• Syrie: Revivez en direct les événements de jeudi

    Créé le 22/08/2013 à 07h44 -- Mis à jour le 22/08/2013 à 22h50

    LIVE - Suivez les événements heure par heure...

    >> Ce live est désormais terminé, merci de l'avoir suivi. Rendez-vous par ici pour une synthèse de la situation en Syrie.
     

    21h17: «Les résidents craignent une nouvelle attaque»
    C'est ce qu'affime à l'AFP un militant anti-Assad résidant à Mouadamiyat al-Cham, au sud-ouest de Damas. Après le «massacre» à l'arme chimique qui se serait déroulé hier, l'homme est catégorique: les corps des victimes étaient «bleus. Ils sont morts par suffocation». Selon lui, «des roquettes à tête chimique» sont à l'origine des nombreuses morts.

     

    20h42: Washington pas en mesure d'assurer  que des armes chimiques ont été utilisées
     

    Les Etats-Unis ne sont pas en mesure «pour l'instant» de dire avec certitude s'il y a eu recours à des armes chimiques en Syrie mercredi, a déclaré jeudi le département d'Etat. «A ce moment précis, nous sommes incapables de déterminer de manière définitive que des armes chimiques ont été utilisées», a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine Jennifer Psaki, ajoutant que «le président Obama avait ordonné aux services de renseignement de rassembler au plus vite des informations supplémentaires» sur ces allégations.


    20h33: Une contre-offensive de commandos formés par les Américains en cours, selon Le Figaro

    Selon Le Figaro, les premiers contingents syriens formés à la guérilla par les Américains en Jordanie seraient entrés en action depuis la mi-août dans le sud de la Syrie, dans la région de Deraa. Un premier groupe de 300 hommes, sans doute épaulés par des commandos israéliens et jordaniens, ainsi que par des hommes de la CIA, aurait franchi la frontière le 17 août. Un second les aurait rejoints le 19. Selon des sources militaires, les Américains, qui ne veulent ni mettre de soldats sur le sol ­syrien, ni armer des rebelles en partie contrôlés par les islamistes radicaux, forment discrètement depuis plusieurs mois, dans un camp d'entraînement installé à la frontière jordano-syrienne, des combattants de l'ASL, l'Armée syrienne libre, triés sur le volet. C’est cette pression qui expliquerait l’utilisation probable d’armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad.

    20h17: le Vatican se demande à qui profite le crime et appelle  à la prudence
     

    Le Vatican a invité jeudi à une grande prudence avant d'attribuer le massacre de la banlieue de Damas au pouvoir de Bachar al-Assad, en se demandant par la voix de son observateur à l'ONU «à qui profite vraiment ce crime inhumain». «Il ne faut pas avancer de jugement avant d'en avoir les preuves suffisantes», a analysé Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies à Genève, interrogé par Radio Vatican. «Nous devons éclaircir les faits. Quel intérêt immédiat aurait le gouvernement de Damas à provoquer une telle tragédie, en sachant qu'il en sera de toute façon rendu directement coupable?»

    18h48: L'ONU demande à Damas l'autorisation d'enquêter sur les armes chimiques
     

    L'ONU a demandé formellement au gouvernement syrien d'autoriser les experts onusiens à enquêter près de Damas sur des accusations de massacre à l'arme chimique et «espère recevoir rapidement une réponse positive». Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a aussi décidé d'envoyer à Damas sa Haute représentante pour le désarmement, Angela Kane, a annoncé jeudi le porte-parole adjoint de l'ONU Eduardo del Buey.

    18h41: Remaniement ministériel en Syrie

    L'agence officielle Sana annonce un remaniement ministériel, six nouveaux ministres sont nommés. Il s'agit des ministres de l'Enseignement supérieur, de l'Économie et du commerce extérieur, de l'Industrie, du Commerce intérieur, du Tourisme et un secrétaire d'État sans portefeuille.

