en pleine folie. Kadhafi est aux abois mais ne le réalise pas. Il est complètement en dehors de la réalité. Tout porte à croire qu'il utilise sa dernière carte. Il utilise la technique de la terre brûlée, donnant l'impression qu'il est prêt à entraîner son peuple dans sa chute. Kadhafi est retranché dans son attitude, il ne veut pas céder.

    Et son entourage est sur la même ligne. Même Saïf Al-Islam [l'un des fils de Mouammar Kadhafi, ndlr], dont le discours représentait l'ouverture du régime, a parlé hier d'"un bain de sang". Il se sent ouvertement menacé.

    Propos recueillis par Emilie Cailleau


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  • LIBYE :  Le pays s'embrase

    Par FTV (avec agences)  

    Une banderole anti-Kadhafi dans une manifestation à Istanbul, en Turquie, le 21 février 2011

    Une banderole anti-Kadhafi dans une manifestation à Istanbul, en Turquie, le 21 février 2011

    AFP/MUSTAFA OZER

     

    Quelque 160 personnes ont trouvé la mort dans les heurts à Tripoli, pour la seule journée de lundi...     C'est ce qu'ont rapporté des témoins cités par la chaîne de télévision Al Arabiya. La chaîne arabophone par satellite a avancé ce bilan dans un flash,sans fournir d'autres précisions.

    Des avions de l'armée de l'air libyenne ont ouvert le feu sur des foules de manifestants antigouvernementaux dans la capitale, avait indiqué plus tôt lundi Al Jazira.

     

     

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    L'un des fils du colonel Mouammar Kadhafi a reconnu lundi que l'aviation libyenne avait
    bombardé des dépôts de munitions, sans toutefois s'attaquer à des quartiers résidentiels de Tripoli et Benghazi, a rapporté la télévision nationale.

    "Il n'y a aucune vérité dans les informations voulant que nos forces armées aient visé Tripoli et Benghazi", a déclaré à l'agence de presse officielle Jana Saïf al Islam Kadhafi.

    L'organisation Human Rights Watch avait évoqué un bilan de 233 morts depuis le début de la contestation, mais ce chiffre devrait être désormais beaucoup plus important. La Fédération internationale des Ligues de droits de l'Homme (FIDH) a avancé de son côté un bilan de "300 à 400 morts".

    Un Libyen qui se présente comme un sympathisant de l'opposition, a déclaré à la chaîne par téléphone que des avions de l'armée de l'air avaient bombardé "certains endroits de Tripoli", la capitale. Aucune source indépendante ne permet d'étayer pour l'heure ces déclarations.

    Deux avions de chasse libyens, pilotés par des militaires qui ont fait défection après avoir refusé de mater la rébellion, et deux hélicoptères civils ont atterri lundi après-midi à l'aéroport de LaValette, la capitale de Malte, a appris l'AFP de sources militaires.

    Démission
    Le ministre libyen de la Justice a démissionné lundi pour protester "contre l'usage excessif de la force". L'information est rapportée par un journal libyen qui précise avoir parlé au ministre par téléphone. La démission de M. Abdeljalil n'a pas été confirmée officiellement.


    Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, s'est entretenu lundi avec le numéro un libyen Mouammar Kadhafi. Au cours de l'échange, il a condamné l'escalade de la violence en Libye et lui a dit que la répression "doit cesser tout de suite".

    Une coalition de dignitaires musulmans libyens a rendu publique une déclaration appelant tous les musulmans à se soulever contre le régime actuel.

    "Ils (les dirigeants) ont fait preuve d'une totale impunité arrogante et ont poursuivi, voire intensifié leurs crimes sanglants contre l'humanité. Ils ont de ce fait manifesté leur
    infidélité totale envers la voie de Dieu et de son prophète bienaimé", a déclaré la coalition, appelée Réseau des oulémas libres de Libye. "De ce fait, ils ne méritent aucune soumission ni aucun soutien, et chacun a le devoir sacré de se soulever contre eux par tous les moyens possibles", ajoute encore le groupe
    .


