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    Tunisie

     

                             Tunis demande à Ryad si Ben Ali est encore en vie

     

    Le gouvernement tunisien a officiellement demandé à l’Arabie Saoudite de lui fournir des informations sur l’état de santé de Zine el Abidine ben Ali rapporte le NouvelObs qui précise qu’un communiqué du ministère des Affaires étrangères explique que cette demande fait suite "aux informations contradictoires faisant état de la détérioration de l’état de santé du président déchu, voire de l’éventualité de sa mort". Une demande d’extradition de l’ancien président tunisien a aussi été demandée, dans le cas ou il serait encore vivant et en état d’être transféré.

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  • Au moins 50 personnes tuées à Benghazi, en Libye

    dimanche 20 février 2011 23h03
     

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    TRIPOLI (Reuters) - Au moins cinquante personnes ont été tuées et une centaine d'autres grièvement blessées lors d'affrontements dimanche à Benghazi, dans l'est de la Libye, a déclaré à Reuters un médecin de la ville.

    "La journée a été une véritable tragédie (...) Depuis trois heures de l'après-midi (13h00 GMT) et jusqu'à 21h15, nous avons reçu cinquante morts, pour la plupart tués par balles, a dit le Dr Habid al Obaidi, responsable de l'unité de soins du principal hôpital de la ville.

    "Il y a 200 blessés, dont une centaine dans un état grave", a-t-il ajouté.

    Un mouvement de contestation sans précédent contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a éclaté en Libye, principalement dans l'est du pays.

    Souhail Karam; Benjamin Massot pour le service français

     
     

    Article suivant : Paris condamne l'usage de la force en Libye, se dit préoccupé


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  • Dispositif policier massif empêche toute manifestation importante à Téhéran

    Publié le 20.02.2011, 18h39

    Un déploiement policier massif a empêché tout rassemblement anti-gouvernemental important dimanche à Téhéran, des sites d'opposition faisant état d'affrontements alors que le pouvoir annonçait l'arrestation de la fille de l'ex-président Rafsandjani parmi des manifestants.

    Un déploiement policier massif a empêché tout rassemblement anti-gouvernemental important dimanche à Téhéran, des sites d'opposition faisant état d'affrontements alors que le pouvoir annonçait l'arrestation de la fille de l'ex-président Rafsandjani parmi des manifestants. 

    Un déploiement policier massif a empêché tout rassemblement anti-gouvernemental important dimanche à Téhéran, des sites d'opposition faisant état d'affrontements alors que le pouvoir annonçait l'arrestation de la fille de l'ex-président Rafsandjani parmi des manifestants.
    Faezeh Hachémi a toutefois été libérée en début de soirée, selon l'agence Fars.
    En fin d'après-midi, la situation était décrite comme "normale à Téhéran" par le chef-adjoint de la police iranienne Ahmad Reza Radan.


    L'agence officielle IRNA a annoncé que la fille de l'ex-président Akbar Hachémi Rafsandjani avait été arrêtée alors qu'elle "lançait des slogans provocateurs" parmi des manifestants sur une grande avenue commerçante du centre de Téhéran.
    L'agence pro-gouvernementale Fars, qui avait auparavant nié tout incident dans la capitale, a affirmé de son côté que Faezeh Hachémi "dirigeait un groupe d'émeutiers contre-révolutionnaires" lors de son arrestation.
    Mme Hachémi a finalement été libérée après avoir expliqué qu'elle se trouvait dans la rue pour "acheter des habits", a annoncé Fars peu après.

    Mme Hachémi, ancien député, avait participé à la campagne du candidat réformateur lors de la présidentielle de juin 2009 qui a abouti à la réélection controversée du président et plongé le régime dans une crise politique grave.
    M. Rafsandjani est la cible depuis quelques semaines de critiques de plus en plus violentes au sein du camp conservateur au pouvoir, lui reprochant de ne pas avoir marqué assez clairement ses distances avec Mir Hossein Moussavi, ancien Premier ministre, et Mehdi Karoubi, ancien président du Parlement, qui ont pris la tête de l'opposition réformatrice.
    L'arrestation de Mme Hachémi est intervenue alors que de petits rassemblements nombreux mais dispersés ont eu lieu dimanche après-midi sur plusieurs places et avenues du centre de Téhéran, les manifestants criant "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand) ou défilant en silence, selon les sites d'opposition Kaleme et Sahamnews.
    Les forces de l'ordre, déployées en masse selon des témoignages recueillis par l'AFP, sont intervenues pour empêcher ou disperser les rassemblements. Elles ont parfois fait usage de gaz lacrymogène, ont indiqué les sites d'opposition en évoquant un jeu du "chat et de la souris" entre police et manifestants.
    Les autorités ont fait intervenir massivement, comme à chaque manifestation, des policiers anti-émeute et miliciens islamistes en moto "pour intimider la population et empêcher la formation d'importants rassemblements", selon Kaleme.