     

    18h05: John Mc Cain accuse la Maison blanche de «passivité»
    Le sénateur républicain John McCain, qui fut candidat à la présidentielle de 2008 contre Barack Obama, a accusé l'administration démocrate de «passivité» face à la guerre civile en Syrie, donnant implicitement au président Bachar al-Assad un «feu vert» pour utiliser des armes chimiques contre son peuple.
    «Il y a un an, le président a dit que le recours à des armes chimiques en Syrie marquerait le franchissement d'une ligne rouge», a écrit John McCain dans un communiqué, en allusion à la limite tracée par Barack Obama le 20 août 2012. «Mais comme ces menaces n'ont été suivies d'aucune véritable conséquence, elles ont sonné dans le vide», accuse encore le sénateur.
     

    17h30: François Hollande évoque un «usage probable d'armes chimiques» en Syrie
    «Le Président s’est entretenu avec Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies», indique l'Elysée dans un communiqué. «Il a fait part de l’émotion suscitée en France par les massacres intervenus en Syrie dans la nuit du 20 au 21 août, et de l’usage probable d’armes chimiques.»
    François Hollande a par ailleurs «salué l’engagement de Ban Ki-moon pour procéder à une enquête rapide et impartiale et a réaffirmé son soutien total aux Nations Unies pour mener à bien cette mission dans les meilleurs délais».
     

    15h30: Plusieurs vidéos font le tour du web, mais les jugeant insoutenables, 20 minutes préfère ne pas les publier
     

    15h24: Les symptômes sont compatibles avec des gaz toxiques selon les experts
    Les symptômes présentés par les victimes des attaques survenues mercredi dans la banlieue de Damas sont compatibles avec l'usage d'armes chimiques, en particulier de gaz neurotoxiques, mais le seul moyen de le confirmer serait d'analyser des échantillons, insistent des experts interrogés par l'AFP.

    15h: Assad doit approuver une visite de l'ONU sur les lieux d'une attaque près de Damas, selon Moscou
    La Russie a estimé que les experts de la mission de l'ONU en Syrie devaient obtenir l'accord du régime de Bachar al-Assad pour se rendre sur les lieux d'une attaque chimique présumée près de Damas, qui a fait de nombreuses victimes.«D'après ce que nous savons, cet endroit est contrôlé par les rebelles et nous partons du principe que la mission (de l'ONU) doit se mettre d'accord avec la partie syrienne», a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.

    12h45: «Je suis partisan d’une intervention», déclare Bernard Kouchner
    «Je dis qu’il fallait faire une intervention, je ne dis pas qu’il faut maintenant, parce qu’elle serait très difficile continuer la même intervention c’est-à-dire envoyer des troupes sur le terrain ou bombarder. Je ne sais pas, je pense que nous avons perdu beaucoup de temps (…) Je suis partisan d’une intervention, oui depuis longtemps», a déclaré l'ancien Ministre des Affaires Étrangères, Bernard Kouchner sur BFM-TV.

    12h: Valérie Trierweiler réagit sur Twitter

    .

    11h35: «La ligne rouge franchie» pour la Turquie
    Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a réclamé à Berlin une intervention de la communauté internationale en Syrie, estimant que «la ligne rouge a été franchie depuis longtemps».«Nous réclamons que la communauté internationale intervienne dès que possible dans cette situation où la ligne rouge a été franchie depuis longtemps», a déclaré le ministre à Berlin, après des discussions avec son homologue allemand Guido Westerwelle. «De nombreuses lignes rouges ont déjà été franchies», a dit Ahmet Davutoglu.
     

    10h55: Raid des forces aériennes syriennes sur le site des attaques chimiques supposées
    Les forces aériennes et militaires syriennes ont frappé plusieurs zones contrôlées par les rebelles près de Damas jeudi, notamment celles où l'opposition a indiqué que des forces loyales au régime de Bachar al-Assad avaient utilisé des armes chimiques la veille, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.Les bombardements se sont déroulés dans le cadre d'une vaste offensive de l'armée pour chasser les rebelles de lieux stratégiques qu'ils contrôlent à la périphérie de la capitale.«Des avions de combat ont mené plusieurs raids ce matin sur Khan al-Cheikh et Zamalka, blessant plusieurs personnes (...), tandis que des combats intenses faisaient rage», a indiqué l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales en Syrie, ajoutant que les faubourgs de «Zamalka et Moadamiyet al-Sham ont été la cible d'une pluie d'obus».

