• Dernière modification : 24/07/2013 

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    Tunisie : les commanditaires du meurtre de Chokri Belaïd identifiés

    Tunisie : les commanditaires du meurtre de Chokri Belaïd identifiés
    © AFP

    Selon le ministre conseiller du chef de gouvernement, les commanditaires de l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, tué en février devant son domicile, ont été identifiés. Il n'a toutefois pas révélé leur identité.

    Par FRANCE 24 (texte)
    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Les commanditaires et les auteurs de l’assassinat de l’opposant tunisien Chokri Belaïd ont été identifiés. Nourredine B'hiri, ministre conseiller du chef de gouvernement Ali Larayedh, l’a affirmé, mercredi 24 juillet, à l’issue d’une réunion du conseil des ministres, sans toutefois divulguer l’identité des coupables.

    Fin février, Ali Larayedh, alors ministre de l’Intérieur et actuellement Premier ministre, avait pointé du doigt un groupuscule islamiste radical, impliqué, selon lui, dans la mort de Chokri Belaïd, tué le 6 février par balles devant son domicile. L’homme était l’un des plus farouches critiques des islamistes d’Ennahda, le parti au pouvoir dans le pays.

    Mi-avril, les autorités tunisiennes avaient publié les photos de cinq suspects. Un communiqué du ministère de l'Intérieur avait donné leur identité : Kamel El Gathgathi, 39 ans, Ahmed Rouissi, 46 ans, Salmane Marakchi, 30 ans, Marouane Ben Haj Salah, 33 ans et Ezzedine Abdelaoui, 38 ans.

    Mercredi, le ministre conseiller du chef du gouvernement n’a pas précisé si ces personnes étaient celles qui ont été identifiées comme coupables par les autorités tunisiennes. Il a ajouté que les détails seraient révélés "bientôt" par le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou, sans donner de date.

    L'assassinat, sans précédent en Tunisie, a choqué et provoqué une profonde crise politique qui a finalement conduit à la démission fin février du gouvernement de Hamadi Jebali et à la formation d'un nouveau cabinet dirigé par Ali Larayedh.

    Avec dépêches


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    22 juillet 2013 - 21H55  


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    Syrie: les jihadistes d'Al-Nosra rejettent élections et partis

    Le chef du Front Al-Nosra, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda qui combat le régime de Bachar al-Assad, a affirmé qu'il rejetait le système d'élections et de partis politiques, appelant à un Etat islamique en Syrie.

    Le chef du Front Al-Nosra, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda qui combat le régime de Bachar al-Assad, a affirmé qu'il rejetait le système d'élections et de partis politiques, appelant à un Etat islamique en Syrie.

    AFP - Le chef du Front Al-Nosra, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda qui combat le régime de Bachar al-Assad, a affirmé qu'il rejetait le système d'élections et de partis politiques, appelant à un Etat islamique en Syrie.

    "Nous, en tant que musulmans, ne croyons ni aux partis politiques ni aux élections parlementaires, nous croyons à une gouvernance islamique basée sur la choura (assemblée de juges musulmans) et la justice", a indiqué cheikh Abou Mohamed al-Joulani, dont le groupe prône une forme extrême de l'islam.

    "Le moyen d'appliquer la charia (loi islamique), c'est à travers le jihad (guerre sainte). La charia libère l'Homme des lois rédigées par l'être humain", a-t-il ajouté, dans un enregistrement audio relayé par des sites islamistes.

    Il faisait référence au fait que la charia a été "révélée" par Dieu au prophète Mahomet, selon la foi musulmane.

    Cheikh Joulani a mis en garde par ailleurs contre la communauté internationale qui tente selon lui d'imposer un "compromis" en Syrie lors des prochaines élections présidentielles en 2014, en voulant remplacer le président Assad par un autre "tyran".

    "Il y des puissances internationales qui tentent de préserver l'équilibre de forces sur le terrain (...) pour obliger les belligérants à se plier à un compromis politique lors de la présidentielle de 2014, pour remplacer un tyran par un autre", a indique cheikh Joulani, sans élaborer.

    Il a appelé les combattants à "instaurer la justice de l'islam et de la charia dans Bilad el-Cham (nom historique de la Syrie)".

    Il s'en est pris au Hezbollah chiite libanais, qui combat aux côtés du régime syrien, face à des rebelles en majorité sunnites, affirmant que l'action du parti ne sera pas "impunie".

    Al-Nosra, inconnu il y a deux ans, avait prêté allégeance à Al-Qaïda en avril dernier.

    Ses combattants, dotés d'armes sophistiquées et aguerris, ont acquis une influence qui dépasse leur nombre en remportant des victoires contre le régime, mais l'engouement du début a laissé progressivement la place au rejet en raison de la forme extrême de leur islam et d'arrestations arbitraires.

    Récemment, la tension est montée d'un cran entre les jihadistes d'Al-Nosra et les combattants de la rébellion dite modérée de l'Armée syrienne libre (ASL), en raison des multiplications des exactions.

    Fin mai, le Conseil de sécurité de l'ONU avait annoncé avoir ajouté le front Al-Nosra à sa liste d'organisations "terroristes", en raison de liens avec Al-Qaïda.