    Chaos dans le pays

    Manifestants libyens, le 21 févtirt 201161 personnes ont trouvé la mort lundi lors d'affrontements dans la capitale Tripoli, selon la chaîne Al Jazira. Des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers de la ville et des heurts entre opposants et sympathisants du régime ont notamment eu lieu sur la Place verte, selon des témoins. La veille, le siège d'une télévision et d'une radio publiques ont été saccagés par des manifestants.

    Des postes de polices et des locaux des "comités révolutionnaires", bras armé de la dictature, ont par ailleurs été incendiés. La "salle du peuple", un bâtiment situé près du centre ville et où sont souvent organisées des manifestations et des réunions officielles, a également été la proie des flammes, a déclaré à l'AFP un Tripolitain résidant à proximité.

    Des affrontements meurtriers ont eu lieu dans les quartiers de Fachloum et Tajoura dns la banlieue de la capitale, ont indiqué à l'AFP des habitants de ces quartiers joints par téléphone, l'un d'eux qualifiant les évènements de "massacre". "Des hommes armés tirent sans distinction. Il y a même des femmes qui sont mortes". Un autre témoin à Fachloum a indiqué que des hélicoptères ont survolé le
    quartier pour faire descendre des mercenaires africains armés, qui ont tiré sur toutes les personnes se trouvant dans la rue. Il a fait état d'un grand nombre de morts.


    Dix Egyptiens ont été tués par balles dans la ville libyenne de Tobrouk, non loin de la frontière avec l'Egypte, a déclaré à  l'AFP un médecin égyptien qui tentait de se rendre en Libye, citant des Egyptiens fuyant le pays.

    La Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) a affirmé lundi après-midi que la ville de Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi, était tombée aux mains de l'opposition. Une information aussitôt démentie par des témoins sur place.

    Les informations en provenance de Libye sont rares. Il est difficile d'identifier et vérifier les différents témoignages et bilans provenant de l'intérieur du pays et les journalistes étrangers ne sont pas autorisés à se rendre sur place depuis le début des violences.  Les reporters libyens ne peuvent pas non plus aller à Benghazi. La chaîne de télévision quatarie Al Jazira a accusé lundi les services de renseignements libyens de brouiller son signal dans le pays.

    La FIDH estime que les manifestations en Libye ont fait près de 400 morts depuis le 15 février. L'organisation Human Rights Watch avance, elle, le chiffre de 233 morts depuis le début des manifestations. La plupart d'entre eux ont été tués à Benghazi. 60 personnes y auraient été tuées pour la seule journée de dimanche.

    La France demande la "cessation immédiate" des violences
    Les autorités françaises ont appelé lundi à la "cessation immédiate" des violences en Libye, où des manifestations ont été violemment réprimées, a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Bernard Valero, lors d'un point de presse électronique. Paris demande également aux autorités libyennes de respecter "le droit de manifester pacifiquement et les libertés d'expression et de communication", a-t-il ajouté.

    Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont également condamné "la répression en cours contre des manifestants pacifiques en Libye" et déploré "la violence et la mort de civils", selon un projet de déclaration cité lundi par Reuters.

    La Libye a fait savoir à l'Union européenne qu'elle suspendrait sa coopération en matière de lutte contre l'immigration vers l'Europe si les Vingt-Sept continuent à encourager les mouvements de contestation en cours.

    Le pays est un point de passage privilégié de réseaux d'immigrants clandestins venus d'Afrique, du fait de ses 2000 kilomètres de côtes et des 4000 km de frontières qu'il partage avec ses six voisins africains.


    Dégats sur un bâtiment du Conseil de la ville libyenne d'Al-Bayda (20/02/2011) - AFP/ LIBYAN TV

    Mot d'ordre d'évacuer les expatriés
    Une trentaine de Français qui travaillaient à l'hôpital de la ville de Benghazi, centre de la révolte dans le pays, ont été rapatriés vers la capitale, a annoncé lundi le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Laurent Wauquiez. "On essaie d'organiser les choses pour que la fermeture des écoles françaises soit faite maintenant, encourager les Français et les familles qui sont à Tripoli ou sur l'ensemble du territoire libyen à pouvoir revenir en France. Globalement, notre message, c'est: surtout pas de risque", a-t-il insisté. 