     

    10h30: «On a dû en laisser mourir» raconte un médecin syrien sur Europe 1
    «Le plus dur, ça a été de faire le tri. J'ai vu les yeux d'un enfant demandant de l'aide à un médecin, mais il ne pouvait plus rien pour lui», raconte Abou Ali. «Il y avait des cas tellement graves. Pour essayer de sauver les autres, il y en a que nous avons dû laisser mourir», confie sur Europe 1, un médecin syrien qui a soigné plus de cent personnes dans un hôpital de fortune dans la banlieue de Damas, mercredi.
     

    10h25: Utiliser des armes chimiques aurait été un suicide politique, selon les services de la Sécurité de Damas.
    Faire usage d'armes chimiques le premier jour de travail des experts de l'Onu en Syrie aurait été «un suicide politique», a affirmé jeudi à l'AFP un haut responsable des services de sécurité à Damas. «Hier (mercredi), était le premier jour de travail de la mission de l'ONU et utiliser des armes chimiques à ce moment aurait été un suicide politique», a affirmé cette source. «Tous les analystes affirment qu'il n'est pas dans notre intérêt dans les circonstances actuelles d'utiliser des armes chimiques alors que la commission se trouve sur place», a-t-il ajouté.
     

    9h42: HWR et Amnesty réclament un accès aux sites pour l'ONU
    Deux organisations de défense des droits de l'Homme ont réclamé que les experts de l'ONU se trouvant en Syrie puissent se rendre dans la banlieue de Damas pour enquêter sur les accusations de l'opposition concernant l'utilisation d'armes chimique par le régime. Human Right Watch (HRW) affirme que sept habitants et deux médecins lui ont assuré que «des centaines de personnes, dont beaucoup d'enfants, semblent avoir été asphyxiées par un attaque à l'aube du 21 août». «Que des armes chimiques aient été utilisées ou pas, l'attaque a causé la mort d'un grand nombre de civils, et ceux qui ont commis cet acte doivent rendre des comptes», assure dans un communiqué cette organisation basée à New York.«Le gouvernement syrien doit autoriser l'accès immédiat aux inspecteurs de l'ONU arrivés récemment à Damas», ajoute-t-elle. Pour HRW, le gouvernement syrien «doit aussi donner accès et coopérer pleinement avec la commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie conduite par Paolo Pinheiro, pour déterminer les auteurs de cette attaque».
     

    8h50: Fabius: «Si les Syriens refusent les observateurs, c'est qu'ils sont coupables»
    «Il faut immédiatement autoriser les enquêteurs [de l'ONU, ndlr] Si les Syriens refusent les observateurs, c'est qu'ils sont coupables [...] ça veut dire qu'ils sont pris la main dans le sac!» a indiqué, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius sur BFMTV. Selon lui, il faut savoir que «derrière Bachar al-Assad, il y a les Russes et l'Iran. [...] L'Iran tire les ficelles bien sûr!» accuse Laurent Fabius sur BFMTV. «Si c'est avéré [l'utilisation d'armes chimiques, ndlr], il faut une condamnation, voire une réaction, internationale. Mais le Conseil de sécurité de l'ONU, c'est aussi les Russes et les Chinois [alliés de Bachar al-Assad, ndlr]. Les Russes ont condamné l'utilisation d'armes chimiques mais en terme théoriques, en terme de principes», regrette le ministre français.
     

    8h45: Le Pen appelle «à se méfier des manipulations»
    Marine Le Pen, présidente du Front national, a appelé «à se méfier des manipulations», sur RTL, alors que Damas est accusé par les rebelles syriens d'avoir perpétré une attaque chimique à grande échelle contre sa populations civile. «Le problème est que nous n'avons pas d'informations. Si l'Onu est aussi prudente, c'est qu'ils n'ont pas non plus d'informations vérifiées», a affirmé Marine Le Pen, regrettant que «depuis le début du conflit, les médias occidentaux s'appuient sur les informations données par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme». «Dans d'autres conflits, les médias ont été, parfois contre leur gré, manipulés par un camp ou par l'autre», a-t-elle observé, en rappelant que «Carla Del Ponte, membre de la commission d'enquête de l'Onu sur la situation des droits de l'Homme en Syrie, avait dit elle-même qu'il (y avait eu) utilisation de gaz chimiques, il y a quelques semaines, par les rebelles. J'appelle à la méfiance. Dans des guerres aussi médiatiques, il faut se méfier des manipulations», a-t-elle dit. «Je ne vois pas quel intérêt aurait l'armée (syrienne) d'utiliser des gaz chimiques contre sa population au risque de la voir se retourner et alors même que cette armée enregistre, semble-t-il, victoire sur victoire contre les rebelles», a également affirmé l'eurodéputée.
     

