• Le monde arabe en mutation

    Tunisie : Ennahda quittera le pouvoir fin octobre

    Mise à jour le samedi 5 octobre 2013 à 11 h 53 HAE
    Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
    Rached Ghannouchi, chef du mouvement islamiste tunisien Ennahda Rached Ghannouchi, chef du mouvement islamiste tunisien Ennahda  Photo :  AFP/FETHI BELAID

    Aux commandes du gouvernement de la Tunisie, le parti Ennahda s'est engagé samedi à quitter le pouvoir à la fin du mois d'octobre.

    Le parti islamiste dirigé par Rached Ghannouchi, en tête d'une coalition avec deux partis laïcs de gauche, a signé avec l'opposition une feuille de route qui prévoit la formation dans les trois prochaines semaines d'un exécutif formé de ministres « indépendants ».

    Selon le document censé résoudre la crise politique, un premier ministre sera désigné la semaine prochaine et aura une quinzaine de jours pour former son gouvernement.

    La feuille de route prévoit également l'adoption d'une Constitution et d'un calendrier électoral.

    Cette entente intervient après trois semaines d'intenses négociations.

    Le Congrès pour la République, parti du président Moncef Marzouki et allié d'Ennahda, a quant à lui refusé de le parapher.

    Deux ans après sa victoire électorale le 23 octobre 2011, premier scrutin libre de l'histoire de la Tunisie, le gouvernement majoritairement islamiste a été sérieusement fragilisé par des assassinats d'opposants, la succession de crises politiques et les difficultés économiques.

     


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  • Dernière modification : 05/10/2013 

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    Nouvelle journée de violences meurtrières en Irak

     Nouvelle journée de violences meurtrières en Irak
    © AFP

    En Irak, plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie samedi dans une série d’attentats. L’une de ces actions visait un quartier du nord de Bagdad, où des pélerins chiites venaient commémorer la mort Mohammed al-Jawad, 9e imam de l'islam chiite.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Samedi, les violences en Irak ont coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes, dont 48 pélerins chiites qui traversaient un quartier du nord de Bagdad, rapportent des sources policières et médicales.

    L'attentat a été perpétré dans le quartier d’Adhamiyeh, par lequel les pèlerins passaient pour se rendre vers un sanctuaire pour commémorer la mort Mohammed al-Jawad, le 9e imam de l'islam chiite.

    Les premiers témoignages recueillis n’ont pour le moment pas permis de préciser le mode opératoire exact de l’attaque. Selon les versions, il s'agit de l'explosion d'une bombe suivie d'un attentat suicide ou d'un attentat suicide uniquement. Par ailleurs, au moins 65 personnes ont été blessées dans l'explosion.

    Le sanctuaire vers lequel les pélerins se dirigeaient abrite la tombe des imams Moussa al-Kazem et Mohammed al-Jawad, deux figures importante du chiisme. Avec les villes de Najaf et Kerbala (sud), ce sanctuaire est l’un des haut lieux du chiisme en Irak.

    Chaque année, des millions de croyants chiites visitent ces sites religieux, qui sont devenus des cibles privilégiées de certains insurgés.

    Un café de Balad pris pour cible deux fois en deux mois

    Au nord de la capitale irakienne, un café de la localité de Balad a lui aussi été visé par un attentat suicide qui a provoqué la mort de 12 personnes et fait 35 blessés.

    Ce même café avait déjà été la cible d'un attentat suicide en août dernier, pendant le jeune du ramadan. Un kamikaze s’y était fait exploser, et 16 personnes avaient péri.

    Depuis quelques mois, les insurgés multiplient les attaques contre des lieux qui drainent d’importantes foules, comme les mosquées, les cafés, les terrains de football, les enterrements ou encore les marchés.

    Des opérations qui visent aussi les journalistes. À Mossoul, dans le nord de l'Irak, deux journalistes de la chaîne de télévision irakienne Sharqiya ont été abattus par des hommes armés, a annoncé leur employeur. Il s’agit du correspondant Mohammed Karim al-Badrani et du caméraman Mohammed Ghanem.

    Ces meurtres ont été confirmés par un officier de police et un médecin, qui ont précisé que les deux hommes avaient été tués par balles.

    Ces deux journalistes avaient été menacés de mort par des groupes opposés au gouvernement suite à une série de reportages sur des responsables de Mossoul et sur les forces de l’ordre, selon un journaliste de Sharqiya qui témoigne sous couvert d’anonymat.

