•  

     

    <figure class="illustration_haut">

     

    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Armes chimiques en Syrie : l'enquête de l'ONU commencera lundi

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-08-25T05:09:15+02:00" itemprop="datePublished">25.08.2013 à 05h09</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-25T17:29:42+02:00" itemprop="dateModified">25.08.2013 à 17h29</time>

    lien 

    Partager google + linkedin

    <figure class="illustration_haut"> Le régime syrien a donné son accord aux inspecteurs de l'ONU pour enquêter permettre à l'ONU d'enquêter sur les accusations d'utilisation d'armes chimiques dans les faubourgs de Damas", a confirmé le régime syrien dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    "UN FAISCEAU D'ÉVIDENCES" SUR L'ATTAQUE CHIMIQUE

    Cet accès au site accordé par Damas a été jugé "crédible" par les Etats-Unis, qui ont précisé avoir "très peu de doutes" quant à l'utilisation le 21 août par le régime syrien d'armes chimiques, a indiqué un responsable américain.

    Cette décision est en effet annoncée au moment où la communauté internationale augmentait la pression sur les autorités syriennes samedi et dimanche. Les pays occidentaux semblent de plus en plus convaincus que le régime de Bachar Al-Assad a eu recours à de telles armes mercredi dans la région de Damas, malgré les démentis du gouvernement syrien, qui a assuré avec force samedi n'avoir "jamais utilisé d'armes chimiques".

    <figure class="illustration_haut"> Sous la pression des pays occidentaux qui l'accusent d'avoir utilisé des armes chimiques au point d'examiner une option militaire, Damas a accepté une enquête de l'ONU sur le terrain. </figure>

    Lire : "Un médecin à Damas : 'Je savais que ces personnes allaient mourir'"

    L'Elysée écrit ainsi dans un communiqué, dimanche, que François Hollande "a estimé qu'il y avait désormais un faisceau d'évidences indiquant que l'attaque du 21 août était de nature chimique, et que tout conduisait à considérer le régime syrien comme le responsable de cet acte inqualifiable". M. Hollande a aussi demandé que les inspecteurs des Nations unies puissent avoir accès" sans délai et sans restriction aucune aux sites incriminés".

    VERS UNE INTERVENTION MILITAIRE ?

    <figure class="illustration_haut"> Le secrétaire d'Etat américain à la défense, Chuck Hagel, dimanche 25 août. </figure>

    Le secrétaire à la défense américain, Chuck Hagel, a lui déclaré dimanche que les forces américaines étaient prêtes à agir contre le régime syrien. "Nous avons préparé toutes les options, s'il [Barack Obama] décidait de choisir l'une d'elles", a-t-il ajouté. Divers scénarios ont été présentés samedi au président américain lors d'une réunion à la Maison Blanche avec ses conseillers à la sécurité nationale. Le détail de ces options n'a pas filtré, pas plus que la date d'une décision éventuelle de M. Obama. Les Etats-Unis ont par ailleurs décidé de renforcer leur présence navale en Méditerranée avec l'envoi dans la région d'un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière.

    Lire : La flotte américaine se renforce au large de la Syrie (édition abonnés)

    Lire : Attaques chimiques en Syrie : "Attendons l'avis des experts avant d'intervenir"

    Samedi, Barack Obama s'était entretenu avec le premier ministre britannique, David Cameron, sur la question syrienne. Les deux hommes ont estimé que "l'utilisation massive d'armes chimiques mériterait une réponse sérieuse de la communauté internationale", selon le porte parole du 10, Downing Street. Washington a précisé que Barack Obama et David Cameron sont convenus de se consulter concernant les "possibilités de riposte".

    L'OPTION MILITAIRE, "UNE ERREUR TRAGIQUE"

    Une option militaire que la Russie est loin d'envisager. "Satisfaite" de l'accord donné par Damas à une enquête de l'ONU, elle a appelé à ne pas commettre d'"erreur tragique" en ayant recours à la force, dans un communiqué du porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch.

    "Tout cela ne peut que nous rappeler les événements d'il y a dix ans, quand, en prenant pour prétexte des informations mensongères sur la présence en Irak d'armes de destruction massive, les Etats-Unis, en contournant l'ONU, se sont lancés dans une aventure, dont tout le monde connaît maintenant les conséquences."