    8h16: L'Iran rejette les accusations de l'opposition contre Damas
    L'Iran, principal allié régional du régime de Damas, a rejeté les accusations de l'opposition syrienne sur un recours par ce régime à des armes chimiques dans une attaque meurtrière près de Damas, selon l'agence officielle Irna. «Si l'information concernant l'utilisation d'armes chimiques est exacte, très certainement elles ont été utilisées par les groupes terroristes et takfiris (extrémistes sunnites) qui ont montré qu'ils ne reculaient devant aucun crime», a déclaré le chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif, en allusion aux rebelles qui se battent pour la chute du régime syrien.

    L'opposition syrienne a accusé mercredi le régime de Bachar al-Assad d'avoir tué 1.300 personnes dans une attaque chimique près de Damas et la communauté internationale d'être «complice par son silence».

     

    Même si le régime a catégoriquement démenti avoir utilisé des armes chimiques et que l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a évoqué un bilan d'au moins 136 morts, l'attaque est l'une des plus violentes du conflit et a suscité une vague de condamnations internationales.

    Réunis mercredi à huis clos, les membres du Conseil de sécurité (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Luxembourg et Corée du Sud) veulent «faire la lumière» sur les accusations d'utilisation d'armes chimiques près de Damas et «saluent la détermination» de l'ONU à enquêter, a déclaré mercredi la présidente du Conseil, l'ambassadrice argentine Maria Cristina Perceval. Mais ils n'ont pas adopté de déclaration formelle sur la question, la Russie et la Chine y étant opposées, selon des diplomates.

    De nombreux pays ainsi que la Ligue arabe ont demandé que les experts des Nations-unies, arrivés dimanche en Syrie pour enquêter sur l'usage éventuelle de telles armes dans le conflit, se rendent immédiatement sur les lieux.Les Etats-Unis ont également réclamé mercredi un «accès immédiat» de l'ONU au site d'une attaque chimique à grande échelle dénoncée par l'opposition en Syrie, mais ont refusé de parler d'une «ligne rouge» qui aurait été franchie par Damas.Les accusations sur ce massacre présumé, photos de cadavres de jeunes enfants à l'appui, ont été proférées un an et un jour après que le président américain Barack Obama eut prévenu que le recours par le régime de Bachar al-Assad à son stock d'armes chimiques constituerait une «ligne rouge».

    Des vidéos diffusées par des militants montrent des enfants inanimés étendus sur le sol à côté de corps d'hommes qui ne portent aucune trace de sang. Sur l'une d'elles, du personnel soignant tente de mettre aux enfants des masques à oxygène pour les aider à respirer, alors que des médecins essaient de ranimer d'autres qui semblent inconscients.

    20 Minutes avec AFP

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  • Accueil > La révolte syrienne > SYRIE. Plus de 1.300 morts dans une attaque à l'arme chimique, affirme l'opposition

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    SYRIE. Plus de 1.300 morts dans une attaque à l'arme chimique, affirme l'opposition

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    <time datetime="2013-08-21T08:38:32" itemprop="dateCreated">Créé le 21-08-2013 à 08h38</time> - <time datetime="2013-08-21T14:38:14" itemprop="dateModified">Mis à jour à 14h38</time>

    Il s'agit de l'attaque la plus violente dans la région depuis plusieurs mois. Paris, Londres et la Ligue arabe en appellent à l'ONU. 

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    Les corps sans vie de Syriens à Damas, le 21 août. (AP Photo/Local Committee of Arbeen)

    Les corps sans vie de Syriens à Damas, le 21 août. (AP Photo/Local Committee of Arbeen)

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    (Attention, certaines images peuvent choquer)

    Un carnage a eu lieu mercredi 21 août près de Damas, où l'armée aurait fait usage d'armes chimiques, tuant plus de 1300 personnes, selon l'opposition, qui a réclamé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.