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  • Un appel des intellectuels syriens "

    pour arrêter le carnage"

    Par (Express Yourself), publié le <time datetime="2013-07-20 09:33:00" itemprop="datePublished" pubdate="">20/07/2013 à 09:33</time><time datetime="2013-07-20 10:28:19" itemprop="dateModified">, mis à jour à 10:28</time>

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    Une centaine d'intellectuels syriens, parmi lesquels certains des plus connus dans le monde arabe, lancent un appel pour mettre fin à la guerre qui a fait plus de 100.000 morts en Syrie. Ils demandent le départ de Bachar al-Assad et la dévolution du pouvoir sous l'égide de l'ONU à un gouvernement de transition. 

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    Un appel des intellectuels syriens "pour arrêter le carnage"

    <figcaption>

    Homs (Syrie)- L'appel de 100 intellectuels syriens souligne "leur attachement à l'autonomie de décision du peuple syrien et leur refus de toute politique qui engage la Syrie dans les conflits stratégiques et confessionnels entre les puissances régionales."

    afp.com/-

    </figcaption> </figure>

    Fidèles aux sacrifices du peuple syrien, à sa longue épreuve, à son courage exemplaire dans la lutte contre la tyrannie et l'arbitraire,

    attentifs aux changements en cours sur les plans local, régional et international dont les conséquences seront déterminantes dans les semaines et les mois à venir,

    se référant au Pacte national signé au Caire le 3 juillet 2012 par toutes les forces de l'opposition,

    les signataires, écrivains, artistes, travailleurs dans les différents secteurs culturels, affirment:


    1. Leur totale adhésion aux principes de la révolution populaire déclenchée en mars 2011 et que résument les mots d'ordre de liberté, dignité, justice sociale et unité nationale.

    2. Leur soutien aux forces vives de la révolution qui militent pour l'instauration d'un régime démocratique pluraliste, garant de l'indépendance, de la sécurité et de l'intégrité territoriale du pays, ainsi que des libertés individuelles et collectives et de l'égalité entre tous les citoyens sans aucune forme de discrimination.

    3. Leur attachement à l'autonomie de décision du peuple syrien et leur refus de toute politique qui engage la Syrie dans les conflits stratégiques et confessionnels entre les puissances régionales.

    4. Leur conviction que le régime despotique et corrompu qui sévit en Syrie depuis plus de quarante ans porte l'entière responsabilité de la situation tragique dans laquelle se trouve le pays, et que le salut de la Syrie réside dans le renversement de ce régime.

    5. Leur aspiration à une solution pacifique permettant d'arrêter le carnage et de préserver l'unité nationale et l'intégrité territoriale, ce qui implique le départ de Bachar al-Assad et des piliers de son régime, et la dévolution du pouvoir sous l'égide de l'ONU à un gouvernement de transition chargé de réunir les conditions nécessaires à l'élection d'une assemblée constituante dont la mission serait l'adoption d'une constitution démocratique et la supervision d'élections législatives libres et loyales. 

     