    Une initiative militaire sous l'impulsion des Etats-Unis ne serait pas une "partie de campagne", a également averti le ministre de l'information syrien, Omran Zoabi, cité dimanche par l'agence de presse officielle SANA, et il met en garde contre "une intervention militaire américaine [qui] aurait des conséquences très graves et créerait une boule de feu qui embraserait le Moyen-Orient". M. Zoabi avait plus tôt laissé entendre que les experts de l'ONU en Syrie ne seraient pas autorisés à se rendre sur les lieux du bombardement de mercredi. Damas, avait-il ajouté, "coopérera de façon significative et en toute transparence", mais "n'autorisera aucune inspection préjudiciable pour la souveraineté nationale".

    L'Iran a d'ailleurs mis les Etats-Unis en garde. "Si les Etats-Unis franchissent cette ligne rouge, il y aura de dures conséquences pour la Maison Blanche", a déclaré le commandant Massoud Jazayeri, adjoint du chef de l'état-major des forces armées iraniennes, réagissant à une éventuelle opération militaire américaine en Syrie. Selon le ministère des affaires étrangères iranien, le chef de la diplomatie syrienne lui avait assuré que son gouvernement allait coopérer avec la mission des Nations unies et lui permettre de visiter les zones où, selon lui, les rebelles ont utilisé des armes chimiques.

    FAIRE "CESSER LE BRUIT DES ARMES"

    "Il est temps pour la communauté internationale d'essayer de se débarrasser de toutes les armes chimiques en Syrie", a pour sa part déclaré le président israélien, Simon Pérès, en marge d'une rencontre à Jérusalem avec le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, sans préciser ce qu'il envisageait concrètement. Les armes chimiques "ne peuvent pas rester là, que ce soit dans les mains d'Assad ou dans les mains de quelqu'un d'autre". "C'est très compliqué, très coûteux, mais il serait encore plus compliqué et encore plus dangereux" de laisser les choses telles qu'elles sont, a-t-il ajouté.

    Le pape François a appelé dimanche à faire "cesser le bruit des armes" en Syrie, dénonçant une "multiplication des massacres et des atrocités", et a demandé à la "communauté internationale de trouver une solution". "Ce n'est pas l'affrontement qui offre des perspectives d'espérance pour résoudre les problèmes mais la capacité de se rencontrer et de dialoguer", a ajouté le pape, après la prière dominicale de l'Angélus.

    Plusieurs sources ont par ailleurs annoncé samedi que les chefs d'état-major de grands pays occidentaux, dont les Etats-Unis, et du Proche-Orient devaient se réunir dans les tout prochains jours en Jordanie pour évoquer la situation en Syrie.

    </figure>
    </article>

     

     

    </figure>

    votre commentaire
  • Dernière modification : 25/08/2013 

    lien 


    Le régime syrien autorise l'ONU à enquêter près de Damas

    Le régime syrien autorise l'ONU à enquêter près de Damas
    © AFP

    Le régime syrien a autorisé les inspecteurs de l'ONU à enquêter sur un éventuel usage d'armes chimiques près de Damas, selon des sources officielles syriennes. Le gouvernement a aussi promis d'observer un cessez-le-feu durant l'enquête.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Le régime syrien a donné dimanche 25 août son accord aux inspecteurs de l'ONU pour enquêter "immédiatement" sur les allégations d'usage d'armes chimiques près de Damas, selon un communiqué du ministère syrien des Affaires étrangères. Le gouvernement s'est également engagé à observer un cessez-le-feu durant le travail de l'équipe onusienne sur le site concerné.

    "Un accord a été conclu aujourd'hui à Damas entre le gouvernement syrien et les Nations unies pendant la visite de la haute représentante de l'ONU pour le désarmement, Angela Kane, pour permettre à l'équipe des Nations unies, dirigée par le professeur Aake Sellström, d'enquêter sur les allégations d'usage d'armes chimiques dans la province de Damas", a indiqué le ministère. Cet accord "entre en vigueur immédiatement", a-t-il précisé.

    Une équipe d'inspecteurs de l'ONU est arrivée dans la capitale syrienne le 18 août, mais jusqu'à présent leur mandat, fruit d'âpres négociations avec Damas, ne les autorisait à enquêter uniquement sur trois sites, où des attaques chimiques présumées ont eu lieu au cours de l'année passée. Dans un communiqué, l'ONU a fait savoir que les inspecteurs commenceraient leur travail sur le site des bombardmeents dès le lundi 26 août.