    Les autorités syriennes ont démenti ces accusations qualifiées d'"infondées", alors que la Coalition nationale de l'opposition a demandé une enquête de l'équipe d'experts de l'ONU qui se trouve déjà en Syrie. Paris, Londres et la Ligue arabe en appellent également à l'ONU. 

    Les bombardements, d'une ampleur sans précédent, ont fait au moins cent morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui ne se prononce pas sur l'usage d'armes chimiques. En revanche, la Coalition nationale de l'opposition avance le chiffre de plus 1.300 tués selon elle par les armes chimiques.

    Cette hécatombe est survenue alors qu'une commission de l'ONU se trouve en Syrie pour enquêter sur l'usage éventuelle de telles armes dans le conflit qui a fait plus de 100.000 morts depuis mars 2011.

    Des enfants inanimés

    Des vidéos diffusées par les militants montrent des enfants inanimés étendus sur le sol à côté de corps d'hommes qui ne portent aucune trace de sang. Des hommes circulent entre les rangées de corps alignés.

    Sur l'une des vidéos, du personnel soignant tente de fournir les premiers soins à des enfants et leur mettre des masques à oxygène pour les aider à respirer, alors que des médecins essaient de ranimer d'autres qui semblent inconscients.

    Dans une autre, devant plusieurs dizaines de corps, un caméraman crie "Génocide à Mouadamiya al-Cham avec des armes chimiques", avant d'ajouter paniqué: "Mes parents? mon père et ma mère? Où sont-ils?"

    De nombreuses photos des corps ont également été transmises par les militants aux agences, y compris celles de nombreux enfants morts. Voici des clichés délivrés par l'opposition syrienne :

     

    "Au moins cent personnes ont été tuées et ce chiffre augmentera certainement car les raids et les bombardements continuent et la puissance de feu est considérable", a affirmé l'OSDH.

    Le bruit sourd d'explosions était entendu mercredi matin à Damas où le ciel était caché par un nuage gris.

    "Après minuit, les forces du régime ont intensifié leurs opérations militaires dans les zones de la Ghouta orientale et la Ghouta occidentale (banlieue de Damas), en ayant recours à l'aviation et aux lance-roquettes", a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

    Il a précisé que l'opération se concentrait sur la localité de Mouadamiya al-Cham au sud-ouest de la capitale, soulignant qu'il s'agissait du "bombardement le plus violent sur cette localité depuis le début de la campagne militaire du régime", il y a plusieurs mois.

    Selon l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales, "les forces loyalistes cherchent à reprendre" la ville.

    Démenti

    L'ONG a en outre fait état de "sept raids aériens sur cette localité alors qu'elle était la cible de bombardements violents ainsi que la ville d'Erbine".

    Les militants des Comités locaux de coordination (LCC) ont pour leur part accusé le "régime d'avoir commis un crime indescriptible à l'aide d'armes chimiques dans ces zones".

    En revanche, les autorités syriennes ont démenti mercredi avoir eu recours à ce type d'armes, le ministre de l'Information accusant certaines télévisions satellitaires de diffuser des informations "infondées".

    L'agence officielle Sana a affirmé qu'"onze personnes, dont des enfants ont été blessées, ce matin lors d'une attaque terroriste aux obus de mortier contre le quartier oriental de Mouadamiya".

    L'OSDH appelle la commission d'enquêteurs de l'ONU à "se rendre dans les zones sinistrées et assurer l'accès aux aides médicales et de secours" pour vérifier les informations faisant état d'usage d'armes chimiques.

    Appel à l'ONU

    Le secrétaire général de la Ligue arabe a aussi appelé ces enquêteurs à inspecter "immédiatement" les lieux et a demandé que les auteurs de ce "crime" soient traduits "devant la justice pénale internationale".

    Le chef de l'opposition syrienne, Ahmed Jarba, a réclamé comme Londres et Ryad une réunion urgente du Conseil de sécurité sur ce "massacre".

    Il a en outre appelé les enquêteurs de l'ONU à se rendre "sur le lieu du crime" comme l'a également fait le président français François Hollande.