    Les signataires


    Ahmad Hesso, journaliste
    Ahmad Ali, artiste plasticien
    Paolo da Lolio, écrivain
    Bakr Sidqi, écrivain
    Bissan Al Sharif, scénographe
    Tammam Azzam, artiste plasticien
    Jihad Yazigi, chercheur en sciences économiques
    Jolan Hagi, poète
    Joud Gorani, cinéma
    Hazem Alazmah, poète
    Hussal al-Din Muhammad, écrivain
    Hassan Abbas, écrivain
    Hala Omran, comédienne
    Halim Yusiv, écrivain
    Khaled Abdel Wahed, artiste plasticien
    Khatib Badleh, écrivain
    Khaldoun Zreik, professeur des universités
    Khaldoun Shamaa, écrivain
    Khalil Younes, artiste plasticien
    Khawla Dunia, écrivaine
    Darina Al-Joundi, comédienne et écrivaine
    Diana El Jeiroudi, cinéaste
    Dima Orsho, musicienne
    Dima Wannous, écrivaine
    Rashed Issa, journaliste et critique littéraire
    Rania Samara, professeur des universités
    Rasha Omran, poète
    Rasha Lotfi, poète
    Rafik Schami, romancier
    Rana Kabbani, écrivaine
    Randa Maddah, artiste plasticienne
    Riad Moassess, journaliste et écrivain
    Rosa Yassin Hassan, romancière
    Zoya Boustan, speakerine
    Salam Kawakibi, chercheur en sciences politiques
    Samar Yazbek, romancière
    Samih Shoukeir, musicien
    Samir Al-Taqi, chercheur en sciences économiques
    Souheir Omran, comédienne
    Chadi Abu Uyoun al-Soud, cinéaste
    Shfi Badredin, musicien
    Sadeq Jalal al-Azm, philosophe, président de l'association des écrivains syriens
    Subhi Hadidi, écrivain
    Doha Hassan, journaliste
    Assem Al-Bacha, artiste plasticien
    Amer Matar, journaliste
    Aïcha Arnaout, poète
    Abdallah Turkmani, chercheur en études stratégiques
    Abdallah Amin Hallaq, écrivain
    Abdel Rahman Hallaq, écrivain
    Abdel Qader Husni, poète
    Abdel Nasser Ayed, écrivain
    Abdel Nabi Hijazi, écrivain et journaliste
    Orwa Nyrabie, cinéaste
    Ali Safar, poète et cinéaste
    Ammar Al-Beik, cinéaste
    Ammar Abd Rabbo, photographe
    Omar Qaddour, écrivain
    Omar Koch, écrivain
    Ghalia Kabbani, écrivaine et journaliste
    Fares Bahra, poète
    Fares Helou, commédien
    Fares Cachoux, artiste plasticien
    Farouk Mardam Bey, éditeur
    Fayez Sara, écrivain
    Fidaa Haurani, médecin et écrivaine
    Faraj Bayraqdar, poète
    Fahd Halabi, artiste plasticien
    Fouad Muhammad Fouad, poète
    Fawwaz Haddad, romancier
    Lukman Derky, poète
    Maher Junaidy, écrivain
    Maher Al Baroudi, artiste plasticien
    Maher Charafeddine, écrivain
    Al-Muthanna al-Shaykh Attiyya, écrivain
    Mohammad al-Roumi, photographe
    Muhammad Attar, dramaturge
    Mohammad Omran, artiste plasticien
    Muhammad ali Atassi, écrivain et cinéaste
    Moustafa Khalifé, écrivain
    Mufid Najm, écrivain
    Munir Chaarani, artiste plasticien
    Maha Hassan, romancière
    Mai Skaf, comédienne
    Meyar Al-Roumi, cinéaste
    Nanda Mohammad, comédienne
    Nahed Badawie, écrivaine
    Nibras Chehayyed, écrivain
    Nada Karami, galeriste
    Nawwar Bulbul, comédien
    Nuri Jarrah, poète
    Hala Mohammad, poète et cinéaste
    Hala Abdallah, cinéaste
    Hala Kodmani, journaliste
    Haitham Hakki, cinéaste
    Wael Sawah, écrivain
    Yasser Khanjar, poète
    Yasser Safi, artiste plasticien
    Yasmeen Fanari, cinéaste
    Yassin Al-Hajj Saleh, écrivain
    Youssef Abdelki, artiste plasticien

     


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  • Bombardements intenses à Damas

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-07-15T17:24:00+02:00" itemprop="datePublished">15.07.2013 à 17h24</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-15T17:29:16+02:00" itemprop="dateModified">15.07.2013 à 17h29</time>

     
    Durée : 00:52  |  Images : YouTube via Reuters lien 


    Bombardements intenses à Damas par lemondefr

     

    De nouvelles vidéos amateurs continuent chaque jour d'affluer sur les réseaux sociaux vidéo montrant l'ampleur des bombardements du régime de Bachar Al-Assad. Ces images amateurs ont été tournées, selon leur réalisateurs, à Sebeneh et à Kaboun, dans la région de Damas.


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    Le Premier ministre rebelle syrien Ghassan Hitto démissionne

    Le Premier ministre rebelle syrien Ghassan Hitto démissionne
    © AFP

    Le Premier ministre intérimaire des territoires syriens aux mains de la rébellion a démissionné. Près de quatre mois après son élection, l'islamiste Ghassan Hitto quitte son poste avant d'avoir réussi à former un gouvernement provisoire.

    Par Dépêche (texte)
     

    Le Premier ministre rebelle syrien Ghassan Hitto a annoncé lundi dans un communiqué sa démission, sans avoir pu former de gouvernement d'opposition, près de quatre mois après sa nomination lors d'une réunion à Istanbul.
                  
    "J'annonce que je ne continue pas dans ma tâche de Premier ministre chargé de former un gouvernement intérimaire. Je vais continuer à travailler dans l'intérêt de la révolution pour qu'elle mène à bien tous ses objectifs par tous les moyens possibles", a-t-il indiqué.
                  
    Sa démission intervient deux jours après la nomination de l'opposant de longue date Ahmad Assi Jarba à la tête de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, principale formation de l'opposition.
                  
    M. Jarba est considéré comme proche de l'Arabie saoudite, qui s'était opposée à la candidature de M. Hitto lors des laborieux débats précédant sa nomination en mars.
                  
    Des dissidents rapportent que M. Hitto, proche de la mouvance islamiste au sein de l'opposition, et dont la candidature était soutenue par le Qatar, n'a pas pu mener à bien sa mission en raison des divisions minant la Coalition de l'opposition.
                  
    M. Hitto a indiqué avoir décidé de démissionner "afin d'aider (...) la nouvelle direction de la Coalition à agir en fonction de sa vision politique, notamment en ce qui concerne l'établissement d'un gouvernement intérimaire et ses pouvoirs exécutifs".
                  
    M. Hitto devait mettre sur pied un gouvernement visant à administrer les territoires sous contrôle rebelle en Syrie.
                  
    Des efforts internationaux visent au contraire à faire rencontrer régime et opposition dans l'objectif de parvenir à la formation d'un gouvernement de transition incluant des représentants des deux parties.

     

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