    Les correspondants de la presse étrangère n'ont pas été autorisés à se rendre sur place, selon une interdiction en vigueur depuis le début des manifestations antigouvernementales déclenchées par la réélection du président Ahmadinejad.

    "A l'heure actuelle, la situation est normale à Téhéran", a affirmé en fin d'après-midi le chef-adjoint de la police iranienne Ahmad Reza Radan, cité par l'agence ISNA. "Les forces de l'ordre sont déployées et il n'y a pas de problème particulier concernant la sécurité", a-t-il ajouté.


    Sahamnews a fait état de rassemblements d'opposants à Ispahan (centre) et Chiraz (sud).
    Les sites de l'opposition avaient appelé à des rassemblements dimanche pour commémorer le septième jour après la mort de deux jeunes tués lors d'une manifestation le 14 février. Cette manifestation, la première depuis un an, avait eu lieu à l'appel notamment de MM. Moussavi et Karoubi, malgré un déploiement policier massif.
    Depuis, les deux hommes ont été placés en résidence étroitement surveillée, tandis que de nombreux dirigeants conservateurs ont appelé à leur procès rapide et à leur "châtiment exemplaire".



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  • 20/02/2011 18:45

    En Libye, le pouvoir réprime violemment la contestation



    Alors que la répression des manifestations est de plus en plus forte, les Libyens qui vivent en Égypte tentent de transmettre aux médias les témoignages qu’ils reçoivent de leur famille sur place.

    Manifestation de soutien au mouvement de contestation du régime libyen, à  Alexandrie, en Egypte, dimanche 20 février (photo AP).

    Les portables n’arrêtent pas de sonner. Samedi 19 février dans l'après-midi, les parents et amis qui habitent Benghazi appellent tour à tour Karim, Bashar et Nizar, trois jeunes Libyens et Égypto-Libyens demeurant en Égypte. « Il y avait près de 30 000 personnes à la manifestation de samedi matin devant le tribunal de Benghazi », assure Wael, un cousin de Nizar, au téléphone.

    Tous décrivent le chaos qui s’est emparé de cette ville de l’est du pays, épicentre de la révolte libyenne. « Les gens sont très en colère », continue-t-il. Sur un bout de feuille, Nizar note le témoignage qu’il va répéter aux correspondants de la presse arabe et occidentale basés au Caire.

    « Dans un pays où toute contestation est réprimée par l’emprisonnement et la torture, 30 000 personnes, c’est énorme », affirme Nizar, dont le père est égyptien et la mère libyenne. Ses deux oncles, sa tante et ses cousins vivent à Benghazi, sa ville natale.


    "Le principal problème, c’est qu’il n’y a pas de journalistes en Libye"

    Pour lui, qui vient de vivre l’euphorie de la révolution égyptienne, assister au déchaînement de violence du pouvoir contre les manifestants libyens est particulièrement douloureux. « Le principal problème, c’est qu’il n’y a pas de journalistes en Libye », souligne son ami Bashar.

    Internet est également coupé dans le pays depuis vendredi, tandis que le téléphone fonctionne par intermittence à l’international. Ils ont donc décidé de servir de relais à l’information, pour que le massacre en cours ne se déroule pas à huis clos.

    Les manifestations ont démarré le 15 février en Libye. D’abord à Benghazi, où des groupes de jeunes ont commencé à défiler en scandant « Le peuple veut faire tomber le système », à l’instar de leurs voisins égyptiens.

    Puis la révolte s’est propagée à Al-Baïda, Ajdabiya, et Derna, d’autres villes de l’est du pays, région moins développée que l’ouest où se trouve la capitale Tripoli, et qui a toujours été défiante face au pouvoir du colonel Kadhafi. Zenten et Misrata, dans l’ouest de la Libye, ont ensuite rejoint le mouvement.

    "Ils tirent sur les civils avec des armes automatiques"

    À Tripoli, ce sont surtout les supporteurs du Guide libyen qui tiennent le haut du pavé. Mais d’après certains témoignages, de petits rassemblements de jeunes réclamant la chute de Kadhafi y ont aussi lieu. La propagation de la révolte à la capitale libyenne représenterait un tournant dans le soulèvement, qui touche pour l’instant surtout l’est du pays.