    Une journaliste qui s'est rendue dans l'hôtel à Damas où résident les membres de la commission a constaté qu'ils étaient sortis. Le porte-parole de l'ONU dans la capitale syrienne, Khaled al-Masri, a dit ignorer "tout du travail des inspecteurs sur les armes chimiques à Damas, qu'il ne savait pas dans quelles régions ils devraient se rendre pour inspecter, ni s'ils avaient commencé".

    Selon Sana, "des unités de l'armée ont effectué une série d'opérations contre les groupes terroristes armés dans les villes de Jobar, Erbine, Zamalka (...) détruisant leurs repaires. Elle ont aussi tué et blessé des terroristes dans la villes de Daraya et de Mouadamiya, détruisant leurs armes et munitions".

    (Avec agences)


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    Quru Gusik (Irak)

    Syrie: plus de 30 000 réfugiés en Irak en cinq jours

    Par , publié le <time datetime="2013-08-20 01:16:50" itemprop="datePublished" pubdate="">20/08/2013 à 01:16</time>

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    Depuis jeudi, quelque 30 000 Syriens fuyant les combats entre Kurdes et jihadistes se sont réfugiés dans la région autonome du Kurdistan irakien. 5000 ont encore passé la frontière lundi, provoquant un casse-tête humanitaire

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    Syrie: plus de 30 000 réfugiés en Irak en cinq jours

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    Comme des milliers d'autres, une famille de Kurdes syriens partage un repas sous une tente du Haut Commissariat aux Réfugiés de l'Onu, dans le camp de réfugiés de Quru Gusik, près d'Erbil, la capitale du Kurdistan irakien.

     

    afp.com/Safin Hamed

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    Alors que les restrictions imposées à la frontière entre la Syrie et le Kurdistan irakien ont été progressivement levées depuis le mois dernier, plus de 30 000 Syriens se sont réfugiés dans la région autonome depuis jeudi pour fuir les combats entre Kurdes et jihadistes en Syrie, a annoncé l'Onu lundi, en évoquant un afflux sans précédent en Irak. 

    "Quelque 5000 personnes sont arrivées aujourd'hui", a déclaré Peter Kessler, un porte-parole du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), l'agence des Nations uniés pour les réfugiés. 

    "Je n'ai jamais vu quelque chose comme ce qui s'est passé jeudi, samedi et dimanche", a souligné Emily Dakin, la représentante de l'organisation non-gouvernementale américaine International Rescue Committee en Irak. 

    Alors qu'elle explique avoir vu des réfugiés "aussi loin que les yeux pouvaient voir", Peter Kessler a assuré que cette vague de réfugiés était la plus importante depuis novembre 2012, lorsque 9000 Syriens avaient traversé la frontière vers la Turquie

    "Ils sont effrayés et nerveux", a-t-il ajouté, en soulignant que les réfugiés faisaient état de "combats et de tensions, mais aussi de l'effondrement de l'économie dans leurs régions d'origine". 

    Selon un journaliste de l'agence France-Presse présent sur place, les Syriens traversant la frontière transportaient avec eux des bagages contenant des vêtements et effets personnels, et embarquaient dans des bus qui les attendaient côté irakien pour les conduire vers des camps de réfugiés. 

    Une réponse humanitaire difficile à mettre en oeuvre

    Pour répondre à cet afflux, le HCR a envoyé 70 camions transportant de l'aide, ainsi que 2100 tentes, deux entrepôts préfabriqués et des containers d'eau, a détaillé Peter Kessler. Mais malgré les efforts déployés sur place, équiper les camps en sanitaires et approvisionnement en eau adéquats pourrait prendre jusqu'à un mois, d'après Emily Dakin. 

    Les travailleurs humanitaires et les autorités du Kurdistan irakien ont lancé un appel à la communauté internationale réclamant plus de moyens pour faire face "au nombre (de réfugiés) qui augmente constamment", a expliqué Dindar Zebari, adjoint du département des Affaires étrangères de la province autonome du Kurdistan irakien. 

    Nombre de familles ont été prises au piège des combats qui font rage entre les Kurdes syriens et des jihadistes du Front al-Nosra, en particulier depuis que des milices kurdes ont chassé en juillet des jihadistes de la ville de Ras al-Aïn, à la frontière turque

    Instabilité dans le Kurdistan syrien

    Dans le nord-est de la Syrie, les forces du régime s'étaient retirées de la plupart des régions kurdes l'année dernière, laissant les responsables kurdes gérer les affaires locales. Mais les jihadistes liés à al-Qaïda et combattant le régime syrien considèrent ces régions comme stratégiques pour assurer un lien avec leurs frères d'armes en Irak. 