    L'opposition accuse le régime d'être à l'origine d'un bombardement aux armes chimiques le 21 août dernier dans la banlieue sud de Damas, qui, selon les sources auraient fait de 350 à 1300 morts. De son côté, le gouvernement syrien a accusé les rebelles d'avoir fait usage des mêmes armes dans la région de Jobar, un autre faubourg situé à l'est de la capitale.

    Face à ce massacre qui a suscité l'indignation partout dans le monde, la communauté internationale et l'ONU ont tenté d'exercer d'intense pressions sur le régime de Bachar al-Assad afin qu'il donne son feu vert à une enquête.

    Jeudi dernier et de façon exceptionnelle, le secrétaire d'État américain John Kerry a téléphoné à son homologue syrien Walid Mouallem pour lui signifier que "si le régime syrien n'avait rien à cacher, il aurait dû autoriser un accès immédiat et sans entrave au site", a révélé samedi soir un responsable du département d'État.


    votre commentaire
  • Le conflit en Syrie

    Bachar al-Assad réprime dans le sang le soulèvement de la population dans plusieurs villes du pays.

    Monde

    Armes chimiques en Syrie: MSF confirme

    <time datetime="2013-08-24T09:06:18+02:00" itemprop="datePublished">24 août 2013 à 09:06</time> (Mis à jour: <time datetime="2013-08-24T17:41:04+02:00" itemprop="dateModified">17:41</time>) lien

    Un activiste rebelle portant un masque à gaz à côté d'un chien mort, dans la zone de Zamalka où le régime est accusé par les rebelles d'avoir usé d'armes chimiques.

    Un activiste rebelle portant un masque à gaz à côté d'un chien mort, dans la zone de Zamalka où le régime est accusé par les rebelles d'avoir usé d'armes chimiques. (© Stringer . / Reuters)

    Les Etats-Unis ont annoncé vendredi le déploiement de moyens militaires en Méditerranée. L'Iran met en garde les Américains.

    Pour la première fois, une source indépendante confirme l’utilisation d’armes chimiques dans la région de Damas, évoquée depuis plusieurs jours par l’opposition syrienne.

    Quelque 355 patients «présentant des symptômes neurotoxiques» sont morts en Syrie dans des hôpitaux aidés par Médecins sans frontières, où près de 3 600 personnes sont traitées depuis le 21 août, a affirmé samedi l’ONG dans un communiqué. «Trois hôpitaux situés dans le gouvernorat de Damas et soutenus par Médecins Sans Frontières ont reçu, en moins de trois heures le mercredi matin 21 août, environ 3.600 patients présentant des symptômes neurotoxiques. 355 d’entre eux sont morts», a écrit MSF.

    Le régime du président syrien Bachar al-Assad avait accusé samedi à son tour les rebelles d’avoir utilisé des armes chimiques dans les combats à Damas. «Une unité de l’armée encercle un secteur de Jobar où les terroristes ont utilisé des armes chimiques», a indiqué la télévision d’Etat, en faisant état de plusieurs cas «d’asphyxie» parmi les soldats.

    Le quartier de Jobar situé à la périphérie de Damas est aux mains des rebelles et les troupes du régime tentent de le reprendre depuis des mois à coups de bombardements et de raids aériens.

    L’Iran, principal allié régional de la Syrie, a affirmé samedi qu’il existait des «preuves» que les groupes rebelles syriens avaient utilisé des armes chimiques, mettant en garde les Etats-Unis contre toute «intervention militaire».

    «Nous sommes très inquiets des informations concernant l’utilisation d’armes chimiques en Syrie et nous condamnons vigoureusement l’utilisation de telles armes. Il existe des preuves que les groupes terroristes ont mené cette action», a déclaré Abbas Araghchi, porte-parole de la diplomatie iranienne.

    Mercredi, une offensive a été lancée dans la Ghouta orientale et à Mouadamiyat al-Cham, des secteurs aux mains des rebelles à la périphérie de Damas. L’opposition a évoqué 1.300 morts et accusé le régime, qui a catégoriquement démenti, d’avoir perpétré l’attaque avec des gaz toxiques.

    A lire aussi : La Ghouta, autopsie d’un massacre

    La communauté internationale multiplie depuis les appels à une enquête de l’ONU, et les Etats-Unis ont annoncé le déploiement de moyens militaires permettant de fournir des «options» à M. Obama s’il ordonnait une intervention en Syrie, envoyant notamment un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière en Méditerranée. Le ministre de la Défense américain Chuck Hagel a cependant souligné que ces renforts ne signifiaient en rien qu’une décision d’intervention avait été prise.