    À mesure que la mobilisation s’amplifie, la répression est de plus en plus violente. « Ils tirent sur les civils avec des armes automatiques », témoignait samedi soir Sohail, un jeune architecte rentré à Benghazi la veille. « Ils ont tiré sur les gens, alors qu’ils revenaient du cimetière où ils venaient d’enterrer les morts de la veille. »

    Plusieurs témoins ont parlé d’armes de gros calibre utilisées contre les manifestants, de tirs de mortier, et même de missiles. D’après l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, 104 personnes auraient été tuées en cinq jours. Certains médias parlent de 200 morts.

    « Les hôpitaux sont débordés, ils manquent de moniteurs cardiaques, de perfusions, de sang, dit Faysal, un jeune médecin libyen qui vit aux États-Unis et qui est en contact avec les hôpitaux de Benghazi. J’ai eu des médecins en pleurs au téléphone. » La majorité des blessés seraient touchés à la poitrine, dans le cou et à la tête.

    S’agit-il de mercenaires recrutés au Tchad ?

    L’armée libyenne semble pour l’instant ne pas participer à la répression. « Les militaires ne sont pas présents dans la ville. Ce sont les gardes révolutionnaires qui tirent sur les gens », assure Nizar, en se fondant sur les témoignages de ses cousins.

    Certains habitants de Benghazi ont fait état samedi de soldats qui rejoignaient les manifestants. « Si le pouvoir ordonne de tirer sur la foule, une bonne partie des militaires refusera. Leurs familles vivent là », estime Bashar. « C’est pour cela qu’ils utilisent des mercenaires étrangers. » D’après plusieurs habitants de Benghazi, des « soldats africains » auraient été payés pour attaquer la population, piller et tuer.

    « La plupart portent des casques de chantier jaunes, certains parlent français », racontait samedi soir Sohail. S’agit-il de mercenaires recrutés au Tchad, ou de migrants africains qui étaient déjà présents en Libye ? Les rumeurs se multiplient.

    Selon Bashar, la crise actuelle pourrait déboucher sur une nouvelle partition du pays entre l’est et l’ouest, qui étaient séparés sous la colonisation italienne. Déjà, plusieurs pays occidentaux se préparaient à évacuer leurs ressortissants, tandis que la Turquie a déjà rapatrié environ 250 personnes depuis samedi.

    Nina HUBINET, au Caire

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  • Monde 19/02/2011 à 10h09 (mise à jour à 18h33)

    Nouvelle journée de révolte dans le monde arabe

    Au fil de la journée

    84 morts depuis mardi en Libye, les manifestants algériens bloqués par la police, les opposants bahreïnis de retour place de la Perle, un étudiant tué au Yémen, Djibouti et la Mauritanie gagnés par les troubles... Le point ce samedi.

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    Par LIBÉRATION.FR

    Un jeune manifestant blessé ce samedi à Sanaa, au Yémen.

    Un jeune manifestant blessé ce samedi à Sanaa, au Yémen. (Khaled Abdullah Ali Al Mahdi / Reuters)

    Les émeutes sanglantes continuaient samedi de secouer des régimes autoritaires du monde arabe, avec des dizaines de morts dans la répression policière en Libye, l'occupation de milliers de Bahreïnis du centre de la capitale et des manifestations violentes au Yémen et à Djibouti. Le point ce samedi, pays par pays.

    Lire aussi ici le récit des événements des derniers jours.

     

     

    En Libye, 84 morts au moins depuis mardi

    Au 5e jour de la contestation, le colonel Kadhafi, dont le départ est réclamé par les manifestants, n'a toujours pas fait de déclaration officielle. Il est aussi toujours impossible d'accéder à Twitter et Facebook, par lequel ont transité les appels à la mobilisation, et les connexions aux autres sites étaient très lentes ou impossibles.

    La contestation semble se transformer en véritable insurrection dans l'est, surtout à Benghazi. L'organisation Human Rights Watch (HRW), se basant sur des sources médicales et des témoins, a fait état ce samedi d'un bilan global de 84 morts, dont 55 à Benghazi, bastion de l'opposition, où les affrontements ont été particulièrement violents hier vendredi (vidéo amateur commentée par Euronews) :

     

    A Bahreïn, l'opposition exige la démission du gouvernement

    Dans le Golfe, le régime sunnite du petit royaume de Bahreïn est confronté à des manifestations demandant une libéralisation du système politique, avec la majorité chiite de la population se disant exclue.

    Le royaume est d'une importance stratégique pour Washington, servant de QG à sa Ve flotte, chargée de surveiller les routes maritimes pétrolières dans le Golfe, soutenir les opérations en Afghanistan et contrer une éventuelle menace iranienne.

    Des milliers de manifestants antigouvernementaux sont revenus sur la place de la Perle à Manama ce samedi, épicentre de la contestation, où ils ont commencé à ériger des tentes, deux jours après la dispersion violente de leur sit-in.