    Avec dépêches


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  • Dernière modification : 05/10/2013 

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    Ouverture du "dialogue national" entre les islamistes d’Ennahda et l’opposition

    Ouverture du "dialogue national" entre les islamistes d’Ennahda et l’opposition
    Le président tunisien Moncef Marzouki.
    © AFP

    Le "dialogue national" tunisien a été solennellement lancé, samedi, entre islamistes au pouvoir et opposants pour une durée d'un mois. Ces négociations doivent permettre de résoudre la profonde crise politique qui paralyse le pays.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Le"dialogue national" réunissant les islamistes au pouvoir, leurs alliés et l’opposition, censés négocier la sortie d'une profonde crise politique, s’est ouvert samedi 5 octobre à Tunis.        

    "Je veux vous remercier d'entrer dans ce dialogue car vous ouvrez la porte de l'espoir pour les Tunisiens et Tunisiennes", a déclaré au début de la réunion Houcine Abassi, le secrétaire général du Syndicat UGTT et principal médiateur de la crise.
                 
    "La Tunisie passe par une crise politique, économique, sociale sans précédent qui nécessite des mesures audacieuses", a-t-il ajouté devant le président Moncef Marzouki, le Premier ministre islamiste Ali Larayedh et une assemblée d'élus, de responsables de partis.
                 
    Selon la feuille de route établie par les médiateurs, le gouvernement doit s'engager à démissionner dès la formation d'un nouveau cabinet d'indépendants dans un délai maximum de trois semaines.
                 
    Le dialogue a toutefois débuté avec plusieurs heures de retard après un nouveau désaccord entre les deux camps, provoqué par un refus de la coalition dirigée par le parti islamiste Ennahda de signer formellement cette feuille de route. Cette dernière prévoit aussi l'adoption de la Constitution d'ici un mois. Aucune indication n'a été donnée dans l'immédiat sur la manière dont la dispute avait été réglée.
                 
    Signe du climat politique délétère, le chef d'Ennahda, Rached Ghannouchi, a vivement critiqué l'opposition sur Twitter. "Après un retard dû au chantage de dernière minute de l'opposition, coup d'envoi du dialogue national", a-t-il écrit sur le réseau social.
                 
    La vie politique tunisienne est paralysée depuis le 25 juillet et l'assassinat du député d'opposition Mohamed Brahmi. Après deux mois de médiation, partisans et opposants des islamistes ont accepté de négocier une solution consensuelle à la crise.

     


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  • 25 septembre 2013 - 23H40  lien

     

    Syrie: accord sur les principaux points d'une résolution ONU

    Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies se sont mis d'accord mercredi sur les "principaux points" d'une résolution de l'ONU encadrant le désarmement chimique syrien, ont indiqué des diplomates.

    Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies se sont mis d'accord mercredi sur les "principaux points" d'une résolution de l'ONU encadrant le désarmement chimique syrien, ont indiqué des diplomates.

    AFP - Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies se sont mis d'accord mercredi sur les "principaux points" d'une résolution de l'ONU encadrant le désarmement chimique syrien, ont indiqué des diplomates.

    La résolution mentionne la possibilité de prendre ultérieurement "des mesures sous chapitre 7", c'est-à-dire coercitives, si la Syrie se dérobe à ses engagements de désarmement. Elle ne contient cependant pas de menace immédiate.


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  • Actualité > TopNews > L'Egypte interdit les "activités" des Frères musulmans

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    L'Egypte interdit les "activités" des Frères musulmans

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    <time datetime="2013-09-23T14:31:25" itemprop="datePublished">Publié le 23-09-2013 à 14h31</time> - <time datetime="2013-09-23T18:16:17" itemprop="dateModified">Mis à jour à 18h16</time>

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    La justice égyptienne a interdit lundi les "activités" des Frères musulmans et ordonné la confiscation des biens de l'influente confrérie dont est issu Mohamed Morsi, le président islamiste destitué par l'armée début juillet, rapporte la télévision d'Etat.
(c) Afp

    La justice égyptienne a interdit lundi les "activités" des Frères musulmans et ordonné la confiscation des biens de l'influente confrérie dont est issu Mohamed Morsi, le président islamiste destitué par l'armée début juillet, rapporte la télévision d'Etat. (c) Afp

    Le Caire (AFP) - La justice égyptienne a interdit lundi les activités des Frères musulmans et confisqué leurs biens, nouveau signe de la volonté des autorités d'éradiquer l'influente confrérie de la scène politique après l'éviction par l'armée du président issu de ses rangs.