    Un afflux sans précédent en Irak

    Cet afflux soudain de Syriens, en majorité Kurdes, contraste avec le nombre relativement réduit de réfugiés que l'Irak accueillait jusque-là --154.000 selon l'ONU avant que le flux ne débute jeudi. Surtout en comparaison des aux autres pays frontaliers de la Syrie, Liban et Jordanie en tête. Au total, près de deux millions de Syriens ont fui le pays depuis le début du conflit. 

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  • Dernière modification : 18/08/2013 

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    Les inspecteurs de l'ONU sont à Damas

    pour enquêter sur les armes chimiques

    © AFP

    Après le feu vert donné par le gouvernement syrien, les inspecteurs de l'ONU sont arrivé à Damas, dimanche, pour enquêter sur une possible utilisation d'armes chimiques dans le conflit en Syrie.

    Par FRANCE 24 (vidéo)   lien
    Dépêche (texte)
     

    Des experts de l'ONU sont arrivés dimanche à Damas pour examiner l'utilisation présumée d'armes chimiques dans le conflit en Syrie, après l'acceptation par le gouvernement des modalités proposées pour la sécurité et l'efficacité de la mission.

    L'équipe de l'ONU composée de plus de dix inspecteurs est arrivée dans un hôtel de la capitale syrienne, moins d'un mois après une première visite de deux envoyés spéciaux onusiens, Aake Sellström et Angela Kane, consacrée à cette même question.

    Interrogé par l'AFP, Khaled al-Masri, le porte-parole de l'ONU à Damas, a dit ignorer quand les experts débuteront leur mission et dans quels secteurs ils se rendront.

    En juillet 2012, le régime du président Bachar al-Assad avait reconnu pour la première fois posséder des armes chimiques, menaçant de les utiliser en cas d'intervention militaire occidentale, mais "jamais contre sa population".

    Le président américain Barack Obama avait alors affirmé que l'utilisation de telles armes reviendrait à franchir une "ligne rouge".

    L'ONU a reçu début août l'autorisation de Damas pour enquêter sur trois sites.

    Les experts devraient se rendre à Khan al-Assal près d'Alep (nord) où le régime affirme que les rebelles ont fait usage d'armes chimiques le 19 mars, tuant au moins 26 personnes dont 16 soldats syriens. Selon l'opposition, c'est le régime du président Assad qui a mis en scène cette attaque.

    Les deux autres sites seraient Ataybah près de Damas où une attaque avait été signalée en mars et Homs, pour une attaque suspecte le 23 décembre dernier.

    Le mandat des inspecteurs, conduits par le Suédois Aake Sellström, est d'évaluer s'il y a eu utilisation d'armes chimiques ou non, mais pas de déterminer qui en est responsable.

    Le régime d'Assad a donné son feu vert à l'ONU pour la visite des experts, après avoir accepté les modalités proposées par l'ONU pour assurer la sécurité et l'efficacité de la mission selon l'organisation internationale.

    Jeudi, un responsable au ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que son gouvernement était "prêt à accorder toutes les facilités pour que l'équipe puisse mener à bien sa mission". "La Syrie n'a rien à cacher".

    Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a remercié le gouvernement syrien pour sa "coopération" et réaffirmé que l'objectif de l'ONU était une "enquête totalement indépendante et impartiale".

    L'opposition a affirmé que les enquêteurs pourraient accéder "sans entraves" aux sites sous son contrôle où des armes chimiques auraient été utilisées.

    Damas avait demandé une enquête de l'ONU dès le mois de mars, mais insistait pour qu'elle se concentre uniquement sur le site de Khan al-Assal. Mais Ban Ki-moon souhaitait par contre un accès plus large et des enquêtes sur d'autres sites.

    Selon l'ONU, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis lui ont signalé 13 attaques à l'arme chimique. Ces trois pays ont affirmé que les attaques ont été le fait des troupes d'Assad, alors que la Russie, le principal allié du régime syrien, a affirmé que son enquête a révélé l'emploi de gaz sarin par les rebelles à Khan al-Assal.