    Total rapatrie "la majeure partie" de ses expatriés en Libye, a annoncé un porte-parole de la compagnie pétrolière française lundi, en précisant que "quelques effectifs" restaient sur place "avec des mesures de sécurité renforcées". "Le processus est en cours", a-t-il ajouté. Le groupe français de BTP Vinci a annoncé lundi à l'AFP qu'il avait pris la décision de rapatrier ses expatriés travaillant sur la construction de la tour de contrôle du nouvel aéroport international de Tripoli en Libye.

    L'Italie, ancienne puissance coloniale et premier partenaire commercial de la Libye, a déclenché lundi l'alerte maximum dans ses bases aériennes et décidé l'envoi d'hélicoptères dans le sud de la péninsule. Le pays a lancé un "plan de rapatriement" de ses ressortissants qui souhaitent quitter la Libye. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a condamné "un usage inacceptable de la violence sur la population civile"

    Les entreprises allemandes, en particulier le groupe pétrolier et gazier Wintershall, filiale de l'allemand BASF, ont aussi entrepris de rapatrier leurs salariés de Libye.

    L'Autriche a annoncé l'envoi lundi d'un avion de l'armée de l'air, basé à Malte, vers Tripoli en vue d'évacuer des ressortissants autrichiens et européens. L'avion a été retardé car seule une poignée de passagers a pu atteindre l'aéroport. Mais peu après, l'armée autrichienne a annoncé la fermeture de l'espace aérien au-dessus de Tripoli jusqu'à nouvel ordre.

    Un avion militaire portugais est arrivé lundi à Tripoli afin d'évacuer une centaine de ressortissants portugais et étrangers de Libye. Selon l'ambassadeur du Portugal dans la capitale libyenne, Rui Aleixo, une centaine de personnes devaient embarquer à bord de l'appareil. Il s'agit de 80  Portugais et de vingt étrangers, travaillant pour des entreprises portugaises et pour l'ONU, a précisé le diplomate à la radio TSF.

    La Bulgarie a demandé à ses ressortissants se trouvant en Libye de quitter ce pays. Près de 1.500 Bulgares travaillent et résident là-bas. L'italien ENI a commencé à évacuer une partie de son personnel et les familles.

    Du côté de la Russie, La compagnie de chemins de fer RZD a annoncé lundi qu'elle allait évacuer ses employés. Quelque 204 employés de RZD et de ses filiales travaillent en Libye sur la construction d'une ligne de chemins de fer de plus de 550 km de long entre Syrte et Benghazi.

    Par ailleurs, certaines entreprises étrangères présentes en Libye, comme les compagnies pétrolières BP (Angleterre) et Statoil (Norvège), vont évacuer une partie de leur personnel sur place. En raison des évènements, les cours du pétrole sont au plus haut depuis septembre 2008.


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  •                         Manifestation pour plus de démocratie au Maroc

     

    D’après les dernières informations parvenues d’un militant présent à la manifestation du 20 février 2011 à Casablanca, pour réclamer plus de démocratie au Maroc, il semblerait que tout se soit déroulé dans de bonnes conditions.

    L’ambiance était bon enfant et il y avait de tout : des laïques, des gauchistes, des islamistes, des familles, des touristes et même des vendeurs ambulants. Un policier casablancais affirme que 5000 personnes étaient présentes ce jour à Casablanca et 2000 à Rabat. Les chiffres seront plus précis pour l’ensemble du pays un peu plus tard dans la soirée. Cependant, à Marrakech, certains en ont profité pour saccager des cafés et des petits commerces pendant la manifestation. Rassemblement devant le palais royal de Rabat ...

    http://www.afrik.com/breve27885.html

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