    Le jugement rendu lundi par un tribunal du Caire réuni en urgence est le dernier épisode de la série de mesures prises par les autorités mises en place par l'armée après la destitution le 3 juillet du président islamiste Mohamed Morsi, toujours détenu au secret.

     
     

    Il y a une semaine, un tribunal gelait les avoirs des principaux dirigeants de l'organisation, dont la plupart sont derrière les barreaux et actuellement jugés pour "incitation au meurtre" ou "meurtre" de manifestants anti-Morsi.

    L'implacable répression visant les Frères musulmans et les partisans de M. Morsi avait connu son paroxysme le 14 août, lorsque l'armée et la police avaient détruit deux campements où des milliers d'islamistes réclamaient le retour au pouvoir du premier président élu démocratiquement du pays.

    Dans ces violences et durant la semaine qui a suivi, plus d'un millier de personnes ont péri, en grande majorité des manifestants pro-Morsi. Dans le même temps, plus de 2.000 islamistes ont été arrêtés.

    L'interdiction des "activités" prononcée lundi s'applique à la confrérie --qui n'a aucune existence juridique-- ainsi qu'à l'Association des Frères musulmans, une ONG créée sous la présidence Morsi et accusée de servir de façade aux Frères. Elle concerne aussi aussi "toute organisation qui en émane ou est financée par eux".

    Parmi ces organisations satellites figure notamment le parti de la Liberté et de la Justice, bras politique des Frères musulmans, qui pourrait être interdit après avoir confortablement remporté les premières législatives libres fin 2011, quelques mois après la chute de Hosni Moubarak, emporté par une révolte populaire dans le tumulte du Printemps arabe.

    La création de ce parti avait été le signe de la sortie de la clandestinité de la confrérie née en 1928 et depuis lors interdite mais tolérée entre des épisodes de violente répression. Elle pourrait désormais faire un retour complet à cette clandestinité qui a fait sa force durant des décennies.

    L'Alliance contre le coup d'Etat, l'organisation pro-Morsi qui anime la contestation contre les nouvelles autorités et appelle régulièrement à manifester pour son retour au pouvoir pourrait également être visée par la justice.

    "Aucun espace" pour les Frères

    Alors que les nouvelles autorités répètent à l'envi mener une "bataille contre le terrorisme", le texte du jugement, diffusé par l'agence officielle Mena, accuse la confrérie de "s'être drapée dans l'islam pur pour ses activités qui contredisent le véritable islam et violent la loi".

    Ce jugement peut faire l'objet d'un appel et une source judiciaire a affirmé à l'AFP qu'un comité gouvernemental serait mis sur pied pour organiser la saisie des avoirs de la confrérie, notamment ses biens immobiliers, dont ses nombreux sièges à travers le pays.

    Mais pour Michael Hanna, spécialiste de l'Egypte au sein du think tank New Century, cette décision judiciaire est l'illustration d'une "approche brutale qui ne prévoit aucun espace pour la confrérie dans la vie politique et sociale" alors même qu'à l'étranger, les plaidoyers pour une réconciliation nationale se multiplient.

    Des dirigeants des Frères musulmans, qui peuvent toujours se prévaloir d'une importante base populaire, ont affirmé à l'AFP être prêts à renoncer au retour de M. Morsi à son poste, à condition d'obtenir la garantie que leurs membres emprisonnés seraient libérés et leurs dirigeants autorisés à poursuivre leurs activités.

    Mais les experts estiment que le gouvernement intérimaire semble peu enclin à inclure la confrérie dans la transition qui doit doter l'Egypte d'une nouvelle Constitution et prévoit des élections générales en 2014.

    Fin juin, des manifestations sans précédent avaient réclamé le départ de M. Morsi, accusé d'avoir "islamisé" la Constitution, accaparé tous les pouvoirs au profit des Frères musulmans et achevé de ruiner une économie déjà exsangue. L'armée s'était appuyée sur ces manifestations pour déposer M. Morsi.

    L'institution militaire conserve toujours la haute main sur les affaires du pays où les violences, en hausse dans le Sinaï, péninsule de longue date instable, ont récemment gagné le Caire avec un attentat le 5 septembre contre le ministre de l'Intérieur. L'état d'urgence --dont la levée avait été un des acquis du Printemps arabe-- a été prolongé jusqu'à mi-novembre et un couvre-feu nocturne est toujours en vigueur dans la moitié des provinces égyptiennes.


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