    (A Sitra, à l'Est de Manama, les proches d'un manifestant tué dans la répression. / Reuters)

    Après le retrait des chars de l'armée de la capitale comme le demandait l'opposition, principalement chiite, les manifestants ont réoccupé la place. La police n'est pas intervenue, à l'exception d'un bref tir de grenades lacrymogènes sur l'un des axes conduisant à la place, faisant six blessés.

    Le prince héritier, Salman ben Hamad Al-Khalifa, a ordonné à la police de rester à l'écart des rassemblements, mais a aussi demandé aux manifestants de se disperser «pour éviter un affrontement».

    L'opposition, qui a rejeté une offre de dialogue du prince héritier vendredi, exige la démission du gouvernement.

    (Photo Hamad I Mohammed / Reuters)

    --> A lire aussi sur le Bahreïn, nos décryptage et interview.


    En Algérie, les manifestants bloqués par la police

    Un député du parti Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Tahar Besbes, a été grièvement blessé ce matin à Alger au cours d'un affrontement avec la police lors de la marche organisée par l'opposition algérienne contre le régime, a rapporté un membre du RCD.

    D'importantes forces de sécurité et des dizaines de véhicules blindés ont repoussé les premiers manifestants venus exprimer, en plein centre d'Alger pour la seconde fois en huit jours, leur détermination à en finir avec le régime.

    Aux cris de "Algérie libre et démocratique", "pouvoir assassin", "le peuple veut la chute du régime", quelque 200 personnes avaient néanmoins réussi à atteindre la place du 1er-mai à l'appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), coalition de partis, de membres de la société civile et de syndicats autonomes créée le 21 janvier dans la foulée des émeutes meurtrières du début de l'année en Algérie.

    Toutes les voies menant à la Place du 1er mai ont été bouclées et des barrières métalliques disposées sur le site lui-même empêchaient l'arrivée de manifestants.

    (Dans le centre d'Alger. Photo Louafi Larbi / Reuters)

     

    (Dans le centre d'Alger. Photo Zohra Bensemra / Reuters)

    Tout comme samedi dernier où une marche de la CNCD avait été bloquée, des cars avec des policiers casqués, munis de matraques et de boucliers, ainsi que des véhicules blindés ont quadrillé la capitale. Au-dessus tournoyait au moins un hélicoptère.

    Les forces de l'ordre étaient postées quasiment à chaque mètre, un dispositif similaire à celui qui attendait la semaine dernière les manifestants ayant répondu à l'appel de la CNCD.

    Voir ici un diapo photo des affrontements.

     

    Au Yémen, un étudiant tué dans des heurts

    Le bilan s'alourdit au Yémen: un étudiant a été tué par balle et cinq autres ont été blessés dans des violents affrontements ont éclaté alors que des partisans du régime ont tenté de prendre d'assaut le campus de l'Université de Sanaa, foyer de la contestation.

    Vendredi, quatre personnes ont été tuées par balles à Aden, principale ville du sud, lorsque la police a dispersé des manifestants réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, ont indiqué des sources médicales.

    A Sanaa, des centaines de partisans du régime ont attaqué un rassemblement de milliers de jeunes opposants ainsi que des journalistes avec des matraques, des haches et des bâtons, faisant au moins quatre blessés. A Taez, à 270 km au sud-ouest de Sanaa, une attaque à la grenade contre des manifestants dans le centre-ville a tué deux d'entre eux et fait 27 blessés, selon des sources médicales.

    Le président Ali Abdallah Saleh Saleh, qui dirige ce pays pauvre et instable du sud de la péninsule arabique, a promis le 2 février de mener des réformes et de ne pas briguer un nouveau mandat en 2013, sans calmer la rue qui continue de réclamer son départ.

     

    A Djibouti, les affrontements ont repris

    Trois importantes figures de l'opposition ont été arrêtées ce samedi au lendemain d'une manifestation sans précédent contre le président Ismaël Omar Guelleh qui a dégénéré en de violents affrontements  ayant fait officiellement deux morts. Les affrontements ont repris ce matin dans entre partisans de l'opposition et forces de l'ordre.

     

    En Mauritanie aussi

    Des manifestations contre le manque d'eau et la hausse des prix dans la ville mauritanienne de Vassala (sud-est), frontalière avec le Mali, ont été sévèrement réprimées vendredi par les forces de l'ordre, a affirmé samedi un parti d'opposition, du Rassemblement des forces démocratiques (RFD). Le RFD a mis en garde le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz contre «les solutions sécuritaires» «qui ne sauraient que compliquer la situation», exigeant la libération des manifestants arrêtés.


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