    Pour Fabius, c'est bien le régime syrien qui est en cause. «Toutes les informations dont nous disposons convergent pour dire qu’il y a eu un massacre chimique près de Damas et indiquer que c’est le régime de Bachar Al-Assad qui en est à l’origine», a déclaré samedi le chef de la diplomatie française en visite à Ramallah en Cisjordanie, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah.


    votre commentaire
  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Syrie : 355 patients "présentant des symptômes neurotoxiques"

    sont morts, selon MSF

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-08-24T11:06:12+02:00" itemprop="datePublished">24.08.2013 à 11h06</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-24T21:34:51+02:00" itemprop="dateModified">24.08.2013 à 21h34</time>

    lien 

    Partager google + linkedin

     
    <figure class="illustration_haut"> Des images diffusées par l'opposition syrienne des victimes de l'attaque à l'arme chimique du mercredi 21 août. </figure>

    Selon Médecins sans frontières (MSF), 355 patients "présentant des symptômes neurotoxiques" sont morts en Syrie dans des hôpitaux aidés par l'organisation non gouvernementale, où près de 3 600 personnes sont traitées depuis le 21 août.

    "Les symptômes qui nous ont été rapportés, le schéma épidémiologique de cet événement – caractérisé par l'afflux massif de patients dans un laps de temps très court, la provenance des patients et la contamination des secouristes et du personnel ayant fourni les premiers soins – suggèrent fortement l'exposition massive à un agent neurotoxique", a précisé MSF dans un communiqué publié samedi 24 août.

    Lire aussi le témoignage d'un médecin à Damas : "Je savais que ces personnes allaient mourir"

    L'IRAN HAUSSE LE TON

    L'Iran, allié du président Bachar Al-Assad, a de son côté reconnu pour la première fois, samedi, par la voix de son président, Hassan Rohani, que des armes chimiques avaient été utilisées en Syrie et a appelé la communauté internationale à les interdire.

    "En Syrie, de nombreux innocents ont été blessés et ont souffert le martyre par des agents chimiques, et c'est malheureux, a déclaré le président Rohani, cité par l'Iranian Students' News Agency (ISNA). Nous condamnons totalement et fermement l'utilisation des armes chimiques."

    "La République islamique conseille à la communauté internationale d'exercer toute sa puissance pour empêcher l'utilisation de ces armes où que ce soit dans le monde, et notamment en Syrie", a-t-il ajouté, selon l'agence de presse Mehr (MNA).

    Le président iranien n'est pas allé jusqu'à dire qui était responsable de l'utilisation de ces armes. Mais le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a affirmé qu'il "existe des preuves que les groupes terroristes ont mené cette action". Mercredi, le ministre des affaires étrangères iranien avait déjà déclaré à son homologue turc que si l'information d'une attaque chimique était confirmée, les rebelles seraient "assurément les responsables" de l'emploi de telles armes. L'Iran est le principal soutien régional de la Syrie et met en garde régulièrement contre le renforcement de groupes extrémistes sunnites liés à Al-Qaida dans ce pays.

    "DÉTOURNER L'ATTENTION"

    Le régime et l'opposition s'accusent quant à eux mutuellement d'êtres les auteurs de ces attaques .

    Mercredi, l'opposition syrienne avait ainsi accusé le régime d'avoir attaqué à l'arme chimique des secteurs aux mains de la rébellion dans la périphérie de Damas, faisant 1 300 morts, selon elle.

    Le ministre syrien de l'information, Omrane al-Zohbi, s'en est défendu, samedi, affirmant que son régime n'avait "jamais utilisé d'armes chimiques en Syrie, sous quelque forme que ce soit, liquide ou gaz", dans un entretien à la télévision al-Mayadine, basée à Beyrouth, dont des extraits ont été diffusés par la télévision syrienne.

    <figure class="illustration_haut"> Des images diffusées par l'opposition syrienne des victimes de l'attaque à l'arme chimique du mercredi 21 août. </figure>

    Le régime de Bachar Al-Assad a également renvoyé la responsabilité aus rebelles, samedi. "Une unité de l'armée encercle un secteur de Jobar où les terroristes ont utilisé des armes chimiques", a annoncé la télévision d'Etat, mentionnant plusieurs cas "d'asphyxie" parmi les soldats entrés dans Jobar, un quartier de la périphérie de Damas.

    Une accusation démentie aussitôt par l'opposition, qui a répliqué dans un communiqué :"La Coalition nationale syrienne rejette en bloc les informations mensongères relayées par le régime d'Assad et considère qu'il s'agit d'une tentative désespérée pour détourner l'attention de ses crimes répétés et méthodiques à l'encontre des civils syriens."