    Par ailleurs, dans un entretien dimanche à un journal saoudien, le chef de l'opposition syrienne Ahmad Jarba a déclaré que Bachar al-Assad était "effondré" et que la Syrie était en fait gouvernée par son allié iranien.

    M. Jarba a en outre affirmé que les combattants de l'opposition contrôlaient désormais près de la moitié du territoire syrien et que les prochains mois seraient "décisifs".

    Le chef de l'opposition a de plus répété son refus "que Bachar ou quelqu'un de son clan" prenne part à une solution politique au conflit syrien qui dure depuis plus de deux ans et demi.

    De toute manière, Assad "ne gouverne pas en ce moment la Syrie, les véritables dirigeants sont les gardiens de la Révolution iraniens (...) et les combattants du Hezbollah" chiite libanais soutenu par Téhéran, a affirmé M. Jarba

    Il a lancé un nouvel appel aux pays le soutenant de fournir des "armes modernes" aux rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL).

    La rébellion n'a cessé de réclamer des armes lourdes pour protéger les zones civiles de la puissance de feu du régime, dans ce conflit qui a fait selon l'ONU plus de 100.000 morts et près de deux millions de réfugiés depuis mars 2011.

    Pour sa part, le président Assad a répété dimanche qu'il était déterminé à "extirper le terrorisme", dans une allusion aux rebelles et opposants syriens qui tentent de renverser son régime.

    AFP


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  • Tunisie : plusieurs dizaines de milliers d'opposants à Ennahda dans la rue

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-08-13T19:47:33+02:00" itemprop="datePublished">13.08.2013 à 19h47</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-13T22:45:13+02:00" itemprop="dateModified">13.08.2013 à 22h45</time>

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    Les opposants au gouvernement ont scandé des slogans hostiles au gouvernement et pour la sauvegarde des droits des femmes.

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    L'opposition tunisienne a revendiqué la mobilisation de "plusieurs dizaines de milliers" de manifestants, mardi soir à Tunis. Ils pourraient être près de 40 000 selon l'agence Reuters. D'après un responsable policier cité par l'AFP, les manifestants sont au moins 15 000.

    Cette nouvelle mobilisation, à l'occasion de la Journée tunisienne de la femme, a une valeur de test pour l'opposition, les fêtes de fin du ramadan la semaine dernière ayant porté un coup à la contestation. 

    Les manifestants, rassemblés à l'appel de partis d'opposition, d'associations et de syndicats, scandaient des slogans hostiles à Ennahda, le parti au pouvoir, et réclament la démission du gouvernement.

    Le 13 août est une date symbolique en Tunisie, qui marque l'adoption, en 1956, d'une législation accordant aux femmes des droits sans pareils dans le monde arabe. Les islamistes d'Ennahda sont sans cesse accusés de vouloir revenir sur ces acquis.

    Un rassemblement rival, organisé par les islamistes, n'a réuni que quelques centaines de personnes dans l'après-midi à Tunis.

    LE PRÉSIDENT POUR "L'UNITÉ NATIONALE"

    <figure class="illustration_haut"> Dans un entretien au "Monde", le président tunisien accuse ceux qui ont tué Chokri Belaïd d'être derrière le meurtre de Mohamed Brahmi : "C'est chaque fois la même opération de déstabilisation." </figure>

    Plus tôt dans la journée, le président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, avait exprimé son souhait de voir constituer un cabinet "d'unité nationale" pour tenter d'endiguer la crise politique que traverse le pays.

    M. Marzouki, un laïc allié aux islamistes d'Ennahda au pouvoir, a ainsi rejoint la proposition de ces derniers d'ouvrir le gouvernement à de nouveaux partis. Leurs opposants, une coalition qui va de l'extrême gauche au centre droit, réclament, eux, la mise en place d'un gouvernement de technocrates et refusent de rejoindre un cabinet dirigé par Ennahda.

    Le président a aussi appelé l'Assemblée nationale constituante (ANC) à "reprendre ses travaux", après une semaine d'interruption décidée par le président de l'ANC en raison des tensions politiques. M. Marzouki a insisté sur l'importance de "donner une Constitution au pays et fixer la date des élections".


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