    Lire : "Syrie : l'armée accusée de bombardements massifs et d'attaques chimiques" et "Des échantillons de l'attaque présumée à l'arme chimique auraient quitté la Syrie

    LE RÉGIME SYRIEN EN CAUSE POUR FABIUS

    Pour Laurent Fabius, peu de doute possible. "Toutes les informations dont nous disposons convergent pour dire qu'il y a eu un massacre chimique près de Damas et indiquent que c'est le régime de Bachar Al-Assad qui en est à l'origine", a déclaré le chef de la diplomatie française en visite à Ramallah, en Cisjordanie, à l'issue d'un entretien avec le premier ministre palestinien, Rami Hamdallah.

    "Nous demandons que l'équipe des Nations unies sur place puisse se rendre très rapidement sur le terrain et effectuer les contrôles nécessaires. Si le régime syrien n'a rien à cacher, que le contrôle soit fait immédiatement sans qu'on cherche des opérations de traverse", a ajouté le ministre français.

    La haute représentante de l'Organisation des Nations unies pour le désarmement (Unoda), Angela Kane, est arrivée samedi 24 août à Damas pour négocier les modalités d'une enquête sur ces accusations. Mme Kane va demander au gouvernement syrien d'autoriser les experts de l'ONU déjà présents sur place à enquêter dans la banlieue de Damas.

    Le président américain, Barack Obama, a lui réuni son équipe de sécurité pour discuter de la réponse à apporter aux allégations d'attaque chimique. Les Etats-Unis ont également annoncé le déploiement de moyens militaires permettant de fournir des "options" à M. Obama s'il ordonnait une intervention en Syrie.

    "Il n'y a aucune autorisation internationale pour une intervention militaire en Syrie. Nous mettons en garde contre toute action ou toute déclaration qui ne feraient que créer plus de tensions dans la région. J'espère que les responsables de la Maison Blanche feront preuve de suffisamment de sagesse pour ne pas entrer dans un tel tumulte dangereux", a dit Abbas Araghchi.

    </article>

    votre commentaire
  •  

    lien 

    Tunisie : Ennahda accepte le plan de sortie de crise
    de l’UGTT

     
    Ennahda a donné ce jeudi, son accord de principe à un plan de sortie de crise proposé par l’Union générale tunisienne du travail. Un cabinet de transition pourra être formé en vue de nouvelles élections en Tunisie.
     

    Le parti au pouvoir en Tunisie est en voie de trouver une solution de sortie de crise. En ce sens que qu’il a donné, ce jeudi, son accord de principe pour l’élaboration d’un plan de sortie de crise proposé par l’Union générale tunisienne du travail.

    Cet accord prévoit ainsi la formation d’un cabinet de transition en vue de nouvelles élections en Tunisie. Toutefois, les propos du président d’Ennahda, Rached Ghannouchi, rassurent plus d’un. Après un entretien avec Hassine Abassi, le secrétaire général de l’UGTT, le leader d’Ennahdaa s’est adressé à la presse en ces termes : « Nous allons très bientôt sortir de cette crise. Nous acceptons, dans son principe, l’initiative de l’UGGT pour entamer le dialogue ».

    Pour sa part, l’UGTT qui prend position du côté de l’opposition qui réclame la démission du gouvernement ainsi que la dissolution de l’Assemblée nationale constituante, se dit rassurée après l’entretien avec le président d’Ennahda. « Ghannouchi a accepté l’initiative de l’UGTT, mais il a posé quelques conditions et propositions pour entamer le dialogue que nous allons présenter à l’opposition. La situation dans le pays réclame des sacrifices de la part d’Ennahda », a déclaré Hassine Abassi, secrétaire général de l’UGTT.

    Pour rappel, la Tunisie traverse une crise depuis l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi, le 25 juillet dernier. Ce dernier avait été criblé de balles devant chez lui, par deux individus en moto. Ce meurtre avait été attribué à Ennahda qui, à son tour, avait point du doigt un groupe islamiste terroriste à qui il attribuait dans le même temps l’assassinat de Chokri Bélaïd, un autre opposant, tué le 6 février dernier. Avec cet accord de principe entre Ennahda et UGTT qui a un potentiel de plus d’un million de membres, donc capable de paralyser le pays, l’on est en mesure de penser qu’une solution de sortie de crise est à l’horizon en Tunisie.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique